Je suis ici chez moi Szp8Je suis ici chez moi 4kdkJe suis ici chez moi 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

more_horiz
Il fredonne un air d'autrefois... un air de son monde qui, ordinairement, se joue au violon. Un air gai et entrainant, qui monte et qui descend. Un air que l'obscurité de l'endroit, et ses sombres pensées, tordent en quelque chose de vilain. Doux et entrainant, quoique très posé... mais très vilain aussi. Une ombre change l'air au son de voix.

Des bouts de bois, arrachés aux mobiliers de la bâtisse, n'attendent plus que de s'embraser. Nazik, lui, est assis auprès du feu à venir comme si celui-ci était déjà là. La fatigue, et le froid, lui font grandement apprécier cette maison rustique. Les portes et fenêtres ont été, vaguement, barricadés. A défaut de suffisement de planches, quoique celles-ci ne manquent pas. Et il a bien sûr trouvé un marteau, le Jardin Radieux compte suffisement d'artisan pour que le hasard lui fasse débarquer chez l'un d'entre eux. A défaut de suffisement de clous, le jeune homme a dû se contenter de boucher les accès avec le peu de mobilier qu'il n'aurait pas encore mis en pièce à coup de clef.
Une paire d'yeux jaunes luit dans la bâtisse et une autre vient juste d'arriver. Devrais-je la présenter ? Ou même la décrire ?

Un nocturne rouge sort des ombres, flotte de manière rigolote dans les airs, peu sûr de lui. Il monte... il descend... que fait-il exactement ? Cette pauvre créature erre, d'abords sans comprendre, se suffit à hanter les yeux de sa présence. Son maitre, lui, est assis à même le sol, un simple tapis pour accueillir ses fesses. Une jambe étendu de tout son long, l'autre replié contre son torse qu'il enlace avec l'espoir de se réchauffer et surtout, plus important, l'ambition d'y arriver. Inerte, sinon parcouru de sa respiration calme comme l'onde de l'eau qui dort, il dort presque mais pas complètement. Ce n'est pas tout à fait silencieux, pas tout à fait encore.
Vous aurais-je fait croire que Nazik... que celui-là se serait fatigué à du travail manuel ?

Des petites créatures oranges, aux mains habiles mais sans bras, le pas préssé mais sans jambes, de simples têtes toutes douces et molles s'en chargent pour lui. Ils retournent la barraque ! S'acharnent à en condamner toutes les entrées, bricolent à l'aide du moindre outil qui leur ait laissé et, se coordonnant de petits couinements, fortifie la bâtisse en une tanière. La poussière soulevée par l'agitation du troupeau de travailleur ne fait point réagir le coalisé, qui fixe avec intensément ce qui sera son feu de camp.
Le petit sans-cœur s'agite, s'auréole de quelques fioritures magiques et, soudain, crache de sa bouche absente une boule de feu.

Celle-ci va, en cloche comme une balle jetée, s'aplatir contre le tas de bois que Nazik fixe. Les flammes, à la façon d'un ballon de baudruche plein qui éclate, se répandent et se disperse avec éclat. Pas de réaction du jeune homme, sinon un soupir de plaisir lorsqu'une vague de chaleur souffle sur lui. Ca fait tant de bien... c'est divin... et l'univers est bien cruel mais si bien fait à la fois. Car ce froid mordant de l'hiver fuyant fait d'un brasier, ailleurs si anodin, quelque chose de tellement plus agréable que le vin.
Du vin que ramène les petits ouvriers, en plus d'autres vivres, en un tas à proximité. Il n'a qu'à tendre la main pour s'en saisir.

D'un geste, sans prévenir, Nazik tend le bras pour frapper le Nocturne Rouge, il ne peut pas se fatiguer à le contrôler et puisque le travail est terminé, les petits ouvriers disparaissent aussi. Egoïste, le jeune homme aime à traiter ses sans-cœurs comme des animaux de compagnie... et les autres aussi, parfois comme des amis... mais quand il a le temps. Il a le temps ! Quand il en a l'énèrgie ou l'envie. Ce jeu commence à perdre de son sens, il devient ennuyant. Néanmoins, on ne peut pas refuser de jouer à ce jeu... on peut le gagner... ou le perdre. Sans parler des récompenses à la clef.
Nazik fixe le brasier qui le réchauffe, sent un brin de volonté se raviver en lui et se décide, paisiblement, à attendre de retrouver ses forces pour continuer.

Peu lui importe les pauvres habitants qui ont fuis lorsqu'il a débarqué avec trois ombres à ses pieds, il est ici chez lui, tant qu'on ne l'expulse comme lui expulsa les précédents. Maintenant, la folie des débuts du jeu sont passés... les gens sont plus prudents et ceux qui sont saturés s'exposent moins, l'heure des guérillas sont passés. Tout le monde la joue défensive, Nazik le premier.
Et las, fatigué, il pianote son gummiphone avec la prétention de s'informer mais surtout pour s'occuper. Des alarmes rustiques, de fils et de conserves, ont été installé. Ca plus le mobilier, personne ne saurait rentrer sans qu'il ne l'entende.

Malgré tout, dormir lui parait la pire idée. Peut-être pas pire que de s'allier. Les groupes, dans cette histoire, sont voués à l'échec. Plus de personnes, plus de vivres à trouver, plus d'espaces à occuper, moins de discrétion, la certitude que l'un va trahir l'autre en se demandant juste quand.

Nazik fredonne encore son air... à la recherche d'un moyen d'accélérer les choses ou de s'assurer la victoire... ce jeu est usant mais comme prévu, c'est une course de fond et d'endurance plus qu'autre chose. Une épreuve de survie avant tout.
more_horiz
Ca me fait penser que je voulais en parler dans le rp précédent mais j’ai zappé, et vu que tu en reparles de toi-même dans ce rp, bah je vais aborder ce point-là.

Je me dis que finalement, tu n’as pas choisi la facilité. Je veux dire, ton personnage voyage seul, ne veut visiblement pas s’allier, ce qu’il trouve dangereux, et ses seules interactions possibles avec un personnage sont via le combat, comme avec Lulu, soit avec son parapluie. Alors oui bien sûr, je sais déjà qu’il y aura d’autres interactions, mais pour l’heure, je t’avoue que je te plains un peu. Parce que oui, évidemment, si ça correspond au personnage d’être solitaire, il est tout à fait logique d’avoir procédé comme ça, mais clairement c’est quelque chose qui ne facilite pas la tâche. Quand tu dois écrire tous les jours quelques choses, ne pouvoir écrire aucun dialogue pour dynamiser son rp, ça doit être quelque chose d’assez lourd à porter.

Et voilà, clairement, je ne vais pas mentir, ça se ressent à la lecture. Tu fais beaucoup de descriptions, tu parles de ton personnage qui s’ennuie, qui ne sait pas quoi faire, limite t’as pitié de lui à l’imaginer en train de se geler les fesses au milieu de sa maison. Mais c’était sans compter le fait que tu insistes sur le fait que pendant qu’il ne glande rien, ses petits sans-coeurs sont en train de faire tout le travail, et là, c’est bête hein, mais on a pitié pour eux ! Oui, on peut avoir de la pitié pour un sans-coeur mesdames et messieurs.

Puis aussi ce qui joue c’est la façon dont Nazik les considère, en les traitant comme des animaux de compagnie ou des outils. Evidemment, ce ne sont que des invocations, mais c’est peut-être la différence entre nos deux personnages. Pour le Cygne le sans-coeur est un semblable, elle a un vrai lien avec eux, pour Nazik ce sont je crois des outils, emblématiques de son pouvoir sur les ténèbres. Voilà, je trouve ça intéressant si on y réfléchit un peu de voir la différence entre un personnage qui utilise les ténèbres, et un qui est… les ténèbres.

Voilà, sinon, que dire à part que le style reste régulier, tes tournures sont soignées je ne peux pas renier ça, tu mets du soin dans tes textes même s’ils ne sont pas particulièrement longs. Du coup je me demande si tout ça risque de s’essouffler avec le temps ou si tu vas trouver un nouveau quelque chose pour distraire et enrichir ton contenu ! A suivre !

Facile : 10XP, 110 munnies, 2PS en symbiose
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum