Espionner... rien de bien dur [mission normale PV Axio] Szp8Espionner... rien de bien dur [mission normale PV Axio] 4kdkEspionner... rien de bien dur [mission normale PV Axio] 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    "Baralai et Axio, Cette gonzesse de Valkyrie a échouée à sa précédente mission pourtant il n'y a pas de quoi en fouetter un chat. Franchement il n'y en a pas un pour rattraper l'autre alors à deux vous devriez bien réussir à quelque chose. Vous allez donc vous rendre au Pays des Merveilles et espionner la Coalition. Nous voulons savoir le plus de choses possible même l'avais des habitants."

    "Espionner la Coalition". Une mission qui aurait été bien plus simple et bien plus rapidement exécutée en solo. Seulement, non content d'assurer sa main mise sur le Consulat et sur deux mondes, Frollo avait décidé que ce serait une mission en binôme. Et il s'était assuré de choisir le pire des couples pour ladite mission. Baralai était peu sûr du bon résultat de la mission et se forait à ne pas déjà s'entraîner à présenter ses excuses à son "supérieur". Même si, d'après ce qu'il savait les membres d'un consulat étaient tous égaux entre eux, et non travaillant sous un seul chef. Mais cela, il fallait encore le dire devant la tête pensante du Consulat dont les membres si bien arrangés ne faisaient que travailler seuls de leur côtés respectifs. Ah ça non. Il était évident qu'un jour cela finirait mal. De quelle manière ? Alors ça, bienheureux sera celui qui trouvera comment. L'implosion était pour le moment la meilleure proposition de fin décente. Chaque membre se tournant contre les autres, et basta pour ainsi dire. Une bataille ? Peut être. Des mort ? Sûrement. Des problèmes... Bien sûr que oui.

    Le Maître de Yevon était une personne censée de nature. Pourquoi le sort l'envoyait donc vers les personnes et les lieux les plus insensés qui étaient ? Ce serait trop que de demander la réponse comme toujours. Se taire et attendre son heure, étais-ce là la vraie mission ? En regardant les fleurs et autres choses faisant dix fois sa taille, le fils de Clio se disait que oui : non elles n'étaient pas plus grande, mais peut être que ce monde avait la taille normale, et que lui et tous les autres, autant le Consulat que la Coalition et les Similis et autres Sans Cœurs n'étaient rien que des insectes face à... Face à quoi ? La nature ? Les fleurs, Yevon peut être ? Peut être ce dernier ne régnait-il pas sur les mondes actuels, qui existaient encore, eux. Peut être que finalement, à part Sin, il ne protégeait de rien. Les Sans-Cœurs ils ne les avait pas vus venir.

    Or donc, pour en revenir à des sujets suivant un peu plus le fil de l'actualité - non pas les derniers ragots de qui a tagué une phrase anti-Consulat sur tel ou tel mur de la Forteresse - mais un sujet encore plus actuel : la mission. Car oui, elle était toujours là elle. Espionner... Encore fallait-il les trouver ces membres de la Coalition. Et Yevon seul savait s'ils étaient armés ou non. La Coalition était elle un ramassis de gamins pleurnichards et effrayés ? Non. Alors ils seraient armés. Logique ? Bien sur que oui. De quoi allaient parler les membres qu'ils verront ? Du dernier membre de la Lumière qu'ils auraient éviscéré ou bien de la manière de cuire une tarte aux mirabelles ? Peut être les deux, qui savait ? Alors pour en revenir au sujet, les deux membres du Consulat étaient à peine sur le sol du Pays des Merveilles depuis une dizaine de minutes que la mission se trouvait déjà en grand danger. Une grande animosité les liait affectivement, nul n'était sans le savoir. Dans une mission d'espionnage, il était particulièrement mal vu du côté observé d'entendre hurler derrière les buissons. Ils pouvaient également croire à toutes sortes d'autres hurlements, mais l'ambiance du jour n'était pas là.

    Marchant relativement derrière Axio, Baralai réfléchissait à tout ce qui avait été cité plus haut -ou presque-. Il prenait également garde à vérifier systématiquement la présence d'ennemis, de manière à ne pas se faire prendre par derrière -au sens stratégique du terme bien sûr-. Comment gérer deux choses à la fois ? C'est simple, il ne s'agit pas d'en reléguer une au second plan, il suffit de penser à 50 % l'un, et autant de pourçents de l'autre. Quelqu'un d'attentif allait à soixante-quinze précieux pourcents... Il fallait aussi vérifier l'importance des deux choses. Se comparer aux feuilles d'arbres et penser à Yevon ou vérifier à ne pas se retrouver avec un trou supplémentaire par derrière ? La question était vite faite. Sans compter les autochtones du coin, car en plus de se retrouver avec les amicaux membres de la Coalition, les deux frères ennemis du Consulat allaient se retrouver avec les non moins sympathiques gardes et autres choses qui peuplaient la forêt. Boire du thé sans tête ? Haha, sans façons...

    Deux choses à penser ? Foutredieu non, il suffisait de vérifier la présence ennemie en y pensant, en fait.

    Ce n'était pas si dur. Il suffisait juste d'y mettre un peu de... Bonne volonté ?
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"Baralai et Axio, Cette gonzesse de Valkyrie a échouée à sa précédente mission pourtant il n'y a pas de quoi en fouetter un chat. Franchement il n'y en a pas un pour rattraper l'autre alors à deux vous devriez bien réussir à quelque chose. Vous allez donc vous rendre au Pays des Merveilles et espionner la Coalition. Nous voulons savoir le plus de choses possible même l'avis des habitants."

Une mission d'espionnage, donc. Pourquoi pas, après tout. Le problème n'était pas la tâche en elle même; qui n'avait finalement rien d'insurmontable. En effet, le consul était tombé sur un os, le binôme étant formé de lui même et d'un personnage qu'il avait bien du mal à supporter. Baralai, fils de Clio, éminent représentant de l'histoire, et surtout, pacifiste stupide empêtré dans la mélasse de son esprit bien pensant.Je ne fais bien sûr que citer la Mélodie Astrale, qui, croyez moi, se retenait vraiment d'effacer définitivement son sourire de façade habituel pour le remplacer par un rictus dément empli de haine. Mais voyez vous, il faut parfois user de tact pour ne pas trop froisser ses semblables, tout particulièrement quand on a l'obligation de collaborer avec quotidiennement. Aussi, Axio se gardait bien de faire remarquer à son coéquipier tout le dégoût qu'il avait à son égard. Mais n'appelez pas ça de l'hypocrisie, ses intentions étaient bien plus fines qu'un simple voile sur ses pensées et intentions. Il préférait simplement faire perdurer la paix provisoire entre les membres du Consulat, histoire de ne pas être le résponsable des guerres internes qui pourraient très bien s'y dérouler un jour ou l'autre. Simplement pour être lavé de touts soupçons et paraître droit, malgré le fait qu'il n'est finalement guère apprécié de ses camarades. Le peu d'intérêt qu'il leur porte personnellement a fini par lui attirer ce qu'il souhaitait à tout prix éviter. Raison de plus pour tenter un rattrapage en se montrant légèrement plus conciliant envers ce cher Baralai. De toute manière, il n'avait rien à perdre et tout à gagner. Si jamais il réussissait à gagner la confiance du maître de Yevon, peut être qu'il paraîtrait moins mauvais aux yeux du reste des Consuls. Malheureusement pour lui, il était, comment dire, un meurtrier sans réelle ambition. Le natif de Spira ne savait rien du passé de la Musique des Astres, mais si jamais il venait à en être informé, il était clair qu'Axio n'avait plus aucune chance de paraître correct. Mais bon, après tout, Frollo n'était pas plus clair que lui. Genesis non plus, d'ailleurs, et je ne parle même pas du Joker, si vous voyez ce que je veux dire. Quant à Hrist, elle avait visiblement plus de scrupules à écraser un insecte ou une plante qu'à tuer un être humain de sang froid. N'oublions pas Medusa, bien sûr, qui, paraît-il, était bien plus cruelle que son beau minois ne le laisse présager. A croire que le Consulat, malgré sa neutralité, a des effectifs que l'on pourrait qualifier d'ignobles. Pourtant, leur combat pour les arts est bien loin d'être infâme, nous sommes d'accord. Ils souhaitent simplement la propagation des activités artistiques dans les mondes qu'ils occupent et protègent. A moins que ceci ne soit qu'un façade, mais il n'y a pour le moment que la Mélodie Astrale pour le penser. A vous de prendres ses pensées presque paranoïaques comme des avertissements notables ou des élucubrations inutiles dignes d'un imbécile imbu de sa personne. Dans les deux cas, vous aurez peut être raison.

Mais pourquoi fallait-il que tout soit toujours si compliqué dans la tête du fils d'Uranie? Peut être est-ce tout simplement sa façon d'être, son art de vivre. Pourquoi faire simple après tout, si l'on préfère la difficulté. Le fait qu'il haïsse son confrère était déjà une preuve de ce que j'affirme. Il a néanmoins l'excuse que leurs personnalités sont à considérer comme opposées. En tout cas, on peut dire qu'ils n'ont vraiment aucun atome crochu. S'il existait un contraire à cette expression, je pense qu'il serait parfait pour décrire leur grande histoire d'amitié, connue de tous et décidément très solide. En tout cas, l'arrivée au Pays des Merveilles se fit sans encombre et aucun problème ne survint lors du transport. En revanche, peu après leurs premiers pas en ces lieux de folie, ils s'éloignèrent très vite l'un de l'autre. Il fallait s'en douter, il n'allait pas se coller à la peau alors qu'ils ne pouvaient même pas supporter la vision du coéquipier. La Musique des Astres passa sa main gantée de jean noir, qui brillait étrangement, sur son visage, puis se recoiffa. Tout cela ne présageait rien de bon. N'oublions pas qu'ils étaient quand même sur les terres de la Reine de Coeur, aussi laide que tyrannique. Peut être avait-elle des liens avec la Coalition? Cela ne serait guère étonnant. Elle avait à sa botte un monde tout entier, peuplé principalement de créatures étranges et biscornues, complètement détraquées si possible, et donc potentiellement dangereuses pour quiconque les croiserait. Quel charmant voyage pour Axio. Non seulement il était envoyé en mission d'espionnage avec le pire équipier qu'il pouvait imaginer, mais en plus, il avait toutes ses chances de finir sans tête, ou bien au bout d'une lance, avant l'accomplissement de son devoir, ce qui n'est pas qualifiable de rassurant, vous en convidendrez. Dans es pensées, il n'avait pas remarqué qu'il venait de se faire repérer par une stupide carte, qui venait de prendre la fuite. Aucun de ses sorts ne pouvaient actuellement l'atteindre, sauf un. Il posa sa main "vêtue" de noir sur son front, ferma les yeux, et imagina le laquais se cognant sur un mur transparent, invisible. Lorsqu'il recommença à épier, le morceau de papier carton maximisé était à terre, assommé. Il s'en approcha et lui lança un brasier noir discret, silencieux. Il s'appuya alors légèrement sur le mur, qui commença à disparaître. Tout ce qui est irréel, doit d'un moment à l'autre, rejoindre l'irréel. Il se téléporta ensuite aux côtés de Baralai.


I- Humpf. -I
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    -Quoi encore ?

    Ah non il ne fallait pas s'attendre à de la gentillesse, l'humeur du jour n'était pas là il fallait croire. Axio ne méritait pas mieux semblait-il. L'accueil aurait pu être meilleur ? Non. Déjà, Baralai n'en avait aucune envie, et il avait autre chose à faire. Quoi ? Regarder ailleurs, vérifier si les membres de la Coalition -en général assez malins et bien armés- ne trainaient pas dans le coin, avides de sang et... etc. Alors pour la politesse, Axio pardonnerait... Ou pas. Non, il n'allait pas pardonner, le décor était peut être synonyme du grand pardon ente les deux seuls personnes capable de faire couleur le Consulat rien qu'en se battant entre eux, mais si les deux concernés n'en avaient pas envie, c'était coulé d'avance. Et pourquoi parler de réconciliation ? Qui y croyait encore, hein ? Pas grand monde, et ceux qui le sauraient bientôt seraient surement les pauvres Coali... enfin, membres de la Coalition, faute de savoir dire plus court.

    Ah, ok, Axio avait déjà commencé ses conneries, il avait été repéré. C'était pas évident ? Bah si, évidemment ! La discrétion il ne devait pas connaître. Au moins il avait mis la carte hors d'état de nuire, c'était pas si mal. Des félicitations ? Niet.


    -Tu pouvais pas être un peu plus discret ? Il faut croire que tu en es incapable !

    Après, question discrétion, il était vrai que hurler, ce n'était pas la meilleure solution. Mais en donnant une mission discrète à une paire comme celle la, comment pouvoir imaginer quelques secondes qu'elle fonctionne ? C'était du domaine de fantastique, de la science fiction même. Que faudrait-il pour que le Pays des Merveilles ne passe pas à la trappe ? Euh... Bonne question, en tous cas les hostilités devaient êtres bien ouvertes, inutile de dire que du côté de Baralai, rien ne comptait plus en ce moment que de voir Axio pendu en haut de quelque part, très très haut, mais toujours à portée de quoi qu'il passe. Un maître de Yevon qui cédait aux plaisirs de sadisme, c'était courant, trop courant. Fut un temps ou chaque dissident était jeté dans un gouffre ou il ne ressortait que rarement, voire même.. Jamais. Oh, si Axio avait pu être là, si seulement il pouvait savoir... Mais il ne savait pas, et il était idiot. Mais quel crétin, il étaient repérés ! Il aurait pu être un peu plus discret, juste un peu plus ! Mais non il n'en faisait qu'à sa tête ! Et une mission ratée, ce ne serait pas lui qui prendrait tout, bien sûr. Il y aurait toujours Baralai pour tout prendre. Ok il n'y était souvent pas pour rien mais en général, pas vu pas pris. C'est dégueulasse mais c'est comme ça...

    Or donc, revenons-en aux deux... coéquipiers ? Si on peut dire. Mission ratée ? Car toute une troupe de soldats arrivaient. Enfin, soldats, cartes plutôt. Encore heureux que ce ne fusse pas des membres de la Coalition. Toujours était-il que la maître de Yevon recula pour laisser le champ libre à Axio, qui aimait taaant se battre. Par pure flemme ? Oui, et aussi par pure haine en fait. Quoi de mieux que de laisser son soi disant équipier se prendre tout dans la face en y prenant un plaisir malsain ? Faire semblant de l'aider ? Oh non, c'était trop ça. Ça casserait l'ambiance en fait ! Il imaginait Axio coursé par ces soldats, dommage que ce ne soit pas vrai... Oh si seulement il pouvait lui lancer un brasier par derrière, ce serait très, mais très mal vu entre deux membres du Consulat, mais s'il prenait pour excuse que Axio bougeait trop ? Oh non, c'était idiot, un gamin n'aurait pas fait ça... Cela dit, le fils d'Uranie n'avait que ça, de réactions gamines. Il lança un sort de brasier, ne cherchant pas vraiment à cibler qui que ce soit, ni les gardes, ni Axio, ou les deux, ou l'un des deux. Où cela arrivrait-il ? Oh, sur Axio... Dommage... ou pas.

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[Essai de la Première Personne]

Eh bien, quel manque de politesse. En plus de se moquer éperdument de ma personne, il osait me faire des remontrances. Tout cela comme s'il était parfaitement bien placé pour me critiquer. J'en ris encore, vraiment. J'avais honnêtement plus envie d'en faire un plat pour de sympathiques et voraces chauve-souris, mais j'étais dans l'obligation de contenir mon courroux. Je n'avais guère le choix. Nous formions un binôme, après tout, et il fallait que je garde des relations "convenables" avec mes très chers "frères et soeurs", même s'il m'est impossible de les considérer comme tels. Je dois vous avouer que j'ai eu un certain relent de haine lorsque les hurlements de Baralai ont attiré un charmant comité d'accueil. Des cartes. De ridicules morceaux de carton à peine assez puissant pour ne pas s'envoler lorsqu'on leur souffle dessus. Pathétique. Comment pouvait-on engager pareils incapables? Je ne comprendrais décidément jamais ces souverains qui s'entourent d'imbéciles pour accomplir les basses besognes alors qu'ils savent pertinemment qu'ils n'en sont absolument pas capables. Le ridicule ne tue pas, certes, mais il faut admettre qu'il a bien "arrangé" ces manants. L'orgue forcé de ces coeurs en ruine ne jouera visiblement plus. Après tout, je n'allais pas laisser ces choses se mettre en travers de "notre" chemin. Je ne supporterais pas d'être ne serait-ce que retardé par d'abominables kilogrammes de paperasse animée. Mais il fallait que je me méfie aussi de ce traître de fils de Clio, qui pouvait très bien décidé de soulager ses envies meurtrières sur ma personne. Mais je n'allais pas me laisser faire. J'aurais bien voulu croire en son honnêteté de pacifiste minable, mais il n'était qu'un hypocrite malfaisant. C'est ainsi qu'il m'obligea à m'entourer d'une barrière issue de ma psyché, ainsi que d'invoquer mon aura. Après tout, les cartes savaient peut-être user d'arcanes mineures. Désagréable situation. Je n'avais d'ailleurs pas tort. Une chaleur inhabituel se fit sentir dans mon dos. Aussitôt, je prit le chemin des ombres éclairées, et je me retrouvais derrière mon sois-disant allié. Ce petit rat avait osé m'attaquer. Qu'il ne trouve pas d'excuse, je le savais. Une légère odeur magique planait autour de lui. En voulant jouer au rapace, il venait de trouver meilleur joueur que lui. Une lueur invoquée s'alluma dans ma main. Alors que je passais ma main dans mes cheveux, le temps s'arrêta, brusquement. Sans crier gare, je portais à Baralai un violent "coup de foudre". Le temps étant toujours figé, je profitai de l'occasion pour reprendre ma place. Mon image étant restée devant Baralai alors que j'étais derrière lui [ effet des transports instantanés], il n'aurait aucun moyen de savoir que j'étais celui qui l'avait attaqué. Le temps étant de retour à sa place, j'embrasai les monceaux de carton, en usant d'un sort que j'appréciai tout particulièrement.

~ Avançons. Ils n'ont pu avertir personne.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Sans crier gare, j'ai repris la marche, laissant le fils de Clio dans son coin. Je n'allais tout de même pas m'effacer devant cet être infâme, cet abominable menteur au visage profondément arriéré. Certes, le pouvoir du passé volait autour de lui. Mais je ne pouvais pas le supporter.Il faisait mine d'être un religieux pieux et courageux, mais ne valait finalement pas plus que les tyrans belliqueux qu'il avait peut être croisés durant sa pathétique et misérable vie. Mon "coeur" brûlait de haine à son égard, mais je savais comment la contenir. Les ténèbres ne m'étaient pas étrangères, mais je ne tenais pas à finir comme ce pauvre Icare. Se brûler les ailes pour un simple idiot serait stupide. Je laisse ça aux autres. je vaux mieux que ça, oh oui, bien mieux que ça. Je ne me laisserais plus faire par les escrocs de son espèce. Maître de Yevon, pardonnez moi d'en douter. Il n'était qu'un inutile, et rien de plus. Je me garderais néanmoins de répondre mon avis sur sa bien basse personne. Je ne souhaite en aucun cas une guerre interne au sein du Consulat. Ou tout du moins, pas maintenant. Mais passons, je ne vais pas perdre mon temps à vous parler de cet individu. Tout en gardant un oeil sur lui, j'examinai les environs. Le Pays des Merveilles était un bien drôle d'endroit. Il aurait été presque agréable si un laideron despotique maniaque de la décapitation n'y reignait pas. Ah, il y avait encore un petite carte derrière un mur végétal. Un claquement de doigt et elle n'était plus. Quand j'y pense, la légitime défense a bon dos. Peut être devrais-je penser à un moyen plus cruel et moins expéditif d'éliminer les laquais. L'envoie dans une dimension parallèle serait vraiment quelque chose de parfait, avec l'ajout de quelques horreurs à l'intérieur histoire d'ajouter du burlesque loufoque. J'avais même un cobaye sous la main. Mais attention, vous ne me ferez pas prononcer son nom. Que penseriez vous de quelques passages dans des planètes fictives? Personnellement, je vous dis pourquoi pas. Si seulement Uranie pouvait me donner son avis de temps en temps. On est toujours plus sûr de soi quand on a l'appui d'une aussi majestueuse et importante personne. Le parfait contraire de ce cher Baralai, hum? D'ailleurs, j'avais eu la bonne idée de semer quelques geysers sur mon chemin. Qui sait, peut être sera-t-il suffisamment stupide pour les faire sauter et aller s'empaler sur un arbre aux branches plutôt pointues, comme ceux que l'on voit par là bas. Quelle délicieuse pensée.
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