Le pot alla se briser contre le mur ; Fabri fit quelques pas sur le côté. Aub faisait de même, en face de lui de l'autre côté de la table.
"Je te croyais pas comme ça !
- Tu pensais que j'étais bête à bouffer du foin !?"
Le même ballet, une deuxième fois. L'envoi d'une cruche, abandonnée sur la table.
"J'ai vraiment cru que tu voulais faire équipe. Tu sais pas mentir !
- Mais je mentais pas !!"
Fabri grimpa sur la table ; dernier moyen pour réduire la distance qui la séparait de Lockhart. "T'es pourrie jusqu'à la moelle jamais j'aurais pu croire que -" tentative d'attraper la rousse. "m'assommer avec un chaudron, sérieusement !?"
Elle avait glissé sous la table. "C'était ça ou je t'enfermais dans un placard !!"
Et voilà qu'elle courait hors du mess.
La course-poursuite reprit de plus belle.
A l'annonce de Lord Business, le Domaine Enchanté s'était transformé en zone de guerre.
Pendant que les Templiers laissaient libre court à leur inventivité pour se dégommer les uns les autres, les Paladins faisaient probablement de même. Fabri ne savait pas vraiment ce qu'ils faisaient, il avait dégommé Hylla en passant, en s'excusant tout de même. Bien qu'elle lui ait sauvé la peau pendant l'attaque du Dragon, elle était entre lui et sa survie. Et en plus elle avait une hallebarde.
Fabrizio sortit du mess en eut le temps d'apercevoir l'ombre d'Aubrey Lockhart à l'angle d'un couloir. Ils avaient originellement prévu de faire équipe et avaient réussi, toute la matinée, à s'épauler dans l'élimination de la plupart des habitants de sa rue, de ses parents et de sa petite sœur Darel, tout aussi rousse qu'elle.
Ils s'étaient alors rendus au mess, là où les Templiers se réunissaient pour manger et pour discuter entre collègues la plupart du temps. La grande pièce était désertée et avait certainement été le terrain d'âpres combat, et cette moitié de deuxième jour.
Faisant preuve de discrétion, ils étaient arrivés par le petit escalier dérobé qui menait à l'arrière-cour attenante à la cuisine. De là, ils s'étaient fait un festin du repas de la veille ; les patates, c'est encore bon quand c'est réchauffé et le fromage, tout le monde sait que ça va avec tout. Ils avaient aussi foutu un coup sur la tête des commis de cuisine qui s'étaient planqués dans la pièce. Bordel que c'était lâche.
Un petit silence éloquent s'était fait sa place alors que, le repas terminé, les deux alliés se relevaient et joignaient leurs mains d'une manière innocente. Aub souriait, de ce sourire qui réchauffait son cœur. Elle lâcha ses mains ; "Attends, je me rattache les cheveux" avait-elle dit.
Il avait acquiescé et s'était alors dirigé vers la porte, qu'il entrouvrit pour vérifier si la voie était libre. Personne ; mais ce n'était pas le plus gros problème.
Il avait entendu la rousse faire quelques pas, puis d'autres, plus rapide : circonspect, il avait eu le temps de se retourner pour la voir en plein élan, marmite de pommes de terre à la main, prête à la lui fracasser sur la tête.
Fabri avait habilement esquivé l'arme fort contondante et avait hurlé toute sa rage, son horreur et son désarroi. Avec quelques insultes en prime. Aubrey, elle, avait hurlé - de rage aussi, de surprise mais aussi parce qu'elle hurlait toujours quand on la poursuivait. Et pour la poursuivre, il l'avait fait. S'étant jeté après elle, la templière ne dut son salut qu'à sa rapidité d'action à lui claquer la porte de la cuisine au nez en s'enfuyant vers le mess.
Le mess, donc ; où ils jouèrent au chat et à la souris pendant quelques longues secondes qui parurent des heures, se crachant leur ressenti à la tronche avec force et pots et même des fourchettes. Deux tables retournées ; Fabri avait la ferme intention d'éliminer la dernière de la dynastie Lockhart encore debout.
"Je te croyais pas comme ça !
- Tu pensais que j'étais bête à bouffer du foin !?"
Le même ballet, une deuxième fois. L'envoi d'une cruche, abandonnée sur la table.
"J'ai vraiment cru que tu voulais faire équipe. Tu sais pas mentir !
- Mais je mentais pas !!"
Fabri grimpa sur la table ; dernier moyen pour réduire la distance qui la séparait de Lockhart. "T'es pourrie jusqu'à la moelle jamais j'aurais pu croire que -" tentative d'attraper la rousse. "m'assommer avec un chaudron, sérieusement !?"
Elle avait glissé sous la table. "C'était ça ou je t'enfermais dans un placard !!"
Et voilà qu'elle courait hors du mess.
La course-poursuite reprit de plus belle.
A l'annonce de Lord Business, le Domaine Enchanté s'était transformé en zone de guerre.
Pendant que les Templiers laissaient libre court à leur inventivité pour se dégommer les uns les autres, les Paladins faisaient probablement de même. Fabri ne savait pas vraiment ce qu'ils faisaient, il avait dégommé Hylla en passant, en s'excusant tout de même. Bien qu'elle lui ait sauvé la peau pendant l'attaque du Dragon, elle était entre lui et sa survie. Et en plus elle avait une hallebarde.
Fabrizio sortit du mess en eut le temps d'apercevoir l'ombre d'Aubrey Lockhart à l'angle d'un couloir. Ils avaient originellement prévu de faire équipe et avaient réussi, toute la matinée, à s'épauler dans l'élimination de la plupart des habitants de sa rue, de ses parents et de sa petite sœur Darel, tout aussi rousse qu'elle.
Ils s'étaient alors rendus au mess, là où les Templiers se réunissaient pour manger et pour discuter entre collègues la plupart du temps. La grande pièce était désertée et avait certainement été le terrain d'âpres combat, et cette moitié de deuxième jour.
Faisant preuve de discrétion, ils étaient arrivés par le petit escalier dérobé qui menait à l'arrière-cour attenante à la cuisine. De là, ils s'étaient fait un festin du repas de la veille ; les patates, c'est encore bon quand c'est réchauffé et le fromage, tout le monde sait que ça va avec tout. Ils avaient aussi foutu un coup sur la tête des commis de cuisine qui s'étaient planqués dans la pièce. Bordel que c'était lâche.
Un petit silence éloquent s'était fait sa place alors que, le repas terminé, les deux alliés se relevaient et joignaient leurs mains d'une manière innocente. Aub souriait, de ce sourire qui réchauffait son cœur. Elle lâcha ses mains ; "Attends, je me rattache les cheveux" avait-elle dit.
Il avait acquiescé et s'était alors dirigé vers la porte, qu'il entrouvrit pour vérifier si la voie était libre. Personne ; mais ce n'était pas le plus gros problème.
Il avait entendu la rousse faire quelques pas, puis d'autres, plus rapide : circonspect, il avait eu le temps de se retourner pour la voir en plein élan, marmite de pommes de terre à la main, prête à la lui fracasser sur la tête.
Fabri avait habilement esquivé l'arme fort contondante et avait hurlé toute sa rage, son horreur et son désarroi. Avec quelques insultes en prime. Aubrey, elle, avait hurlé - de rage aussi, de surprise mais aussi parce qu'elle hurlait toujours quand on la poursuivait. Et pour la poursuivre, il l'avait fait. S'étant jeté après elle, la templière ne dut son salut qu'à sa rapidité d'action à lui claquer la porte de la cuisine au nez en s'enfuyant vers le mess.
Le mess, donc ; où ils jouèrent au chat et à la souris pendant quelques longues secondes qui parurent des heures, se crachant leur ressenti à la tronche avec force et pots et même des fourchettes. Deux tables retournées ; Fabri avait la ferme intention d'éliminer la dernière de la dynastie Lockhart encore debout.