Une porte qui claque.
Un autre bar, sans obtenir ce que je recherche. Ce monde ne m'a pas manqué. Il faut dire que la seule occasion que j'ai eu de m'y rendre m'a suffisamment marqué pour que je souhaite l'éviter autant que possible. Mais je n'ai pas le choix. Si je souhaite faire avancer les choses, il faut que je trouve un autre moyen. Il m'est tout simplement hors de question de traiter à ce sujet avec la Shin'ra, surtout que je n'ai pas revu Ross depuis qu'il s'est aventuré sur leur territoire. Je serre le poing, celui de mon bras libre.
Dans cette tenue, je ressors trop dans la pénombre permanente de ce monde. Je m'enfonce dans une ruelle sombre, préférant éviter de me faire trop remarquer. Au loin, j'aperçois une teinte rosâtre que je crois connaître. Mais ce ne sont pas les néons rosâtres de cette boîte de strip-tease que j'ai vu lors de ma première visite que je découvre. Un patchwork de couleurs improbables s'y sont mêlées. Elles montent, montent et... Vont jusqu'au ciel. Je me frotte les yeux, espérant un instant avoir juste abusé sur la dose de caféine de la caserne de la garde.
C'est bien le pied d'un putain d'arc-en-ciel.
A pas de velours, je m'avance vers l'objet atypique de mon intérêt pour y dénicher une nouvelle curiosité : une sorte de lutin bizarre, tout de vert vêtu se trouve juste devant avec un chaudron en or. Mon regard noir s'anime d'avidité : je vais en tirer une petite fortune. Je concentre ma magie, puis je décris la forme d'une bulle d'un geste ample avant de diriger ma paume vers le gêneur. Une bulle violacée éclate à sa figure. Son corps chute vers l'arrière et s'affale sur la carrosserie d'une voiture en mauvais état.
Une puissante impulsion, mes doigts se resserrent sur la poignée et j'emporte en vitesse le butin de mon larcin, sans regarder vers l'arrière. Je serpente dans les rues, courant à en perdre haleine puis, une fois au pas de la porte du bar que cet inconnu m'avait indiqué, je m'arrête et me pose juste à côté, au sol, dos au mur. Je ferme les yeux, ma main droite se pose sur mon front. J'ai des fourmis aux jambes et un point de côté. J'ai plus l'habitude de sprinter aussi longuement. Mais j'ai un large sourire d'accomplissement sur les lèvres... Qui s'efface lorsque je rouvre les yeux.
- Mon chaudron !
Il est déjà loin, il se fait la malle tout seul ! Ou pas. Une multitude de minuscules créatures le soulèvent depuis le dessous. Je me relève pour partir à sa poursuite, mais la gravité semble soudainement me rappeler contre le trottoir. Je chute lourdement sur mon bras immobilisé, me faisant lâcher un râle de douleur. Mais ça ne s'arrête pas là : je n'ai même pas le temps de tenter de me remettre en équilibre sur mes jambes que des formes semblent s'agiter dans mon corps. Mon manteau se déboutonne soudainement, j'y plonge un bras et projette l'une de ces pestes vertes qui l'infestent.
- Saleté !
- Rends l'argent des irlandais ! Crient-ils à l'unisson dans une cacophonie épouvantable.
D'un coup, je me retrouve hilare à me rouler par terre. Ces diables me chatouillent et ça marche. Merde ! Les boutons s'ôtent un à un, je me débats, parviens à éjecter l'un de ces démons par terre pour mieux qu'il me saute au visage. Je ne vois plus rien d'autre qu'une forme verte et un trèfle à quatre feuilles. La colère me fait plonger la main dans l'une de mes poches... Mais mon arme ne s'y trouve déjà plus. Je grince des dents et lui met un grand coup. Je l'écrase de rage du pied pour le bloquer. Il ne bouge plus...
Merde.
Mon dernier bouton vient d'être retiré. Ces monstres semblent enfin comprendre où est la menace et m'immobilisent le bras droit en se cramponnant à lui. D'autres s'attèlent à tirer sur la manche pour me le retirer. Bientôt, j'assiste impuissant à la fuite du vêtement, toujours gêné par un certain nombre de ces êtres démoniaques qui me font trébucher, me griffent. L'un d'entre eux ose même me cracher à la figure. Je lève un bras inquisiteur vers le ciel d'un geste ample. La foudre tombe sur celui qui a osé commettre cette exaction.
Après un moment, ils finissent par m'abandonner, me lâcher et prendre la fuite. Mais je reste allongé au sol en battant frénétiquement du poing jusqu'à en ressentir une vive douleur se diffuser dans les os. Ne demeure d'eux que la forme odieuse de leur symbole qu'ils ont épinglé à ma poitrine. Je lève une main fatiguée vers le ciel.
J'ai toujours aimé le blanc de ce manteau. Malgré mes souvenirs confus, il m'avait toujours rendu nostalgique. C'était la seule chose qui subsistait de mon unique séjour à Port Royal, c'était comme un symbole...
Mais maintenant, il est loin.
Mollement, je pénètre "Chez Régis" et m'empresse de quitter ce monde maudit dès lors que je suis parvenu à y obtenir les informations convoitées.
Un autre bar, sans obtenir ce que je recherche. Ce monde ne m'a pas manqué. Il faut dire que la seule occasion que j'ai eu de m'y rendre m'a suffisamment marqué pour que je souhaite l'éviter autant que possible. Mais je n'ai pas le choix. Si je souhaite faire avancer les choses, il faut que je trouve un autre moyen. Il m'est tout simplement hors de question de traiter à ce sujet avec la Shin'ra, surtout que je n'ai pas revu Ross depuis qu'il s'est aventuré sur leur territoire. Je serre le poing, celui de mon bras libre.
Dans cette tenue, je ressors trop dans la pénombre permanente de ce monde. Je m'enfonce dans une ruelle sombre, préférant éviter de me faire trop remarquer. Au loin, j'aperçois une teinte rosâtre que je crois connaître. Mais ce ne sont pas les néons rosâtres de cette boîte de strip-tease que j'ai vu lors de ma première visite que je découvre. Un patchwork de couleurs improbables s'y sont mêlées. Elles montent, montent et... Vont jusqu'au ciel. Je me frotte les yeux, espérant un instant avoir juste abusé sur la dose de caféine de la caserne de la garde.
C'est bien le pied d'un putain d'arc-en-ciel.
A pas de velours, je m'avance vers l'objet atypique de mon intérêt pour y dénicher une nouvelle curiosité : une sorte de lutin bizarre, tout de vert vêtu se trouve juste devant avec un chaudron en or. Mon regard noir s'anime d'avidité : je vais en tirer une petite fortune. Je concentre ma magie, puis je décris la forme d'une bulle d'un geste ample avant de diriger ma paume vers le gêneur. Une bulle violacée éclate à sa figure. Son corps chute vers l'arrière et s'affale sur la carrosserie d'une voiture en mauvais état.
Une puissante impulsion, mes doigts se resserrent sur la poignée et j'emporte en vitesse le butin de mon larcin, sans regarder vers l'arrière. Je serpente dans les rues, courant à en perdre haleine puis, une fois au pas de la porte du bar que cet inconnu m'avait indiqué, je m'arrête et me pose juste à côté, au sol, dos au mur. Je ferme les yeux, ma main droite se pose sur mon front. J'ai des fourmis aux jambes et un point de côté. J'ai plus l'habitude de sprinter aussi longuement. Mais j'ai un large sourire d'accomplissement sur les lèvres... Qui s'efface lorsque je rouvre les yeux.
- Mon chaudron !
Il est déjà loin, il se fait la malle tout seul ! Ou pas. Une multitude de minuscules créatures le soulèvent depuis le dessous. Je me relève pour partir à sa poursuite, mais la gravité semble soudainement me rappeler contre le trottoir. Je chute lourdement sur mon bras immobilisé, me faisant lâcher un râle de douleur. Mais ça ne s'arrête pas là : je n'ai même pas le temps de tenter de me remettre en équilibre sur mes jambes que des formes semblent s'agiter dans mon corps. Mon manteau se déboutonne soudainement, j'y plonge un bras et projette l'une de ces pestes vertes qui l'infestent.
- Saleté !
- Rends l'argent des irlandais ! Crient-ils à l'unisson dans une cacophonie épouvantable.
D'un coup, je me retrouve hilare à me rouler par terre. Ces diables me chatouillent et ça marche. Merde ! Les boutons s'ôtent un à un, je me débats, parviens à éjecter l'un de ces démons par terre pour mieux qu'il me saute au visage. Je ne vois plus rien d'autre qu'une forme verte et un trèfle à quatre feuilles. La colère me fait plonger la main dans l'une de mes poches... Mais mon arme ne s'y trouve déjà plus. Je grince des dents et lui met un grand coup. Je l'écrase de rage du pied pour le bloquer. Il ne bouge plus...
Merde.
Mon dernier bouton vient d'être retiré. Ces monstres semblent enfin comprendre où est la menace et m'immobilisent le bras droit en se cramponnant à lui. D'autres s'attèlent à tirer sur la manche pour me le retirer. Bientôt, j'assiste impuissant à la fuite du vêtement, toujours gêné par un certain nombre de ces êtres démoniaques qui me font trébucher, me griffent. L'un d'entre eux ose même me cracher à la figure. Je lève un bras inquisiteur vers le ciel d'un geste ample. La foudre tombe sur celui qui a osé commettre cette exaction.
Après un moment, ils finissent par m'abandonner, me lâcher et prendre la fuite. Mais je reste allongé au sol en battant frénétiquement du poing jusqu'à en ressentir une vive douleur se diffuser dans les os. Ne demeure d'eux que la forme odieuse de leur symbole qu'ils ont épinglé à ma poitrine. Je lève une main fatiguée vers le ciel.
J'ai toujours aimé le blanc de ce manteau. Malgré mes souvenirs confus, il m'avait toujours rendu nostalgique. C'était la seule chose qui subsistait de mon unique séjour à Port Royal, c'était comme un symbole...
Mais maintenant, il est loin.
Mollement, je pénètre "Chez Régis" et m'empresse de quitter ce monde maudit dès lors que je suis parvenu à y obtenir les informations convoitées.
Spoiler :
Edit : J'édite simplement pour mentionner que j'ai pensé à retirer les 250 munnies de l'aller/retour de ma bourse, ce qui me laisse 4980 munnies. Donc pour l'autre rp qui suit celui-ci à la fin duquel il y aura le retour, c'est bon du coup ^^
Dernière édition par Kuro le Mar 5 Jan 2021 - 22:06, édité 2 fois