- Où est-ce qu’on va ? Je pourrai faire des kills, cette fois ?
- Ne vous inquiétez pas, petit maître. Il n’aura pas la sottise de vous laisser sur le banc une nouvelle fois !
Ludwig me regarde avec un air assez menaçant, mais je ne me laisse pas impressionner. Néanmoins, Bowser Jr semble effectivement s’impatienter et je vais devoir éviter que mes propres alliés ne s’ennuient : chacun doit pouvoir trouver son compte dans cette coopération. Il est vrai que lors de notre dernier voyage à la Conquête de l’Ouest, je les ai assez rapidement laissés livrés à eux-même en leur recommandant de pas faire de vagues. Nous sommes dans un nouveau vaisseau volé. J’ai utilisé la même technique qu’à la Cité du Crépuscule en menaçant le conducteur, sauf qu’ici, on a pas eu besoin de se cacher dans des caisses.
- On va en Terre des Dragons.
- En Terre des Dragons ? Ludwig paraît interloqué par la nouvelle, sans toutefois contester.
- Ouais, je veux encore recruter d’autres al…
- Rah, l’ennui ! S’énerve Bowser Jr, visiblement mécontent de cette réponse. On est largement assez…
- Non, je le coupe à mon tour, refusant de le laisser dire cette absurdité, je veux réunir autant de bons participants en lisse de mon côté avant que nous ne soyons plus qu’une poignée de joueurs.
Les quatre Koopa tentent évidemment ensuite de me tirer les vers du nez afin que je leur révèle pourquoi, mais je ne cède pas. Je veux éviter de leur dire trop tôt. Ils pourraient avoir envie de se désister et il n’en est pas question. Le véhicule pénètre l’atmosphère du monde que je regarde à travers la vitre. Je me suis un peu renseigné en amont avec le gummiphone. D’après le web, le contrôle aux concessionnaires est maintenu malgré le Battle-Royale. Dans l’idéal, on va donc se rendre au plus discret de tous. Je préfère éviter de faire une arrivée remarquée ici, je voudrais éviter une élimination prématurée.
- Une fois arrivés, tu vas nous suivre bien gentiment, sans faire d’histoires.
Il hoche la tête un peu hâtivement. C’est bien, il a peur. On le fait se poser dans un spatioport près d’une chaîne de montagnes. Je prends soin de laisser toutes mes armes dans le véhicule, préférant éviter l’incident diplomatique, n’étant pas complètement certain de comment les autorités locales gèrent l’événement actuel. Lorsqu’on sort de celui-ci, des hommes ayant déjà perdu leurs couleurs nous arrêtent. L’un des deux souffle quelques mots à son collègue en m’apercevant. Je crois que mon identité est déjà cramée.
- Bonjour, contrôle de routine, prononce le premier garde qui a décidé de s’approcher. Je peux me permettre une question ?
- Vous en avez déjà posé une, que je réponds en me sentant d’humeur taquine.
- Qu’est-ce que vous êtes venus faire ici ?
Le gars ne relève même pas la blague, semblant m’observer d’un œil relativement méfiant quand même. C’est quand même incroyable ! Pourtant, la Coalition Noire et le Consulat ont signé un pacte de non-agression.
- Je recherche des informations à propos de légendes.
C’est la stricte vérité, c’est vraiment l’une des raisons qui m’ont conduit ici plutôt que dans un autre monde. Je vous explique : à l’instar de la manière dont j’ai trouvé mes informations concernant Roxas, j’ai trouvé deux papelards de façon assez hasardeuse. Je les ai lu franchement attentivement et… waouh, je vous raconte pas l’ennui. Deux lettres d’une correspondance entre Huayan Song, l’Impératrice de ce monde et Genesis Rhapsodos, l’ancien porte-parole du Consulat. C’était pas très intéressant et ça racontait pas grand chose d’intéressant.
J’en ai retenu que deux trucs. Le premier, c’est que cette femme est une personnalité politique assez arriviste, comme nombre de ses congénères. La deuxième, c’est ce qui m’a mené ici. Apparemment, des légendes racontaient que des dragons pouvaient renaître pour prendre la place des anciens. Et en quoi est-ce intéressant ? L’un des arguments les plus frappants de la Coalition a été en la personne du sans-cœur de l’un d’entre eux, vaincu lors de l’assaut terroriste à l’encontre du Sanctum. J’ai tout intérêt à chercher plus de renseignements à ce sujet.
- Quelle légende ?
- A propos de dragons.
Forcément, le mec a l’air plutôt intrigué, mais n’insiste pas. En revanche, il me demande de lever les bras et s’applique aussitôt à me fouiller de la tête aux pieds avec une application toute particulière. Il n’omet aucun endroit, palpant même de façon assez désagréable mes fesses et mon entrejambe à la recherche d’une quelconque arme qui serait dissimulée dans les sous-vêtements. Il fait ensuite de même avec chaque passager du vaisseau, sans parvenir à trouver quoi que ce soit d’incriminant. Dans tous les cas, les cache-d’armes nous permettront de nous rééquiper correctement.
- Tout me semble en règle.
Après avoir fait quelques documents qu’il nous demande de conserver, les gardes nous laissent quitter le spatioport. Une fois loin des regards, je finis par m’arrêter et me retourner vers mes acolytes :
- J’ai besoin de vous. On va se séparer…
- Non !
Le petit maître tape du pied, contrarié prématurément par mes directives. Il semble s’apprêter à poursuivre en me donnant un ordre, mais je décide de lui couper l’herbe sous le pied, lui enfonçant les papiers concernés dans la main avant de poursuivre tout de même ma phrase :
- Vous devrez enquêter sur ces légendes à la capitale. Jusque là, ça sera safe d'éliminer tout ce que vous rencontrez. Une fois arrivés, faudra que vous soyez plus discret.
- Et toi ? Qu’est-ce que tu vas faire ?
- Je dois me rendre en territoire Hun.
- Ne vous inquiétez pas, petit maître. Il n’aura pas la sottise de vous laisser sur le banc une nouvelle fois !
Ludwig me regarde avec un air assez menaçant, mais je ne me laisse pas impressionner. Néanmoins, Bowser Jr semble effectivement s’impatienter et je vais devoir éviter que mes propres alliés ne s’ennuient : chacun doit pouvoir trouver son compte dans cette coopération. Il est vrai que lors de notre dernier voyage à la Conquête de l’Ouest, je les ai assez rapidement laissés livrés à eux-même en leur recommandant de pas faire de vagues. Nous sommes dans un nouveau vaisseau volé. J’ai utilisé la même technique qu’à la Cité du Crépuscule en menaçant le conducteur, sauf qu’ici, on a pas eu besoin de se cacher dans des caisses.
- On va en Terre des Dragons.
- En Terre des Dragons ? Ludwig paraît interloqué par la nouvelle, sans toutefois contester.
- Ouais, je veux encore recruter d’autres al…
- Rah, l’ennui ! S’énerve Bowser Jr, visiblement mécontent de cette réponse. On est largement assez…
- Non, je le coupe à mon tour, refusant de le laisser dire cette absurdité, je veux réunir autant de bons participants en lisse de mon côté avant que nous ne soyons plus qu’une poignée de joueurs.
Les quatre Koopa tentent évidemment ensuite de me tirer les vers du nez afin que je leur révèle pourquoi, mais je ne cède pas. Je veux éviter de leur dire trop tôt. Ils pourraient avoir envie de se désister et il n’en est pas question. Le véhicule pénètre l’atmosphère du monde que je regarde à travers la vitre. Je me suis un peu renseigné en amont avec le gummiphone. D’après le web, le contrôle aux concessionnaires est maintenu malgré le Battle-Royale. Dans l’idéal, on va donc se rendre au plus discret de tous. Je préfère éviter de faire une arrivée remarquée ici, je voudrais éviter une élimination prématurée.
- Une fois arrivés, tu vas nous suivre bien gentiment, sans faire d’histoires.
Il hoche la tête un peu hâtivement. C’est bien, il a peur. On le fait se poser dans un spatioport près d’une chaîne de montagnes. Je prends soin de laisser toutes mes armes dans le véhicule, préférant éviter l’incident diplomatique, n’étant pas complètement certain de comment les autorités locales gèrent l’événement actuel. Lorsqu’on sort de celui-ci, des hommes ayant déjà perdu leurs couleurs nous arrêtent. L’un des deux souffle quelques mots à son collègue en m’apercevant. Je crois que mon identité est déjà cramée.
- Bonjour, contrôle de routine, prononce le premier garde qui a décidé de s’approcher. Je peux me permettre une question ?
- Vous en avez déjà posé une, que je réponds en me sentant d’humeur taquine.
- Qu’est-ce que vous êtes venus faire ici ?
Le gars ne relève même pas la blague, semblant m’observer d’un œil relativement méfiant quand même. C’est quand même incroyable ! Pourtant, la Coalition Noire et le Consulat ont signé un pacte de non-agression.
- Je recherche des informations à propos de légendes.
C’est la stricte vérité, c’est vraiment l’une des raisons qui m’ont conduit ici plutôt que dans un autre monde. Je vous explique : à l’instar de la manière dont j’ai trouvé mes informations concernant Roxas, j’ai trouvé deux papelards de façon assez hasardeuse. Je les ai lu franchement attentivement et… waouh, je vous raconte pas l’ennui. Deux lettres d’une correspondance entre Huayan Song, l’Impératrice de ce monde et Genesis Rhapsodos, l’ancien porte-parole du Consulat. C’était pas très intéressant et ça racontait pas grand chose d’intéressant.
J’en ai retenu que deux trucs. Le premier, c’est que cette femme est une personnalité politique assez arriviste, comme nombre de ses congénères. La deuxième, c’est ce qui m’a mené ici. Apparemment, des légendes racontaient que des dragons pouvaient renaître pour prendre la place des anciens. Et en quoi est-ce intéressant ? L’un des arguments les plus frappants de la Coalition a été en la personne du sans-cœur de l’un d’entre eux, vaincu lors de l’assaut terroriste à l’encontre du Sanctum. J’ai tout intérêt à chercher plus de renseignements à ce sujet.
- Quelle légende ?
- A propos de dragons.
Forcément, le mec a l’air plutôt intrigué, mais n’insiste pas. En revanche, il me demande de lever les bras et s’applique aussitôt à me fouiller de la tête aux pieds avec une application toute particulière. Il n’omet aucun endroit, palpant même de façon assez désagréable mes fesses et mon entrejambe à la recherche d’une quelconque arme qui serait dissimulée dans les sous-vêtements. Il fait ensuite de même avec chaque passager du vaisseau, sans parvenir à trouver quoi que ce soit d’incriminant. Dans tous les cas, les cache-d’armes nous permettront de nous rééquiper correctement.
- Tout me semble en règle.
Après avoir fait quelques documents qu’il nous demande de conserver, les gardes nous laissent quitter le spatioport. Une fois loin des regards, je finis par m’arrêter et me retourner vers mes acolytes :
- J’ai besoin de vous. On va se séparer…
- Non !
Le petit maître tape du pied, contrarié prématurément par mes directives. Il semble s’apprêter à poursuivre en me donnant un ordre, mais je décide de lui couper l’herbe sous le pied, lui enfonçant les papiers concernés dans la main avant de poursuivre tout de même ma phrase :
- Vous devrez enquêter sur ces légendes à la capitale. Jusque là, ça sera safe d'éliminer tout ce que vous rencontrez. Une fois arrivés, faudra que vous soyez plus discret.
- Et toi ? Qu’est-ce que tu vas faire ?
- Je dois me rendre en territoire Hun.