Nazik se lève, peu brusque mais plein d'énèrgie. Une explosion de lucioles violettes dévoile la Keyblade dans sa main encore fumante. Et trois ombres fluides naissent à même les parois du vaisseau, dont une au plafond. Un petit corps d'ombre potelé tombe d'en haut sur un monsieur en costard qui panique immédiatement. Celui-ci lâche son pistolet en main, tente tant bien que mal de retirer la créature qui fait un câlin à sa tête. Les deux autres plongent hors des murs pour se jeter chacune sur un garde noir.
Les yeux jaunes qui pleurent de l'encre, l'obscurantiste charge et frappe le premier passager de toute ses forces.
Une sombre déflagration, pareille à celle qui vit naitre son arme mais bien plus ample, détonne alors. De la même façon qu'avec une arme à feu, le bras armé du jeune homme est projeté en arrière par le retour de son arme. De peu, il conserve prise son épée-clef mais s'en retrouve déstabilisé momentanément. Et désarmé par équivalence. Préssé, ses pupilles dorées filent dans chaque interstice dévoilé par les sombres fumées qui ont suivis son attaque.
Quelque chose se promet à lui dans la façon qu'ont les résidus de ténèbres de danser sous ses yeux.
D'instinct, Nazik se décale sur le côté en même temps qu'il s'accroupit et sans détailler, file à l'avant du vaisseau. Loin de forcer son passage, bien que le coeur y est, il se laisse au contraire dévier par la moindre résistance rencontrée. Suffisement vite pour exploiter la brève panique qu'il eut généré, Nazik tapote la porte par laquelle on embarque et, par magie, celle-ci s'ouvre en plein vol. Ni une, ni deux, le coalisé saute en laissant les autres passagers à leurs tristes sorts !
D'abords surpris par la vitesse de chute, le souffle coupé même, il tend sa main désarmée en l'air avec l'espoir que quelqu'un le retienne dans sa chute !
Et pour démontrer toute sa foi, il referme la main comme si une autre était là pour le retenir. Aucune main présente mais une cheville, celle-ci de son affreux parapluie vivant, Karakasa ! Rouge, grand ouvert, avec un gros oeil et une bouche aux dents pointus, sales aussi, Nazik continue quelques minutes sa chute avant que celle-ci ne ralentisse brutalement. Désormais, c'est plus léger qu'une plume qu'il continue de descendre… bien que les vents du Jardin Radieux le secoue un peu.
" Ah ! Tu t'es pas encore fait éliminé à ce que je vois ! "
En l'ayant parfaitement entendu, Nazik ne lâche qu'à peine une réponse dont il ne fait pas une prioritée. Vaguement calme, son souci est plutôt ce qu'il se passe en bas. Les deux amis chutent en direction de la ville, suffisement haut pour l'instant mais très vite, ils seront à portées des balles perdues ou des tentatives de tir aux pigeons.
" Et j'aimerais que ça dur… on fera bientôt une cible facile… "
"Là-bas, en-dehors de la ville ! Si t'as moyen de dévier notre trajectoire, on serait plus safe. "
Encore une fois, le temps d'éplucher ses options, l'invocateur prend son temps pour répondre.
" J'ai un moyen. "
Agrippé à son parapluie à une main, Nazik mime de l'autre… son bras se tend et se Keyblade aussi, puis il tourne, de la même façon qu'on ouvre une serrure. Au lieu d'entendre le clique d'un mécanisme, c'est un bruit magique qui se fait entendre et l'air se déchire avec des contours violets, en forme ovale, pour offrir une vue sur la Fin des Mondes. Un petit sans-cœur s'en échappe en volant comme un papillon d'une boite ouverte. Laissant son bras retombé, la faille se referme.
Un… petit… sans-cœur. D'un sac vert pâle, l'on ne voit que sa tête noire toute ronde qui dépasse et deux yeux jaunes inexpressifs. Avec un chapeau de sorcier à la fine extrémité qui s'allonge jusqu'à dessiner une spirale.
Il porte l'emblème typique des sans-cœurs… et un sourire amusé aux lèvres, Nazik le trouve bien mignon ! Ca pourrait être une peluche ! A peine s'extasie-t-il que déjà, son visage redevient sérieux. La petite créature s'agite dans une tornade de lumière pâle et soudain, le vent souffle ! Un peu trop fort d'ailleurs ! Nazik est alors obligé de lâcher son arme, celle-ci disparait immédiatement, tout aussi rapidement, l'invocateur s'agrippe à son parapluie à deux mains.
De quelques sorts de vent, la créature dévie la chute jusque dans les étendues que la ville principale n'a pas encore atteint.
" Je doute que personne n'ait eu la même idée que nous mais… on y sera déjà plus tranquille qu'en ville. "
Jeu 4 Fév 2021 - 19:38Les yeux jaunes qui pleurent de l'encre, l'obscurantiste charge et frappe le premier passager de toute ses forces.
Une sombre déflagration, pareille à celle qui vit naitre son arme mais bien plus ample, détonne alors. De la même façon qu'avec une arme à feu, le bras armé du jeune homme est projeté en arrière par le retour de son arme. De peu, il conserve prise son épée-clef mais s'en retrouve déstabilisé momentanément. Et désarmé par équivalence. Préssé, ses pupilles dorées filent dans chaque interstice dévoilé par les sombres fumées qui ont suivis son attaque.
Quelque chose se promet à lui dans la façon qu'ont les résidus de ténèbres de danser sous ses yeux.
D'instinct, Nazik se décale sur le côté en même temps qu'il s'accroupit et sans détailler, file à l'avant du vaisseau. Loin de forcer son passage, bien que le coeur y est, il se laisse au contraire dévier par la moindre résistance rencontrée. Suffisement vite pour exploiter la brève panique qu'il eut généré, Nazik tapote la porte par laquelle on embarque et, par magie, celle-ci s'ouvre en plein vol. Ni une, ni deux, le coalisé saute en laissant les autres passagers à leurs tristes sorts !
D'abords surpris par la vitesse de chute, le souffle coupé même, il tend sa main désarmée en l'air avec l'espoir que quelqu'un le retienne dans sa chute !
Et pour démontrer toute sa foi, il referme la main comme si une autre était là pour le retenir. Aucune main présente mais une cheville, celle-ci de son affreux parapluie vivant, Karakasa ! Rouge, grand ouvert, avec un gros oeil et une bouche aux dents pointus, sales aussi, Nazik continue quelques minutes sa chute avant que celle-ci ne ralentisse brutalement. Désormais, c'est plus léger qu'une plume qu'il continue de descendre… bien que les vents du Jardin Radieux le secoue un peu.
" Ah ! Tu t'es pas encore fait éliminé à ce que je vois ! "
En l'ayant parfaitement entendu, Nazik ne lâche qu'à peine une réponse dont il ne fait pas une prioritée. Vaguement calme, son souci est plutôt ce qu'il se passe en bas. Les deux amis chutent en direction de la ville, suffisement haut pour l'instant mais très vite, ils seront à portées des balles perdues ou des tentatives de tir aux pigeons.
" Et j'aimerais que ça dur… on fera bientôt une cible facile… "
"Là-bas, en-dehors de la ville ! Si t'as moyen de dévier notre trajectoire, on serait plus safe. "
Encore une fois, le temps d'éplucher ses options, l'invocateur prend son temps pour répondre.
" J'ai un moyen. "
Agrippé à son parapluie à une main, Nazik mime de l'autre… son bras se tend et se Keyblade aussi, puis il tourne, de la même façon qu'on ouvre une serrure. Au lieu d'entendre le clique d'un mécanisme, c'est un bruit magique qui se fait entendre et l'air se déchire avec des contours violets, en forme ovale, pour offrir une vue sur la Fin des Mondes. Un petit sans-cœur s'en échappe en volant comme un papillon d'une boite ouverte. Laissant son bras retombé, la faille se referme.
Un… petit… sans-cœur. D'un sac vert pâle, l'on ne voit que sa tête noire toute ronde qui dépasse et deux yeux jaunes inexpressifs. Avec un chapeau de sorcier à la fine extrémité qui s'allonge jusqu'à dessiner une spirale.
Il porte l'emblème typique des sans-cœurs… et un sourire amusé aux lèvres, Nazik le trouve bien mignon ! Ca pourrait être une peluche ! A peine s'extasie-t-il que déjà, son visage redevient sérieux. La petite créature s'agite dans une tornade de lumière pâle et soudain, le vent souffle ! Un peu trop fort d'ailleurs ! Nazik est alors obligé de lâcher son arme, celle-ci disparait immédiatement, tout aussi rapidement, l'invocateur s'agrippe à son parapluie à deux mains.
De quelques sorts de vent, la créature dévie la chute jusque dans les étendues que la ville principale n'a pas encore atteint.
" Je doute que personne n'ait eu la même idée que nous mais… on y sera déjà plus tranquille qu'en ville. "