![Un souvenir en courrier. [Mission normale] Szp8](https://zupimages.net/up/21/40/szp8.png)
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Et encore une mission barbante pour la Coalition. Ça ne pouvait pas demander des infos à la reine de cœur ? Elle n’est pas censée être une alliée ou un truc dans le genre ? Mais non, faut en plus cueillir une de ces fichus roses. Et l’autre femme qui se balade les miches à l’air, elle n’est pas mage ?! La logique manque dans ce groupe, ça n’étonnera personne si ça perd la guerre contre la lumière. Mais il y a bien plus important dans la tête de l’ex-mercenaire que ces remarques enfantines. Un prince maudit qui est lié à une rose magique, il ne pouvait pas croire que c’était ce monstre, le 4ème membre du groupe lors de l’attaque des mercenaires sur la Coalition. Yep, il n’avait jamais entendu son histoire ou même ce truc qui ressemble plus à un conte pour enfant. Ça voudrait dire… que ce n’était pas une relation simple envers une femme, mais belle et bien un amour pur que la Bête commençait à avoir envers Belle. Encore une faute qu’il devait se faire pardonner envers ces anciens compagnons, la plus lourde sur ses épaules à présent.
Sortant du vaisseau de la Shin-Ra, le virus se demandait encore combien il lui manquait pour avoir son propre moyen de transport et arrêter d’avoir faim dans les bâtiments de la plus grosse richesse de l’univers. Arrivé sur place, une ambiance malsaine lui agressa les yeux pourtant incapable de voir les couleurs. Autre chose qui le dérangea dans ce monde pourtant réputé frappa-dingue, la présence des soldats-cartes à la sortie du bâtiment, ainsi que d’autre qui faisait des rondes plus loin. Ça pourrait expliquer pourquoi la Reine de Cœur ne nous avait rien dit, elle a dû avoir des ennuis. Se souvenant que ça restait un monde de Ariez, Bell s’approcha d’un des gardes qui faisait sa ronde, lui tapota ce qui était censé être son épaule et sourit gentiment, un ton moqueur.
Alors le coeur, tu peux me pointer la direction du château ? J’ai rendez-vous avec…la….Reine de Cœur. S’arrêta net, la pointe d’une hallebarde piquant sa gorge, le regard fixe d’un soldat qui scrutait son visage avant de sifflet d’autres cartes. Ses pieds quittèrent le sol, porté par deux soldats qui se démenait pour ne pas laisser ce type partir. Hey, qu’est-ce que j’ai fait ?! Vous n’avez pas le sens de l’humour dans ce monde !?
C’est un ordre de la reine. Dit un cœur.
La Reine a donné un ordre. Ajoute un trèfle.
Et c’est quoi cet ordre ? Questionne Bell.
Ramenez toutes personnes suspectes au château pour la juger ! Finissent les deux cartes en chœurs.
Et si cette personne est un membre de la Coalition, enfoirés ?! Se mit à hurler de rage Bell, l’envie sévère de leur en coller une alors que ses jambes s’agitaient au-dessus du sol et que les cartes se mirent à s’agiter d’avantage vers une autre direction.
La Reine l’a ordonnée, on oubli le jugement. Rajoute le coeur.
On prévient sa majesté qu’une personne sera décapitée si celle-ci est de la Coalition. Finit le trèfle.
Vous vous foutez de moi là ?! Le virus s’agita de plus belle, remarquant que d’autres cartes s’étaient mis en rang pour suivre le trio. Mission de…Ariez a intérêt à lui donner autre chose que des munnies après ce boulot, foi de mercenaire.
Marre. Marre. Marre…J’en ai ma claque de ces boulots de clochards ! Un slime de couleur verte dans chaque main, un sort de vent a fait lâcher prise aux deux cartes alors que l’ex-mercenaire reprenait pied sur le sol de ce monde de dingues. Un coup de pied sur le sol, il recula en direction des autres soldats, son corps se couvrant d’une couleur jaune et le regard digne d’une certaine tête brûlée du Centurio. Se retourna en vitesse, bondissant au-dessus du sol à juste quelque centimètre et usa de sa dextérité pour s’appuyer sur un coussin d’air pour les traverser. Pourquoi aucunes ripostes ? Simple, la teinte qui couvrait le corps du virus n’était autre qu’une dizaine de slimes de foudre qui mitraillaient toute chose qui frôlait l’invocateur.
Fuyant à toute jambe, les slimes absents de nouveau de cette dimension et des soldats qui reprenaient leurs esprits avant de le pourchasser comme ils le pouvaient. Pas facile de courir avec une hallebarde, hein les gars ? Ça laisse à l’ex-mercenaire de quoi prendre ses distances avec ces idiots complets. Et qu’on ose dire que ces PNJ-là ne le sont pas, juste pour voir.
Il ne lui a pas fallu beaucoup pour les semer, juste se jeter sous un petit pont qui enjambait un ruisseau sans qu’ils ne le remarquent. Vu le nombre, il a dû attendre 4 à 5 minutes pour qu’il n’y ait plus aucun risque. Sortant la tête pour voir les alentours, Bell se mit à longer le ruisseau à la recherche d’un possible chemin vers cette forêt de lotus et partir au plus vite. Si ces gardes ont reçus l’ordre de faire décapité les membres de la Coalition, il valait mieux les prévenir avant de foncer droit sur une catastrophe. Le virus aurait pu rester dans son sérieux si une voix moqueuse ne l’en avait pas tiré.
Et bien, en voilà des manières. Envoyer de la poussière sur une dame.
Les étrangers n’ont aucune manière, très chère. La tête baissé sur le bord du chemin, l’ex-mercenaire n’en croyait pas ses yeux en voyant des fleures parler…et avec des monocles ou des lunettes. La rouge venait de finir sa phrase que la bleue évita de croiser le regard de Bell, ignorant la présence d’un étranger à ce monde.
Je…Je suis désolé. Si je vous avais remarqué, je n’aurais pas agit de la sorte.
Sottise ! Vous auriez fait pire que ça ! Nous marcher dessus par exemple !
Quel effroyable personnage ! Menacer ainsi nos vies, sans raison !
J-Je n’ai rien fait de la sorte ! Je n’ai fait que suivre le cours de l’eau moi !
Garde ! Garde ! Un rustre personnage nous menace !
Il a l’air suspect ! Arrêtez-le !
Mais c’est quoi ce monde de dingue ?! Reprenant sa course à travers les bois, il pu entendre les dernières paroles d’une des fleures.
Garde ! Il se dirige vers la forêt de lotus ! Arrêtez-le !
La forêt de Lotus hein ? Aucune raison de courir si la direction est connue maintenant, et sans hésitation, il se mit à sauter aussi haut qu’il pouvait avant de se reposer sur un coussin d’air et sortir de cette forêt en joignant les mains. Une courte incantation a suffit pour faire venir un Ahriman qui bloqua sa chute pour porter son maître dans la direction que son regard fixait. Cette action lui sera peut-être fatale, car à cette instant une troupe de trèfles marchaient dans la direction opposée vers les fleures et purent voir le suspect s’envoler sans que lui ne les voit. S’il n’avait pas fait appelle au cyclope, ils se seraient retrouvés nez à nez, c’est certain. Mais pour l’instant, Bell s’envolait en direction de cette mystérieuse forêt où se perdre et le meilleur moyen de trouver ce que l’on recherche. Ce lieu si étrange…Tout ce que le monstre et son maître voyait était un trou dans l’horizon, un lieu presque vide, plat, sans vie. Battant lentement des ailes, Ahriman se posa pour laisser l’invocateur poser un pied à terre, les yeux écarquillés à la vue de ce massacre. Qui…Qui a bien pu détruire ce lieu dont le nom promettait pourtant tans de choses, tant de mystères, de beautés, de parfums. C’est à cette instant que le virus se rendu compte qu’il avait raté l’occasion de voir un si beau spectacle. Parmi toute cette destruction, un lotus. Un simples lotus qui a pu survivre, bien que jeune pousse. En s’approchant, Bell sorti d’une de ses poches de sa veste une boîte en fer dont il vida le contenu sucré sur le sol. Et d’un geste délicat, presque avec cérémonie, coupa la fleure et la déposa avec la même douceur dans la boîte. Sa monture se montra inquiète, sentant des présences qui s’approchaient, qui les encerclait.
Sa mission était de trouver la forêt de Lotus et de trouver une rose, mais s’il n’y a plus de forêt, ni de roses…rien ne le retient ici. L’attitude de la Reine l’inquiéta quand même si elle a donné l’ordre de faire la peau à tout ceux de la Coalition. Une hallebarde en bordure de la zone obligea le mercenaire à retourner vers sa monture et de pendre son envole, juste à temps pour voir les cartes sortir de toutes parts. Soupira un coup, fatigué à voir ces cartes s’agiter sous l’ordre d’une folle. Mais si l’intrus avait fait preuve de plus d’attention, il aurait comprit que les soldats formaient une tour, assez rapidement, pour qu’un des leur puisse accomplir sa mission. Manque de chance, Ahriman recula un peu et admira le 3 de cœur tomber de haut, et laisser Bell monter sur la tour à sa place.
Alors comme ça, on veut me choper dans les airs ? De la magie à ses pieds, il se mit à sauter deux fois pour se trouver suffisamment haut pour faire des dégâts. Les bottes anti-gravitées équipées, le virus retomba sur la tour de carte comme un boulet de canon et la fit presque imploser en envoyant des cartes valser sur la zone vidée de sa forêt de lotus. Le projectile pu retirer son sort lorsque sa monture le rattrapa en vol, amusé de voir tout ce bordel avec un sort. Ils étaient loin d’être blessés mais vu que ce n’était pas le but…
La suite est plus qu’évidente, il retourna au plus vite au bâtiment de la Shin-Ra sur le dos de l’Ahriman, tenant fermement la boîte en fer contre lui et surveillant le sol dans le cas où des cartes seraient déjà en route pour le départ.
Vu le temps que la mission a prit, j’épargnerais donc la partie entrée dans le vaisseau de la Shin-Ra direction la Citée du Crépuscule pour sauter sur celle où il rend son rapport sur le cas du Pays des Merveilles devenu pas si merveilleux que ça. Nous retrouvons donc Bell sur le chemin du café qu’il squatte en ville, cette même ville qui dégage une sensation oppressante pour lui. Mais sur le chemin, une boutique attira son attention. Une simple librairie, certes mise à sac par des sans-cœurs qui ont dû vouloir, à une époque, s’attaquer aux personnes présentent. Une grimace à cette idée, il mit les pieds dans cette boutique en regardant autour de lui. Quelque titres attira son attention, une raison de les prendre avec lui. Peu après, en tentant de faire les caisses ou en cherchant le coffre, il tomba sur ce qui semblait être… le virus n’en croyait pas ses yeux. Un cahier, un simple cahier trouvé à côté du coin enfant. Rien de particulier à dire sur la couverture, pas de titre, juste des mots. Des mots qui obligeaient Bell à emporté sa trouvaille chez lui. Tant pis si des araignées se faisaient trop présente, il n’avait pas le cœur à laisser ce cahier dans une boutique aussi sombre…même s’il risquait d’y retourné sitôt ses nouvelles lectures terminées.
Bien plus tard, ne sachant pas que minuit était proche et ne trouvant pas le sommeille tout de suite. L’ex-mercenaire était occupé à lire le cahier trouvé plus tôt. Lucifer, toujours présente le soir le regardait faire, ayant bien évidement voulu savoir ce quoi ça parlait. Pas un mot, occupé à sa lecture… ça a duré une demi-heure, l’invocateur allant s’endormir en compagnie de la sœur du purgatoire. La curiosité est un très vilain défaut, un défaut qu’avait la jeune femme à cet instant après avoir attendu que son ami s’endort complètement. Assise au bureau, la lumière allumée, elle débutait la lecture. C’était un journal de lecture d’une petite fille, ce qui surprit quand même l’invocation jusqu’à ce qu’elle sente qu’une partie du livre se trouvait plus épais. Sautant les pages, Lucifer finit sur la page plus épaisse d’où une fleure de lotus se glissa hors du cahier pour finir sur le bureau. L’encre rouge l’ennuyait…mais donnait du sens à l’encre bleue.
La maîtresse nous a dit qu’on pouvait prendre le livre que l’on voulait dans la librairie. Je suis contente, je m’y rends souvent et j’aime cet endroit. C’est plein de livres, plein de chose à lire mais ce que je préfère, ce sont les contes. Il y en a tellement que j’ai toujours du mal à choisir lequel je prendrais quand j’aurais assez de munnies. Ils coûtent beaucoup d’argent, c’est dommage. Mais quand on est arrivé dans la librairie, dans le coin enfant, Jimmy m’a fait tombé lorsqu’il voulait être le premier garçon à prendre sa bande-dessinée préférée. S’il ne l’avait pas fait, je n’aurais pas vu ce livre sous un meuble, il était couvert de poussière. Le pays merveilleux, je ne le connaissais pas mais en l’ouvrant, j’ai lu un passage et j’ai adoré. Un simple passage m’a suffit pour aller voir le libraire. Ça l’a surprit que je l’ai trouvé mais il a finit par me sourire. Je vais prendre tout mon temps pour le lire !
[…]
J’ai enfin finit mon livre… Le pays merveilleux est un endroit magique ! J’ai adoré ! Quand j’en ai parlé au libraire, il m’a sourit de nouveau et m’a dit que lui aussi, il l’avait aimé quand il était petit. Il m’a cité le passage qu’il préférait, la scène du thé avec le lièvre de Mars. C’était bien mais je lui ai tout de suite dit que moi, c’était la forêt de lotus ma partie favorite. Quand il m’a demandé pourquoi cette partie s’il n’y a pas grand-chose dessus. J’ai répondu qu’une chose : Parce qu’une forêt de lotus doit être magnifique et que je voudrais y aller un jour ! Un jour, j’irais à la forêt de lotus que j’ai dit…
Lucifer remit la fleure de lotus à sa place, regardant son invocateur encore endormit et sourit avant de retourner à ses côtés, se serrant un peu contre son dos avec un léger sourire aux lèvres.
Sur le bureau, si on s’en approchait, on pouvait encore voir ce qui avait écrit en bas de page, la fleure de Lotus étant encore un peu épaisse. Deux simples phrases écrites d’une encre bleue.
On a tous un rêve, même lorsqu’il s’en va. Je pensais le garder comme souvenir mais tu le mérites plus que quiconque…
Jeu 27 Oct 2011 - 0:17Sortant du vaisseau de la Shin-Ra, le virus se demandait encore combien il lui manquait pour avoir son propre moyen de transport et arrêter d’avoir faim dans les bâtiments de la plus grosse richesse de l’univers. Arrivé sur place, une ambiance malsaine lui agressa les yeux pourtant incapable de voir les couleurs. Autre chose qui le dérangea dans ce monde pourtant réputé frappa-dingue, la présence des soldats-cartes à la sortie du bâtiment, ainsi que d’autre qui faisait des rondes plus loin. Ça pourrait expliquer pourquoi la Reine de Cœur ne nous avait rien dit, elle a dû avoir des ennuis. Se souvenant que ça restait un monde de Ariez, Bell s’approcha d’un des gardes qui faisait sa ronde, lui tapota ce qui était censé être son épaule et sourit gentiment, un ton moqueur.
Alors le coeur, tu peux me pointer la direction du château ? J’ai rendez-vous avec…la….Reine de Cœur. S’arrêta net, la pointe d’une hallebarde piquant sa gorge, le regard fixe d’un soldat qui scrutait son visage avant de sifflet d’autres cartes. Ses pieds quittèrent le sol, porté par deux soldats qui se démenait pour ne pas laisser ce type partir. Hey, qu’est-ce que j’ai fait ?! Vous n’avez pas le sens de l’humour dans ce monde !?
C’est un ordre de la reine. Dit un cœur.
La Reine a donné un ordre. Ajoute un trèfle.
Et c’est quoi cet ordre ? Questionne Bell.
Ramenez toutes personnes suspectes au château pour la juger ! Finissent les deux cartes en chœurs.
Et si cette personne est un membre de la Coalition, enfoirés ?! Se mit à hurler de rage Bell, l’envie sévère de leur en coller une alors que ses jambes s’agitaient au-dessus du sol et que les cartes se mirent à s’agiter d’avantage vers une autre direction.
La Reine l’a ordonnée, on oubli le jugement. Rajoute le coeur.
On prévient sa majesté qu’une personne sera décapitée si celle-ci est de la Coalition. Finit le trèfle.
Vous vous foutez de moi là ?! Le virus s’agita de plus belle, remarquant que d’autres cartes s’étaient mis en rang pour suivre le trio. Mission de…Ariez a intérêt à lui donner autre chose que des munnies après ce boulot, foi de mercenaire.
Marre. Marre. Marre…J’en ai ma claque de ces boulots de clochards ! Un slime de couleur verte dans chaque main, un sort de vent a fait lâcher prise aux deux cartes alors que l’ex-mercenaire reprenait pied sur le sol de ce monde de dingues. Un coup de pied sur le sol, il recula en direction des autres soldats, son corps se couvrant d’une couleur jaune et le regard digne d’une certaine tête brûlée du Centurio. Se retourna en vitesse, bondissant au-dessus du sol à juste quelque centimètre et usa de sa dextérité pour s’appuyer sur un coussin d’air pour les traverser. Pourquoi aucunes ripostes ? Simple, la teinte qui couvrait le corps du virus n’était autre qu’une dizaine de slimes de foudre qui mitraillaient toute chose qui frôlait l’invocateur.
Fuyant à toute jambe, les slimes absents de nouveau de cette dimension et des soldats qui reprenaient leurs esprits avant de le pourchasser comme ils le pouvaient. Pas facile de courir avec une hallebarde, hein les gars ? Ça laisse à l’ex-mercenaire de quoi prendre ses distances avec ces idiots complets. Et qu’on ose dire que ces PNJ-là ne le sont pas, juste pour voir.
Il ne lui a pas fallu beaucoup pour les semer, juste se jeter sous un petit pont qui enjambait un ruisseau sans qu’ils ne le remarquent. Vu le nombre, il a dû attendre 4 à 5 minutes pour qu’il n’y ait plus aucun risque. Sortant la tête pour voir les alentours, Bell se mit à longer le ruisseau à la recherche d’un possible chemin vers cette forêt de lotus et partir au plus vite. Si ces gardes ont reçus l’ordre de faire décapité les membres de la Coalition, il valait mieux les prévenir avant de foncer droit sur une catastrophe. Le virus aurait pu rester dans son sérieux si une voix moqueuse ne l’en avait pas tiré.
Et bien, en voilà des manières. Envoyer de la poussière sur une dame.
Les étrangers n’ont aucune manière, très chère. La tête baissé sur le bord du chemin, l’ex-mercenaire n’en croyait pas ses yeux en voyant des fleures parler…et avec des monocles ou des lunettes. La rouge venait de finir sa phrase que la bleue évita de croiser le regard de Bell, ignorant la présence d’un étranger à ce monde.
Je…Je suis désolé. Si je vous avais remarqué, je n’aurais pas agit de la sorte.
Sottise ! Vous auriez fait pire que ça ! Nous marcher dessus par exemple !
Quel effroyable personnage ! Menacer ainsi nos vies, sans raison !
J-Je n’ai rien fait de la sorte ! Je n’ai fait que suivre le cours de l’eau moi !
Garde ! Garde ! Un rustre personnage nous menace !
Il a l’air suspect ! Arrêtez-le !
Mais c’est quoi ce monde de dingue ?! Reprenant sa course à travers les bois, il pu entendre les dernières paroles d’une des fleures.
Garde ! Il se dirige vers la forêt de lotus ! Arrêtez-le !
La forêt de Lotus hein ? Aucune raison de courir si la direction est connue maintenant, et sans hésitation, il se mit à sauter aussi haut qu’il pouvait avant de se reposer sur un coussin d’air et sortir de cette forêt en joignant les mains. Une courte incantation a suffit pour faire venir un Ahriman qui bloqua sa chute pour porter son maître dans la direction que son regard fixait. Cette action lui sera peut-être fatale, car à cette instant une troupe de trèfles marchaient dans la direction opposée vers les fleures et purent voir le suspect s’envoler sans que lui ne les voit. S’il n’avait pas fait appelle au cyclope, ils se seraient retrouvés nez à nez, c’est certain. Mais pour l’instant, Bell s’envolait en direction de cette mystérieuse forêt où se perdre et le meilleur moyen de trouver ce que l’on recherche. Ce lieu si étrange…Tout ce que le monstre et son maître voyait était un trou dans l’horizon, un lieu presque vide, plat, sans vie. Battant lentement des ailes, Ahriman se posa pour laisser l’invocateur poser un pied à terre, les yeux écarquillés à la vue de ce massacre. Qui…Qui a bien pu détruire ce lieu dont le nom promettait pourtant tans de choses, tant de mystères, de beautés, de parfums. C’est à cette instant que le virus se rendu compte qu’il avait raté l’occasion de voir un si beau spectacle. Parmi toute cette destruction, un lotus. Un simples lotus qui a pu survivre, bien que jeune pousse. En s’approchant, Bell sorti d’une de ses poches de sa veste une boîte en fer dont il vida le contenu sucré sur le sol. Et d’un geste délicat, presque avec cérémonie, coupa la fleure et la déposa avec la même douceur dans la boîte. Sa monture se montra inquiète, sentant des présences qui s’approchaient, qui les encerclait.
Sa mission était de trouver la forêt de Lotus et de trouver une rose, mais s’il n’y a plus de forêt, ni de roses…rien ne le retient ici. L’attitude de la Reine l’inquiéta quand même si elle a donné l’ordre de faire la peau à tout ceux de la Coalition. Une hallebarde en bordure de la zone obligea le mercenaire à retourner vers sa monture et de pendre son envole, juste à temps pour voir les cartes sortir de toutes parts. Soupira un coup, fatigué à voir ces cartes s’agiter sous l’ordre d’une folle. Mais si l’intrus avait fait preuve de plus d’attention, il aurait comprit que les soldats formaient une tour, assez rapidement, pour qu’un des leur puisse accomplir sa mission. Manque de chance, Ahriman recula un peu et admira le 3 de cœur tomber de haut, et laisser Bell monter sur la tour à sa place.
Alors comme ça, on veut me choper dans les airs ? De la magie à ses pieds, il se mit à sauter deux fois pour se trouver suffisamment haut pour faire des dégâts. Les bottes anti-gravitées équipées, le virus retomba sur la tour de carte comme un boulet de canon et la fit presque imploser en envoyant des cartes valser sur la zone vidée de sa forêt de lotus. Le projectile pu retirer son sort lorsque sa monture le rattrapa en vol, amusé de voir tout ce bordel avec un sort. Ils étaient loin d’être blessés mais vu que ce n’était pas le but…
La suite est plus qu’évidente, il retourna au plus vite au bâtiment de la Shin-Ra sur le dos de l’Ahriman, tenant fermement la boîte en fer contre lui et surveillant le sol dans le cas où des cartes seraient déjà en route pour le départ.
Vu le temps que la mission a prit, j’épargnerais donc la partie entrée dans le vaisseau de la Shin-Ra direction la Citée du Crépuscule pour sauter sur celle où il rend son rapport sur le cas du Pays des Merveilles devenu pas si merveilleux que ça. Nous retrouvons donc Bell sur le chemin du café qu’il squatte en ville, cette même ville qui dégage une sensation oppressante pour lui. Mais sur le chemin, une boutique attira son attention. Une simple librairie, certes mise à sac par des sans-cœurs qui ont dû vouloir, à une époque, s’attaquer aux personnes présentent. Une grimace à cette idée, il mit les pieds dans cette boutique en regardant autour de lui. Quelque titres attira son attention, une raison de les prendre avec lui. Peu après, en tentant de faire les caisses ou en cherchant le coffre, il tomba sur ce qui semblait être… le virus n’en croyait pas ses yeux. Un cahier, un simple cahier trouvé à côté du coin enfant. Rien de particulier à dire sur la couverture, pas de titre, juste des mots. Des mots qui obligeaient Bell à emporté sa trouvaille chez lui. Tant pis si des araignées se faisaient trop présente, il n’avait pas le cœur à laisser ce cahier dans une boutique aussi sombre…même s’il risquait d’y retourné sitôt ses nouvelles lectures terminées.
Bien plus tard, ne sachant pas que minuit était proche et ne trouvant pas le sommeille tout de suite. L’ex-mercenaire était occupé à lire le cahier trouvé plus tôt. Lucifer, toujours présente le soir le regardait faire, ayant bien évidement voulu savoir ce quoi ça parlait. Pas un mot, occupé à sa lecture… ça a duré une demi-heure, l’invocateur allant s’endormir en compagnie de la sœur du purgatoire. La curiosité est un très vilain défaut, un défaut qu’avait la jeune femme à cet instant après avoir attendu que son ami s’endort complètement. Assise au bureau, la lumière allumée, elle débutait la lecture. C’était un journal de lecture d’une petite fille, ce qui surprit quand même l’invocation jusqu’à ce qu’elle sente qu’une partie du livre se trouvait plus épais. Sautant les pages, Lucifer finit sur la page plus épaisse d’où une fleure de lotus se glissa hors du cahier pour finir sur le bureau. L’encre rouge l’ennuyait…mais donnait du sens à l’encre bleue.
La maîtresse nous a dit qu’on pouvait prendre le livre que l’on voulait dans la librairie. Je suis contente, je m’y rends souvent et j’aime cet endroit. C’est plein de livres, plein de chose à lire mais ce que je préfère, ce sont les contes. Il y en a tellement que j’ai toujours du mal à choisir lequel je prendrais quand j’aurais assez de munnies. Ils coûtent beaucoup d’argent, c’est dommage. Mais quand on est arrivé dans la librairie, dans le coin enfant, Jimmy m’a fait tombé lorsqu’il voulait être le premier garçon à prendre sa bande-dessinée préférée. S’il ne l’avait pas fait, je n’aurais pas vu ce livre sous un meuble, il était couvert de poussière. Le pays merveilleux, je ne le connaissais pas mais en l’ouvrant, j’ai lu un passage et j’ai adoré. Un simple passage m’a suffit pour aller voir le libraire. Ça l’a surprit que je l’ai trouvé mais il a finit par me sourire. Je vais prendre tout mon temps pour le lire !
[…]
J’ai enfin finit mon livre… Le pays merveilleux est un endroit magique ! J’ai adoré ! Quand j’en ai parlé au libraire, il m’a sourit de nouveau et m’a dit que lui aussi, il l’avait aimé quand il était petit. Il m’a cité le passage qu’il préférait, la scène du thé avec le lièvre de Mars. C’était bien mais je lui ai tout de suite dit que moi, c’était la forêt de lotus ma partie favorite. Quand il m’a demandé pourquoi cette partie s’il n’y a pas grand-chose dessus. J’ai répondu qu’une chose : Parce qu’une forêt de lotus doit être magnifique et que je voudrais y aller un jour ! Un jour, j’irais à la forêt de lotus que j’ai dit…
Lucifer remit la fleure de lotus à sa place, regardant son invocateur encore endormit et sourit avant de retourner à ses côtés, se serrant un peu contre son dos avec un léger sourire aux lèvres.
Sur le bureau, si on s’en approchait, on pouvait encore voir ce qui avait écrit en bas de page, la fleure de Lotus étant encore un peu épaisse. Deux simples phrases écrites d’une encre bleue.
On a tous un rêve, même lorsqu’il s’en va. Je pensais le garder comme souvenir mais tu le mérites plus que quiconque…