Evasion Szp8Evasion 4kdkEvasion 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

more_horiz
Nous nous apprêtons à partir. Les sacs sont tous prêts, disposés sur la table. Nous attendons des nouvelles d’Elena, tous assis dans le salon. Mon regard se pose tour à tour sur Reno, puis sur Scarlett, puis sur Rude avant de revenir à Scarlett. Elle est tendue, je peux le lire sur son visage. Qui ne le serait pas, cela dit ? Nous nous apprêtions à nous jeter dans la gueule du loup, mais qu’importe, le vaisseau-mère perdait de sa sûreté au fur et a mesure que les jours s’écoulaient.

Je vis Rude porter l’index à son oreillette. La voix au bout du fil n’était pas féminine, il ne s’agissait pas d’Elena. Il acquiesça d’un signe de tête avant de se diriger vers la porte et de l’ouvrir. Reno le suivit et se contenta de le couvrir alors que son ami se dirigeait vers l’ascenseur pour le déverrouiller et laisser monter ce que je supposais être les Turks.

Ils revinrent tous, et refermèrent la porte derrière eux. Ceux qui nous avaient rejoints étaient Ruluf et Freyra, deux Turks habitués des missions d’escorte. Je leur désignai les sacs, Ruluf, elle et Rude porteraient la cargaison tandis que Reno et moi-même nous occuperions d’éventuels gêneurs. Mon gummiphone se mit à vibrer sur la table basse en face du canapé. Je m’en saisis et découvris un message d’Elena m’annonçant que Withred était prêt et que les deux vaisseaux étaient en préparation. Je ne pris pas le temps de lui répondre et remis mon gummiphone dans ma poche avant de me lever.

Tout est en place, nous allons pouvoir y aller. Vous êtes tous prêts ? N’oubliez rien, nous ne reviendrons probablement pas avant un bon moment.

Après que tout le monde ait acquiescé à sa manière, nous nous engageâmes dans le couloir et rejoignîmes bien vite l’ascenseur central qui nous mènerait aux quais d’embarcation. Le leurre se trouvait sur le quai A12, tandis que notre vaisseau nous attendait à l’opposé, au quai O17. La descente en ascenseur prenait du temps. D’après le plan, c’était le premier moment critique. Nous pouvions nous faire arroser directement en sortie d’ascenseur, ce qui n’aurait rien eu d’étonnant vu le bruit qu’il faisait et le silence de mort qui régnait maintenant dans le vaisseau-mère.

Bien, Ruluf, Rude, vous passez les premiers et vous sécurisez l’étage. Ne renvoyez l’ascenseur que lorsque la zone est sécurisée.

Ils entrèrent et Rude pressa le bouton provoquant la fermeture des portes. Ils disparurent ; les quelques minutes nous parurent une éternité.

Et s’ils se font chopper, et qu’un avant-poste nous attend en bas ? On fait comment ?

On contourne, ça nous prendra plus de temps mais il n’y a pas d’autre alternative.

Ce n’est pas vous qui portez des talons.

Le silence continua, alors que le bruit de l’ascenseur se faisait de plus en plus lointain, jusqu’à complètement se taire. Quelques minutes plus tard, nous obtenions le feu vert de Rude. Nous montâmes donc à notre tour, moi, Scarlett, Reno et Freyra avant de débuter notre descente et de retrouver le reste de notre équipe. Le couloir était désert et les pièces aux alentours avaient soigneusement été contrôlées, aucun danger dans l’immédiat.

Nous poursuivîmes jusqu’à rejoindre le dortoir des soldats troisième classe, situé au même étage. Il s’agissait là du second moment critique. S’ils avaient été largement vidés de leurs occupants habituels, il n’en restait que les lieux étaient remplis de cachettes en tout genres, toutes susceptibles de dissimuler nos éliminations respectives.

Tenez-vous prêts. Au moindre bruit suspect, vous savez quoi faire,dis-je vérifiant le chargement de mon arme.
more_horiz
Nous devons traverser cet immense réseau de couloirs dont chaque porte pouvait abriter un tireur embusqué. Si nous étions dans le dortoir des troisième classe, il n’en restaient pas moins des SOLDATs entraînés pour faire face à ce genre de situation. Qu’il s’agisse d’embuscades, de cibles prioritaires… tout ceci faisait partie de leurs enseignements. De plus, au vu de la situation actuelle rien ne nous garantissait que les troisièmes classe seraient les seuls obstacles à notre progression. Il était tout a fait possible d’envisager que des premières classes se soient installés dans ces chambres, éliminant les SOLDATs de rang inférieur un peu trop ambitieux.

Nous arrivâmes à l’angle du premier couloir ; nous étions forcés de prendre le suivant, celui de gauche puisque quelqu’un avait eu la bonne idée de boucher le passage devant nous à l’aide de mobilier de chambre. Nous ne pouvions nous permettre de dégager la voie, ceci impliquant de rester immobiles pendant une durée indéterminée. Reno fit signe à Freyra, armée de son fusil à pompe, de passer devant, elle se dirigea vers la première porte et inspecta l’intérieur de la pièce avant de procéder à la seconde, de l’autre côté du couloir un peu plus à l’ouest. Elle nous fit signe de la rejoindre et nous continuâmes ainsi notre progression.

Bien sûr, autant de précautions nous ralentissaient fortement, chaque seconde en trop risquant de compromettre notre opération mais la précipitation n’était pas un luxe que nous étions en mesure de nous offrir. Nous traversâmes la moitié des dortoirs de cette manière jusqu’à nous approcher d’un bruit. Une quinte de toux, rapidement tue, probablement grâce à l’intervention d’une seconde personne.


Groupe, murmurai-je. Ruluf, Reno et Freyra vous y allez. Rude vous restez ici en cas d’embuscade.

Scarlett se cramponna à mon avant bras, se tenant derrière moi. Un geste inutile ; je n’avais pas l’intention de perdre pour elle. Ruluf sortit un supresseur de l’intérieur de sa veste et le vissa sur le canon de son arme avant de se mettre à couvert sur le côté de la porte. Reno, lui, opta plutôt pour sa matraque électrique. Ces précautions étaient de leur propre initiative, et elles étaient les bienvenues. Ne serait-ce qu’un seul coup de feu aurait rameuté tout l’étage vers notre position.

Ils entrèrent, d’un coup, surprenant les occupants de la pièce. Je n’entendis ni combat, ni tirs, ni cri, juste quelques phrases perdues dans l’épaisseur des murs. Ruluf ressortit le premier, suivit des autres.


Des désaturés. Ils ne dévoileront pas notre position.

Je hochai la tête. D’un mouvement de main, je leur intimai de reprendre la route, reprenant la routine de sécurité que nous venions d’instaurer. Mon gummiphone vibra dans ma poche, je m’en saisi et jetai un oeil à qui tentait de m’appeler. C’était Elena, comme d’habitude.

Les deux vaisseaux sont prêts, ils n’attendent plus que vous. Dépêchez-vous ou vous allez rater votre taxi, dit-elle sur le ton de l’humour.

Je vous remercie, où en est Withred ?

J’hésite encore à l’assommer. Il est insupportable. Vous auriez pu vous en servir plus tôt, il n’arrête pas de se vanter de sa première mission officielle, je n’en peux plus.

Un petit peu de courage, Elena. Commencez le trajet jusqu’au leurre, et assurez-vous que tout le monde soit au courant de son passage.

Je pense… que je n’aurais pas à faire beaucoup d’eff… Withred tu la boucles ! Excusez-moi… T… rrêt… nant…. ment… tu… penses… ner… gens ? Rési… comporterait pas de la sorte. J’ai envie de le frapper.

Contentez-vous de remplir votre mission, nous allons continuer de progresser jusqu’à 017.

Bien reçu, Elena terminé.

Le temps qu’ils se mettent en route, nous allons attendre dans cette chambre. J’aimerais m’assurer de mouvements ennemis avant de poursuivre.
more_horiz
Une quinzaine de minutes passèrent alors que nous nous étions enfermés dans l’une des chambres de l’étage. Gardant un oeil sur le couloir depuis les fenêtres, nous n’avions vu personne passer, nous n’avions entendu aucun tir. C’était le calme plat. Personne n’osait parler non plus, de peur de dévoiler notre position et de compromettre le plan. Ce n’est que lorsque nous eûmes des nouvelles d’Elena que nous reprîmes notre progression. Je décrochai mon gummiphone, entendant la voix d’Elena sur un fond de fusillade.

Monsieur, je dirais que c’est une mission accomplie. Une escouade nous est tombée dessus, nous sommes actuellement en train de protéger votre doublure, je pense que vous pouvez reprendre votre route.

Vous arrivez à tirer sur les désaturés ? Demandai-je, intrigué.

Non, mais le fait que je leur tire dessus leur fait peur, ça me permet de prolonger l’affrontement.

Bonne idée, essayez de faire traîner le combat et si jamais il venait à s’écourter, provoquez-en un second. Je vous tiens au courant dès que nous sommes à bord du vaisseau.

Reçu.

Je raccroche et commence à chuchoter mes instructions au reste du groupe. Je leur transmets l’information et leur intime de reprendre la route jusqu’au quai O17. Nous suivons la même formation que plus tôt, et nous progressons jusqu’à notre objectif. Là-bas, j’esquisse un sourire satisfait lorsque je vois le reste de mon équipe aidé par des désaturés. Le vaisseau tourne, ses réacteurs sont allumés et des caisses sont chargées dans sa soute, probablement des provisions et de l’armement. Nous les rejoignons.

Monsieur, nous sommes en attente de vos instructions, me dit Mid, sa lance repliée dans son dos. Il vous suffit d’un mot et nous quittons le vaisseau-mère.

N’attendons pas plus, partons maintenant.

Les Turks montent et m’aident ensuite à monter. Je me retourne et tends la main vers Scarlett et la hisse dans le vaisseau. Ce n’est pas un vaisseau de transport, c’est un vaisseau militaire n’attirant aucunement l’attention. Loin des banquettes en cuir de nos navettes, ici il s’agit plutôt d’un cockpit et d’une soute spacieuse dont les côtés accueillent les sièges, en deux rangées parallèles. La porte arrière se referme, notre équipe est enfin complète.

Où allons-nous Monsieur ?

Rejoignons Illusiopolis, j’ai quelques plans pour la suite.

A vos ordres. Juget, tu prends les commandes, je m’occupe du poste de tir.

Le vaisseau commença à bouger, et par le hublot je regardais le vaisseau-mère s’éloigner. L’ambiance devait être tout autre à Illusiopolis, le chaos qui y résidait devait probablement s’être amplifié. En revanche, la citadelle, elle, devait sûrement être plus calme, bien loin des guerres de gangs qui polluaient les rues de la ville. Je sortis un cigare de sa boîte, rangée dans la poche intérieure de ma veste et l’allumais, tirant une bonne bouffée dessus. Je levai la tête et recrachai la fumée au dessus de nos têtes avant de prendre la parole, une fois de plus.

Avec l’arrivée des renforts, nos chances de survie se sont vues augmentées. Nous allons donc nous rendre dans mon appartement de l’Illusiocitadelle, plus grand que celui du vaisseau-mère, ce qui nous permettra de retrouver un petit d’air. J’apprécie votre compagnie, mais nous ne pouvons être efficaces si nous sommes toujours les uns sur les autres.

Le mental était important dans ce genre de guerre d’usure. Tout, à l’extérieur, pouvait être une menace, c’est pourquoi un corps sain seul ne pouvait prétendre à la longévité. Ce n’était pas qu’un problème de provisions, ou d’armement, c’était aussi et surtout une question de savoir réfléchir, sans s’embrumer l’esprit de futilités. En clair, changer d’environnement s’était avéré nécessaire.


Dès notre arrivée, vous viderez et aménagerez les trois derniers étages. Je veux une ligne de défense solide, à toute épreuve, deux Turks par étage. Lorsque viendra le tour de se reposer à l’un d’entre vous, nous déplacerons une personne de l’étage supérieur à celui inférieur de façon à ce que notre première ligne soit toujours gardée par au moins deux personnes. Cela nous permettra aussi, en cas d’attaque, d’opposer une résistance de trois personnes directement. Vous me suivez ?

Ouais. Mais s’ils arrivent directement à l’avant dernier étage ?

Mid, votre petite chasse sur le vaisseau-mère s’est avérée fructueuse ? Il acquiesça. Je devine donc que ces caisses proviennent de l’une des caches d’armes ? Dans ce cas, nous aurons un tireur sur le toit. Ruluf, vous vous chargerez de descendre tout les vaisseaux s’approchant d’un peu trop près de la citadelle d’une roquette bien placée.

Mon petit discours terminé, je tournai le regard vers les routes stellaires avant de parcourir le GummiNow à la recherches d’informations, attendant notre arrivée.
more_horiz
Ils sont partis ☹

Jour 7,8 et 9 regroupés en un seul jour, pour un événement de taille : le départ de notre équipe de choc pour Illusiopolis. J’ai essayé de me rappeler à peu près quelle réaction j’ai eu à chaque rp. Pour le dernier en tout cas, je crois que j’arrive devant Elena et Withred (que j’ai éliminay) juste après votre départ. Eh bah merde alors !

Je pense que tu as découpé ce rp en plusieurs parties notamment pour me donner l’occasion de réagir, et je trouve ça cool. Si t’avais quitté l’appartement et rejoint directement ton vaisseau militaire en un rp, bah je n’aurais vraiment rien eu à y faire, ou à part le constater avec dépit. Non au moins ici, il y a la frustration d’avoir tout donné pour rien au final. Bon, après, j’ai pas directement interagi avec Rufus et la bande, mais c’était assez intéressant pour moi de pouvoir faire cette partie de cache-cache avec l’équipe en fuite. Le but n’étant pas toujours de gagner en rp évidemment, j’ai trouvé ça plus intéressant de tomber dans le piège et de les manquer de peu, mais en tout cas c’était de bonnes « opportunités » de rp.

J’aime assez ton style ici, je dirais qu’il est assez régulier, genre, ça aurait tout aussi bien pu être un seul rp, ça se lit agréablement, sans coupure impromptue. Tes descriptions sont succinctes, tu décris les faits de façon efficace, ce qui rythme bien le rp et donne ce côté un peu empressé. Tu mets aussi de la tension en ajoutant des événements extérieurs qui s’avèrent finalement être sans importance (le coup du gars qui tousse). C’est vrai que on pourrait se dire que tu aurais pu te donner un peu plus de difficulté, mais ça ne m’a pas dérangée. Et d’une certaine façon tu introduis ça en disant que la plupart des participants sont déjà morts (silence de mort, tout ça), d’autant plus alors en troisième classe, et c’est là que tu te trouves.

Non, tes véritables obstacles sont plus d’ordres physiques, des accès sont bloqués avec des meubles. Cela peut sembler idiot mais quand un truc comme ça te tombe dessus, ça peut faire tomber ton plan en fait. Ouais tu peux te retrouver à devoir changer de trajectoire, et qui dit changement dit possiblement d’autres ennuis.

Niveau dialogues, on est toujours bon, pas de souci. Rufus donne le ton et ses hommes s’exécutent. C’est aussi ici qu’on a un premier petit aperçu de Withred je crois, à travers le gummiphone avec Elena.

Ah oui, bah juste, t’as mis un dialogue en description, ça arrive de temps en temps, c’est pas grave évidemment, mais c’est aussi  l’avantage des tirets, on risque moins d’oublier un dialogue Very Happy. J’étais pas tout à fait certaine que c’était du dialogue jusqu’à lire ce passage-là « J’apprécie votre compagnie, mais nous ne pouvons être efficaces si nous sommes toujours les uns sur les autres. »

Ah et Scarlett est plus effacée ici mais cela me semble logique étant donné que c’est plus un rp turk et Rufus, qu’un rp Saint-Laurent et La Perla, un rp entre couilles quoi.

ES NORMAL : 20 points d'expérience + 240 munnies + 3 PS en vitesse
more_horiz
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum