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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


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Plusieurs petits corps, tous très colorés, volent à l'unisson d'un seul coeur en nuée. Arthur Rainbow filent en beaux oiseaux, vifs comme de chine les esquisses à la rencontre urgente de l'impératrice. La Dame aux Milliers de Titres, et à sa poursuite, un pitre survole la Citée Interdite. Les perroquets sont bien pressés, battent leurs ailes à se les déchirer, n'ayant cure de s'essouffler. Face à eux, touts les autres oiseaux font révérence, ou au moins s'écarte de la cohorte par décence. Dans son passage colorée, les royaux perroquets embarquent d'autres plumages dans leurs sillages et bientôt, c'est une armée de plumée qui se plait à l'escorter. Comme le veux l'usage connu même du moins sage, les espions aux serres crochus s'en vont -immédiatement- prévenir la Dame du Chengu.
Bon ou mauvais présage ? Ne sachant le dire, les pauvres créatures terrestres en restent muettes et respectueuses.

Au Consulat, lorsque les cieux s'agitent de couleurs aviaires, c'est du fait -en général- d'une rencontre au sommet entre deux Consuls, le moins et-ou la plus sage. Le poète dit sans un mot par son seul passage : aux diables les usages quand s'annoncent nos présages !

Niant toute garde, et tout protocole, voilà que s'infiltre sans mal jusqu'au coeur de l'empire cette nuée folle. Parce qu'on le laisse passer, parce qu'il n'est pas empereur mais que l'impératrice… au moins un peu, au moins par pitié, daigne considérer cette parodie de royauté. Où qu'elle soit dans cette immense labyrinthe antique, dans ce palais où naissent et meurent les empereurs, il finit par la trouver.

Face à elle, les perroquets convergent au sol et la nuée folle se liquéfient de peintures dont le mélange, loin de donner la même teinte unie, forme le Poète au visage d'ange. Bien juvénile, à genou au moment d'atterrir face à l'impératrice… le genou un instant, ou deux, le temps de finir de se reformer mais aussi, le temps de marquer un respect. Loin de quelques gamineries dont il ne l'épargnera pas plus cette fois, au moins là, il s'incline un instant et peut-être même deux, car il le doit.
Solennel et sans un mot, un genou à terre, son poing fermé pour soutenir sa carrure juvénile d'angelot peinturlurée.

Pour que finalement il se remette debout. L'endroit, si beau, est déjà infesté d'oiseaux, les siens comme les siens ; les leurs.

« Désolé du retard. » Dit-il, bien soucieux et sans sourire, s'attendant au pire. S'il le dit, c'est très sobrement et de manière banal face à une arrivée qui resterait bien dans les annales. Puis, de force, il sourit bien gêné. « J'apprends à mes dépends ce qui causait l'humeur ordinairement si maussade de mon frère. »

Puis, de manière simiesque, Arthur se gratte le crâne en observant les environs… et toute son admiration pour ceux-ci l'absorbe complètement, le laisse avec un air de simplet après avoir effacé toute expression.

« Heureusement que tu es là. » Pour être honnête, et loin de dire ça avec un air de fête, le Poète est simplement heureux d'avoir quelqu'un au Consulat qui ne dépend pas de lui. « Tu voulais me parler ? Ca avait l'air bien sérieux. »
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Ainsi, le Porte-Parole du Consulat avait enfin daigné répondre à la lettre. Une bonne nouvelle pour l’Impératrice, même si cette dernière aurait préféré ne pas recevoir Arthur à cet instant précis, en plein conseil du gouvernement.

« Messieurs, veuillez nous laisser s’il vous plaît… Le Porte-Parole et moi devons… Discuter. » déclara-t-elle non sans compatir à la peine des membres de l’Etat qui devaient d’un pas plutôt rapide quitter les lieux pour faire place nette.

D’un geste, elle congédia les gardes impériaux pour laisser libre les deux consuls. Ne manquait plus qu’à évacuer ces oiseaux qui risquaient de réduire à néant les efforts des décorateurs qui s’étaient acharnés à restaurer les lieux.

Elle se leva lentement et souria au jeune homme blond, toujours aussi charmant en apparence. Il avait le sens de l’entrée spectaculaire et inattendue, il fallait bien l’admettre. Elle n’avait pas prévu de le recevoir maintenant, mais qu’importe : maintenant il était là, il allait falloir le gérer.


« Quel plaisir de te revoir, cher Porte-Parole. » dit-elle tout en faisant une légère révérence respectueuse, non sans sourire discrètement.

« Pardonne ma lettre quelque peu alarmante, mais je devais te prévenir de quelque chose qui m’inquiète… Ardemment, disons. Et c’est bien au-delà de ma compréhension, j’ai donc cru nécessaire de te prévenir en tant que Porte-Parole du Consulat. » commença-t-elle tout en marchant dans la grande salle.

D’un regard, elle regarda les oiseaux présents. Trop de témoins potentiels, il fallait changer d’endroit. L’Impératrice n’avait pas envie de froisser les créatures aviaires fidèles au jeune consul. Autant aller dans son bureau.


« Suis-moi dans mon bureau. J’ai un document des plus… Perturbants à te montrer. Seul à seul. »

Elle commença à marcher lentement, de sorte à ce qu’Arthur pouvait la suivre. Elle emprunta un chemin plus ou moins dissimulé par les drapeaux et les bannières dans l’une des ailes parallèles au trône, les gardes à l’extérieur se mirent au garde à vous tandis que le périple jusqu’au bureau de l’Impératrice débuta. Bien vite, ils se retrouvaient dehors à naviguer dans les jardins et les chemins de pierres, jusqu’à atteindre un autre bâtiment, non loin du siège impérial. L’automne avait fait son œuvre et les arbres avaient perdu beaucoup de feuillages, différents serviteurs s’affairaient d’ailleurs à les balayer pour que l’aspect « intact » du palais fut conservé.

La vie au palais était en apparence calme, mais cette sérénité cachait en réalité le bourdonnement des affaires de l’Etat et des intrigues propres à la cour même si ces dernières se sont assagies de façon notoire depuis l’avènement de la nouvelle dynastie et le congé accordé aux anciennes concubines. De plus, cela avait permis de dégager de nombreux bâtiments qui désormais étaient utiles pour des tâches plus… Importantes, disons.

Ils retrouvèrent ainsi le secret et la discrétion du bureau de Huayan, celui-là même où Arthur était venu la dernière fois. Rien à changer, si ce n’est les documents et les livres sur le bureau de la maîtresse des lieux. Il faut dire que le travail ne manquait jamais en Terre des Dragons. Elle prit place dans sa chaise en bois sombre et invita son invité à faire de même.

Elle sorti une clef des pans de sa tenue écarlate et dorée pour ouvrir un tiroir d’où elle dévoila un papier lui-même glissé dans une lettre. Un papier classique en apparence, quelque chose que tous auraient pu trouver dans une boutique, dans la rue ou dans un bureau de poste. Comment avait-elle fait pour tomber là-dessus ? Tout ceci avait été prévu ou le hasard faisait bien les choses ? Difficile à dire pour celle qui était devenue une redoutable maîtresse des intrigues en Chine.


« Lis cet… Extrait ? Puis dis-moi ce que tu en penses. Je l’ai trouvé… Par le plus grand des hasards si je puis être tout à fait honnête avec toi. » lança-t-elle à Arthur Rainbow.

Peut-être avait-il eu vent de telles nouvelles ? Peut-être serait-il aussi étonné qu’elle ? La question comptait peu. Ce qui était important pour la suite était sa réaction. Arthur était quelqu’un de plus ou moins imprévisible, il fallait l’admettre. Cependant, dissimuler une information potentiellement aussi explosive que celle-ci aurait relevé de la presque trahison… Ou de la plus grande inconscience.
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« Ce nom ne m'est pas inconnu ! » Déclare-t-il, tout fier d'avoir quelque chose à dire. « Il fut Consul en tant que peintre avant de nous trahir. »

Puisqu'il a tout lu, Arthur tend le papier à la Dame du Chengdu, lui sourit. Attendant que le manuscrit soit finalement rendu.

« Genesis m'en avait parlé, nottament à cause de ses dons ; voisins des miens. »

A de simples couleurs, cet art plein de magie sait donner du relief, de l’âme, et de la vie : ce n’est rien qu’une toile, on pense alors y voir des corps. Ils évoquent, quand ils veulent, les absents et les morts ; quand ils veulent, avec l’art ils confondent la nature : des peintres fameux, qui ignore l’imposture ? Pour preuve du savoir dont se vantent leurs mains, l’un trompe les oiseaux, et l’autre, les humains. Ils transportent les yeux aux confins de l'univers. Il n’est événement, ni d’amour ni de guerre, que cet art ne puissent enfin apprendront à tous les yeux. Les mystères profonds des enfers et des cieux, sont par eux révélés, grâce à eux, l’oeil les découvre. Que la porte du jour se ferme, ou qu’elle s’ouvre. Que le soleil nous quitte, ou qu’il vienne nous voir.
Qu’il forme un beau matin, qu’il nous montre un beau soir, ils savent en représenter les images brillantes et luisantes, et les hésitantes, et les inquiétantes.

Cet art s’étend sur tout ; c’est par leurs mains savantes que les champs, les déserts, les bois et les cités, ont en d’autres climats -d'autres temps- étaler leurs beautés. Les peintres font qu’avec plaisir on peut voir des naufrages, et les malheurs des mondes ont plu dans leurs ouvrages : tout y rit, tout y charme.

Par la peinture, on y voit sans horreur : le pâle Désespoir, la sanglante Fureur, l’inhumaine Coalition qui marche sur leurs traces. Jugez avec quels traits ils savent peindre les Grâces. Si vous avez jamais adoré quelques belles -et je n’en doute point, les sages ont aimé- vous savez ce que peut un portrait soi-disant inanimé !
Dans les coeurs les plus froids il entretient des flammes.

Arthur ne cesse pas de sourire à la Dame.

« Voici que la saison décline, l'ombre grandit, l'azur décroît, le vent fraîchit sur la colline. L'oiseau frissonne, l'herbe a froid. » Déclame le Poète avec une sobriété que Dame Song a mille fois mérité.

Au coeur de ce bureau calfeutré où nul oiseau n'ose entrer, où nul homme n'ose poser les pieds. Le Consul est décidé à composer et concilier sa passion habituel pour quelque chose de… plus posé. Malgré tout rêveur, l'âme qui pleure, Arthur erre et admire les dorures, toujours avec un si simple sourire.

En hiver, tant de branches sont rudes, elles sont noires… et les froids venus se versent à flots sur leurs écorces nues. Mais attendons que l'hiver s'en aille, et nous verrons les feuilles percer ces noeuds si durs pour elles ! Et nous nous demanderons comment des bourgeons frêles peuvent, si tendres et si verts, jaillir de ces bois noir et si durs.

Demandons alors pourquoi, à l'impératrice bien-aimée, quand sur du Porte-Parole l'âme -hélas !- endurcie et fermée, son souffle passe… après tant de maux non-expiés... pourquoi remonte et court sa sève évanouie ? Pourquoi son âme en fleur et toute épanouie, jette soudain des vers qu'il effeuille à ses pieds !

« C'est que tout a sa loi, le monde et la fortune ; c'est qu'une claire nuit succède aux nuits sans lune ; c'est que tout ici-bas a ses reflux constants ; c'est qu'il faut l'arbre au vent et la feuille au zéphire ; c'est qu'après le malheur viendra nos sourires ; c'est que c'est l'hiver et que ce sera le printemps ! »

Une pause, un soupir et un aveu qui sonne presque pieu.

« Néanmoins, la fin de l'hiver me parait bien loin. Corrige-moi si je m'égare mais jusqu'ici, ça ne semble pas vouloir nous faire changer de plan… nos projets me semblent même encouragés par cet écrit. Et je me réjouis de te voir reconnaitre comme digne d'intérêt "le plus grand des hasard". »
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Arthur avait lu le document incriminant. Huayan était quelque peu surprise, connaissant le consul, elle s’attendait à une réaction plus « expressive » même si elle appréciait tout autant son état actuel. Elle récupéra le document, puis le dissimula dans l’un des pans de sa tenue. Elle le rangerait ailleurs, plus tard.

Elle ne laissa rien paraître de son étonnement, mais décida de poursuivre la conversation avec le ton qui laissait entendre qu’elle avait une certaine inquiétude. Comme une mauvaise herbe, le doute envahissait son esprit même si elle gardait conscience du sérieux et de la résolution qui devaient être de rigueur au vu de sa fonction.


« Bien sûr, notre plan se poursuit comme convenu mon cher Arthur. Là n’est pas la question. Les cycles vont et viennent mais il y a toujours des choses qui demeurent. » commença-t-elle tout en croisant les mains devant elle, comme pour prendre une pose contemplative.

« Le problème que je vois à travers ce document, c’est une menace qui jusqu’à maintenant était invisible, inconnue. Par conséquent, elle n’est pas rentrée en compte dans notre cheminement de pensée. Que se passera-t-il si demain cette bande d’individus potentiellement surpuissants surgissent de nulle part pour détruire un monde ? » poursuivit-elle.

L’élément le plus dérangeant selon elle ici, ce n’était pas nécessairement qu’il existe de grandes puissances à travers la multitude de mondes existants. C’était bien le fait que potentiellement, les autres groupes ne soient pas le plus grand des dangers pour le Consulat et donc pour l’empire. Une menace potentiellement insidieuse également. Ces gens ont peut-être un métier, une occupation au sein des factions connues… Cela n’était pas bon du tout.


« Sans compter que, manifestement tu en connais un qui a fait partie du Consulat… Que pourrait-il se passer si d’autres de ces individus étaient au Consulat eux aussi ? Si leur macabre plan est de nous prendre par surprise de l’intérieur à un moment désigné, notre plan de défense deviendrait complètement inutile et nous serions balayés comme les feuilles d’automne par le vent. Il nous faut trouver une parade pour prévenir cet incident qui signerait la fin de notre organisation et un avenir sombre pour les peuples qui la composent. » continua-t-elle non sans à tenter de transmettre son inquiétude au Porte-Parole. Après tout, ils étaient tous les deux dans le même bateau à présent.

« Je pense que nous devons prendre des mesures pour tenter de démasquer ces « risques » pour les identifier clairement et ainsi prévoir nos défenses au cas où ces entités passeraient à l’attaque… Ne rien faire serait prendre un risque trop inutile. Le quartier-général de la Coalition a été attaqué dernièrement, le château de la Lumière est toujours encerclé aux dernières nouvelles… Nous pouvons être une cible, quelque soit les raisons de ces étranges personnages. Nous sommes autant vulnérables que les autres face à d’éventuels dégénérés. » acheva-t-elle.

Il fallait au moins faire quelque chose. C’était son sentiment. Huayan cultivant elle-même le goût des opérations secrètes et clandestines, elle ne pouvait que comprendre le risque dont ils pouvaient être victimes face à des entités agissant uniquement dans l’ombre.

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« Des mesures ! » Dit Arthur ! « Ce sera sans espoir. De l’aurore au soir. Quand il n’y en aura plus ? Il y en aura encore. Du soir à l’aurore. »

Toujours avec le sourire, ce Consul un peu perdu comprend difficilement où veut en venir la Dame du Chengdu.

« A part être vigilant, que faire ? Il y a ceux-là… » Poursuit Artur en pointant d'un doigt hasardeux le papier disparu dans les plis de la somptueuse parure. « ...et tout les autres que nous ne connaissons pas. »

Huayan Song va se perdre à courir après d'inquiétants songes. A peine en aura-t-elle attraper un qu'elle partira en chasse du prochain. Et ce au péril du mesquin, ce sera sans fin. Comme le prince qui, une épée flamboyante à la main, parcourt inlassablement ses terres, en espérant vainement repousser l'avancé des enfers. Lorsqu'enfin elle se retournera, tout ce qu'elle verra, ce sont les vestiges de son nouveau royaume devenu ancien. Sous sa monture son peuple aura été broyer et à chasser trop dur l'infidèle, l'inquisition en fait naitre une ribambelle.
Arthur croise pourtant les bras, soucieux… lui-même ne se prive pas d'avoir des yeux partout où il peut.

Est-il modeste, ou si prétentieux, de se dire que lui a la décence de s'arrêter aux oiseaux ? Cette histoire de passeport et de contrôle à la frontière, on y cède lorsque Huayan le demande austère. Pourtant, ses griffes glacés menacent de se resserrer sur la Chine comme les barreaux d'une vieille prison rouillée.

Il est si vain de vouloir tout prévoir, à s'y essayer, l'on ne peut que plonger dans l'abysse du désespoir.

« J'entends ton inquiétude et dans une certaine mesure, je la partage. Néanmoins, je suis bien plus fataliste que toi… l'hiver dont je t'ai parlé, il est inévitable et nous ne pouvons rien faire pour l'empêcher. Nous ne pouvons que nous y préparer pour l'endurer au mieux et, espérons-le, achever de l'avoir traversé. »

Arthur n'aurait jamais osé penser dire qu'il dirait un jour ça, il y a peu. Droite est la posture lorsque le Porte-Parole, humblement, reste hésitant à faire la leçon à celle sans qui le Consulat ne tiendrait probablement pas. Se taire, pourtant, serait faire de lui le dernier des lâches.
La toute puissance est autodestructrice, de même qu'un grand savoir… les gens véritablement puissants savent bien que le pouvoir ne tient qu'à des petits riens. Et les savants savent mieux que quiconque à quel point l'on reste éternellement ignorant.

Arthur va jusqu'à se permettre un sourire tendre à l'Impératrice. Ca ne lui était jamais apparu jusqu'à son nouveau rôle mais… il entend mieux tout le poids sur ses épaules, désormais Porte-Parole.

« Ces "risques" n'en sont pas, ce sont nos ombres. Nos formes qui au soleil nous suivent. Elles marchent, s'arrêtent, imitent gauchement nos gestes et nos pas. Elles regardent sans rien voir, écoutent et n'entendent pas. Nous sommes des dirigeants, fiers et brillants comme soleils levants ; et eux doivent rester caché, toujours ramper quand nous levons la tête.
Bien évidement, si nous avons l'occasion d'en attraper, faisons-le avec joie ! Mais les chercher, c'est peut-être le pire moyen qu'on aurait de les trouver. »


Le sourire se fait triste…

« Qui te dit que je n'en suis pas ? Qui me dit que tu n'en es pas ? Pour ma part… je construirais mes arts et je verrais bien ce qu'il en adviendra. »

...et se refait joyeux, moqueur, bien insouciant.

« Puis franchement, le Kingdom Hearts, ils n'ont rien trouvé de plus commun à faire ? »
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Dans l’intimité du bureau de l’Impératrice, les idées filaient à vive allure dans la tête de la jeune femme. Elle se laissa bien vite convaincre par le Porte-Parole du Consulat : il avait raison, sa réaction était disproportionnée par rapport aux informations à disposition. Il allait falloir la jouer plus fine et cela conforta Huayan dans ses plans personnels initiaux.

Il fallait une longueur d’avance. Une sécurité ultime. Et cette sécurité, elle devait la gagner et cela prenait du temps. Son plan n’était pas sans risques et conséquences, mais pour elle la pérennité de son peuple et de l’empire passait avant ces questionnements bien individualistes.


« Tu as raison. » avoua-t-elle à son allié.

Cela lui coûta un peu à l’ego de le dire en ces termes, mais il fallait parfois un peu de sincérité dans les relations sociales. Elle reprit appui sur son siège et décida de passer à la suite pour ne pas rester sur ces trois mots qui avaient brisé le silence éphémère de la pièce.


« Lancer une telle inquisition serait mauvais, autant pour le Consulat que pour nos deux images. Les conséquences internes pourraient être beaucoup trop néfastes par rapport aux bénéfices que nous pourrions en tirer. » continua-t-elle de dire tout en prenant une longue inspiration pour conclure.

« Cependant, nous devrions rester à l’affût de tels… Énergumènes. Prudence est mère de sûreté comme j’ai coutume de dire. »

Elle quitta sa chaise lentement, se dirigeant vers sa bibliothèque, elle regardait les différents manuscrits. Elle balayait du regard les différents tomes, sans vraiment détailler leurs contenus. Elle occupait son esprit qui travaillait à cet instant précis à revoir son plan initial et de la nécessité à ce que tout se déroule parfaitement.

Le temps allait peut-être commencer à lui manquer. Son expédition tardait à débuter et pourtant le temps des conflits était en approche, elle le sentait. Et le dernier service à rendre pour honorer son pacte avec Death la pressait dans cette direction. Il va lui demander de faire quelque chose de grave, elle le sentait au plus profond d’elle-même.

« Cette affaire étant réglée, je t’invite à la plus grande prudence Arthur. Tu es le Porte-Parole du Consulat, tu pourrais être une cible de ces « ombres ». Tout comme moi, mais dans une moindre mesure j’imagine. » déclara-t-elle à son collègue.

Elle se retourna vers lui, en souriant légèrement avant de rejoindre son bureau. Elle récupéra sa place et tâcha de prendre un nouveau papier pour écrire. Elle allait probablement enchaîner cet entretien sur une autre affaire qui requérait son attention.


« Concernant nos plans communs cher Arthur, tu as peut-être constaté mon achat récent. J’ai investi une partie de ma fortune personnelle pour devenir propriétaire d’un grand vaisseau construit par la Shinra. Ce qui fait de nous l’un des seuls groupes capables de déplacer nos troupes sans passer par les flottes du Président Rufus. Je te laisse le loisir de prévenir les Centaures de leur prochain voyage, je me chargerai de leur offrir un accueil chaleureux lorsque tout sera en place de mon côté. » évoqua-t-elle.

Pour le moment, il n’y avait pas eu d’accrocs dans la machine du Consulat et Huayan espérait bien que cela continue et ce avant que des éléments extérieurs à l’organisation viennent courir sur les plates-bandes du seul groupe qui inspire à la paix et à la prospérité pour tous.
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« Les Centaures sont déjà prévenu, Impératrice. Il n'y a plus qu'à passer les récupérer. »

A l'instant où, sur l'Impératrice, ils poseront les yeux… les Centaures se risqueront à la courtiser et fatalement, elle se refusera à eux. A chaque refus, ils seront d'autant plus amoureux ! Et iront, pour lui plaire, pour l'impressionner, se battre au nom de la Dame du Chengdu. Les Centaures femelles seront sans doutes jalouses mais rivaliseront d'éclats pour devenir plus belles et plus éclatantes. Ce sera en vain, hélas, car aussi belles et charmantes qu'elles soient, Lola elle-même ne rivalise pas avec tant de classe.
Huayan Song l'a et nul ne rivalisera face au sublime la grâce.  

Arthur parait bien prétentieux, se le permet avec l'air victorieux d'un adolescent ayant commis… le minimum que l'on attend de lui mais s'en enorgueillissant. Et voilà pourquoi, s'écrit-il joyeusement !

« Je t'offre une armée de soldats nés cavaliers ! Pour une fois que j'ai du concret à te proposer… » Et peu naïf, le poète sait bien que son amitié bonhomme ne rivalisera pas. Pas face aux parures dorées de l'Impératrice aux milles dorures. Le pauvre blondinet n'a aucune chance de dévier les centaures des volontés de la Dame du Chengdu. « …tu m'as tant appris par l'exemple, il est vrai. »

Tout aussi vrai que le Consulat hurlera à l'idée qu'une telle armée soit remise à Huayan Song. Quoique ? Beaucoup de Consuls, autrefois effrayés par sa puissance, constate aujourd'hui sa constance et savent désormais la considérer comme une alliée. De toute façon, Pamela ou Aphrodite pourraient toujours récupérer les Centaures au besoin.
Arthur a bien appris mais… il n'y aura nul besoin de si vils stratagèmes.

Quel beau menteur… de ces songes obscurs, de ses chimères dansantes… le Poète n'en est pas, pas plus que l'Impératrice. Heureusement pour lui d'ailleurs. Néanmoins, il sourit avec malice de sa farce… l'armée sera aussi térrible que promise et bien plus encore. Simplement, Huayan pourrait ne pas s'attendre à l'attitude si fantasque des habitants de Fantasia.

« On continue comme prévu ! » Et déjà en marche avant d'avoir fini, son corps se disperse en une folle nuée uni de perroquets colorés.
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Nous devrions créer le club des ornithologues ! (avec le Cygne, ahah-ah-ah.)

J’ai lu récemment pas mal de choses d’Arthur mais je ne l’ai en revanche jamais noté et c’est un peu le défi de cette notation.

Je ne vais pas mentir, quand je me lance dans la lecture d’un rp où tu es présent, je dois m’accrocher, j’alterne les rps « normaux et faciles à lire » et les tiens où je dois me concentrer sur chaque mot pour pouvoir visualiser la scène et aussi tenter de déceler si il apporte des indices à ce que pense Arthur.

Déjà j’apprécie que vous rentriez assez vite dans le vif du sujet : Arthur arrive devant Huayan, Huayan congédie ses gens et l’amène en un rp dans ses quartiers privés pour introduire directement le motif de cette rencontre. Et j’aime le fait que malgré que vos personnages soient très portés dans leur propre style sur l’enrobage vous ne nous faites pas perdre notre temps.

Petite remarque d’ailleurs sur le fait qu’on sent vraiment une égalité entre vos personnages que je trouve intéressante. D’une part, du point de vue de la Chine, Huayan est l’impératrice , elle est tout, mais au Consulat et même s’il y a une démocratie, c’est finalement Arthur qui est au-dessus d’elle. Cependant ici, c’est Arthur qui se déplace pour rendre visite, à la demande de Huayan, et à d’autres moments on va voir Arthur envoyer Huayan à sa place à Atlantica. Voilà, je trouve ça amusant. Une position comme celle de Huayan la place forcément au dessus du commun des mortels, mais pas partout. Et on ressent aussi cette égalité dans cette façon que vous avez de vous tutoyer et de vous concerter, voilà.

On comprend rapidement que Huayan a trouvé un rapport, elle insiste pas mal sur le côté « random » de la chose, j’ai trouvé ça amusant. Déjà, c’est très positif d’avoir exploité un rapport en rp, d’y avoir réagi, d’en avoir fait une discussion, plutôt que juste s’en servir par après. Vous avez choisi de ne pas montrer directement au lecteur le contenu du rapport et je trouve ça intéressant, je ne sais pas si c’est en fait stratégique mais ça nous donne vraiment envie de découvrir et de comprendre dans ce que vous dites les informations que vous avez pu en retirer.

Vient alors ma véritable interrogation, mon potentiel problème : je ne sais pas ce qui est écrit dans ce rapport, je ne peux voir que les conclusions que tu en tires (Huayan). A priori, seul Primus peut déterminer si tu vas un peu trop loin dans ta logique (genre que les déductions sont trop facilement tirées). Tout ce que je vois ici c’est que tu parles de Ukiyo, d’un groupe de gens « potentiellement surpuissants » qui pourraient détruire un monde. Tu fais aussi la déduction également que d’autres membres de ce groupe pourraient avoir intégré ton groupe, et tu proposes d’enquêter, je trouve ça assez logique.

Arthur a une approche différente que je trouve assez intéressante et surprenante pour un jeune homme : en gros laissons couler, de toute façon ça va nous tomber dessus, comme la guerre, (winter is coming) alors protégeons nous et voilà. J’aime bien cette idée que tu as de dire « ne les cherchons pas, c’est le pire moyen pour les trouver ». Je trouve que ça se tient, comme avec un objet perdu qu’on cherche encore et encore.

Petite annonce de grand vaisseau, petite annonce pour les centaures, ah bah merci de le dire et tant mieux, j’avais pas remarqué !

Soyez prêêêêêêêêtes.

Je modifie moi-même vos fiches, donc modifiez juste vos profils, je sais que vous pouviez le faire vous-même mais comme ça on n'est sûr que les ps sont pas ajoutés deux fois.

Huayan :
• TRÈS FACILE : 5 points d'expérience + 60 munnies + 1 PS en dextérité
Arthur :
• FACILE : 10 points d'expérience + 110 munnies + 2 PS en symbiose
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