L'espionnage entre amis
n'est jamais acceptable
La jeune femme était bien installée chez elle, attendant que Daryl, vienne la voir.
Il était impératif qu'ils soient tous les deux d'accord sur la demande de la jeune femme. C'est pourquoi elle l'attendait de pied ferme dans sa demeure.
Alors qu'elle se releva de son fauteuil, elle entendit les trois petits mogs qui se chamaillaient dans le couloir et sans leur laisser le temps de pénétrer dans la pièce, elle en sorti pour voir ce qu'il en était.
Ils étaient tous les trois, là, dans le couloir à se battre pour prévenir la jeune femme qu'il y avait un invité pour elle et la jeune femme vint directement à sa rencontre.
Daryl suivi la jeune femme vers le salon où elle l'invita à s'assoir.
Pamela remercia le fait qu'il ne soit pas totalement stupide et qu'il était là pour une raison bien particulière. Le lieu du rendez-vous professionnel de ce jour avait été proposé par le jeune homme. Il ne l'avait pas caché à la sorcière, il voulait voir où elle vivait et aussi la voir dans un endroit où il n'y aurait pas tous les regards de la famille de Daryl sur eux. Comme il le disait si bien, ils était gentils, mais un peu trop curieux.
Daryl se rapprocha un peu plus de la jeune femme sur la causeuse où ils étaient assis tous les deux.
L'invité de la sorcière posa sa main sur la sienne tout en plongeant son regard dans le sien.
Daryl regarda derrière lui pour voir s'il n'y avait pas quelqu'un qui pouvait écouter leur conversation.
Daryl acquiesça et Pamela sourit tendrement comprenant que l'homme de la Cour des Miracles ne voulait pas causer des soucis à la Consule.
Sans rien ajouter Daryl se jeta sur les lèvres de la jeune femme pour l'embrasser. Elle fut surprise, mais ne le repoussa pas pour autant. Il lui plaisait, depuis le premier jour où elle l'avait vu.
Elle l'avait légèrement rembarré le jour où ils s'étaient revu dans les jardins de l'Académie, mais elle ne voulait pas réitérer l'erreur de fréquenter un professeur, là, il avait une autre corde à son arc qui faisait qu'il n'était plus son professeur.
À contre cœur, Daryl mit fin à leur baiser mais le désir qu'il avait envers elle se lisait toujours dans son regard.
Il déposa un dernier baiser sur le front de la jolie rouquine avant de se lever du canapé.
Pamela le raccompagna jusqu'à la porte où ils se regardèrent une dernière fois avant de se séparer une nouvelle fois.
Il était impératif qu'ils soient tous les deux d'accord sur la demande de la jeune femme. C'est pourquoi elle l'attendait de pied ferme dans sa demeure.
Alors qu'elle se releva de son fauteuil, elle entendit les trois petits mogs qui se chamaillaient dans le couloir et sans leur laisser le temps de pénétrer dans la pièce, elle en sorti pour voir ce qu'il en était.
Ils étaient tous les trois, là, dans le couloir à se battre pour prévenir la jeune femme qu'il y avait un invité pour elle et la jeune femme vint directement à sa rencontre.
- Viens avec moi, ignore les. Ils sont tout le temps comme ça.
Daryl suivi la jeune femme vers le salon où elle l'invita à s'assoir.
- Sympa la maison.
- Merci.
- Tous les Consuls ont le droit à une maison comme ça ?
- Oui. Bon après tout le monde n'a pas le droit à des petits monstres comme ceux que tu as pu voir...
- Ils sont vraiment tout le temps comme ça ?
- Oui. Tout le temps, pour tout et tout le monde...
- Il y a quelqu'un d'autre ici ?
- Comment ça ?
- Un copain ? Un fiancé ? Un mari ?
- Non. Juste un brave compagnon.
- Compagnon ?
- Un loup.
- Tu as un loup chez toi !?
- Oui, c'est un cadeau. Mais c'est une longue histoire.
- J'ai tout mon temps.
- En es tu vraiment sûr ?
- Bon d'accord, peut-être pas tout mon temps finalement. Je suis venu ici pour une raison...
- Merci.
- Tous les Consuls ont le droit à une maison comme ça ?
- Oui. Bon après tout le monde n'a pas le droit à des petits monstres comme ceux que tu as pu voir...
- Ils sont vraiment tout le temps comme ça ?
- Oui. Tout le temps, pour tout et tout le monde...
- Il y a quelqu'un d'autre ici ?
- Comment ça ?
- Un copain ? Un fiancé ? Un mari ?
- Non. Juste un brave compagnon.
- Compagnon ?
- Un loup.
- Tu as un loup chez toi !?
- Oui, c'est un cadeau. Mais c'est une longue histoire.
- J'ai tout mon temps.
- En es tu vraiment sûr ?
- Bon d'accord, peut-être pas tout mon temps finalement. Je suis venu ici pour une raison...
Pamela remercia le fait qu'il ne soit pas totalement stupide et qu'il était là pour une raison bien particulière. Le lieu du rendez-vous professionnel de ce jour avait été proposé par le jeune homme. Il ne l'avait pas caché à la sorcière, il voulait voir où elle vivait et aussi la voir dans un endroit où il n'y aurait pas tous les regards de la famille de Daryl sur eux. Comme il le disait si bien, ils était gentils, mais un peu trop curieux.
- Alors dis moi. Pourquoi voulais-tu que je vienne aujourd'hui ?
- Pour cette petite « mission » dont nous avons vaguement parlé à la Cour des Miracles.
- Oui. Des espions. Il t'en faut combien ?
- Autant que possible. Mais espion ne veut pas dire vandale.
- Tu crois que mon peuple ne sait pas se tenir ?
- Je n'ai jamais dis ça...
- Explique toi.
- Je pourrais si tu arrêtais de me couper la parole. (Dit-elle sur le ton de la plaisanterie.)
- Pardon.
- Les espions ne pourront pas faire des choses qui ne leurs sont pas autorisées en temps normal.
- Du genre ?
- Le pillage ou toute autre activité de ce genre.
- Je prends note. Mais encore ?
- Ils devront être nos yeux et nos oreilles. Ils voient quelque chose qui sort de l'ordinaire, ils doivent immédiatement t'en faire part, ou même une conversation qu'ils auraient pu épier.
- Et imaginons qu'ils entendent quelque chose dont tu n'as strictement rien à faire.
- Du genre ?
- Une nouvelle recette. Un ingrédient très rare...
- Ce n'est pas grave. Ça fera toujours un peu plus de culture personnelle.
- Pour cette petite « mission » dont nous avons vaguement parlé à la Cour des Miracles.
- Oui. Des espions. Il t'en faut combien ?
- Autant que possible. Mais espion ne veut pas dire vandale.
- Tu crois que mon peuple ne sait pas se tenir ?
- Je n'ai jamais dis ça...
- Explique toi.
- Je pourrais si tu arrêtais de me couper la parole. (Dit-elle sur le ton de la plaisanterie.)
- Pardon.
- Les espions ne pourront pas faire des choses qui ne leurs sont pas autorisées en temps normal.
- Du genre ?
- Le pillage ou toute autre activité de ce genre.
- Je prends note. Mais encore ?
- Ils devront être nos yeux et nos oreilles. Ils voient quelque chose qui sort de l'ordinaire, ils doivent immédiatement t'en faire part, ou même une conversation qu'ils auraient pu épier.
- Et imaginons qu'ils entendent quelque chose dont tu n'as strictement rien à faire.
- Du genre ?
- Une nouvelle recette. Un ingrédient très rare...
- Ce n'est pas grave. Ça fera toujours un peu plus de culture personnelle.
Daryl se rapprocha un peu plus de la jeune femme sur la causeuse où ils étaient assis tous les deux.
- C'est une plaisanterie. Ou tu es vraiment sérieuse là ?
- On ne peut plus sérieuse. Tout ce qu'ils entendent ou voient, le Consulat doit être mis au courant. Après, libre à toi de garder certaines choses. Mais ce serait dommage. Je n'ai pas envie qu'on t'accuse de cacher des choses et que tu sois considéré aussi comme un traitre.
- Le Consulat pourrait faire ça ?
- Oui. Sans entrer dans les détails, un collègue consul a subi une sorte d'interrogatoire pour savoir s'il divulguait ou non des choses directement à la Lumière.
- Ça ne rigole pas du tout en fait...
- Non. On parle quand même de l'enlèvement du porte-parole.
- C'est vrai. Pardon.
- Ne t'excuses pas. C'est tout à fait compréhensible que tu puisses trouver cette requête un peu farfelue.
- Je n'aurai pas utiliser ce terme. Mais effectivement, ce n'est pas commun.
- On ne peut plus sérieuse. Tout ce qu'ils entendent ou voient, le Consulat doit être mis au courant. Après, libre à toi de garder certaines choses. Mais ce serait dommage. Je n'ai pas envie qu'on t'accuse de cacher des choses et que tu sois considéré aussi comme un traitre.
- Le Consulat pourrait faire ça ?
- Oui. Sans entrer dans les détails, un collègue consul a subi une sorte d'interrogatoire pour savoir s'il divulguait ou non des choses directement à la Lumière.
- Ça ne rigole pas du tout en fait...
- Non. On parle quand même de l'enlèvement du porte-parole.
- C'est vrai. Pardon.
- Ne t'excuses pas. C'est tout à fait compréhensible que tu puisses trouver cette requête un peu farfelue.
- Je n'aurai pas utiliser ce terme. Mais effectivement, ce n'est pas commun.
L'invité de la sorcière posa sa main sur la sienne tout en plongeant son regard dans le sien.
- Tu peux compter sur moi et tous ceux qui accepteront de le faire.
- Il faut vraiment que ça reste discret cependant, personne ne doit se faire remarquer.
- Je sais. Mais sache qu'on a l'habitude de se cacher.
- Vous cacher ?
- Oui. Quoi, tu ne me crois pas ?
- On en parle que tu t'es présenté comme professeur de défense devant plusieurs personnes et au sein de l'Académie ?
- J'ai dis qu'on savait se cacher. Pas qu'on vivait comme des ermites.
- Bien vu.
- J'aurai une autre question.
- Laquelle ?
- Il faut vraiment que ça reste discret cependant, personne ne doit se faire remarquer.
- Je sais. Mais sache qu'on a l'habitude de se cacher.
- Vous cacher ?
- Oui. Quoi, tu ne me crois pas ?
- On en parle que tu t'es présenté comme professeur de défense devant plusieurs personnes et au sein de l'Académie ?
- J'ai dis qu'on savait se cacher. Pas qu'on vivait comme des ermites.
- Bien vu.
- J'aurai une autre question.
- Laquelle ?
Daryl regarda derrière lui pour voir s'il n'y avait pas quelqu'un qui pouvait écouter leur conversation.
- À qui doivent-ils rendre des comptes ?
- Tous tes espions, directement à toi.
- Et moi ?
- Viens me voir pour me dire tout ce que tu as appris.
- Ici ou ailleurs ?
- Nous trouverons différents endroits. Il ne faut pas que quelqu'un de la Lumière puisse comprendre pourquoi tu viens ici régulièrement ou non.
- On pourrait croire que je viens te rendre visite, directement chez toi... Dans ta chambre...
- Et je passerai pourquoi moi après ?
- Tout juste. Mauvaise idée qu'on se voit ici trop souvent.
- Voila. On trouvera en temps voulu un lieu, une date et une heure pour ça.
- Tous tes espions, directement à toi.
- Et moi ?
- Viens me voir pour me dire tout ce que tu as appris.
- Ici ou ailleurs ?
- Nous trouverons différents endroits. Il ne faut pas que quelqu'un de la Lumière puisse comprendre pourquoi tu viens ici régulièrement ou non.
- On pourrait croire que je viens te rendre visite, directement chez toi... Dans ta chambre...
- Et je passerai pourquoi moi après ?
- Tout juste. Mauvaise idée qu'on se voit ici trop souvent.
- Voila. On trouvera en temps voulu un lieu, une date et une heure pour ça.
Daryl acquiesça et Pamela sourit tendrement comprenant que l'homme de la Cour des Miracles ne voulait pas causer des soucis à la Consule.
- Ho. Encore une chose.
- Hum ?
- Sans compter la Lumière, il faudrait avoir aussi un œil sur la Shinra.
- Pourquoi eux ?
- Nous n'avons rien contre eux. Mais savoir ce qu'ils peuvent faire ou dire, ça peut être un atout.
- Je comprends.
- Merci à toi.
- J'aurai moi aussi une autre chose à savoir.
- Oui ?
- Hum ?
- Sans compter la Lumière, il faudrait avoir aussi un œil sur la Shinra.
- Pourquoi eux ?
- Nous n'avons rien contre eux. Mais savoir ce qu'ils peuvent faire ou dire, ça peut être un atout.
- Je comprends.
- Merci à toi.
- J'aurai moi aussi une autre chose à savoir.
- Oui ?
Sans rien ajouter Daryl se jeta sur les lèvres de la jeune femme pour l'embrasser. Elle fut surprise, mais ne le repoussa pas pour autant. Il lui plaisait, depuis le premier jour où elle l'avait vu.
Elle l'avait légèrement rembarré le jour où ils s'étaient revu dans les jardins de l'Académie, mais elle ne voulait pas réitérer l'erreur de fréquenter un professeur, là, il avait une autre corde à son arc qui faisait qu'il n'était plus son professeur.
À contre cœur, Daryl mit fin à leur baiser mais le désir qu'il avait envers elle se lisait toujours dans son regard.
- Désolé de couper court, mais si je reste là avec toi...
- Je crois avoir compris.
- Je crois avoir compris.
Il déposa un dernier baiser sur le front de la jolie rouquine avant de se lever du canapé.
- Prends soin de toi.
- Fais aussi bien attention à toi.
- Fais aussi bien attention à toi.
Pamela le raccompagna jusqu'à la porte où ils se regardèrent une dernière fois avant de se séparer une nouvelle fois.