T'es sérieux ? Tu peux pas envoyer un naze à ma place ?
Ça c'était les mots que j'avais balancés à Death quand il m'avait donné ma mission. Maintenant... je comprenais un peu mieux. Le Pays des Merveilles, plutôt ce qu'il en restait, était une putain de ruche à sans-cœur. J'imaginais vite fait Abigail ou Surkesh ici, et je comprenais le choix de Death. Après bon, des experts auraient pu dire qu'envoyer un porteur de la keyblade à la Fin des Mondes, c'était pas l'idée de l'année, mais...
Alors, j'avançais. J'avançais à travers cette jungle de plantes mortes qui n'avait aucun sens. A la base, l'endroit était pas foufou fallait le dire. Il était même plutôt pas rassurant. Mais maintenant, il était carrément flippant ! Tu prends une forêt de film d'horreur, même cliché on s'en fout, ben c'était pareil, mais en pire. Les plantes étaient fletries, cuites, fannées... Le bois était craquelé, il se tordait dans tout les sens... Et puis l'orientation... Merci. Là aussi ça s'était pas arrangé.
À tout ça, tu rajoutes le fait que les sans-cœurs te laissent pas deux minutes pour réfléchir quant à la direction à prendre. Je faisais trois pas, et voilà que t'en avais une dizaine qui déboulaient de nulle part. Des ombres ? Ouais c'est ça ! C'étaient des putains de Rondouillards, des Nocturnes Rouge à plus savoir quoi en foutre, et surtout ces connasses de Fleurs Bloquantes à la con. Ah ben, ils étaient organisés les mecs ; tu clignais des yeux t'avais cinq boules de feu, une demi douzaines de graines aussi dures qu'un pain dans la gueule et deux bides qui t'arrivaient droit dans le nez. Magique.
Enfin j'étais mauvaise langue. Si traverser la Forêt des Lotus avait été une vraie plaie, là je faisais une pause. J'avais trouvé une petite clairière sympa pour me poser et souffler un peu. Je regardais autour de moi, un peu. Finalement ça avait pas tellement changé depuis mon dernier passage. Le monde était mourant et ça depuis quelques années, fallait bien que ça pète un jour. Assis sur une souche qui ressemblait vaguement à un banc, je regardais le château au loin. Rien ne me disait que ce que je cherchais était là-bas, mais j'avais quand même envie d'aller fouiller, voir.
Donc quand j'me suis senti prêt, j'ai repris la route. Histoire de pas perdre de temps en cas de mauvaise rencontre, j'ai appelé mes armes et j'ai pris un petit sentier. J'ai avancé comme ça pendant une dizaine de minutes, puis je suis arrivé devant les portes de l'enceinte du château. J'étais déjà venu une fois, contre mon gré. J'avais bu un thé à la con, ça m'avait shooté, et je m'étais réveillé dans les cachots. C'était franchement pas la meilleure expérience de ma vie, mais hé, je m'en étais pas mal tiré. J'avais même envoyé quelques cartes à Port Royal, histoire de leur faire découvrir de nouveaux horizons. On avait jamais eu de nouvelles d'ailleurs.
La herse était levée, alors j'suis rentré. De là, j'avais le choix entre fouiller la cour ou rentrer direct dans le château. J'suis resté logique et j'ai commencé par la cour. Aucun recoin du monde n'avait été épargné. Ici, la terre était craquelée, les pierres du château aussi, certains aménagements s'étaient effondrés, et pire, tout était méga sec. Avant y'avait un peu de vie, un peu de verdure. Là, c'était tout cramé par un soleil inexistant, c'était juste... mort. Y'aurait plus rien qui pousserait ici. Le monde était perdu pour de bon. C'était pas trois clampins de la lumière balançant trois sorts qui allaient sauver quoi que ce soit, non.
Et puis, j'ai vu un truc ! Un putain de sans-cœur que j'avais jamais vu auparavant. Le machin était quand même assez grand, assez stock et avait un capuchon de toile tout dégueulasse sur la tronche. Un peu le juste milieu entre la crasse, et le sang séché. Et dans ses mains... il tenait une jolie hache à deux mains. Elle était un peu custom, genre y'avait et une lame arrondie d'un côté, caractéristique à toutes les haches, et un côté un peu dans le genre marteau clouté. C'était le genre d'arme que t'avais pas envie de te manger dans la gueule en tout cas. Un côté était pensé pour trancher, l'autre... c'était simplement pour broyer.
Si ce merdier était ce que j'étais venu chercher, j'allais devoir l'arracher à ce sans-cœur. Je me suis approché lentement de l'estrade de bois sur laquelle il était et une fois à portée suffisante pour ne pas perdre de puissance sur la distance, je lui ai lancé une keyblade dessus. J'ai pas attendu qu'elle touche pour bondir de l'ombre, arme en avant, et lui asséner deux coups rapides.
L'arme vint se planter dans son torse et j'éxécutai une manœuvre rapide pour l'en extirper. J'ai fait un petit bon en avant, j'ai calé mon pied contre l'un de ses pecs – dieu qu'il était musclé – et j'ai retiré mon arme d'un coup circulaire. Le truc m'a regardé avec ses grands yeux jaunes et à simplement levé son arme au dessus de sa tête pour me frapper avec. Sauf que mon crane, je le trouvais très bien comme il était, j'avais pas du tout envie de me le faire éclater. J'ai donc fait un pas de côté alors que l'arme fonçait vers moi. Le sans-cœur finit donc par faire un gros trou dans l'estrade de moi qui ressemblait finalement pas mal à une potence. Les planches teintées de sang éclatèrent sous le poids de l'arme et le sans-cœur prit quelques secondes pour la retirer.
C'était pour moi le moment de repartir à la charge. J'ai chargé une magie de lumière dans mes armes et je l'ai frappé deux à trois fois au niveau du torse. Là, ça donnait l'impression de déjà mieux fonctionner. Sauf que j'étais con. Très con. Immédiatement après, suite à l'utilisation de lumière, plein de sans-cœur apparurent autour de nous. C'était littéralement une marée noire, bardée d'orbes jaunes qui me fixait du regard. Est-ce qu'ils obéissaient au bourreau ? J'allais vite le savoir.
Une des ombres me sauta dessus mais je la tua d'un revers de lame. Comme à chaque sans-cœur tué, elle disparut dans une vapeur noirâtre assez opaque pour que je ne remarque pas d'autres sans-cœur prendre leur envol et tenter de m'arracher la peau de leurs griffes. Baissant ma garde, je sentis une vive douleur juste en dessous de mon œil, et une autre à quelques centimètres de ma carotide. Putain, j'avais eu chaud. Ne m'accordant pas le temps de souffrir, je mis un coup de boule à la première ombre à portée, et mis un coup de keyblade à la seconde.
Lorsque la vapeur se dissipa, ce fut la surprise. J'avais parlé d'une marée noire, hein ? C'était maintenant littéralement un putain d'océan de sans-cœur qui m'entourait. Je pouvais être aussi badass que tu voulais, j'avais pas envie de perdre trop de temps à défoncer du sbire. Ces merdes là, t'en butais une, t'en avais deux qui revenaient. Alors, pour palier au problème, j'ai invoqué quelques samouraïs pour qu'ils se battent à mes côtés. Moi, je prenais le gros, eux, ils se farcissaient les nazes.
J'allais reprendre mon travail donc, quand j'ai senti une force me catapulter au loin. Je fus projeté à une vitesse folle vers les vieilles pierres du château, m'éclatant le nez au passage. Retombant au sol, je touchai mon nez. C'était douloureux, et maintenant, j'avais plein de sang sur la main. Me péter le nez... Putain ça m'était jamais arrivé, et ça me mettait hors de moi. J'avais juste à peine la lucidité de me rappeler des conseils de Michel, un infirmier du Château Disney. « Ne pas pencher la tête en arrière ». Michel... si t'étais toujours parmi nous... Big up à toi.
J'ai soufflé du nez, pour en dégager tout le sang qui en coulait, et j'ai retroussé mes manches. Je me suis un peu courbé, et d'une impulsion rapide sur mes jambes, je me suis retrouvé au corps à corps avec l'autre fils de pute. Je lui ai mis une trentaine de coups alors qu'il n'avait juste eu le temps de faire un mouvement aller retour de son arme. J'ai levé une keyblade et je lui ai tranché les deux mains. Des filins vaporeux noirs s'échappèrent des plaies, et je récupérai son arme au sol. Le seul truc capable de détruire les cartes hein ?
A une main, j'ai levé le truc et je lui ai mis deux gros coups dans la gueule. Bim, bim, en aller retour aussi. J'ai ensuite ramené l'arme vers le sol avant de lui rebalancer dans le menton, façon uppercut. Aussi costaud qu'il pouvait être, le sans-cœur s'est envolé. J'ai pas attendu plus longtemps pour le rejoindre dans les airs et lui fracasser la cage thoracique avec le côté marteau. S'il était pourvu de côtes, elles seraient toutes brisées. J'ai ensuite pris de l'altitude avec un double saut et j'ai jeté l'arme sur lui pour le clouer au sol. A ce moment là, j'devais être bien vénère finalement, parce que le truc... il l'a pas projeté au sol, non non non ! Il l'a littéralement traversé, laissant un trou béant au milieu de la poitrine du sans-cœur. Ça fumait de tout les côtés, le sans-cœur se désagrégeait.
De leur côté, mes Samouraïs avaient fait leur job. S'ils n'avaient pas tué toutes les ombres, ils les avaient tenues à distance du combat. Mon dernier ordre fut de leur ordonner de les tenir encore un peu le temps que je quitte les lieux. La Hache du Bourreau était désormais en notre possession, restait plus qu'à voir si, à la différence de la Lumière, la Coalition savait quoi foutre de ses babioles.
Sam 17 Déc 2016 - 23:44Ça c'était les mots que j'avais balancés à Death quand il m'avait donné ma mission. Maintenant... je comprenais un peu mieux. Le Pays des Merveilles, plutôt ce qu'il en restait, était une putain de ruche à sans-cœur. J'imaginais vite fait Abigail ou Surkesh ici, et je comprenais le choix de Death. Après bon, des experts auraient pu dire qu'envoyer un porteur de la keyblade à la Fin des Mondes, c'était pas l'idée de l'année, mais...
Alors, j'avançais. J'avançais à travers cette jungle de plantes mortes qui n'avait aucun sens. A la base, l'endroit était pas foufou fallait le dire. Il était même plutôt pas rassurant. Mais maintenant, il était carrément flippant ! Tu prends une forêt de film d'horreur, même cliché on s'en fout, ben c'était pareil, mais en pire. Les plantes étaient fletries, cuites, fannées... Le bois était craquelé, il se tordait dans tout les sens... Et puis l'orientation... Merci. Là aussi ça s'était pas arrangé.
À tout ça, tu rajoutes le fait que les sans-cœurs te laissent pas deux minutes pour réfléchir quant à la direction à prendre. Je faisais trois pas, et voilà que t'en avais une dizaine qui déboulaient de nulle part. Des ombres ? Ouais c'est ça ! C'étaient des putains de Rondouillards, des Nocturnes Rouge à plus savoir quoi en foutre, et surtout ces connasses de Fleurs Bloquantes à la con. Ah ben, ils étaient organisés les mecs ; tu clignais des yeux t'avais cinq boules de feu, une demi douzaines de graines aussi dures qu'un pain dans la gueule et deux bides qui t'arrivaient droit dans le nez. Magique.
Enfin j'étais mauvaise langue. Si traverser la Forêt des Lotus avait été une vraie plaie, là je faisais une pause. J'avais trouvé une petite clairière sympa pour me poser et souffler un peu. Je regardais autour de moi, un peu. Finalement ça avait pas tellement changé depuis mon dernier passage. Le monde était mourant et ça depuis quelques années, fallait bien que ça pète un jour. Assis sur une souche qui ressemblait vaguement à un banc, je regardais le château au loin. Rien ne me disait que ce que je cherchais était là-bas, mais j'avais quand même envie d'aller fouiller, voir.
Donc quand j'me suis senti prêt, j'ai repris la route. Histoire de pas perdre de temps en cas de mauvaise rencontre, j'ai appelé mes armes et j'ai pris un petit sentier. J'ai avancé comme ça pendant une dizaine de minutes, puis je suis arrivé devant les portes de l'enceinte du château. J'étais déjà venu une fois, contre mon gré. J'avais bu un thé à la con, ça m'avait shooté, et je m'étais réveillé dans les cachots. C'était franchement pas la meilleure expérience de ma vie, mais hé, je m'en étais pas mal tiré. J'avais même envoyé quelques cartes à Port Royal, histoire de leur faire découvrir de nouveaux horizons. On avait jamais eu de nouvelles d'ailleurs.
La herse était levée, alors j'suis rentré. De là, j'avais le choix entre fouiller la cour ou rentrer direct dans le château. J'suis resté logique et j'ai commencé par la cour. Aucun recoin du monde n'avait été épargné. Ici, la terre était craquelée, les pierres du château aussi, certains aménagements s'étaient effondrés, et pire, tout était méga sec. Avant y'avait un peu de vie, un peu de verdure. Là, c'était tout cramé par un soleil inexistant, c'était juste... mort. Y'aurait plus rien qui pousserait ici. Le monde était perdu pour de bon. C'était pas trois clampins de la lumière balançant trois sorts qui allaient sauver quoi que ce soit, non.
Et puis, j'ai vu un truc ! Un putain de sans-cœur que j'avais jamais vu auparavant. Le machin était quand même assez grand, assez stock et avait un capuchon de toile tout dégueulasse sur la tronche. Un peu le juste milieu entre la crasse, et le sang séché. Et dans ses mains... il tenait une jolie hache à deux mains. Elle était un peu custom, genre y'avait et une lame arrondie d'un côté, caractéristique à toutes les haches, et un côté un peu dans le genre marteau clouté. C'était le genre d'arme que t'avais pas envie de te manger dans la gueule en tout cas. Un côté était pensé pour trancher, l'autre... c'était simplement pour broyer.
Si ce merdier était ce que j'étais venu chercher, j'allais devoir l'arracher à ce sans-cœur. Je me suis approché lentement de l'estrade de bois sur laquelle il était et une fois à portée suffisante pour ne pas perdre de puissance sur la distance, je lui ai lancé une keyblade dessus. J'ai pas attendu qu'elle touche pour bondir de l'ombre, arme en avant, et lui asséner deux coups rapides.
L'arme vint se planter dans son torse et j'éxécutai une manœuvre rapide pour l'en extirper. J'ai fait un petit bon en avant, j'ai calé mon pied contre l'un de ses pecs – dieu qu'il était musclé – et j'ai retiré mon arme d'un coup circulaire. Le truc m'a regardé avec ses grands yeux jaunes et à simplement levé son arme au dessus de sa tête pour me frapper avec. Sauf que mon crane, je le trouvais très bien comme il était, j'avais pas du tout envie de me le faire éclater. J'ai donc fait un pas de côté alors que l'arme fonçait vers moi. Le sans-cœur finit donc par faire un gros trou dans l'estrade de moi qui ressemblait finalement pas mal à une potence. Les planches teintées de sang éclatèrent sous le poids de l'arme et le sans-cœur prit quelques secondes pour la retirer.
C'était pour moi le moment de repartir à la charge. J'ai chargé une magie de lumière dans mes armes et je l'ai frappé deux à trois fois au niveau du torse. Là, ça donnait l'impression de déjà mieux fonctionner. Sauf que j'étais con. Très con. Immédiatement après, suite à l'utilisation de lumière, plein de sans-cœur apparurent autour de nous. C'était littéralement une marée noire, bardée d'orbes jaunes qui me fixait du regard. Est-ce qu'ils obéissaient au bourreau ? J'allais vite le savoir.
Une des ombres me sauta dessus mais je la tua d'un revers de lame. Comme à chaque sans-cœur tué, elle disparut dans une vapeur noirâtre assez opaque pour que je ne remarque pas d'autres sans-cœur prendre leur envol et tenter de m'arracher la peau de leurs griffes. Baissant ma garde, je sentis une vive douleur juste en dessous de mon œil, et une autre à quelques centimètres de ma carotide. Putain, j'avais eu chaud. Ne m'accordant pas le temps de souffrir, je mis un coup de boule à la première ombre à portée, et mis un coup de keyblade à la seconde.
Lorsque la vapeur se dissipa, ce fut la surprise. J'avais parlé d'une marée noire, hein ? C'était maintenant littéralement un putain d'océan de sans-cœur qui m'entourait. Je pouvais être aussi badass que tu voulais, j'avais pas envie de perdre trop de temps à défoncer du sbire. Ces merdes là, t'en butais une, t'en avais deux qui revenaient. Alors, pour palier au problème, j'ai invoqué quelques samouraïs pour qu'ils se battent à mes côtés. Moi, je prenais le gros, eux, ils se farcissaient les nazes.
J'allais reprendre mon travail donc, quand j'ai senti une force me catapulter au loin. Je fus projeté à une vitesse folle vers les vieilles pierres du château, m'éclatant le nez au passage. Retombant au sol, je touchai mon nez. C'était douloureux, et maintenant, j'avais plein de sang sur la main. Me péter le nez... Putain ça m'était jamais arrivé, et ça me mettait hors de moi. J'avais juste à peine la lucidité de me rappeler des conseils de Michel, un infirmier du Château Disney. « Ne pas pencher la tête en arrière ». Michel... si t'étais toujours parmi nous... Big up à toi.
J'ai soufflé du nez, pour en dégager tout le sang qui en coulait, et j'ai retroussé mes manches. Je me suis un peu courbé, et d'une impulsion rapide sur mes jambes, je me suis retrouvé au corps à corps avec l'autre fils de pute. Je lui ai mis une trentaine de coups alors qu'il n'avait juste eu le temps de faire un mouvement aller retour de son arme. J'ai levé une keyblade et je lui ai tranché les deux mains. Des filins vaporeux noirs s'échappèrent des plaies, et je récupérai son arme au sol. Le seul truc capable de détruire les cartes hein ?
A une main, j'ai levé le truc et je lui ai mis deux gros coups dans la gueule. Bim, bim, en aller retour aussi. J'ai ensuite ramené l'arme vers le sol avant de lui rebalancer dans le menton, façon uppercut. Aussi costaud qu'il pouvait être, le sans-cœur s'est envolé. J'ai pas attendu plus longtemps pour le rejoindre dans les airs et lui fracasser la cage thoracique avec le côté marteau. S'il était pourvu de côtes, elles seraient toutes brisées. J'ai ensuite pris de l'altitude avec un double saut et j'ai jeté l'arme sur lui pour le clouer au sol. A ce moment là, j'devais être bien vénère finalement, parce que le truc... il l'a pas projeté au sol, non non non ! Il l'a littéralement traversé, laissant un trou béant au milieu de la poitrine du sans-cœur. Ça fumait de tout les côtés, le sans-cœur se désagrégeait.
De leur côté, mes Samouraïs avaient fait leur job. S'ils n'avaient pas tué toutes les ombres, ils les avaient tenues à distance du combat. Mon dernier ordre fut de leur ordonner de les tenir encore un peu le temps que je quitte les lieux. La Hache du Bourreau était désormais en notre possession, restait plus qu'à voir si, à la différence de la Lumière, la Coalition savait quoi foutre de ses babioles.