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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Il aura fallu attendre que je m’éloigne des Turks pour subir un assaut. A croire que même la mort n’ose pas m’approcher en leur compagnie. Je souris à cette pensée. Accompagné de Scarlett, j’avance à pas de velours dans les couloirs sur l’Illusiocitadelle. Il y a un combat, il est audible non loin, peut-être dans le couloir suivant. Scarlett me suit, l’on aurait pu croire que je lui servais de bouclier humain.

Il est inutile de penser rejoindre les ascenseurs, murmurai-je entre deux salves de ce qui ressemblait le plus à un fusil d’assaut. Je regrettais à ce moment de ne pas connaître que les étages supérieurs. Scarlett, quel est le meilleur moyen de rejoindre le sommet ? N’y a t-il pas une porte dérobée ou un escalier de service ? Quelque chose ?

Elle semble réfléchir avant d’afficher une expression soudaine.

Les escaliers du personnel. Il faut un badge pour y accéder. La voie est peut-être libre. Suivez-moi.

Nous rebroussons chemin jusqu’à son appartement et continuons plus à l’est. Elle poursuit son raisonnement.

Depuis le précipice, il y a un accès pour faire rentrer les rares blouses blanches qui travaillent ici et la porte ne se déverrouille qu’à l’aide d’un pass, puisqu’elle donne sur un réseau de couloirs amenant directement aux laboratoires. La porte est censée être inviolable, peut-être pourrait-elle céder à un tir de lance-roquettes, mais nous n’avons rien entendu s’y apparentant.

Il faut dire que nous étions plutôt… occupés. Je n’étais pas serein à l’idée de miser nos vies sur un peut-être, mais force était de constater qu’il s’agissait là de notre seule et unique solution. Nous progressons donc dans cette idée avant de nous stopper à l’angle d’un couloir. Des explosions résonnent tout près, sûrement des grenades. Je passe la tête pour y découvrir une famille aux prises avec des hommes encagoulés. Il y a une mère rampant sur le sol, des enfants en pleurs, probablement en état de choc, et sûrement le père de famille qui se fait exécuter d’une balle dans la nuque. Une méthode nous rappelant à nos heures les plus sombres. Je croise le regard de la femme au sol, et elle semble s’illuminer d’un espoir nouveau.

Mon…sieur Shinra ? Aidez-nous !

Elle se mit à crier, probablement emportée par sa peur ce qui alerte leurs agresseurs. Nous n’avions plus le choix, si nous souhaitions passer nous allions devoir nous battre. Je passe mon arme et tire. L’effet de dispersion fait que je touche deux hommes ainsi que la femme étendue au sol, qui est le seule à être touchée mortellement. Je soupire, les toucher à cette distance me demanderait plus de concentration, un luxe dont je ne peux pas me permettre à cet instant. Bien sûr, je pourrais attendre qu’ils s’approchent mais nous devions nous hâter afin de ne pas être pris en tenaille entre deux groupes, ce qui signifierait notre fin.


Tirez, je surveille l’autre côté.

Scarlett s’essaie au tir sur cibles mouvantes, et, s’en tire étonnamment bien. Sa posture est bonne, il n’y a pas de trajectoire hasardeuse… Je reste perplexe. La situation ne semble pas se débloquer pour autant, nous prenons toujours plus de risques en sortant de notre couvert.

Quelques échanges de tirs plus tard, quelque chose atterrit sur le sol, roulant jusqu’à notre hauteur. Je saisis Scarlett par le bras et la tire vers moi, avant de récupérer le projectile et de le relancer a son propriétaire. Je tire ma deuxième cartouche lorsqu’elle arrive à hauteur de visage, et la grenade explose au milieu des trois derniers hommes. La voie semble libre., mais la douleur dans mon bras me reprend, m’obligeant à marquer un temps d’arrêt.

Monsieur, dépêchons-nous, me dit-elle avançant sans se retourner. Je reste sur place, et ouvre ma veste afin de porter ma main à ma blessure. Foutu recul. Je n’avais vraiment pas besoin de ça dès maintenant. La logique aurait voulu que je me serve de l’arme de Scarlett, mais il était bien trop dangereux de lui laisser mon canon scié. Je soupire et me mets en route, la rattrapant finalement au milieu du couloir où elle s’était finalement décidée à m’attendre.


Vous avez raison, nous devons faire vite. En revanche, si vous pouviez ralentir un tout petit peu la cadence je vous en serai reconnaissant.

Excusez- derrière vous !

Je lui prends son arme des mains et me retourne en tirant dans la tête de l’un des hommes, visiblement épargné par l’explosion plus tôt. Je rends son arme à Scarlett qui me dévisage, le regard presque inquisiteur.

Vous allez me faire croire que vous avez pris le temps de respirer et de vérifier vos appuis peut-être ?

Je ne rate jamais un tir. Et vous, vous comptiez peut-être me faire croire à votre inaptitude au tir ?

Disons que j’apprends vite, me dit-elle le regard complice, presque insolent.

Nous continuons jusqu’à atteindre notre porte de sortie. Evidemment, nous n’avons pas de badge, la porte ne s’ouvre donc pas. Nous avons tout sauf le temps de chercher après un laborantin, il nous faut une solution et vite. Scarlett n’a pas l’air d’avoir ne serait-ce que le début d’une idée. Heureusement les seuls tirs que nous entendons semblent lointains. J’inspecte la borne magnétique, il n’y a rien à faire ça ne s’ouvrira pas.

Où pouvons-nous trouver un pass ? J’imagine que personne n’habitant votre étage ne travaille aux laboratoires.

Non.

Donc nous avons fait tout ça pour rien,
dis-je, frappant la porte.

Ne vous énervez pas, sinon nous sommes perdus.

Ou vous pourriez peut-être vous servir de votre cerveau et arrêter de tout le temps compter sur le mien.

Je la vois hausser les sourcils et ouvrir légèrement la bouche. Mes mots ont dépassé ma pensée.

Ce n’est pas ce que je voulais dire.

Mais vous l’avez dit.
Vous… Elle se retourne, et je viens poser mes mains sur ses épaules. Je les serre entre mes doigts, retenant un accès de violence auquel j’aurais voulu succomber. Je ferme les yeux avant de la faire se retourner, pour me faire face. Je m’apprête à ouvrir la bouche, mais elle me prend de court.

Aujourd’hui, je ne suis pas votre secrétaire, pas plus que vous n’êtes mon employeur. Nous sommes tout les deux des survivants, je ne vois pas de quel droit vous me parleriez comme ça ! Surtout juste après que…

Je lâche ses épaules et reste figé quelques secondes. Elle… Elle a raison.

J’attends, non, j’exige des excuses de votre part, ou alors vous v-

Je relève son menton de mon index et viens embrasser ses lèvres d’un baiser lent. Elle se tait, me rend mon baiser avant de reculer d’un pas. Ne croyez pas vous en tirer si facilement, dit-elle, l’expression à mi-chemin entre le sourire et la colère.

Je sens la porte derrière moi se dépressuriser. Je me retourne et brandis mon arme en direction de notre potentiel assaillant. L’homme derrière la porte lève les bras. Il porte une blouse blanche, voici notre sésame.

Ne tirez pas !

Vous êtes armé ?

N…Non !

Très bien. Donnez-moi votre pass, et partez.

Il reste immobile, probablement confus par la situation. Je le menace avec le canon de mon arme pour le faire réagir.

Allez, plus vite que ça.

Il tâte ses poches à la hâte et finit par plonger sa main dans l’une d’elles. Je resserre mon doigt autour de la gâchette, m’apprêtant à tirer à la vue d’autre chose que d’une carte. Il en sort le sésame et me le tend, le bras flageolant de peur. Je m’en saisis et le range dans l’intérieur de ma veste avant de lui faire signe de s’écarter. Nous nous engageons dans le fameux couloir dont Scarlett m’avait parlé, il continue en montée.

Tirés d’affaire, dieu merci.

Nous ne serons en sécurité que lorsque nous aurons rejoint les Turks. Restez sur vos gardes, nous ne savons pas ce que cet homme fuyait.

Vous pensez que le sommet est attaqué lui aussi ?

Je ne vois pas d’autre raison quant à leur silence radio.

Nous entamons notre marche, ne rencontrant personne. Aucun bruit de vient briser le silence qui règne dans ces couloirs, c’est le calme plat. Nous finissons par tomber sur une étrange borne qui semble s’activer à notre passage. Je m’en approche et comprends qu’il s’agit d’un ravitaillement d’armes en tout genres, disponibles à l’achat en échange d’une monnaie spéciale. La machine me scanne, ainsi que Scarlett et me propose plusieurs articles à l’achat. J’opte pour des munitions supplémentaires tandis que je conseille le pistolet-mitrailleur à Scarlett.

Une fois équipés, nous continuons jusqu’à atteindre la sortie située dans les avant-derniers étages. Nous passons la porte pour atterrir en pleine guérilla. Je devine que les fauteurs de trouble présents à cette étage font partie du même groupe que ceux nous ayant attaqué plus bas. Leur regard se porte sur nous, ils semblent surpris. Scarlett en profite pour me passer devant et les fusiller avec son arme fraîchement acquise. La voie libéré, je passe la tête pour voir que ceux contre qui ils étaient aux prises étaient Mid, et Freyra.


Monsieur, on vous couvre, venez vite ! Me dit la plus jeune des deux, accompagnant ses paroles d’un signe de main. Je jette un regard de l’autre côté du couloir, m’assurant l’absence de danger et me mis à courir dans leur direction. Je saute par dessus une table de fer blanc leur servant de couverture et je me retourne pour aider Scarlett à franchir l’obstacle en lui tendant la main.

Où sont les autres ?

Hélicoptère.

Je vous demande pardon ?

Ces mecs là sont venus en hélicoptère, armés comme des dingues. Les autres essaient de les descendre, nous on tient la position. Vous devriez rester avec nous.

Et Ruluf ? N’était-il pas censé s’occuper des défenses anti-aériennes ?

Désaturé, il s’est fait surprendre. Là il est dans les vapes, on l’a mis dans votre salle de bain.

Je serre les dents et les poings. Je vérifie une nouvelle fois le chargement de mon arme et m’apprête à rejoindre l’ascenseur menant à mon appartement.


Monsieur, vous ne pensez quand même pas…

Vous comptez me barrer la route peut-être ?

Il baisse la tête.


Continuez de couvrir le couloir. Si quelqu’un passe, nous sommes perdus. Scarlett allez vous mettre à l’abri.

Je monte dans l’ascenseur. Les portes se referment, et je sens mon pouls s’accélérer. La sensation est différente que celle éprouvée il y a quelques heures. Je patiente, jusqu’à ce que la cloche retentisse et que la porte s’ouvre. Mon appartement est en piteux état, quelques vitres ont été brisées, le mobilier semble avoir été déplacé, et une odieuse odeur de poudre a envahi toute la pièce.

Je m’approche de notre stock d’armes et m’équipe d’un lance grenades. Je le charge et me dirige vers le balcon, prudemment.
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Je ne sais pas si c’était une impression ou juste le fait que je suis encore dans le coltard, 8h30, un dimanche matin, tout ça, mais j’ai trouvé que ce rp était plus long.

Déjà ce qui est certain c’est qu’il est beaucoup plus polyvalent que les précédents. Il y a des moments dialogues, et des moments d’action, dans une proportion assez égale. Ce qui me fait penser que c’est un rp bien équilibré. De la même façon que j’ai trouvé que le rp précédent était dynamique, j’ai pensé ça aussi de celui-ci, mais c’est aussi parce que justement ta progression est entrecoupée d’échanges entre les personnages.

Peut-être même que t’en avais mis trop ?  Non je dis pas ça sérieusement, c’est juste que t’as oublié un certain nombre de dialogues dans tes descriptions et tu les as pas colorés du coup. Notamment dans le petit moment un peu tendu avec Scarlett.

Parlons-en d’ailleurs. D’un point de vue personnel j’ai trouvé que c’était le plus intéressant. J’aime assez bien le fait que tu aies fait sentir que Rufus était tellement sous pression et énervé de perdre le contrôle de la situation qu’il se comporte littéralement en goujat. Je veux dire, c’est assez satisfaisant de voir qu’il peut perdre aussi ses moyens, qu’il n’est pas toujours parfait en tout point et en toute heure, ça le rend plus humain. En plus la façon dont Scarlett se défend est assez cool. Elle ne se laisse pas faire, elle n’est pas impressionnée, et elle remet les choses au clair, le forçant même à s'excuser (!), j’ai trouvé ça assez convaincant. Very Happy

Ca nous amène au moment du scientifique, peut-être celui qui m’a laissée le plus sceptique. Déjà j’avoue pas trop comprendre pourquoi y’a des scientifiques dans ce bâtiment qui semble… résidentiel ? C’est supposé être des scientifiques de la Shinra je suppose ? Okay, mais pourquoi ils sont ici ? Je sais pas hein, si ça se trouve il y a une raison mais je la connais pas. Ah oui, et donc, même en admettant, j’ai pas non plus compris pourquoi au 14 février, ya encore un scientifique qui bosse ici. Alors oui, tu l’expliques, il semble fuir le haut du bâtiment où il se passe des trucs dangereux, si ça tombe le gars fuit l’endroit où il se cachait. Mais dans ce cas-là, pourquoi t’es venu bosser le 1er février, t’as pas appris pour le BR ? Ou peut-être que le gars vit là-bas. Je sais pas ! Je garde en tête que si ça se trouve ça tient totalement la route ou que le gars s’est dit « bah si y a un endroit où je peux être en sécurité c’est dans les labos » et c’est vrai que avec l’accès sécurisé ça peut se tenir aussi. Bref !

Le rp se clôture au moment où tu rejoins les turks. C’est le moment que t’as choisi pour éliminer ton premier turk toi-même. C’est cool parce que si t’avais genre éliminé personne, ça aurait été un peu naze, en mode « on encaisse un assaut et… il se passe rien…. Parce qu’on est trop forts…Ahahah » Nan, si je ne m’abuse au terme de cet affrontement on aura même perdu deux turks en tout. Mais ça sera pour la suite !

Normal : 20XP, 230 munnies, 3PS en psychisme
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