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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Téménos Mistral

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Identité

  • Nom  : Mistral [mis.tʁal]

  • Prénom : Téménos [te.me.nos]

  • Titre  : le Prêtre

  • Âge : 30 ans

  • Camp : les Errants

  • Monde d'Origine : Le Pays des Mousquetaires

  • Race  : Humain

  • Grade désiré : Qu'importe




Extrait du journal de Téménos Mistral - 8 décembre de l'an X


Quelle déveine vraiment ; on dirait que même par les temps de paix, les déités n’ont pas le droit au répit. Moi qui pensais pouvoir continuer à voir du pays et fendre la bise en toute impunité, voilà que le souverain pontife se réveille et délègue aux serviteurs du tout-puissant. Je suis loin d’être aveugle. Au moins, il faut lui admettre un certains talent pour galvaniser ses troupes et ses fidèles.
En revanche, je suis beaucoup moins enthousiaste de la meute endimanchée qui l’entoure, surtout de leurs méthodes. Nous avons déjà un lourd bagage de tortionnaires et de fanatiques sur les bras, sans parler des rentrées d’argent plus que douteuses moralement parlant. Je ne veux pas me retrouver avec autant de sang sur les mains que ces derniers.
Toutefois restons réalistes. Je ne suis qu’un seul homme. Qu’est-ce qu’un simple inquisiteur de mon niveau pourrait bien changé à des siècles de croyance ?

Et cerise sur le gâteau, me voilà dépêché à la grande cathédrale. On ne m’a pas donné assez d’informations sur le sujet. L’évêque qui m’a assigné à cette tâche est resté plus qu’évasif lorsque je lui posais des questions ; je n’ai jamais vu quelqu’un aussi bien manipuler la langue de bois à ce jour. Sans parler du cardinal qui l’accompagnait, ou plutôt le surveillait, pas un mot ne voulait sortir de ses lèvres. Ces hommes me font vraiment froid dans le dos.

Cela fait plusieurs années que l’archidiacre prêchait le catholicisme entre les murs de l’admirable cathédrale Notre-Dame, un édifice admirable s’il en est. Lui-même en tant que personne ou en tant qu’adepte de l’église, rien ne lui était reproché. C’était une personne droite dans ses bottes, bienveillant envers les croyants ou même le peuple et avant tout un homme d’église bon. Des valeurs qui selon moi, j’espère, ressurgirons dans les esprits et auprès de nos apôtres.
C’est donc sous le prétexte d’une visite de courtoisie que j’allais espionner un homme sans histoires et ses prêtres.

Au cours de mes quelques aventures, j’ai entendu parler d’un groupuscule bien énigmatique à mon goût, se revendiquant comme adorateur des arts. Régissant d’une main de fer mais juste et équitable sur la ville. Quelle ne fût pas ma surprise quand j’eusse vent qu’une communauté d’artistes puisse exister depuis déjà un bon moment et prospérer au nom de la paix.
C’était trop beau pour être vrai. Il devait y avoir anguille sous roche. Nonobstant leurs beaux desseins, ayant fait des recherches de mon côté et en ayant bien sûr interrogé les bonnes personnes, je me suis vite rendu compte que d’autres croyances étaient nées dans le cœur de la population de la cité. Un culte extérieur polythéiste dont les origines avaient vues le jour dans un autre monde. Voilà qui était tout aussi intéressant, j’en serais presque surexcité.
Je ne voyais ni ça comme une hérésie à abattre, ni comme un danger ; même si je dois avouer que cet étrange concours de circonstances me laissait dubitatif. Je pense cependant sincèrement que les individus ont besoin de croire en quelque chose, que ce soit en une puissance invisible et omnipotente ou une meilleure version d’eux-même dans leurs pensées. On peut dire que je voyais ça pareil à de la concurrence, une bataille qui j’espère se déroulera dans les règles de l’art et avec honneur.

Tout ce beau monde avait bien aidé l’église par le passé et leur altruisme envers notre religion et sa maison ont toujours été les bienvenus. Mais, je crois me souvenir qu’un juge impitoyable en était un fervent défenseur il fût un temps et cela ne me dit rien qui vaille. J’espère de tout mon être que cela n’a pas réussi à entacher à la réputation de notre culte.
Artiste et catholique, voilà qui est des plus surprenant. Même bariolé de peinture en entonnant le plus beau des psaume, celui qui juge en son nom ou en celui du dieu unique sera jugé à son tour. Ou quelque chose comme ça, je ne me souviens plus de ce passage.

Affublé du métier d’inquisiteur, vu comme un limier par certains, fui par d’autres ou banal moraliste pour le reste ; je me fais pour mission de douter de tout, même si cela oscille pareil à une dague au-dessus de ma propre église. Je ne recherche pas la justice, mais la vérité.




Extrait du journal de Téménos Mistral - 3 mars de l'an X


Même si cela fait extrêmement cliché, aujourd’hui j’ai été à la rencontre des nomades qui peuplent les rues et les catacombes de la cité. Ma foi, ce ne sont pas de mauvais bougres, bien au contraire. Leur culture est bien plus enjouée et festive que la nôtre, quand bien même l’influence des consuls n’était que bénéfique en ce sens. Ce serait presque vulgaire de les dépersonnaliser à des sourires avec leur allure de saltimbanque et de les traiter en étrangers. Ils ont à mes yeux tout à fait leur place ici comme ailleurs.
Bien entendu, ils se sont tout de suite montrés extrêmement méfiant en me voyant affublés de mon uniforme religieux. Mais voyant tout de suite que je ne leur voulait aucune animosité, ils m’ont laissés vaquer à mes observations.

Je me suis aventuré dans la tente d’une bohémienne qui semblait ouverte au public. Elle offrait ses services en divination en échange d’une poignée de pièces. Voilà qui était tout à fait pittoresque. Je me suis bien sûr pris au jeu avec amusement, car, curieux de nature, je voulais voir si c’était vrai ou si il s’agissait d’une arnaque bien ficelée.
Étrangement, elle ne semblait pas attendre ma venue contrairement à d’autres voyantes plus vénales. Elle n’était ni borgne, ni très âgée, ni boiteuse, pas de boule de cristal au centre d’une table ; rien qu’une odeur d’encens rémanent. Cette femme disait ouvrir sa antre à ceux qui en ressentait le besoin, à croire que cette dernière s’était trompée avec son enseigne et ce serait plutôt proclamé psychologue. Or mon seul besoin à l’heure actuelle était d’obtenir des réponses de sa part.
Nous nous sommes en premier lieu présentés. La diseuse de bonne aventure haussa un sourcil lorsqu’elle entendit mon nom. Téménos Mistral. Elle m’expliqua que mon prénom voulait littéralement signifier sanctuaire, ce qui était cocasse selon elle car j’étais un homme d’église. Non en effet, j’étais presque prédestiné à rentrer dans les ordres dés la naissance. Mon nom de famille à son tour faisait très local, ce qui ne me choqua pas plus que ça.
Elle continua en m’inspectant de bas en haut, sentant son regard perçant sur moi comme si elle voulait caresser mes pommettes avec une lame de rasoir. Je la sentais extrêmement méfiante et la rassura aussitôt que je ne lui voulais aucun mal. La tzigane ne se sentait pas tout à fait en sécurité en contemplant ma personne. Il fallait la comprendre. Un homme assez grand arborant l’habit de prêtre et au regard pénétrant venait de faire irruption et un certains juge de cette même église avait persécuté son peuple dans les flammes et le fer. Il y avait de quoi être méfiant.
Les déboires entre les bohémiens et l’église étant loin derrière, et ceux même si je n’en étais pas directement responsable. Je ne voulais pas son pardon ni celui de son peuple. Je voulais juste effacer des mémoires ce genre de mauvais gestes qui ont été commis malheureusement au nom du Très-Haut. Je ne les voyais ni comme des étrangers, ni comme des infidèles.
J’insistais que si les hommes qui me suivaient depuis tout ce temps voulaient prendre ma vie, ils pouvaient le faire sans l’ombre d’une hésitation, car aucun homme ne peut prendre la vie d’un autre homme sans être jugé par Dieu, ou quelque chose comme ça. Deux hommes à la peau hâlée firent éruption dans la tente, puis furent aussitôt expulsés par la magicienne, ces derniers se firent incendier par la femme devant eux, elle semblait avoir assez répétée qu’elle ne nécessitait aucune protection et que le client que j’étais ne représentait aucune menace.
Elle rajouta une pique gratuitement cependant en me notifiant que ma nonchalance allait me perdre un jour, ce à quoi je lui rétorqua que ce n’était pas la première fois qu’on voulait m’intimider ou me menacer. À dire vrai, c’était presque étonnant qu’en trois décennies de mon existence dont la moitié à servir les ordres, je ne m’étonnais même plus ; c’était devenu quelque chose de quasi-quotidien.

Après cette courte interruption en s’excusant lourdement, nous reprîmes notre entrevue. La bohémienne souligna ensuite que je n’avais pas l’air originaire d’ici, qu’à l’évocation de mes origines un brin de mélancolie pouvait se lire dans mon visage. En effet, elle avait vue juste. J’affirmais ses déclarations en notifiant que monde était similaire à celui-ci mais qu’il avait disparu depuis déjà quelques années. Elle resta perplexe face à cette révélation.

En y repensant, il me restait quelques souvenirs de ce passé, des bribes à moitié effacées. Je me revois enfant avec des parents aimant. Je me souviens de l’odeur de la mer et d’une grande île la dominant. Et surtout une église, impressionnante, comme si elle était sortie de l’océan pour la dominer, et qui à mes yeux n’avaient rien à jalouser à celle de ce monde. Ses cloches tintaient. Les vagues claquaient pareil au galop d’un troupeau de chevaux. Je me souviens de mots : mousquetaires, reine, prison, cardinal. Une image beaucoup trop nostalgique du monde dans lequel j’ai vécu et grandi. Des clichés biens flous et dont je me fichais éperdument aujourd’hui.

La gitane semblait m’avoir appelé plusieurs fois par mon prénom, or ce n’était qu’après plusieurs essais que mon attention revint. J’ai cette mauvaise manie de perdre toute notion de ce qui m’entoure lorsque je réfléchis, de songer intensément, c’est bien là mon plus grand défaut, mais aussi ma plus grande qualité à mon sens. Je m’en suis excusé bien entendu.
Ce petit écart semblait l’avoir amusé et confirma une fois de plus son hypothèse, qui était que je n’étais pas qu’un simple catholique en soutane, mais aussi doué d’une esprit vif capable de voir en les gens ce qu’ils étaient vraiment. Telle était ma méthode. Rester à penser et analyser chaque recoin, chaque mimique, chaque détail afin de déceler la vérité. Néanmoins je cachais bien mon jeu selon son opinion, que derrière cette façade paresseuse, je n’en restais pas moins irrévérencieux, un peu sournois et surtout implacable, ainsi qu’un léger soucis avec les figures d’autorités. Voilà toutes les qualités requises pour être un bon inquisiteur, non ?

S’asseyant à sa table, elle sortit un jeu de cartes. Je m’assoyais donc également en face d’elle par politesse. Je la voyais continuer de m’observer, de lire mon visage, de m’analyser. Je ne savais pas encore quels étaient ses talents en divination, or, c’était avéré qu’elle était une brillante mentaliste. La voyante ne regardait même pas ce qu’elle faisait, posant ses cartes mécaniquement en m’adressant un sourire nerveux.
Elle commença sa pratique en révélant toutes les cartes, les lisant rapidement avant de faire tomber le verdict. Dans ma quête sincère, j’allais trouver et perdre tout autant. J’allais être confronté à des difficultés insurmontables mais que je ne devais pas abandonner. Ni légende, ni gloire, il y avait des ombres qui dansaient sur le tableau que la bohémienne dépeignait, des ombres menaçantes, informes mais dangereuses. Elle s’arrêta, la séance était terminée. On ne m’avait ni annoncé d’amour à venir, ni ma mort proche. Voilà qui était rassurant, je m’attendais à bien pire.
Je la remercia, posant quelques pièces que j’avais sur moi et payant son service en bon et dû forme. Je ne tenais pas spécialement à en savoir davantage. Décidément, ces nomades sont des gens vraiment charmants.




Extrait du journal de Téménos Mistral - 6 avril de l'an X


La messe venait de se terminer avec succès. L’archidiacre récitait les paroles du dieu unique avec une rigueur admirable. Le fumée des encensoirs se balançant pour accompagner les prières vers les cieux, ces mines méditatives joignant leurs mains, plein d’espoir, ça m’avait presque manqué. Je ne sais pas si c’était le fait qu’il inspirait une confiance presque aveugle aux croyants venus méditer ou si c’était le fait que son léger embonpoint l’affublait automatiquement un air sympathique, mais l’émissaire étant un homme bon. Après plusieurs jours ici, je ne pouvais que noter que les fidèles étaient nombreux lors de l’office, plus encore le dimanche. Le catholicisme avait encore de beaux jours devant lui et bien que c’est la première fois que je voyais une ville ouvertement plurireligieuse, on ne peut que constater que les craintes du pontife étaient infondées.
J’en suis donc arrivé donc à la conclusion que cette foi étrangère n’était pas dangereuse envers notre si belle institution. Il me tardait d’aller à la rencontre de ces si controversés païens. Pour ma part, je ne les considérais que comme des êtres humains, leurs croyances m’importaient peu et si ils avaient besoin d’un credo comme celui-ci pour se lever le matin, ça me faisait une belle jambe. Tant que leurs préceptes ne leurs faisaient commettre aucun crime, je m’interdisais de les faire changer d’avis.

En revanche, je ne m’attendais pas à devoir faire la lecture aux jeunes catholiques. Il m’avait pris de cours. Et en plus sous le regard d’une des nonne. Pas que cela m’enthousiasmait au plus au point mais j’avais l’impression de m’être fait prendre à mon propre jeu.
Ces enfants semblaient apprécier mes lectures. Je répondais à leurs questions avec une certaine difficulté, je savais animer les récits épiques bibliques afin de les rendre vivant, mais de là à inspirer les foules, ce n’était pas mon fort. Sans parler que certains des ces petits me reprenaient en compagnie de la bonne sœur. Au moins, ça les amusait.
Au final, ces garnements étaient plus qu’épanouis, ils avaient passés un bon moment. La religieuse vint ensuite vers moi après la récitation, elle semblait vraiment s’interroger sur ma venue à durée indéterminée en ces murs et si j’étais vraiment un homme d’église digne de ce titre. Ce à quoi je lui ai répondu ce que je dis toujours à ceux qui doutent de la ferveur. Le pontife m’a choisi, c’est aussi simple que ça. Perplexe, elle n’alla pas chercher plus loin car à la vue des sourires que j’inspirais aux jeunes générations, je ne pouvais qu’être bienveillant au regard de dieu et à ses yeux.
Je ne me considérerais pas comme providentiel, ce serait beaucoup trop orgueilleux. Plutôt comme un humble inquisiteur, un simple prêtre armé de ses mots, de sa foi et un d’une canne.

Malgré l’incontestable paix qui régnait dans ce monde, il n’était pas non plus épargné par les maux. Un homme au cœur dans les ténèbres a menacé des innocents aujourd’hui, prétextant que nous étions tous dans l’erreur, des hérétiques. Si ce n’était qu’un fou, on l’aurait laissé tranquille dans ses délires, cependant c’était un soldat, armé, rien ne semblait pouvoir ébranler sa soudaine manie. Si ce genre d’énergumènes sévissait, on ne pouvait pas le laisser sévir librement. J’ai vu la garde en action, la pointe de leur lance et mes canons des fusils ne semblaient qu’effrayer encore plus le bougre.
Ce qui m’inquiétais encore plus, c’était sa soudaine folie meurtrière. Non, ça avait l’air de quelque chose de plus ancré, quelque chose qu’il ruminait encore et encore dans sa tête. Le pauvre homme a dû sombrer d’une manière ou d’une autre. Ma théorie était qu’il lui était arrivé quelque chose de grave, la perte d’un proche sans doutes, ou bien encore sa condition de soldat, des brimades ou pire encore… Je ne pouvais qu’imaginer qu’on l’avait poussé à faire ça, j’en étais sûr et certains. Un individu ou bien une créature mal intentionnée avait allumé la mèche et n’attendait plus qu’à voir l’explosion qui en découle.
Ça se corsait un peu plus lorsque celui-ci pris un otage en vociférant des menaces, une épée à la main, la lame sous la gorge du captif. Et j’ignore pourquoi mais ce prisonnier n’était autre que votre serviteur. Possiblement parce que je n’étais qu’un paroissien en robe frêle comme il l’avait si bien dit et non un de ces grands gaillard armé et entraîné comme ses collègues. L’énergumène rajouta que ma religion n’était que mensonges pour enrichir des dévots nantis. Il devait sans doutes dire cela à cause de la qualité de ma tenue, alors que ce n’était qu’une soutane sombre avec quelques bandes pseudo-dorées. Si il avait fait un peu plus attention, il aurait remarqué que mon uniforme était fatigué à cause de mes périples.
Malgré la menace de me faire trancher la gorge à tout moment, je surpris mon entourage avec un incroyable flegme et mon sang-froid, pensant que je me fichais de mon sort et de mon ravisseur, allant même à penser que je le provoquais avec une telle tiédeur. Et probablement aussi parce que j’avais ajouté que c’était lui l’hérétique dans cette histoire.
Croyant que je priais pour mes derniers instants, j’avais joints mes mains. D’une simple phrase, je m’étais débarrassé de mon agresseur. J’avais récité un verset sacré aux yeux de tours, alors qu’il ne s’agissait de là que d’une simple incantation. Alors que le fer me chatouillât le cou, son épée tomba net sur le sol. Le criminel s’est vu frappé par un puissant geyser de lumière, parcourant tout son corps, l’étourdissant. Les forces de l’ordre ont vite arrêté le fou furieux neutralisé par mes soins. Et j’ai repris mon chemin comme si rien ne s’était passé, mes prières iront à ce pauvre homme.

Je m’étais éloigné un peu de la scène pour l’observer. Je dois avouer que c’était un véritable coup de poker de ma part, je ne pensais pas du tout en venir à bout avec ce seul sort. Il s’est littéralement fait transpercer par la lumière, comme si il y était extrêmement vulnérable. Je suis heureux de ne pas avoir mis fin à ses jours avec ça, je ne suis pas non plus un sorcier aussi accompli que ceux que l’on peut croiser dans les contes et légendes. Mais tout de même, cette clarté a eu raison de lui avec une facilité déconcertante. Je me devais d’enquêter.

J’ai commencé par analyser la scène. J’ai fait comme si plus aucun élément perturbateur existait autour de moi. Nous étions au milieu d’une rue, les échappatoires étaient nombreuses, tout comme les spectateurs, certains ont préférés prendre la fuite à la vue des problèmes.
Parmi les témoins probablement alors ; j’ai commencé par en interroger quelques uns. Les premiers m’ont dit qu’ils ne faisaient que passer et qu’ils à peine eut le temps de voir ce qu’il se passait. Les seconds m’ont affirmés que ce soldat paniqué n’était pas comme ça d’habitude. D’autres encore m’ont gentiment dit que ça me regardait pas, ça à quoi je leur ai répondu tout aussi aimablement d’un coup de mon sceptre de bois sur le crâne pareil à un parent corrigeant sa progéniture. Soulignant qu’ils ne devaient pas s’adresser de la sorte envers autrui et encore moins à un homme d’église, ils s’excusèrent platement. Je n’en tira malheureusement aucune information.
C’est au tour de mes fidèles sauveurs de passer sous ma coupe. La garde locale semblait connaître cet agitateur. C’était un de leur collègue, un boute-en-train à l’humour douteux mais un homme sympathique au demeurant. Peut-être quelques histoires ici et là, des échecs de missions et aucune perspective d’avenir à en croire leurs dires. On me signala aussi que ces dernières semaines, il se comportait assez agressivement, que ce soit avec ses comparses ou des citoyens. Voilà qui avait fait avancer mes recherches. Je fis jouer mon titre religieux auprès de ces braves gens qui m’ont si ardemment défendu pour inspecter le bougre encore dans les pommes et menotté. Ils refusèrent timidement. Dommage, je ne pourrai ni l’interroger ni en savoir plus de ce côté-ci.
En revanche il y avait une piste que je n’avais pas songé au prime abord, surtout en pensant à comment je me suis débarrassé de mon agresseur. La présence de ces créatures obscures et qui en ont après les cœurs est vraiment restreinte ici, or ce qui les attire c’est bel et bien le côté sombre des gens. Ce qui expliquerait pourquoi il a pris de plein fouet cette lumière. Son cœur était noirci. Par quoi, je l’ignore.
Je fis cependant pars de mes réflexions à mes valeureux gardiens. Et mon hypothèse ne les étonna guère. Il n’était pas rare de voir ce genre de craquage nerveux ici comme ailleurs.Ils ne cherchèrent pas plus loin et me laissèrent partir sans en demander plus. Ces monstres noirs, des hommes perdant la tête, cela ne me disait rien qui vaille. Je mis la capuche blanc de ma pèlerine pour reprendre mon voyage.




Questions diverses

1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Bien sûr, il peut éprouver de l'amour pour son prochain, les aider sans réfléchir mais ne peut néanmoins se permettre de tomber amoureux de quelqu'un, les préceptes de l'église le lui interdit.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Une gargouille, pas celles que l'on peut imaginer dans la culture populaire comme de grands êtres massifs et costauds. Ce serait plutôt à l'image des gargouilles qui bardent les murailles d'églises et de cathédrales. Comme il y en a de plusieurs sortes, la gargouille de ce prêtre serait plus à l'image d'un chien ou d'une chimère dotée d'un long cou et d'oreilles pointues.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Téménos est quelqu'un de très sociable mais il sait tacler là où ça fait mal ce qui ne le rend pas sympathique pour autant. Or, il en joue beaucoup. Il sait s'amuser, rire et taquiner ses camarades de groupes sans leur faire pour autant défaut, car c'est quelqu'un d'extrêmement loyal.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.

Il n'a pas vraiment d'amis pour le moment.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
" Où peut bien se trouver Dieu quand on a besoin de lui ? "
" Votre bravoure m'impressionne, mais je n'ai pas besoin qu'on me protège. "
" Que Dieu vous garde. "
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
Je ne pense pas être à même pour m'auto-critiquer.
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Et bien déjà, pour reprendre l'écriture tranquillement dans un style avec lequel je suis familier. Mais aussi parce que cela fait déjà un bon moment que je pensais incarner un personnage catholique.
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J’ai… très exactement 40 minutes pour noter cette fiche à partir de maintenant. Après l’avoir lue, me voici maintenant pour te faire part de mon opinion.

Déjà, je vais commencer par la dernière remarque que je me suis faite. Par acquis de conscience, j’ai lu rapidement la fameuse section « questions ». Habituellement c’est une partie que je déteste remplir moi même, et j’avoue ne pas spécialement m’y intéresser quand je lis une fiche, l’essentiel étant ailleurs en ce qui me concerne. Malgré tout j’ai été étonnée de voir ta réponse à la question points forts et points faibles. En soi, ce n’est pas une critique parce que je ne pense pas qu’on puisse critiquer une réponse à ces questions, mais je me suis demandé pourquoi tu n’y avais pas répondu. Par flemme ou réellement parce que tu estimes que tu ne peux pas avoir du recul sur tes propres écrits ? Si c’est le cas, je trouve ça surprenant.

Je m’explique : je pense qu’avec l’ancienneté qui nous caractérise dans l’écriture et plus spécifiquement dans le rp, c’est quand même marrant que tu ne penses pas pouvoir voir quelles sont les choses à améliorer ou les choses où tu te positionnes déjà bien. Allez au hasard, si je devais parler des points forts, je dirais que tu sais faire de jolies tournures avec un vocabulaire assez varié. Je pense aussi que tu as de bonnes idées et qu’elles sont en général originales. Niveau point faible, je dirais que tu fais souvent les mêmes fautes, ce qui est dommage, et aussi que parfois du fait de la complexité de la phrase, on peut un peu se perdre.

Je bascule dans la notation via ce dernier point. J’ai trouvé qu’ici, dans l’ensemble, tu avais réussi à faire un texte assez riche mais sans nous perdre ! C’est déjà un bon premier point. Déjà, le registre utilisé est cohérent, on a affaire à un ecclésiastique, et a priori, pas n’importe lequel. Les gens de l’église sont la plupart du temps des gens instruits, même quand ils n’ont qu’une petite paroisse à gérer. J’ai trouvé que cela se justifiait ! Malgré cela, je me permets de dire que j’aimerais assez te lire un jour dans un registre plus familier et accessible.

Cela m’amène à un autre point plus ou moins lié. Très rapidement, en te lisant, je n’étais pas certaine de comprendre qui ton personnage était. De toute évident, un religieux oui, mais tu as parlé d’espion du pontife, d’inquisiteur. Je n’ai pas tout de suite compris et ce n’est qu’à la fin de la fiche que j’en suis arrivée à la conclusion que tu étais envoyé par les hautes instances de la religion catholique, à savoir la papauté et tout ce qui s’en suite. J’ai trouvé ça… surprenant, audacieux et original. A ma connaissance, il n’existe pas dans nos mondes actuels d’endroit où se trouverait réellement la papauté. Alors oui, évidemment, on peut se dire plusieurs choses de base. Que cette autorité existe dans la tête des gens mais que personne n’en a la preuve. Ça ne convient pas à ton histoire puisque ce sont directement eux qui t’envoient.

On peut aussi se dire que par exemple la papauté se trouve dans le monde de la cité des rêves, dans sa version très étendue. Initialement, c’est probablement le monde le plus catholique de tous. Là où je trouverais ça surprenant c’est que tu nous parles de ton monde, et tu mentionnes les églises. C’est assez logique puisque finalement le monde des mousquetaires est initialement basé sur la France et sur Paris. J’ai jamais joué au jeu mais je connais Dumas et j’ai vu le dessin animé. Mais donc cela voudrait dire que le monde d’où tu viens suivrait une religion instaurée dans un autre monde sans avoir de lien. Puisque comme on le sait la communication entre les mondes est une chose assez récente ! Voilà, c’était une réflexion, pas une critique, juste finalement pour te demander comment tu voyais les choses toi. Si ça se trouve la chose a déjà été définie, hein, mais pas à ma connaissance donc je pose mes questions.

Du coup, je vais revenir à ton texte d’un point de vue plus global et moins spécifique. J’ai vu quelques fautes. Il y en a régulièrement mais ce n’est pas dramatique, genre ça n’empêche pas une lecture fluide. C’est juste dommage que certaines d’entre elles reviennent plusieurs fois. Du genre, 1ere personne du singulier du passé simple verbe du 1er groupe, tu nous mets un -a en terminaison au lieu d’un -ai. Je l’ai vue plusieurs fois celle-là.

Je me suis aussi demandé pourquoi tu n’avais pas utilisé les dialogues pour dynamiser ton texte parce que ça aurait pu aider à le rendre plus fluide. D’autant que ton personnage s’adresse à des gens à plusieurs reprises dans ton texte. Et après réflexion, je me suis dit que c’était finalement un exercice intéressant, le fait d’utiliser le discours indirect.

J’avoue être restée un peu sur ma faim concernant l’histoire. Tu as choisi le test rp et c’est un choix que je comprends totalement étant relativement adepte du concept moi aussi. Pour autant, j’aurais aimé en savoir un peu plus sur son enfance. Si je dois résumer, on sait que tu viens du monde des mousquetaires, que tu es rentré dans les ordres environ à 15 ans et que tu en as 30 maintenant, que tu es envoyé par la papauté. Ouais voilà, je pense que vu que tu es resté aussi longtemps dans les ordres, ça aurait été cool d’en savoir plus sur ta vie avant la cité des rêves. D’autant que vu que tu as choisi un monde endormi et donc peu commun, ça aurait été cool de justifier ce choix par une réelle incrustation de ton personnage dans ce monde. Pour autant que je sache, pour le moment, on dirait que tu l’as surtout choisi pour le fait que c’était aussi un monde catholique. Après, peut-être que je me trompe et que tu vas utiliser ça ultérieurement dans tes rps.

Concernant le caractère, je pense qu’on est pas mal. Tu t’es pas mal attardé sur sa personnalité, notamment via la gitane. Le physique, tu as fait quelque chose de correct mais pas non plus hyper poussé. Tu nous as également parlé assez rapidement de ton style de combat, même si brièvement, ce qui est toujours un plus.

Finalement, le coeur de ton texte est surtout centré sur ton appréciation de comment les choses se passent à la Cité des Rêves. Je ne pense pas d’être assez calée pour dire que c’est bien ou pas bien, mais en tout cas c’était intéressant.

Oui, si je devais conclure ma notation ce serait en disant que tes débuts avec ce personnage sont intéressants, c’est le terme. J’ai hâte de voir ce que tu prévois de faire avec, dans quelle direction tu vas te lancer, si tu vas rester dans la lignée de la papauté.

Ah oui ! J’ai pas compris pourquoi tu disais que Téménos sonnait local.

Pour le grade, c'est une bonne fiche donc j’ai envie de dire…. Lieutenant !
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