J’étais un peu plus jeune, un peu plus con aussi… Mais toujours aussi beau gosse.
Je venais de me séparer d’une relation longue et difficile avec Gertrude. Ouais. C’était du sale. On s’était rencontrés à la taverne du Galion Fringant près du port de Port-Royal. Elle était belle et fraîche dans son corset qui donnait l’impression de faire suffoquer sa grosse poitrine.
Je n’avais qu’une envie, c’était de lui arracher pour lui faire découvrir la liberté façon Francis.
De fil en aiguilles, je lui ai fait mon sourire ravageur et je lui ai parlé de ma proue imposante et nous voilà déjà parti bourlinguer dans le foin à l’arrière de la taverne. Ouais, une relation longue ! Plusieurs heures au moins, dont une bonne partie où en fait on cuvait ensemble comme des clodos.
Bref, je me suis réveillé avant elle et je me suis barré discrètement. Fallait pas que je rate mon bateau pour aller à Tortuga ! Meilleur endroit de ce monde si vous voulez mon avis. Bien avant le blocus et toutes ces conneries.
Je me balade donc dans le port et je décide d’aller me promener un peu sur les plages, histoire de. A l’époque, je n’étais pas aussi gras, j’allais plus vite. J’imposais le respect des minettes en un clin d’œil. Ouais, ça c’était la vie.
Du coup, je marchais, je marchais, je marchais et sur quoi je tombai soudainement ?! Une barque abandonnée avec du matos à l’intérieur visiblement ! Fallait pas me le dire deux fois, je fonçais dessus et je m’en battais les couilles si c’était à quelqu’un !
Je renverse la barque sur le côté, je prends un pied de biche qui traînait dedans et je me mets à ouvrir les caisses, à fracasser tout ce que je trouve en mode gros malade frénétique. Y avait peut-être un trésor ?! Un coffre plein de pièces ?! La vie de rêve que j’allais pouvoir m’offrir avec ça !
Y avait rien à récupérer ! Que dalle ! Nada ! Cette rage que j’avais en moi. Je sais pas pourquoi d’ailleurs je cherchais à récupérer des trucs, m’enfin…
Mais… Bordel ! Y avait rien dedans ?! La tristesse du truc ! Je m’étais déchaîné pour rien. Mais bien vite, un autre problème est arrivé. J’entendais comme une voix qui criait et je savais pas trop d’où cela venait…
Et d’un coup j’ai eu un flash humide qui m’a trempé et j’ai ouvert les yeux en hurlant :
« BWAAAAAH ! »
« Ah bah quand même t’es réveillé ! J’reprends le service dans deux heures, on va s’jeter un petit godet en regardant la mer mon beau gros chauve ?
- Alors déjà, je suis pas gros. De deux, je suis pas chauve, j’ai le crâne dégarni c’est tout. De trois : et comment que j’en suis ! »
Il m’a fallu quand même deux jours pour comprendre que j’avais rêvé. L’alcool avec la chaleur plus l’humidité, c’est vraiment pas une bonne idée…
Je venais de me séparer d’une relation longue et difficile avec Gertrude. Ouais. C’était du sale. On s’était rencontrés à la taverne du Galion Fringant près du port de Port-Royal. Elle était belle et fraîche dans son corset qui donnait l’impression de faire suffoquer sa grosse poitrine.
Je n’avais qu’une envie, c’était de lui arracher pour lui faire découvrir la liberté façon Francis.
De fil en aiguilles, je lui ai fait mon sourire ravageur et je lui ai parlé de ma proue imposante et nous voilà déjà parti bourlinguer dans le foin à l’arrière de la taverne. Ouais, une relation longue ! Plusieurs heures au moins, dont une bonne partie où en fait on cuvait ensemble comme des clodos.
Bref, je me suis réveillé avant elle et je me suis barré discrètement. Fallait pas que je rate mon bateau pour aller à Tortuga ! Meilleur endroit de ce monde si vous voulez mon avis. Bien avant le blocus et toutes ces conneries.
Je me balade donc dans le port et je décide d’aller me promener un peu sur les plages, histoire de. A l’époque, je n’étais pas aussi gras, j’allais plus vite. J’imposais le respect des minettes en un clin d’œil. Ouais, ça c’était la vie.
Du coup, je marchais, je marchais, je marchais et sur quoi je tombai soudainement ?! Une barque abandonnée avec du matos à l’intérieur visiblement ! Fallait pas me le dire deux fois, je fonçais dessus et je m’en battais les couilles si c’était à quelqu’un !
Je renverse la barque sur le côté, je prends un pied de biche qui traînait dedans et je me mets à ouvrir les caisses, à fracasser tout ce que je trouve en mode gros malade frénétique. Y avait peut-être un trésor ?! Un coffre plein de pièces ?! La vie de rêve que j’allais pouvoir m’offrir avec ça !
Y avait rien à récupérer ! Que dalle ! Nada ! Cette rage que j’avais en moi. Je sais pas pourquoi d’ailleurs je cherchais à récupérer des trucs, m’enfin…
Mais… Bordel ! Y avait rien dedans ?! La tristesse du truc ! Je m’étais déchaîné pour rien. Mais bien vite, un autre problème est arrivé. J’entendais comme une voix qui criait et je savais pas trop d’où cela venait…
Et d’un coup j’ai eu un flash humide qui m’a trempé et j’ai ouvert les yeux en hurlant :
« BWAAAAAH ! »
« Ah bah quand même t’es réveillé ! J’reprends le service dans deux heures, on va s’jeter un petit godet en regardant la mer mon beau gros chauve ?
- Alors déjà, je suis pas gros. De deux, je suis pas chauve, j’ai le crâne dégarni c’est tout. De trois : et comment que j’en suis ! »
Il m’a fallu quand même deux jours pour comprendre que j’avais rêvé. L’alcool avec la chaleur plus l’humidité, c’est vraiment pas une bonne idée…