Respire, profondément, une longue inspiration suivie d'une expiration à la langueur doublée, à peine un pas qui prend son temps. Long et appliqué, sans mission pour le moment, à errer en quête d'un exploit. Aussi calme que le félin repu, celui qui traine en chassant à peine, l'oeil à la recherche d'une proie qui passerait par-là. Respirer, ne pas oublier, plus c'est long et lent, plus c'est détendu. Pauvres passants qui s'agitent en voyant l'énergumène, si serein même en plein quartier général de la Coalition Noire. Leurs mouvements se saccadent mais pas autant que ceux des créatures qui escortent Nazik. Elles s'excitent, et prises de spasmes, fixent nerveusement le premier coeur qui passe. Jusqu'à se tordre le cou de manière douloureuse à voir. Le pas chaloupé de l'invocateur est si nonchalant en comparaison des ombres qui l'accompagnent. La scène est semblable à celle de l'homme qui tient une petite meute de six molosses en laisse, d'une seule et même main. Et si les molosses se jetaient furieusement sur de la viande qui vit ? Ce n'est pas une prise si flegmatique qui les retiendrait.
Le jeune homme a l'oeil charbon absent, jusqu'à se faire quasiment vitreux, à peine conscient. L'on devine aisément la demi-douzaine d'ombres sous ses ordres mais l'on peine à les croire sous son contrôle.
Il sourit, assez bêtement, l'air niais si ce n'est pour les monstres autour de lui. Brusquement, toute sa langueur se brise et figé, Nazik se réveille pour observer l'un de ses petits monstres. Celui-ci ne suit plus, s'est arrêté et fixe un coeur qui passe sans s'en détourner. Sans réfléchir, le jeune homme lève une main prête pour le revers, à la manière d'un parent violent à deux doigts de gifler son enfant.
Sa keyblade ronces noirs lui apparait en main, aussi naturellement que le souffle et le coeur s'accélère quand la tension monte.
Un coup en revers violent et sec, du bras seulement ! L'arme cogne durement le crâne de l'ombre avec élan et repasse, s'ensuit une autre attaque en aller-retour qui dissipe le sans-cœur. Nazik est tendu, immobile en apparence mais son cardio en train de danser la salsa. Le voilà encerclé par cinq ombres qui le fixent avec un drôle d'air. Elles s'agitent de quelques spasmes équivoques.
Il le sait car il le sent et s'échappe furieux, court entre deux ombres avant qu'elles ne puissent réagir.
Et très naturellement, elles lui courent après avec un temps de retard. Sans même véritablement courir, elles portent des coups griffes sauvages et leurs attaques trainent leurs corps boudinés, les soulèvent un instant du sol. De pas précipités à reculons, qui lui donne l'air d'un ivre qui danse sur un équilibre précaire, Nazik trouve péniblement son confort. Leurs mouvements chaotiques sont durs à suivre, il lui semble que quelques-unes se glissent au sol à plat… mais quelques-unes l'attaquent encore de front ou vaguement à revers.
Puisque ce dernier point est certain, dans l'urgence, c'est celui qui retient son attention !
Sans s'en rendre compte, un peu plus sauvage, le jeune homme mime à sa façon la manière dont attaque les petites créatures. A bout du bras, sans réfléchir à user de deux mains, il attaque avec toute sa force et son poids. Chaque coup de clef entraine son corps, le soulève d'un bond en avant et embarque dans l'élan son corps ciselé par le mouvement. Il enchaine, frappe une créature puis l'autre en suivant son arme furieuse qui rebondit sur les assaillants.
Ca griffe de touts les côtés mais quelques plaies ne l'arrêtent pas encore. Son combo est une succession de petites charges dans toutes les directions !
Une ombre, là, attaque mieux… par hasard ou par instinct, elle trouve le bon angle et le bon moment, dévie Nazik qui s'interrompt enfin. Ses baskets frottent au sol dans un bruit de bolide et son râle annonce le prochain coup qui, à lui seul, dissipe deux petits sans-cœurs indisciplinés ! Et en repousse un troisième, déjà, un deuxième coup envoie valser deux autres ombres.
Le combat est fini ou presque.
Le menton levé au point de cabrer toute sa posture en arrière, Nazik toise un pauvre petit sans-cœur qui le regarde immobile, tête baissée. Elle est soumise, preuve en est faite que de sa main désarmée, le jeune homme lui fait signe d'avancer et elle obéit. Avec un calme qui n'a rien de naturel pour un sans-coeur, presque fluide, la petite créature se met à portée d'un coup de keyblade.
Le coup est sûr et certain, d'un calme de prédateur mais pire que ça, particulièrement machinale. C'est une exécution qui dissipe l'ombre, la traverse pour que l'arme rebondisse sur les pavés !
Au rebond, Nazik a le bras qui part en arrière sans contrôle, la prise sur sa garde se défait et lorsque sa main s'ouvre, sa keyblade vole à peine qu'elle disparait.
Epuisé mais pensif, le jeune homme croise les bras et tapote des pieds, peut-être un peu agacé… frustré d'une question dont il n'aura jamais la réponse. Nazik n'a pas tenu le compte et ignore s'il a détruit toutes ombres ou non. Peut-être qu'une ou deux a pu s'échapper ? Sans doute que la garde s'en occupera au plus vite. Et ce serait dommage, quelque part. Les sans-cœurs, ceux-là en tout cas, sont faibles et simples, stupides… oui… mais ces créatures ont la capacités de pouvoir rapidement se multiplier.
Comment expliquer à la Coalition Noire que des sans-cœurs se mettent à pulluler ? En a-t-elle seulement quelque chose à faire, au final ?
" Oh. " Du coin de l'oeil, l'invocateur voit un petit corps d'ombres potelés qui filent au détour d'une ruelle et le sourire tendre, il fait comme s'il n'avait rien vu. Deux mains jointes à l'arrière du crâne pour détendre sa nuque, c'est particulièrement nonchalant jusqu'à fredonner des airs mystérieux que Nazik reprend son errance.
L'ennui le reprend bien vite et en conséquence, il range ses mains dans ses poches, le regard qui rêvasse à la recherche de quelque chose à faire.
Pourquoi pas essayer d'invoquer quelque chose d'un peu plus prenant qu'une ombre, à l'occasion ? Ou alors, puisque les habitants ont l'air bien soumis… s'il y a quelque chose d'intéréssant, ça ne peut passer que par la garde noire. C'est sans doute la prochaine chose à faire ça mais… Nazik se sent vide. Sans seulement parler de fatigue ou d'épuisement, il va quand même se remettre d'un peu d'exercice. Une drôle sensation de vide, assez simplement et abstraite.
Ca lui suffit pour l'instant comme explication...
Mer 7 Oct 2020 - 21:28Le jeune homme a l'oeil charbon absent, jusqu'à se faire quasiment vitreux, à peine conscient. L'on devine aisément la demi-douzaine d'ombres sous ses ordres mais l'on peine à les croire sous son contrôle.
Il sourit, assez bêtement, l'air niais si ce n'est pour les monstres autour de lui. Brusquement, toute sa langueur se brise et figé, Nazik se réveille pour observer l'un de ses petits monstres. Celui-ci ne suit plus, s'est arrêté et fixe un coeur qui passe sans s'en détourner. Sans réfléchir, le jeune homme lève une main prête pour le revers, à la manière d'un parent violent à deux doigts de gifler son enfant.
Sa keyblade ronces noirs lui apparait en main, aussi naturellement que le souffle et le coeur s'accélère quand la tension monte.
Un coup en revers violent et sec, du bras seulement ! L'arme cogne durement le crâne de l'ombre avec élan et repasse, s'ensuit une autre attaque en aller-retour qui dissipe le sans-cœur. Nazik est tendu, immobile en apparence mais son cardio en train de danser la salsa. Le voilà encerclé par cinq ombres qui le fixent avec un drôle d'air. Elles s'agitent de quelques spasmes équivoques.
Il le sait car il le sent et s'échappe furieux, court entre deux ombres avant qu'elles ne puissent réagir.
Et très naturellement, elles lui courent après avec un temps de retard. Sans même véritablement courir, elles portent des coups griffes sauvages et leurs attaques trainent leurs corps boudinés, les soulèvent un instant du sol. De pas précipités à reculons, qui lui donne l'air d'un ivre qui danse sur un équilibre précaire, Nazik trouve péniblement son confort. Leurs mouvements chaotiques sont durs à suivre, il lui semble que quelques-unes se glissent au sol à plat… mais quelques-unes l'attaquent encore de front ou vaguement à revers.
Puisque ce dernier point est certain, dans l'urgence, c'est celui qui retient son attention !
Sans s'en rendre compte, un peu plus sauvage, le jeune homme mime à sa façon la manière dont attaque les petites créatures. A bout du bras, sans réfléchir à user de deux mains, il attaque avec toute sa force et son poids. Chaque coup de clef entraine son corps, le soulève d'un bond en avant et embarque dans l'élan son corps ciselé par le mouvement. Il enchaine, frappe une créature puis l'autre en suivant son arme furieuse qui rebondit sur les assaillants.
Ca griffe de touts les côtés mais quelques plaies ne l'arrêtent pas encore. Son combo est une succession de petites charges dans toutes les directions !
Une ombre, là, attaque mieux… par hasard ou par instinct, elle trouve le bon angle et le bon moment, dévie Nazik qui s'interrompt enfin. Ses baskets frottent au sol dans un bruit de bolide et son râle annonce le prochain coup qui, à lui seul, dissipe deux petits sans-cœurs indisciplinés ! Et en repousse un troisième, déjà, un deuxième coup envoie valser deux autres ombres.
Le combat est fini ou presque.
Le menton levé au point de cabrer toute sa posture en arrière, Nazik toise un pauvre petit sans-cœur qui le regarde immobile, tête baissée. Elle est soumise, preuve en est faite que de sa main désarmée, le jeune homme lui fait signe d'avancer et elle obéit. Avec un calme qui n'a rien de naturel pour un sans-coeur, presque fluide, la petite créature se met à portée d'un coup de keyblade.
Le coup est sûr et certain, d'un calme de prédateur mais pire que ça, particulièrement machinale. C'est une exécution qui dissipe l'ombre, la traverse pour que l'arme rebondisse sur les pavés !
Au rebond, Nazik a le bras qui part en arrière sans contrôle, la prise sur sa garde se défait et lorsque sa main s'ouvre, sa keyblade vole à peine qu'elle disparait.
Epuisé mais pensif, le jeune homme croise les bras et tapote des pieds, peut-être un peu agacé… frustré d'une question dont il n'aura jamais la réponse. Nazik n'a pas tenu le compte et ignore s'il a détruit toutes ombres ou non. Peut-être qu'une ou deux a pu s'échapper ? Sans doute que la garde s'en occupera au plus vite. Et ce serait dommage, quelque part. Les sans-cœurs, ceux-là en tout cas, sont faibles et simples, stupides… oui… mais ces créatures ont la capacités de pouvoir rapidement se multiplier.
Comment expliquer à la Coalition Noire que des sans-cœurs se mettent à pulluler ? En a-t-elle seulement quelque chose à faire, au final ?
" Oh. " Du coin de l'oeil, l'invocateur voit un petit corps d'ombres potelés qui filent au détour d'une ruelle et le sourire tendre, il fait comme s'il n'avait rien vu. Deux mains jointes à l'arrière du crâne pour détendre sa nuque, c'est particulièrement nonchalant jusqu'à fredonner des airs mystérieux que Nazik reprend son errance.
L'ennui le reprend bien vite et en conséquence, il range ses mains dans ses poches, le regard qui rêvasse à la recherche de quelque chose à faire.
Pourquoi pas essayer d'invoquer quelque chose d'un peu plus prenant qu'une ombre, à l'occasion ? Ou alors, puisque les habitants ont l'air bien soumis… s'il y a quelque chose d'intéréssant, ça ne peut passer que par la garde noire. C'est sans doute la prochaine chose à faire ça mais… Nazik se sent vide. Sans seulement parler de fatigue ou d'épuisement, il va quand même se remettre d'un peu d'exercice. Une drôle sensation de vide, assez simplement et abstraite.
Ca lui suffit pour l'instant comme explication...