J’étais donc enfin rentré. J’avais verrouillé la porte derrière moi et avais descendus les quelques marches qui menaient dans le grand salon qui composait la plus grande partie de mon appartement. Il n’était plus question que je ressorte pour ce soir. J’enlevais ma veste et la posai sur une chaise avant de rejoindre ma chambre.
Scarlett était assise sur le canapé et m’avait regardé passer devant elle. Je la devinais souriante, comme elle l’était souvent lorsque nous n’étions plus que tout les deux. Arrivé, je me changeais pour opter pour quelque de plus confortable, dans les mêmes tons que ce que je portais à Costa Del Sol, avant de retourner dans le salon.
Je me servis un verre, à moi ainsi qu’à Scarlett avant d’enfin m’asseoir à ses côtés. Elle aussi vraisemblablement n’avait pas apporté d’affaires de nuit. Elle avait retrouvé ce t-shirt qu’elle portait durant le Battle royale et l’avait mis, ce qui me laissait voir presque l’intégralité de ses jambes. Je me suffis à une caresse sur ses jambes pour lui demander implicitement de les pousser et m’enfonçais dans le dossier.
Vous faisiez ?
Le tri. J’ai profité du calme pour mettre mes idées à plat, histoire de réfléchir à la suite des événements.
Pavani donc. Encore et toujours, dit-elle en portant son verre à sa bouche. J’avais appris depuis que le scotch n’était pas sa boisson de prédilection. J’avais par ailleurs été surpris de disposer d’une bouteille de Gin chez moi ; je détestais ça. Sûrement m’avait-elle été offerte, il y a longtemps.
Cela vous ennuie-t-il ?
Elle alla pour parler avant de se raviser. Puis elle se redressa et reprit.
J’avoue ne pas savoir qu’en penser. Je suis… toujours vivante, marquée à vie, mais vivante. Les choses auraient pu être bien pires, mais ce n’est pas le cas.
Ce n’est pas que ça. Je me raclais la gorge, cette gorgée de scotch avait été un peu rude. Pavani a tenté de m’atteindre, par votre biais. Je ne peux pas le laisser impuni.
Donc… finalement il n’est pas question de moi, mais de votre égo. Elle soupira. Je voudrais juste profiter de cette soirée en vous ayant pleinement pour moi. Ne pourriez-vous juste pas… penser à autre chose ?
Je tournais le regard dans sa direction. Il est vrai que je lui accordais peut être plus de pensées qu’il ne le méritait, mais je ne cessais de penser à ce qu’il serait arrivé s’il n’y avait pas cet accident. L’homme que nous avions interrogé disait-il vrai ? J’avais pris cela pour des provocations, et m’en étais laissé emporter, mais rien ne venait m’infirmer la véracité de ses propos.
Vous avez raison ! Dis-je en éloignant ces pensées le plus loin possible de mon esprit. Que faisiez-vous avant que j’arrive ?
Rien de spécial, je vous attendais en parcourant Gumminow. Pour répondre à votre prochaine question, non je n’y ai rien vu d’intéressant. Du moins, rien qui ne mérite votre attention.
Et vous n’avez même pas allumé la télévision ? Que faites-vous de vos soirées habituellement ?
Elle détourna le regard, comme honteuse.
Je regarde… la télévision, oui. Ne vous moquez pas de moi, mais il m’arrive de regarder quelques émissions de télé-réalité.
Faisons cela, dis-je enthousiaste et n’ayant surtout aucune idée de ce qui m’attendait. J’attrapais la télécommande et allumais la télévision. Scarlett tenta bien de m’en empêcher, maladroitement, et cela finit en chamaillerie. Je tentais de changer de chaîne avec une secrétaire presque sur les genoux, désireuse de m’arracher la télécommande des mains.
Ah, j’imagine que c’est ça, dis-je en gardant tout de même la télécommande à une bonne distance d’elle.
La mine boudeuse, elle se rassit, les genoux repliés contre sa poitrine le tout couvert par mon t-shirt. Elle resta silencieuse alors que nous regardions ce programme… intéressant. Il s’agissait de jeunes gens, enfermés dans une maison. Chacun possédait un secret qu’il tentait de protéger en essayant de découvrir celui des autres. Si l’un d’entre eux en découvrait un, alors sa cagnotte totale se voyait grossir de quelques dizaines de milliers de munnies.
Le principe était intéressant. Je me surpris même, dans ces conditions, à m’imaginer mener l’enquête auprès d’autres participants. Seulement le tout était gâché par leurs personnalités. Tout ne semblait reposer que sur le paraître. Il y avait même des passages où les candidats se confiaient face caméra, passages où nous pouvions profiter de toute l’étendue de leur vocabulaire, aussi fleuri que ne pouvait l’être une plaine du monde du printemps.
Je laissais échapper un soupir ce qui eût pour effet de la faire tourner la tête dans ma direction.
Vous… n’aimez pas. Je m’en serais un peu douté à vrai dire.
Je reposais la télécommande sur la table basse devant nous. Si elle souhaitait s’en emparer, grand bien lui en fasse, je ne l’empêcherais pas de changer de programme.
Je ne vais pas vous mentir, je trouve ça affligeant. Je peux tout à faire comprendre que vous aimiez, cependant. J’imagine qu’il y a plusieurs niveaux de lecture possible.
C’est à dire ?
Comment l’expliquer sans paraître offensant… ?
Ces gens ne sont que des archétypes stéréotypés. Je ne serais pas étonné que la production de l’émission les ait triés sur le volet afin de sélectionner les personnalité les plus explosives. Constatez par vous-même, la moitié de l’émission est déjà passée. Combien de fois se sont-ils disputés ?
Elle haussa les sourcils. Si j’avais su que je partirais sur une analyse poussée de cette… chose…
Plusieurs niveaux de lecture donc. C’est plutôt malin, théoriquement chaque téléspectateur peut y trouver son compte. Si leurs personnalités n’étaient pas aussi excentriques, j’aurais pu prendre plaisir à mener ma propre enquête quant à leurs secrets.
Je tendis mon index pour garder le compte de ces fameux niveaux de lecture.
Second niveau, peut-être le plus triste… L’identification. Je ne doute pas une seule seconde que ce programme soit aussi pensé pour séduire un public très jeune. Affichés de la sorte, aussi visibles qu’ils le sont… un adolescent pourrait très bien s’identifier à l’un d’entre eux, les prendre pour modèle… Si vous regardez bien, ils sont une quinzaine. Sur une quinzaine de personnes, il n’y a peut-être qu’une personne objectivement laide. N’avez-vous pas remarqué que son temps d’apparition était de loin le plus bas ?
Je tendis mon majeur cette fois-ci, nous étions à deux pistes explorées sur les trois qui m’étaient venues en lançant mon analyse.
Troisième niveau de lecture, le dernier je pense. La moquerie. Il suffit d’avoir reçu ne serait-ce qu’un semblant d’éducation pour voir que ces candidats ne savent pas se comporter correctement en société.
Oui mais…
Pardonnez-moi, je vous coupe. Je ne leur demande pas de lever le petit doigt dès lors qu’ils boivent un verre d’eau. Je ne leur demande pas de se vouvoyer entre eux, ils semblent de toutes façons se connaître maintenant. Mais… vous avez remarqué le niveau moyen de langage ? Aussi improbable que cela puisse paraître, je vous jure avoir entendu une faute d’orthographe à l’oral. Du choix des mots, jusqu’à l’élocution, rien ne va. Et je ne repasserais même pas sur leurs caractères respectifs, tout aussi critiquables. Il est aisé de s’imaginer que des personnes regardent cette émission dans le but de se moquer de leurs participants.
Je finis en levant mon annulaire. Trois niveaux de lecture. Trois types de public visés, avec une tranche d’âge relativement large. L’idée est brillante, je dois le reconnaître. Je me contenterais de dire que ce n’est pas ma tasse de thé.
Ou bien… quatrième niveau de lecture… elle sembla presque fâchée. Je viens de passer une journée de travail complète, et je souhaite simplement me reposer en regardant quelque chose qui ne nécessite aucune concentration particulière.
Je me tus. Je n’avais pas du tout pensé à ce cas de figure.
Oui. Vous dois-je des excuses ?
J’avais remarqué que cette formule fonctionnait assez bien avec elle. Peut-être aimait-elle l’idée que son employeur vienne à s’excuser, toujours est-il que cette demande faisait toujours son effet. Elle sourit avant de venir embrasser mes lèvres.
Non, ça ira ! Elle attrapa la télécommande. [color=#ff0000]A votre tour, que regardez-vous, [/color]me demanda-t-elle en me tendant la télécommande. Elle vint se loger contre moi, s’allongeant sur la surface restante du canapé, posant l’arrière de sa tête sur mes cuisses. Je pris une gorgée de mon verre avant de le reposer sur la table basse, évitant au maximum de la déranger.
Je ne suis pas un grand amateur de télé. Je m’en servais pour me tenir informé des événements récents avant l’apparition du GummiPhone, c’est tout.
Vous ne regardez jamais de films ? Vous ne suivez pas de série ?
Avec personne pour en discuter à la fin ? Je me sentirais frustré, plaisantai-je sur fond de vérité.
Je suis là, aujourd’hui ! Choisissez un film selon vos préférences, et je vous promets d’en discuter avec vous une fois fini.
Le deal me paraissait juste. J’avais cherché à la connaître un peu plus en m’intéressant à ses goûts, il en était de même pour elle. Je me pris au jeu, cherchant un film a regarder parmi la gigantesque vidéothèque du service à la demande. Je le lançais et vins passer mon bras sur le haut de son ventre.
Ven 9 Avr 2021 - 23:08Scarlett était assise sur le canapé et m’avait regardé passer devant elle. Je la devinais souriante, comme elle l’était souvent lorsque nous n’étions plus que tout les deux. Arrivé, je me changeais pour opter pour quelque de plus confortable, dans les mêmes tons que ce que je portais à Costa Del Sol, avant de retourner dans le salon.
Je me servis un verre, à moi ainsi qu’à Scarlett avant d’enfin m’asseoir à ses côtés. Elle aussi vraisemblablement n’avait pas apporté d’affaires de nuit. Elle avait retrouvé ce t-shirt qu’elle portait durant le Battle royale et l’avait mis, ce qui me laissait voir presque l’intégralité de ses jambes. Je me suffis à une caresse sur ses jambes pour lui demander implicitement de les pousser et m’enfonçais dans le dossier.
Vous faisiez ?
Le tri. J’ai profité du calme pour mettre mes idées à plat, histoire de réfléchir à la suite des événements.
Pavani donc. Encore et toujours, dit-elle en portant son verre à sa bouche. J’avais appris depuis que le scotch n’était pas sa boisson de prédilection. J’avais par ailleurs été surpris de disposer d’une bouteille de Gin chez moi ; je détestais ça. Sûrement m’avait-elle été offerte, il y a longtemps.
Cela vous ennuie-t-il ?
Elle alla pour parler avant de se raviser. Puis elle se redressa et reprit.
J’avoue ne pas savoir qu’en penser. Je suis… toujours vivante, marquée à vie, mais vivante. Les choses auraient pu être bien pires, mais ce n’est pas le cas.
Ce n’est pas que ça. Je me raclais la gorge, cette gorgée de scotch avait été un peu rude. Pavani a tenté de m’atteindre, par votre biais. Je ne peux pas le laisser impuni.
Donc… finalement il n’est pas question de moi, mais de votre égo. Elle soupira. Je voudrais juste profiter de cette soirée en vous ayant pleinement pour moi. Ne pourriez-vous juste pas… penser à autre chose ?
Je tournais le regard dans sa direction. Il est vrai que je lui accordais peut être plus de pensées qu’il ne le méritait, mais je ne cessais de penser à ce qu’il serait arrivé s’il n’y avait pas cet accident. L’homme que nous avions interrogé disait-il vrai ? J’avais pris cela pour des provocations, et m’en étais laissé emporter, mais rien ne venait m’infirmer la véracité de ses propos.
Vous avez raison ! Dis-je en éloignant ces pensées le plus loin possible de mon esprit. Que faisiez-vous avant que j’arrive ?
Rien de spécial, je vous attendais en parcourant Gumminow. Pour répondre à votre prochaine question, non je n’y ai rien vu d’intéressant. Du moins, rien qui ne mérite votre attention.
Et vous n’avez même pas allumé la télévision ? Que faites-vous de vos soirées habituellement ?
Elle détourna le regard, comme honteuse.
Je regarde… la télévision, oui. Ne vous moquez pas de moi, mais il m’arrive de regarder quelques émissions de télé-réalité.
Faisons cela, dis-je enthousiaste et n’ayant surtout aucune idée de ce qui m’attendait. J’attrapais la télécommande et allumais la télévision. Scarlett tenta bien de m’en empêcher, maladroitement, et cela finit en chamaillerie. Je tentais de changer de chaîne avec une secrétaire presque sur les genoux, désireuse de m’arracher la télécommande des mains.
Ah, j’imagine que c’est ça, dis-je en gardant tout de même la télécommande à une bonne distance d’elle.
La mine boudeuse, elle se rassit, les genoux repliés contre sa poitrine le tout couvert par mon t-shirt. Elle resta silencieuse alors que nous regardions ce programme… intéressant. Il s’agissait de jeunes gens, enfermés dans une maison. Chacun possédait un secret qu’il tentait de protéger en essayant de découvrir celui des autres. Si l’un d’entre eux en découvrait un, alors sa cagnotte totale se voyait grossir de quelques dizaines de milliers de munnies.
Le principe était intéressant. Je me surpris même, dans ces conditions, à m’imaginer mener l’enquête auprès d’autres participants. Seulement le tout était gâché par leurs personnalités. Tout ne semblait reposer que sur le paraître. Il y avait même des passages où les candidats se confiaient face caméra, passages où nous pouvions profiter de toute l’étendue de leur vocabulaire, aussi fleuri que ne pouvait l’être une plaine du monde du printemps.
Je laissais échapper un soupir ce qui eût pour effet de la faire tourner la tête dans ma direction.
Vous… n’aimez pas. Je m’en serais un peu douté à vrai dire.
Je reposais la télécommande sur la table basse devant nous. Si elle souhaitait s’en emparer, grand bien lui en fasse, je ne l’empêcherais pas de changer de programme.
Je ne vais pas vous mentir, je trouve ça affligeant. Je peux tout à faire comprendre que vous aimiez, cependant. J’imagine qu’il y a plusieurs niveaux de lecture possible.
C’est à dire ?
Comment l’expliquer sans paraître offensant… ?
Ces gens ne sont que des archétypes stéréotypés. Je ne serais pas étonné que la production de l’émission les ait triés sur le volet afin de sélectionner les personnalité les plus explosives. Constatez par vous-même, la moitié de l’émission est déjà passée. Combien de fois se sont-ils disputés ?
Elle haussa les sourcils. Si j’avais su que je partirais sur une analyse poussée de cette… chose…
Plusieurs niveaux de lecture donc. C’est plutôt malin, théoriquement chaque téléspectateur peut y trouver son compte. Si leurs personnalités n’étaient pas aussi excentriques, j’aurais pu prendre plaisir à mener ma propre enquête quant à leurs secrets.
Je tendis mon index pour garder le compte de ces fameux niveaux de lecture.
Second niveau, peut-être le plus triste… L’identification. Je ne doute pas une seule seconde que ce programme soit aussi pensé pour séduire un public très jeune. Affichés de la sorte, aussi visibles qu’ils le sont… un adolescent pourrait très bien s’identifier à l’un d’entre eux, les prendre pour modèle… Si vous regardez bien, ils sont une quinzaine. Sur une quinzaine de personnes, il n’y a peut-être qu’une personne objectivement laide. N’avez-vous pas remarqué que son temps d’apparition était de loin le plus bas ?
Je tendis mon majeur cette fois-ci, nous étions à deux pistes explorées sur les trois qui m’étaient venues en lançant mon analyse.
Troisième niveau de lecture, le dernier je pense. La moquerie. Il suffit d’avoir reçu ne serait-ce qu’un semblant d’éducation pour voir que ces candidats ne savent pas se comporter correctement en société.
Oui mais…
Pardonnez-moi, je vous coupe. Je ne leur demande pas de lever le petit doigt dès lors qu’ils boivent un verre d’eau. Je ne leur demande pas de se vouvoyer entre eux, ils semblent de toutes façons se connaître maintenant. Mais… vous avez remarqué le niveau moyen de langage ? Aussi improbable que cela puisse paraître, je vous jure avoir entendu une faute d’orthographe à l’oral. Du choix des mots, jusqu’à l’élocution, rien ne va. Et je ne repasserais même pas sur leurs caractères respectifs, tout aussi critiquables. Il est aisé de s’imaginer que des personnes regardent cette émission dans le but de se moquer de leurs participants.
Je finis en levant mon annulaire. Trois niveaux de lecture. Trois types de public visés, avec une tranche d’âge relativement large. L’idée est brillante, je dois le reconnaître. Je me contenterais de dire que ce n’est pas ma tasse de thé.
Ou bien… quatrième niveau de lecture… elle sembla presque fâchée. Je viens de passer une journée de travail complète, et je souhaite simplement me reposer en regardant quelque chose qui ne nécessite aucune concentration particulière.
Je me tus. Je n’avais pas du tout pensé à ce cas de figure.
Oui. Vous dois-je des excuses ?
J’avais remarqué que cette formule fonctionnait assez bien avec elle. Peut-être aimait-elle l’idée que son employeur vienne à s’excuser, toujours est-il que cette demande faisait toujours son effet. Elle sourit avant de venir embrasser mes lèvres.
Non, ça ira ! Elle attrapa la télécommande. [color=#ff0000]A votre tour, que regardez-vous, [/color]me demanda-t-elle en me tendant la télécommande. Elle vint se loger contre moi, s’allongeant sur la surface restante du canapé, posant l’arrière de sa tête sur mes cuisses. Je pris une gorgée de mon verre avant de le reposer sur la table basse, évitant au maximum de la déranger.
Je ne suis pas un grand amateur de télé. Je m’en servais pour me tenir informé des événements récents avant l’apparition du GummiPhone, c’est tout.
Vous ne regardez jamais de films ? Vous ne suivez pas de série ?
Avec personne pour en discuter à la fin ? Je me sentirais frustré, plaisantai-je sur fond de vérité.
Je suis là, aujourd’hui ! Choisissez un film selon vos préférences, et je vous promets d’en discuter avec vous une fois fini.
Le deal me paraissait juste. J’avais cherché à la connaître un peu plus en m’intéressant à ses goûts, il en était de même pour elle. Je me pris au jeu, cherchant un film a regarder parmi la gigantesque vidéothèque du service à la demande. Je le lançais et vins passer mon bras sur le haut de son ventre.
. Oui donc tes descriptions sont vraiment bonnes. Petit bonus aussi pour l'attitude de Scarlett en mode susceptible, limite femme-enfant qui se cache derrière son coussin.