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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Arrivée dans cinq minutes, Monsieur le Président.

Je range mon gummiphone dans la poche de ma veste et me prépare à l’atterrissage, attrapant une poignée au dessus de moi. J’étais resté silencieux le temps du voyage, les yeux posés sur l’écran de mon appareil. Dire que le trajet s’était déroulé sans encombres aurait peut-être été exagéré ; a deux reprises nous avions dû faire face à d’autres bâtiments ennemis. Nous nous en étions sortis sans trop de casse, mais le vaisseau nécessitait une révision lorsque nous serions enfin posés. Juget amorça la descente, et bien vite nous nous retrouvions à fouler le sol gris de l’Illusiocitadelle.

Les Turks n’attendirent pas mes ordres pour commencer à sécuriser les lieux et à vider le vaisseau de nos stocks. Au pas de course, ils s’étaient rendus à l’entrée de l’immeuble, depuis la zone d’atterrissage, armes en mains et prêts à nous débarrasser d’une éventuelle présence indésirée. Pour autant tout se passa dans le calme, les étages supérieurs n’avaient pas été investis, mieux ; les murs n’arboraient aucun impact de balle, ou de traces de lutte.

Nous finîmes par rejoindre mon appartement, que je retrouvais donc dans le même état que celui dans lequel je l’avais laissé. Le salon, plus spacieux que celui du vaisseau-mère, comportait trois canapés, donc un d’angle, disposés en carré autour d’une table basse de bois massif. Plus loin, j’apercevais mes bibliothèques, toujours impeccablement rangées. Nous posâmes les sacs sur la table basse et mes agents commencèrent à en déballer le contenu.

Stocker la nourriture ailleurs que dans la pièce principale pouvait, sur le long terme, nous porter défaut. Il suffisait qu’un groupe assez organisé investisse l’une des pièces de mon appartement et tienne sa position pour que nous soyons privés de rations pendant peut-être même plusieurs jours. Un scénario peut-être exagéré, mais qui n’était pourtant pas impossible : mieux valait être préparé à toute éventualité.


Oh, cette antiquité.

N’y touchez pas, dis-je sèchement. Reno s’était approché du vieux fusil de mon père, accroché au mur. Tenant désormais davantage de la pièce de collection que de l’arme vraiment fonctionnelle, j’accordais un point d’honneur à son entretien. Je détestais avoir la sensation de lui devoir quelque chose, pour autant je savais combien il en était fier et prenais donc de mon temps pour m’assurer de son état. Une relique du passé, comme il l’était lui-même, mais qui avait tout de même une valeur sentimentale à mes yeux.

Les sacs déballés, les Turks quittèrent la pièce pour sécuriser les étages inférieurs. Scarlett me rejoignit sur le canapé, avant de jeter un regard vers Rude qui était le seul à être resté.


Rude, vous pouvez nous laisser.

Mais….

J’ai mon arme, et je suis meilleur tireur que vous, plaisantai-je. Il sortit de la pièce et je portais enfin mon regard vers ma secrétaire.

L’on pourrait presque discerner une gêne de votre part.

C’est à dire que, elle regarda tout autour d’elle. Votre appartement du vaisseau-mère était confortable, agréable à vivre mais ici… Tout, absolument tout est luxueux.

Je ne répondis pas. Oui, l’appartement est décoré, soigné, le tout pensé dans un ensemble harmonieux et accueillant, cependant je ne le voyais pas comme un étalage de richesse.

Voyez-vous un inconvénient à ce que nous partagions ma chambre ?

Je vous demande pardon ? Ses joues rosirent, trahissant sa surprise mais son regard se fit dur. Aussi dur que pouvait l’être un regard accusateur, une énigme.

Déstabiliser, pour voir au travers de la carapace.

Ne vous méprenez pas. Je ne dispose que d’une chambre dans cet appartement. J’aurais cru que vous en aviez assez des canapés et auriez souhaité dormir dans un vrai lit. Maintenant, j’avoue qu’est loin de moi l’idée de vous mettre mal à l’aise avec tant de luxe. Les oreillers en plumes de chocobo vous auraient sûrement empêchée de trouver le sommeil.

Je lui souris. Il serait malhonnête de ne pas admettre que cette question ne relevait que d’un soucis de confort. Ce jeu, auquel nous avions implicitement accepté de participer, suivait des règles que nous nous plaisions à enfreindre. Je restais immobile, perçant son regard du mien et attendant sa réponse.

Non, c’est moi qui n’ai pas été claire. Je pensais que le gentleman que vous êtes m’aurait laissée la jouissance de votre lit, mais soit, quelle invitée ferais-je si par ma faute vous vous retrouviez obligé de dormir sur le canapé.

Je m’en voudrais de vous faire sentir forcée.

Disons que je suis prête à faire un effort. Nous savons tout les deux que rien ne vaut une bonne nuit de sommeil réparateur. Nous tous, ici, avons besoin que notre cher Président ait les idées claires, conclut-elle le visage faussement innocent.

Voudriez-vous un verre, dis-je en me levant et en me dirigeant vers le bar situé à l’autre bout de la pièce. Elle répondit par l’affirmative et je me saisis de deux verres, qui n’étaient pas en cristal comme aurait pu le croire mon invitée, et les remplis d’un scotch contenu dans une carafe, elle aussi faite de verre. Une fois fait, je retournai à ma place et lui tendis son verre.
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Tiens, je sais pas si c’est le fait de passer de Roxas à Rufus, mais d’habitude avec Rufus, je pense que tu écris au passé, et ici tu démarres au présent pour au final faire tout le récit au passé. ^^

Du coup je réfléchissais un peu au jour que c’est. Admettons : le jour 10. Je pense qu’on peut dire qu’au jour 10 un certain nombre de choses se sont déjà passées. Typiquement, Dark City doit déjà être pas mal ravagé à ce moment-là. Et du coup, est-ce que c’était illogique que l’Illusiocitadelle soit préservée ? Je pense que, oui, elle est assez logiquement plus à l’abri que Dark City. Après, tu ne dis pas non plus qu’il ne s’y passe rien, l’équipe sécurise le périmètre et tout, mais apparemment les trois derniers étages sont préservés, pas d'impact de balle. Voilà. C'est fatalement une situation qui ne peut pas durer éternellement, mais comme nous le savons, tu y remédies assez tôt !

J’avoue me demander si le truc ressemble vraiment à ce qu’on peut voir dans kh ou si ça a été reconstruit / aménagé dans un style différent. Ce serait cool de savoir ! Typiquement, quand j’y avais fait un rp l’an passé, j’avoue avoir visualisé le truc en mode plutôt classique et chaleureux, avec bibliothèque en bois, cheminée, divans, tapis, tout ça… Et du coup je suis en train de me demander si ça correspond à l’atmosphère d’Illusiocitadelle. Oui, oui, je suis au courant que ça n’intéresse que moi !

En plus de l’atterrissage, on a deux passages majeurs dans ce rp. D’un côté le petit passage où tu parles du fusil de son père, une occasion de développer très légèrement de leur relation, mais c’est toujours intéressant à lire. C’est finalement assez rare de voir Rufus lever le ton, et c’est l’impression qu’il donne ici. Comme si la chose était particulièrement sensible.

Puis de l’autre, il y a la discussion avec Scarlett. Et avec cette proposition à peine dissimulée, on sent que le truc qui se passe entre eux prend une autre vitesse. Ici on dit les choses, genre « dormons ensemble », alors que tous les autres Turks pourront en être témoins… Ce n’est pas rien non ?

La petite joute verbale est plutôt cool, Scarlett fait la difficile histoire de le taquiner et le pousser à être plus direct, je dirais. Rufus semble se laisser aller au jeu et s’y plaire assez, ce que tu dis en description témoigne de l’évolution de ses intentions la concernant. C’est une situation qui me semble plutôt… réaliste Very Happy, j’ai bien aimay.

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