Putain mais c’est dingue, j’ai passé tout l’aprem… relativement tranquille. Genre, t’sais j’fais pas de bruit… J’emmerde personne, personne vient m’emmerder. J’crois qu’a un moment y’avait un petit connard dans les escaliers, mais il est monté jusque dans le couloir. Donc en soi… J’ai envie de te dire que ça va. J’ai vidé mon frigo à force de boire du coca en matant GummiNow et j’t’avoue que j’commence à me faire chier, attends.
J’retiens ma respiration, y’a de l’activité dans le couloir. J’me lève en évitant de trop froisser ma couette, et j’me retrouve comme c’te nuit dans l’encadrement de la porte. Je l’entrouvre et j’vois un groupe de quatre mecs dans le couloir armés comme des cons. Ils… pointent vraiment en direction de mon appart. Ca va chier d’ici cinq minutes, ça sert plus a rien que je me planque.
‘faites quoi ici, bande de cons ?
C’est des gardes, j’sais pas c’qu’ils branlent.
On va t’éliminer. On a l’occase de nous venger, t’inquiètes pas qu’on va pas te rater Roxas.
… y sont cons, j’vois que ça.
Vous m’avez pas entendu ? Putain, resserrez vos casques que je vois pas vos gueules, parce que je vous jure que si j’vous grille, même après le jeu j’vous fait bouffer tous le cul de l’autre.
Ca chuchote dans le couloir, et j’entends comme des pas dans le sens inverse, mais t’sais en mode moins convaincant. Je regarde avec ma magie, c’est bien c’qu’y m’semblait.
Je… sais que vous êtes encore là. Bon j’sors ou vous vous tirez de là ?
J’entends comme un truc lourd, en métal, qu’on fait rouler sur le sol. Un mec doit le soulever et j’entends des petits bruits de metal.
Okay les gars, a trois je fais feu, je pulvérise tout l’étage ! Un !
Pulvériser tout l’étage ?
Deux !
Mais quelle bande de…
Trois !
Je saute par la fenêtre, et j’attrape le rideau au vol. J’l’arrache d’un coup de poignet bien sec et j’m’en sers de parachute pour atterrir sur le balcon de madame Bourdon juste en dessous. Y’a des bouts de ma chambre qui commencent à se casser la gueule, j’te jure que j’suis vénère. Ma chambre était ultra cool, c’était une des rares qu’avait une putain de salle de bain, et là ils venaient de tout me niquer.
J’cours sur le mur et je rentre dans la brèche, j’ai pas le temps, je saute, j’esquive une rafale de balles dans les air et j’atterris sur un de ces connards. J’y écrase la gorge du plat de ma pompe, puis je met un autre coup tout sec dans la trachée d’un autre. Ca en nique deux. J’attrape le tapis par terre et j’le tire un bon coup vers moi pour faire tomber les deux gogols restants, avant de patater le plus proche. Le dernier, le tireur, j’y met un gros pain dans sa gueule pour lui virer ses couleurs, et ensuite j’le balance par dessus la balustrade. Qu’y s’pète le dos ce gros bâtard, j’en ai rien à foutre, j’avais prévenu.
Je soupire… Ils veulent tout péter ? On va tout péter. Je loote sur le corps des autres gardes, trois grenades, un lance-roquette et des balles pour fusil d’assaut. J’savais même pas qu’on avait tout ce merdier chez nous, tu m’étonnes que Cissneï m’en ai jamais parlé.
J’me pose sur le rebord du balcon, j’charge une roquette et j’vise en plein le hangar gummi. Forcément le tir part en couille, ça fout le feu au jardin, pas grave j’charge une autre roquette. J’espère qu’ils sont bien en train de pioncer les gardes parce qu’ils vont bien aller se faire enculer. Boum, feu nourri direction la caserne et si l’autre pute de Primate est dedans, ça fait deux points en plus…. Mais forcément c’est d’la merde ce truc et ça part dans la façade du château, n’importe comment.
M’reste une roquette…
Comme ce bazooka pue la merde, j’fous le feu moi même a la roquette et j’la balance a la main pour que ça fasse un truc, et j’avoue que j’suis content du résultat. Ça explose un bon pan près de la caserne. Franchement ? Content.
Putain, je l’avais pourtant dit que j’voulais pas qu’on vienne me casser les couilles. Maintenant, j’me retrouve avec un bazooka et un monde sans règles… Qu’est-ce qui pourrait arriver de pire ?
Lun 1 Fév 2021 - 23:33J’retiens ma respiration, y’a de l’activité dans le couloir. J’me lève en évitant de trop froisser ma couette, et j’me retrouve comme c’te nuit dans l’encadrement de la porte. Je l’entrouvre et j’vois un groupe de quatre mecs dans le couloir armés comme des cons. Ils… pointent vraiment en direction de mon appart. Ca va chier d’ici cinq minutes, ça sert plus a rien que je me planque.
‘faites quoi ici, bande de cons ?
C’est des gardes, j’sais pas c’qu’ils branlent.
On va t’éliminer. On a l’occase de nous venger, t’inquiètes pas qu’on va pas te rater Roxas.
… y sont cons, j’vois que ça.
Vous m’avez pas entendu ? Putain, resserrez vos casques que je vois pas vos gueules, parce que je vous jure que si j’vous grille, même après le jeu j’vous fait bouffer tous le cul de l’autre.
Ca chuchote dans le couloir, et j’entends comme des pas dans le sens inverse, mais t’sais en mode moins convaincant. Je regarde avec ma magie, c’est bien c’qu’y m’semblait.
Je… sais que vous êtes encore là. Bon j’sors ou vous vous tirez de là ?
J’entends comme un truc lourd, en métal, qu’on fait rouler sur le sol. Un mec doit le soulever et j’entends des petits bruits de metal.
Okay les gars, a trois je fais feu, je pulvérise tout l’étage ! Un !
Pulvériser tout l’étage ?
Deux !
Mais quelle bande de…
Trois !
Je saute par la fenêtre, et j’attrape le rideau au vol. J’l’arrache d’un coup de poignet bien sec et j’m’en sers de parachute pour atterrir sur le balcon de madame Bourdon juste en dessous. Y’a des bouts de ma chambre qui commencent à se casser la gueule, j’te jure que j’suis vénère. Ma chambre était ultra cool, c’était une des rares qu’avait une putain de salle de bain, et là ils venaient de tout me niquer.
J’cours sur le mur et je rentre dans la brèche, j’ai pas le temps, je saute, j’esquive une rafale de balles dans les air et j’atterris sur un de ces connards. J’y écrase la gorge du plat de ma pompe, puis je met un autre coup tout sec dans la trachée d’un autre. Ca en nique deux. J’attrape le tapis par terre et j’le tire un bon coup vers moi pour faire tomber les deux gogols restants, avant de patater le plus proche. Le dernier, le tireur, j’y met un gros pain dans sa gueule pour lui virer ses couleurs, et ensuite j’le balance par dessus la balustrade. Qu’y s’pète le dos ce gros bâtard, j’en ai rien à foutre, j’avais prévenu.
Je soupire… Ils veulent tout péter ? On va tout péter. Je loote sur le corps des autres gardes, trois grenades, un lance-roquette et des balles pour fusil d’assaut. J’savais même pas qu’on avait tout ce merdier chez nous, tu m’étonnes que Cissneï m’en ai jamais parlé.
J’me pose sur le rebord du balcon, j’charge une roquette et j’vise en plein le hangar gummi. Forcément le tir part en couille, ça fout le feu au jardin, pas grave j’charge une autre roquette. J’espère qu’ils sont bien en train de pioncer les gardes parce qu’ils vont bien aller se faire enculer. Boum, feu nourri direction la caserne et si l’autre pute de Primate est dedans, ça fait deux points en plus…. Mais forcément c’est d’la merde ce truc et ça part dans la façade du château, n’importe comment.
M’reste une roquette…
Comme ce bazooka pue la merde, j’fous le feu moi même a la roquette et j’la balance a la main pour que ça fasse un truc, et j’avoue que j’suis content du résultat. Ça explose un bon pan près de la caserne. Franchement ? Content.
Putain, je l’avais pourtant dit que j’voulais pas qu’on vienne me casser les couilles. Maintenant, j’me retrouve avec un bazooka et un monde sans règles… Qu’est-ce qui pourrait arriver de pire ?