« Vous êtes sûre que vous ne voulez pas appeler la Générale depuis le hall…
- J’ai déjà exprimé mon souhait de le faire dans mon bureau de travail, Xupeng. Il ne s’agit pas d’un rendez-vous diplomatique officielle avec la nécessité d’appliquer un protocole strict.
- Très bien… Je vous prépare du thé ?
- Avec plaisir… Et ordonne à Francis de ma part de rester loin du bureau le temps que cette conversation soit achevée. » demanda Huayan.
Xupeng acquiesça avec un léger sourire. Il quitta la pièce en prenant soin de fermer la porte derrière lui tandis que l’Impératrice finissait d’ajuster son gummiphone sur une sorte de support préparé quelque peu à la hâte pour pouvoir avoir les mains libres pour prendre des notes durant l’appel.
« Bien… J’espère que cela va marcher correctement. » lança-t-elle à elle-même.
Le bureau, comme à son habitude était plongée dans une légère pénombre, même si les couleurs chaudes des murs et les ornements dorés ainsi que les différents objets en bois posés sur la table créaient une ambiance plus… Chaude. Les flammes des bougies et du brasero créant des ombres qui se répandaient sur les murs.
L’Impératrice, bien que richement vêtue pour l’occasion, paraissait plus diminuée que d’habitude dans le cadre du gummiphone. Elle l’avait l’habitude de la mise en scène « spectaculaire » pour exprimer son – ou ses – pouvoirs mais les moyens techniques jouaient contre elle : elle devait d’adapter.
Quitte à ce que son interlocutrice ait un champ de vision réduit sur elle, autant mettre le maximum d’éléments -sans surcharge- pour montrer qui elle était et son statut. L’Impératrice avait fait l’effort de réunir de beaux vêtements et de splendides pièces de joaillerie pour à la fois montrer le respect qu’elle avait pour la chef de la Lumière qui bénéficiait d’une position sociale privilégiée, mais aussi pour affirmer que Huayan n’était pas une moins que rien qui se permettait d’appeler quelqu’un comme « ça », comme une sauvage.
Le rendez-vous avait été accepté par Cissneï, il n’y avait plus qu’à la convaincre.
Huayan tapota rapidement l’écran de son gummiphone, pour enfin tomber sur la fiche de contact de la Générale. Le doigt devenant momentanément un peu plus hésitant. L’Impératrice, bien que plus à l’aise avec la technologie que la plupart des peuples de la Terre des Dragons grâce à ses expériences étrangères, trouvait à la fois beau et terrible de pouvoir envahir l’intimité de quelqu’un d’un geste aussi simple que celui-ci.
Grâce aux réseaux de télécommunications, son image et son traverseraient l’univers pour finalement arriver au Château Disney où la chef de la Lumière attendait de pouvoir parlementer avec elle. Ce n’était pas un appel simple à faire. Il y avait beaucoup d’enjeux et de risques dans cette opération. Elle ne voulait pas se rater : Arthur était en prison et elle souhaitait le faire sortir de là au plus vite.
Bien sûr, la libération était engagée, presque. La rançon ne constituait pas un point bloquant pour le Consulat, il s’agissait plus des conditions de l’échange du prisonnier qui posaient question et qui rendaient une acceptation pleine et entière impossible pour le moment.
Le doigt appuya sur l’écran.
Huayan se positionna convenablement dans sa chaise en bois sombre ouvragé. Son visage et une bonne partie de son haut du corps apparaissait dans le cadre, seules ses mains semblaient échapper au contrôle de la caméra. Elle inspira un grand coup, d’ici quelques secondes, elle aurait une chef de faction devant elle. Ce n’était pas rien pour une jeune femme qui n’était qu’une employée de la Shinra il y a quelques années.
Enfin, Cissneï était en ligne. L’Impératrice s’empressa de se présenter, calmement et d’un ton solennel sans tomber dans l’excès au vu du format de la conversation :
« Je suis l’Impératrice Céleste Éternelle Song Huayan -蒙天-, Porte-Paroles temporaire des Cités Dorées du Consulat, Haute-Commissaire à la Sécurité Consulaire, Fondatrice de la Dynastie Song, Porteuse du Mandat Divin, Reine des Hans, des Mandchous et des Peuples du Sud, Grande Magistrice des Arts Magiques, Protectrice de la Terre des Dragons, Souveraine Légitime de toutes les Terres sous le Ciel, Ambassadrice des Cités Dorées du Consulat, Consule de l’Étiquette et Dame de Chengdu, annonçait-elle distinctement à la jeune femme en face d’elle dans un premier temps, le Sénat m’a confié la lourde charge de dialoguer avec vous pour convenir de la libération d’Arthur Rainbow suite aux messages que vous avez envoyé à nos consuls. »
Puis, elle salua comme il se doit son interlocutrice :
« Bonjour Générale, je suis ravie de vous rencontrer. » déclara-t-elle d’un ton plus sobre, après tout elle n’allait pas dire qu’elle était envahie d’une joie soudaine en voyant la chef de la Lumière.
Arthur était son prisonnier après tout.
- J’ai déjà exprimé mon souhait de le faire dans mon bureau de travail, Xupeng. Il ne s’agit pas d’un rendez-vous diplomatique officielle avec la nécessité d’appliquer un protocole strict.
- Très bien… Je vous prépare du thé ?
- Avec plaisir… Et ordonne à Francis de ma part de rester loin du bureau le temps que cette conversation soit achevée. » demanda Huayan.
Xupeng acquiesça avec un léger sourire. Il quitta la pièce en prenant soin de fermer la porte derrière lui tandis que l’Impératrice finissait d’ajuster son gummiphone sur une sorte de support préparé quelque peu à la hâte pour pouvoir avoir les mains libres pour prendre des notes durant l’appel.
« Bien… J’espère que cela va marcher correctement. » lança-t-elle à elle-même.
Le bureau, comme à son habitude était plongée dans une légère pénombre, même si les couleurs chaudes des murs et les ornements dorés ainsi que les différents objets en bois posés sur la table créaient une ambiance plus… Chaude. Les flammes des bougies et du brasero créant des ombres qui se répandaient sur les murs.
L’Impératrice, bien que richement vêtue pour l’occasion, paraissait plus diminuée que d’habitude dans le cadre du gummiphone. Elle l’avait l’habitude de la mise en scène « spectaculaire » pour exprimer son – ou ses – pouvoirs mais les moyens techniques jouaient contre elle : elle devait d’adapter.
Quitte à ce que son interlocutrice ait un champ de vision réduit sur elle, autant mettre le maximum d’éléments -sans surcharge- pour montrer qui elle était et son statut. L’Impératrice avait fait l’effort de réunir de beaux vêtements et de splendides pièces de joaillerie pour à la fois montrer le respect qu’elle avait pour la chef de la Lumière qui bénéficiait d’une position sociale privilégiée, mais aussi pour affirmer que Huayan n’était pas une moins que rien qui se permettait d’appeler quelqu’un comme « ça », comme une sauvage.
Le rendez-vous avait été accepté par Cissneï, il n’y avait plus qu’à la convaincre.
Huayan tapota rapidement l’écran de son gummiphone, pour enfin tomber sur la fiche de contact de la Générale. Le doigt devenant momentanément un peu plus hésitant. L’Impératrice, bien que plus à l’aise avec la technologie que la plupart des peuples de la Terre des Dragons grâce à ses expériences étrangères, trouvait à la fois beau et terrible de pouvoir envahir l’intimité de quelqu’un d’un geste aussi simple que celui-ci.
Grâce aux réseaux de télécommunications, son image et son traverseraient l’univers pour finalement arriver au Château Disney où la chef de la Lumière attendait de pouvoir parlementer avec elle. Ce n’était pas un appel simple à faire. Il y avait beaucoup d’enjeux et de risques dans cette opération. Elle ne voulait pas se rater : Arthur était en prison et elle souhaitait le faire sortir de là au plus vite.
Bien sûr, la libération était engagée, presque. La rançon ne constituait pas un point bloquant pour le Consulat, il s’agissait plus des conditions de l’échange du prisonnier qui posaient question et qui rendaient une acceptation pleine et entière impossible pour le moment.
Le doigt appuya sur l’écran.
… Initialisation …
… Authentification de l’utilisateur …
… Communication entrante acceptée …
… Connexion imminente …
… Authentification de l’utilisateur …
… Communication entrante acceptée …
… Connexion imminente …
Huayan se positionna convenablement dans sa chaise en bois sombre ouvragé. Son visage et une bonne partie de son haut du corps apparaissait dans le cadre, seules ses mains semblaient échapper au contrôle de la caméra. Elle inspira un grand coup, d’ici quelques secondes, elle aurait une chef de faction devant elle. Ce n’était pas rien pour une jeune femme qui n’était qu’une employée de la Shinra il y a quelques années.
Enfin, Cissneï était en ligne. L’Impératrice s’empressa de se présenter, calmement et d’un ton solennel sans tomber dans l’excès au vu du format de la conversation :
« Je suis l’Impératrice Céleste Éternelle Song Huayan -蒙天-, Porte-Paroles temporaire des Cités Dorées du Consulat, Haute-Commissaire à la Sécurité Consulaire, Fondatrice de la Dynastie Song, Porteuse du Mandat Divin, Reine des Hans, des Mandchous et des Peuples du Sud, Grande Magistrice des Arts Magiques, Protectrice de la Terre des Dragons, Souveraine Légitime de toutes les Terres sous le Ciel, Ambassadrice des Cités Dorées du Consulat, Consule de l’Étiquette et Dame de Chengdu, annonçait-elle distinctement à la jeune femme en face d’elle dans un premier temps, le Sénat m’a confié la lourde charge de dialoguer avec vous pour convenir de la libération d’Arthur Rainbow suite aux messages que vous avez envoyé à nos consuls. »
Puis, elle salua comme il se doit son interlocutrice :
« Bonjour Générale, je suis ravie de vous rencontrer. » déclara-t-elle d’un ton plus sobre, après tout elle n’allait pas dire qu’elle était envahie d’une joie soudaine en voyant la chef de la Lumière.
Arthur était son prisonnier après tout.