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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Pour tous les êtres humains, quels qu'ils soient, le ciel nocturne a toujours tenu un rôle de compagnon et d'inspirateur. Les étoiles sont réconfortantes. Elles semblent démontrer que la voûte céleste a été conçue pour le bénéfice et l'instruction des hommes.
- Carl Sagan

Il avait pris un sac, de quoi manger, de quoi s'habiller. Son couteau aussi, et son carnet. De quoi tenir quelques jours loin de chez lui. C'était comme s'il partait en mission, même si la situation était un peu plus étrange.

Les rues étaient calmes désormais et aucun son à part le calme bruit de la pluie battante ne remuait l'air. L'obscurité était totale ; lorsqu'il ne tâtonnait pas dehors à cause de la pluie, il faisait naître une flamme dans le creux de sa main afin de se repérer.

Les couloirs étaient déserts aussi, alors que Fabrizio, sur le départ, avait rejoint les quartiers des Templiers.

Il était méfiant, car des dizaines de survivants pouvaient avoir attendu leur heure dans un endroit que personne ne viendrait fouiller. A mesure que les jours passaient, les personnes chassant les autres pour quelques points avaient disparu, éliminées par un plus gros poisson. Il avait tout à tour éliminé Hylla, puis Senrith. Et ainsi de suite ; jusqu'à ce qu'il trouve refuge quelques nuits dans les maisons qu'il connaissait. Il avait dormi dans les cellules qui ne lui appartenaient pas ; une serrure crochetée et le tour était joué.

Il n'y avait personne qui n'était pas concerné par ce jeu ; Lord Business l'avait clairement mentionné. Mais en y réfléchissant bien, Fabri avait trouvé quelques exceptions à ce massacre en règle. Sans vraiment les chercher ; ils s'étaient imposés à son esprit.

A pas mesurés, il entra dans son bureau. C'était une pièce de taille moyenne qui comportait un bureau et quelques étagères ; des cartes, des plans, des livres et des rouleaux de parchemin avaient étés laissés tels quels.

Il avait pris le poste de Pentaghast, il avait aussi récupéré le bureau. Rien d'extravaguant, juste un centre névralgique d'où étaient compilées missions et plans des tours de garde. L'endroit avait perdu en organisation, depuis, même si Fabri essayait de garder la tête hors de l'eau dans son rangement et dans les papiers à gérer. Il s'en sortait - selon Aub, admirablement bien.

Selon lui, c'était du jamais-vu depuis l'attaque du dragon, niveau carnage.

Ce n'était pas pour prendre des papiers qu'il était venu là. Il était entré et avait posé son sac, toujours après avoir soigneusement fermé la porte.

La fenêtre était restée ouverte ; logique. Il prit la chaise et s'approcha du coin de la pièce ; grimpant sur la chaise pour ouvrir une petitr trappe au plafond.

Là, dans un réduit rempli de vieux dossiers et de machins qui dataient d'avant lui, d'avant Cassandra et probablement d'avant Starkiller - puisse-t-il se faire bouffer par les chiens, y logeait des survivants qui n'avaient cure des problèmes des hommes.

L'un vint, s'approcha de son visage. Dans un miaulement.

Il y avait toujours eu des chats ici. Aussi loin qu'il s'en souvienne. Compagnons de choix des soldats en ronde, ils allaient et venaient selon leur propre volonté et leurs propres besoins. Toute place forte avait besoin de ces félins, qui chassaient souris et bestioles en tous genres. Mais Fabrizio ne les aurait pas chassés, eussent-ils été complètement inutiles.

Un chaton au pelage calico, celui qui s'était approché, le regarda de ses grands yeux gris. Tous les chatons ou presque, avaient les yeux gris. Et ils louchaient.

Fabri sourit ; familier de ces créatures, il ne serait pas parti sans avoir vérifié qu'ils allaient bien. Il caressa le petit calico ; le plus courageux de la portée.

Derrière ; deux autres petits, nés il y a quelques semaines, ils étaient déjà capables de s'éloigner de leur mère, qui veillait derrière. Il arrivait à voir ses yeux, leurs pupilles brillant dans l'obscurité, réfléchissant le peu de lumière qui entrait par la trappe.

Elle pouvait sortir par la fenêtre quand la trappe était ouverte, mais aussi par plusieurs autres endroits que lui, humain de taille moyenne, ne pouvait rêver pouvoir se glisser. Ils allaient vivre comme des rois, songeaient-ils. Beaucoup de logements étaient restés porte béantes, leurs habitants ayant trouvé refuge ailleurs dans leur survie. Les quartiers des Templiers étaient, par exemple, le meilleur endroit où l'on pouvait rêver passer le reste du mois.

Pas pour Fabrizio, cependant. N'ayant pas envie de rester là ; trop d'ennemis possibles, il avait décidé de partir. L'envie de rester était forte, d'autant qu'il détestait les voyages stellaires avec une passion éternelle.

Il n'avait pas le choix et, sur l'heure, il partait pour la Contrée du Départ. Il quitta le bureau et laissa la porte ouverte.

De nuit, un seul vaisseau partait du Domaine ; il allait falloir ruser pour s'introduire à l'intérieur.

Il connaissait le mouvement précis des employés qui chargeaient le fret dans les cales. Une équipe de quatre personnes ; trois natives du Domaine, une d'ailleurs, il n'avait pas cherché où. Tapi derrière des caisses de métal, il attendait son heure.

Le ciel ne s'illuminerait pas avant plusieurs heures et ainsi, subrepticement, il se glissa dans la soute alors que les employés étaient partis chercher un nouveau chargement. Les roues des machines que les employés utilisaient pour transborder le fret était elles aussi trempées ; ses propres traces de pas étaient passées inaperçues. Il se fit une place entre des sacs de tissu et se fondit dans le décor.

De longues minutes s'écoulèrent durant lesquelles les employés continuèrent de charger la soute. Bientôt, ils fermèrent la porte hermétique et rien, pas même une lueur, ne put passer.

Le vide de l'espace ne pouvait pas passer non plus, tenta-t-il de se rassurer.

Non, quand bien même, il ressentait clairement la terreur au fond de ses entrailles.

Les moteurs du vaisseau gummi, qui tournaient au ralenti, prirent de la puissance et bientôt, le vaisseau quitta la sol. Aucune indication de la vitesse, de la hauteur.

Il fallait qu'il attende. A l'arrivée, il sauterait de la soute et aborderait un autre vaisseau, direction la Contrée du Départ.
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Le vrombissement régulier du vaisseau pouvait endormir n'importe qui, sauf si cette personne détestait les voyages spaciaux. Fabri était de ceux-là et jamais, même mort de fatigue, il ne sombrerait dans le sommeil dans l'espace.

Etre caché dans la cale d'un vaisseau de fret n'aidait en rien.

Silencieusement, il attendait son heure dans l'obscurité. Les secondes passaient et, par une fois, il se surprit à compter jusqu'à soixante. Là, une minute s'était écoulée et il en était sûr. C'était… long. Terriblement long. Il ne parvenait pas à faire taire son angoisse car il savait qu'à tout moment, un accident pouvait arriver et il pouvait mourir. Vraiment mourir. Il dériverait dans le froid glacial de l'espace - car il avait en effet lu que l'espace était glacial, pire encore que les blizzards d'Oerba.

Il n'y avait pas d'air. Il n'y avait pas autre chose non plus qui venait remplacer cet air. Dans l'espace, il n'y avait rien, tout simplement. Pas d'eau, pas de divinité. Les mondes étaient de petites boules hospitalières faites de vie et d'oxygène. L'espace était froid vide. Et il était aussi rempli de choses effrayantes. De sans-coeur, s'il en écoutait les contes de voyageurs stellaires et se fiait aux expériences de possesseurs de vaisseau gummi.

Mais il y avait aussi les supernovas. Les trous noirs. Les milliers d'étapes et manières différentes que pouvait prendre la mort d'une étoile.

Là, ça y était. Il n'avait plus seulement peur, il avait la nausée aussi.

L'idée d'utiliser un sort de feu histoire de voir ce qui se passait autour de lui lui frôla l'esprit. Mais s'il enflammait une poche de gaz qui s'était infiltrée dans le vaisseau ? Un vaisseau ne pouvait pas être complètement étanche.... c'était impossible ! Il mourrait.

Mais plus il y pensait, plus l'idée lui paraissant tentante. Juste un peu de lumière... Il ouvrit sa paume et y fit naître une flammèche.

A l'autre bout de la cale ; une forme.

"Reste où tu es, toi..." murmura-t-il en se redressant. Il augmenta la taille de la flamme au creux de sa paume. "Alma !?"

Les traits de la jeune femme se devinaient sous le vacillement de la flamme. Assise, les bras entourant ses jambes, elle le regardait, ses yeux brillants. Un faible sourire éclairait son visage. "Une belle journée pour voyager, non ?"

Elle était trempée, comme lui. Ses lunettes étaient encore constellées de gouttes de pluie. Mais elle était vivante - enfin, elle participait encore.

Le silence s'installa. Aucun des deux ne bougea, jaugeant l'autre. Fabrizio n'était pas surpris que Langrier ait survécu jusque maintenant. De tous les Templiers, lui compris, c'était peut-être la plus intelligente. S'était-elle terrée dans un coin en attendant son heure ? Pourquoi n'était-elle pas partie plus tôt ? Il se posait... un millier de questions et il aurait aimé toutes les lui poser.

"Ce serait mieux avec un café et du chauffage, franchement." se contenta-t-il de répondre.

Alma Langrier lui répondit d'un hochement de tête énigmatique. "Et des papiers sur les nouvelles recrues à revoir ?
- Sérieusement, Alma ? Dans un vaisseau au milieu de l'espace, on parle de machins à signer ?"

Elle se redressait lentement, s'étirant. "Bon, je suppose qu'on a plus qu'une chose à faire. Puisque vous avez pas envie de parler boulot."

Il jura ; bien que ce fut en toute amitié. La jeune femme dégaina sa rapière et se mit en garde ; une main tenant la lame, l'autre en arrière, portant un réceptacle qui se souleva en l'air. Fabri fit disparaître la flamme ; sachant vite que ses sorts allaient créer toute la lumière nécessaire de combat.

Comme de juste, au moment où il invoqua sa lourde keyblade, une aura rouge avait entouré la Lieutenante des Templiers. Elle incantait un sort de feu qu'elle dirigea directement vers lui. Mage plus que capable, elle alliait ses capacités magiques à un talent de bretteuse certain. C'était un adversaire redoutable. Et se battre dans le noir ? Une très mauvaise idée. Il n'avait pas le choix, cependant.

La sort partit, suivi d'un autre, presqu'instantanément. Fabrizio ne fut pas assez rapide pour éviter le second et, à l'instant où le premier alla frapper une caisse métallique, le second  - de la foudre, le frappa. Il grogna de douleur : elle n'avait pas hésite une seconde, lui non plus alors. Se dirigeant rapidement vers la direction du sort - puis vers Alma une fois qu'il put la voir incanter de nouveau, il frappa de taille.

Elle avait interrompu son lancer - reculant rapidement contre le mur. Son sort de feu avait frappé une caisse trempée ; la cale était envahie de vapeur. Il frappa à nouveau et la caisse qui bloqua son cou émit des étincelles ; celle qu'Alma avait frappé de sa rapière également.

Un autre sort partit comme une flèche et arriva à quelques centimètres de son visage. Il put voir la position de sa seconde ; proche de lui, suffisamment pour la frappe d'estoc. Elle fut expulsée quelques mètres en arrière, contre d'autres caisses métalliques. Il put donc continuer à la frapper jusqu'à ce qu'elle perde la vie - pour un petit moment seulement.

Essoufflé, il fit disparaître son arme. Les ténèbres revinrent - le calme, aussi.

Bientôt, le bruit du moteur et de tout ce qui faisait de ce vaisseau un espace de vie au milieu de l'espace revinrent. Avec lui, son angoisse. "Alma ?" demanda-t-il.

Il dut attendre quelques secondes - longues, très longues, avant d'entendre une réponse. "J'aurais du choisir un autre jour pour partir...
- C'est pas grave, on fait tous des erreurs." son ton ne cachait que mal son sourire. Elle répondit en soufflant.

Bientôt, Alma ralluma la petite lanterne avec laquelle elle se battait. Lanterne, encensoir, réceptacle ; il n'avait aucune idée de ce que c'était. La petite boule d'acier projetait une petite lueur rougeoyante qui changeait alors qu'elle tournait lentement sur elle-même, comme les jouets accrochés au dessus des berceaux. "Pas de café, pas de gâteaux… pas de papiers.
- Ca nous empêche pas de pouvoir discuter, non ?"

Elle lui répondit par un sourire. "Non, c'est vrai."

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Et tant que je suis chaud, je poursuis avec le troisième rp !

Cette notation sera sûrement un peu plus courte, concise que les précédentes, mais je vais quand même faire au mieux !

On a un premier post introductif, très calme, ce qui n’est pas un mal. Un instant de paix dans ce monde de brutes en guerre ! Fabrizio passe donc au quartier des Templiers qui est carrément désert. A ce stade de la compétition, rien d’étonnant qu’il y ait aucun participant dans le bâtiment, surtout en pleine nuit. Bref, il va dans ce qui est notamment son bureau depuis qu’il a pris la place de Cassandra. Et c’est marrant qu’il passe ici et voie ces papiers qui s’entassent sur son bureau au vu de ce qui se passe dans la suite du rp. Un clin d’oeil marrant, un petit foreshadowing ^^

On a droit à une scène toute mignonne remplie de sucre avec les petits chatons. Heureusement qu’ils participent pas au BR, manquerait plus que ça ! Mais bon, voilà, on a une scène qui est carrément chou, je foooooonds. Suite à ça, on a Fabri qui part pour la destination que je connais déjà avec un raisonnement plutôt logique pour l’amener, la Contrée du Départ.

J’ai souri. C’est pas bien, mais je me suis amusé de la peur qu’a Fabrizio vis-à-vis des phénomènes des Routes Stellaires. On connaît le personnage, ce n’est pas particulièrement inattendu, mais c’est bien amené.

Et donc, l’événement le plus majeur de ce rp, la rencontre avec Alma Langrier. Franchement, pour peu, si y’avait pas eu ce rp, j’aurais presque pu avoir l’impression d’être complètement à la ramasse sur les PNJ que t’as introduit, mais ça va. Je me souviens de Langrier, je l’aime bien Smile D’où le fait que je trouve particulièrement drôle que tu nous montres plus tôt ces papiers qui s’accumulent. On a un combat relativement bref - du moins - si on le compare aux précédents, mais je ne suis pas vraiment resté sur ma faim. Comme d’habitude, c’est toujours plutôt soigné, bien décrit et on se visualise toujours bien ce qui se passe.

Bon bah comme prévu, c’était bref, je trouve pas grand chose de plus à ajouter.

Exploit accompli !

Facile : 10 points d’expérience, 100 munnies, 2 PS en Force.
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