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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Dudulududu. Dudulududu.
Dududuuuu, dududu.

-…Nina ?
-Hmm…?

Je me retourne sous la couette, mes paupières sont… trop lourdes, mes jambes et mes bras, courbaturés.

Duduluudu.

-Nina !
-Quoi ?
-Ton gummi !
-Hein ? Ah.

J’ouvre les yeux, je le vois vibrer sur la table de chevet. Au bout d’un effort surhumain, je parviens à l’attraper et à l’éteindre. La voix d’Odile est encore faible et irrégulière.

-Il est… quelle heure ?

Me massant la paupière dans un geste circulaire, je m’assieds dans le lit, dégage les mèches de cheveux qui obstruent ma vision et regarde l’écran.

-6 heures…

Bon sang, j’ai dû dormir trois heures.

-Mais pourquoi si tôt ?

Elle grogne et se cache sous un coussin.

-Tu peux dormir toi, moi j’ai des choses à faire.

La pièce est soudain silencieuse. Odile ne bouge plus, son visage est simplement toujours caché, mais je l’entends respirer.

-Ca va aller ? Tu veux que je vienne ?
-Non, c’est préférable que j’y aille seule.

J’enfile rapidement un jean assez large et un simple tee shirt. Je veux être là avant que les femmes de ménage ne passent. La journée d’hier a été longue pour moi, elle s’est même étendue jusque tard dans la nuit, j’ai à peine pu me reposer, et je sais que cette journée va être probablement tout aussi éprouvante.

Je passe me rafraichir rapidement dans la salle de bain en faisant le moins de bruit possible pour ne pas éveiller le Président. En repassant devant la porte, je ne peux m’empêcher de vérifier machinalement si j’entends bien son coeur battre. Le rythme est lent, serein. Je rentre à nouveau dans notre chambre. Odile semble s’être rendormie dans le lit que nous partageons. Je fais apparaître un portail dans le mur.

-Tu y vas en portail ? Fais attention, économise tes forces, Nina.
-Je n’ai pas trop le choix, je ne veux pas qu’on me voie entrer alors que « je » ne suis pas sorti, en Hick. Bon… et si jamais le Président demande où je suis, dis-lui que je suis passée chercher le petit-déjeuner et du café.
-Ok.
-Enfin normalement, je n’en aurai pas pour trop longtemps.

La chambre disparait derrière moi pour laisser place à une autre chambre, plus grande, plus spacieuse, la chambre de Hick. Rapidement j’inspecte la scène du crime, à la recherche de taches de sang à effacer. Je vais chercher de quoi nettoyer dans la salle de bain, puis je me mets à genoux et éponge toutes les petites traces de sang que je trouve à terre et sur la cheminée en marbre. Evidemment, il y a toujours le problème du tapis, mais tant pis, je trouverai bien quelque chose à raconter à la réception en faisant mon check-out.

Environ un quart d’heure plus tard, après avoir défait le lit et chiffonné les draps, laisser couler l’eau et du savon dans la baignoire, je prends la forme de Hick. Je m’inspecte dans le miroir pour voir si tout y est. Les cheveux, la barbe, la tenue. Je m’entraîne à imiter ses expressions indifférentes. Puis je me parle un peu à moi-même pour voir si je maîtrise bien son intonation.

Ensuite, je rassemble ses affaires que je trouve un peu dans toute la chambre, dont son ordinateur. Je pense même un instant à le garder et à fouiller les informations qu’il détenait, mais ce serait risqué qu’on puisse faire un lien avec moi en localisant la machine, s’ils en sont capables. Je ne préfère pas prendre de risque, on ne sait jamais. Puis, il ne faudrait pas que le Président ou un Turk tombe dessus.

J’attrape finalement sa veste, dans laquelle se trouve son portefeuille et son gummiphone, et je tire sa valise à roulette en prenant une démarche d’homme de soixante ans. Quand j’arrive à la réception, je remarque l’heure, il est six heures trente. J’ai été raisonnablement rapide.

-Bonjour, je souhaiterais régler ma note.

La réceptionniste m’accueille avec un grand sourire.

-Monsieur Hick. Bonjour ! Avez-vous passé un bon séjour ici ?
-Comme toujours, Mademoiselle.

Je souris, mais sans plus. Je ne pense pas que Hick soit un homme particulièrement chaleureux.

-Vous ne souhaitiez pas prendre votre petit-déjeuner ?
-J’ai un empêchement, je suis un peu pressé. Si Monsieur Pavani vous interroge, vous lui direz que je suis désolé.

La jeune femme hoche la tête tout en fixant son écran.

-Il n’y a rien à régler Monsieur, la suite est à la charge de votre hôte, comme d’habitude.
-Ah. Très bien. Vous lui direz merci de ma part.
-Bien entendu.
-Et…

Elle lève les yeux vers moi, ou plutôt vers ce vieil homme qui hésite à lui faire une remarque étrange.

-Vous remarquerez peut-être que… qu’il manque quelque chose dans la suite que j’ai occupée.
-Quelque chose, monsieur ?
-Oui, eh bien… c’est un peu gênant… un… tapis ? Je ne sais pas trop comment vous l’expliquer mais…

La jeune employée connait déjà parfaitement son travail, elle ne fronce pas les sourcils réagit à peine, elle sait que Hick est un invité de marque et qu’il ne faut certainement pas le contrarier pour des affaires banales… aussi bizarre cela puisse paraître. Après tout, avec les riches, on ne sait jamais. C’est sans doute ce qui doit se passer dans sa tête à cet instant.

-Il sera remplacé, Monsieur, ne vous inquiétez pas pour ces choses insignifiantes.
-Très bien, merci pour votre discrétion. Dans ce cas, je vous laisse et m’en vais.
-Dois-je faire appeler un taxi ?
-Volontiers.

Il serait curieux qu’un homme comme lui se déplace à pied.Non, je dois jouer le jeu jusqu’au bout. Quelques minutes plus tard, je grimpe dans un taxi que je dirige vers la station Shinra la plus proche. De temps à autre j’inspecte les rétroviseurs pour voir si nous ne sommes pas suivis. Arrivé à la station Shinra, je me dirige vers les toilettes. L’avantage c’est que puisque mon employeur est la personne qui possède cette station, il y a assez peu de chance pour qu’il réponde aux questions de la Police de Costa ou de Pavani en lui fournissant des images de surveillance. J’entre dans les toilettes et fais apparaître un nouveau portail, le dernier de la journée je l’espère. J’entre dedans avec les affaires, ses bagages, son portefeuille, sa veste et son gummiphone. Ensuite, je jette l’ensemble dans les ténèbres pour tout faire disparaître, et je sors de l’autre côté dans une petite rue déserte non loin de la rue commerçante.

Je fais une halte à la boulangerie pour prendre quelques viennoiseries, puis dans un café qui vend de grands cafés à emporter dans des gobelets en carton vert. J’en prends trois. Je ne suis pas cliente habituellement mais cela m’aidera peut-être à tenir le coup aujourd’hui.

Arrivée à la maison, je frappe à la porte. Odile vient rapidement m’ouvrir, elle est en débardeur et en short blanc. Elle n’a pas l’air encore tout à fait réveillée.

-Tu n’es pas encore habillée ?

Je vérifie à nouveau l’heure, sept heures et quart.

-Non.
-Et le Président ?
-Je crois qu’il prend sa douche en haut.

Nous levons toutes les deux les yeux vers le haut des escaliers dans un silence religieux, puis nous croisons le regard l’une de l’autre.

-Qu’est-ce que c’est ? Oh, tu as pris à manger et à boire !

Elle s’extasie définitivement pour assez peu. Je dépose le tout sur la table de la salle à manger.

-J’aimerais partir assez tôt, Odile.
-D’accord, laisse moi le temps de manger et de me laver, et je suis à toi.
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Donc !

Sans faire d'introduction, je vais directement te dire ce que j'ai pensé de ce RP. Ça va se résumer en une phrase qui est la suivante :

C'était bien, mais !

Je vais t'expliquer pourquoi ce mais. Je pense que ce RP est un peu en deçà de ce que tu fais habituellement. Un truc que j'aime bien avec le Cygne, c'est la frontière entre le sans-coeur et l'humain. Je sais que je t'ai dit de faire attention etc, mais là j'ai l'impression que t'es partie complètement dans l'autre sens que ce que je voulais dire. Si c'est pas le cas, et que je me trompe, c'est pas grave parce que ce que je vais dire reste cohérent je crois.

Ici on a affaire/à faire (aide moi Very Happy ) à une série d'actions méthodiques. Pourquoi pas, hein. Moi j'aime bien quand on fait un plan et qu'on l'explique au fur et a mesure genre "je fais ça parce que". Mais le problème c'est qu'on a... juste ça ? Ouais, dans les grandes lignes. J'ai pas réussi à rentrer dans sa tête durant se RP. Je suis pas foutu de te dire ce qu'elle a pensé de tout ça, si ça l'a fait chier, si ça l'a amusée. Elle a fait, et c'est tout. C'est dommage !

C'est pour ça que j'en viens à une reflexion : est-ce que ce serait pas un RP fait "parce qu'il faut le faire" ? Ma technique perso, quand je fais un truc chiant, c'est de faire un point sur ce que je pense, les derniers jours, un évenement récent, ce genre de trucs. C'est pas forcément la bonne technique, mais selon moi ça me permet de me détacher du chiant pour pouvoir m'amuser un peu plus. Ici, je dis pas que ton RP était chiant, hein, attention. Je dis qu'on a l'impression que toi tu l'as trouvé chiant à écrire ? Tu me suis ?

Et si j'exagère le trait, je dirais que tu t'amuses plus à jouer Odile que Nina en ce moment. Là par contre, j'espère me planter, parce que ce serait quand même dommage ! Même si on croirait pas IRP, je préfère quand même le Cygne moi Very Happy

Enfin... c'est pas tout. Y'a un truc qui m'a fait tiquer. Mais là, pour le coup je saurais pas dire si mon idée est merdique ou pas.

Si tu veux, contrairement aux RP précédents, y'avait pas de suspens. Moi, j'ai lu je me suis dit "ok ouais. On clean le truc, on simule un bain/douche, ça roule. Elle redescend sous ses traits, normal..." mais donc... C'est cette phrase là :

-Il n’y a rien à régler Monsieur, la suite est à la charge de votre hôte, comme d’habitude.

"Comme d'habitude" ? Donc, le mec vient crécher là ; c'est gratuit tout le temps et il demande à payer ? Oui, ça peut-être de la politesse, s'il faisait le coup à chaque fois. Ça on en sait rien remarque. C'que j'veux dire c'est que ça aurait pu être le moment où la meuf commence à avoir des doutes ? Qu'elle trouve le comportement de Hicks un peu bizarre, ou quoi. Ça aurait pu amener une cassure dans ton récit, un moment où, pouf, le contrôle s'évapore et où tu te retrouves à devoir improviser !

Sauf que !

Là où je sais pas si mon idée est bonne, c'est qu'à priori, la meuf, bah elle voit, entend, Hicks. Il est devant lui, avec ses affaires, et il se casse. Pourquoi est-ce qu'elle se serait dit que y'avait un truc qui cloche ? Elle fait son taff, des gens qui rentrent et qui sortent y'en a une tonne j'imagine chaque jour. Donc voilà. C'est p'tête moi qu'est dans le faux. Ce qui amène à cette conclusion un peu bizarre...

J'me dis que c'est possible d'être prisonnier de son RP. Ca fait péteux mais ouais. Et je parle pas de "oh lala, je suis a 18 pages, j'arrive pas à le finir" non. Je parle d'un autre genre d'emprisonnement. Celui où... déjà de base, tu DOIS aller faire un truc (pour ton groupe, pour la cohérence, pour ce que tu veux) et que finalement... la situation est telle que bah... il se passe rien de spécial, mais c'est pas de ton fait.

Compliqué hein ?

Du coup, s'cuse moi si je m'arrête là dessus. C'est p'tête ici que pour contrebalancer j'aurais du approfondir le côté positif mais... moi, dans mon esprit je suis pas négatif là, je suis en plein questionnement. C'est à dire qu'à part ça, si j'te dis que c'est bien, bah c'est bien. En deçà, comme j'ai dit, mais toujours bien. Ce côté méthodique dont je parlais tout à l'heure, il est bien, tu décris bien, on visualise bien ce que t'es en train de faire...

Ouais, c'est ça. Faut que tu fasses attention à ne pas prendre ma remarque précédente, sur les sentiments agneugneu sans coeur tout ça, trop au pied de la lettre. Commence pas a t'éloigner de ce que tu faisais avant, ce serait dommage !

Facile : 10 xp, 100 munnies, 2 PS en Dex !


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