Les roues partirent en dérapage, écrasant le gravillon chocolaté. Ces pestes sucrées cherchaient à la faire sortir de piste depuis de longues minutes maintenant. Le décor acidulé défilait à toute vitesse. Le bitume rose guimauve se voyait au travers de la gaufrette qui servait d’habitacle et chaque choc contre un autre véhicule l’émiettait un peu plus.
Malheureusement, les furies s’étaient données le mot. Elles encerclaient la mercenaire , la forçant à suivre leurs règles, celles qui font qu’elles gagnent les places du classement afin de pouvoir rejoindre le niveau suivant.
Sauf que l’objectif de la mercenaire était le même et ce, pour une mission. Il était hors de question de raté son contrat à cause de petites égéries sucrées à l’égo surdimensionné et au style bien trop guimauve et crème au beurre.
Son véhicule avait été l’objet des quolibets des concurrentes, fragile, sobre, sans intérêt, sans avenir. Cependant, désormais , elle taquinait au coude à coude le peloton de tête. Légère, elle préférait prendre l’intérieur des virages, jouant les équilibristes sur deux roues.
Les pestes avaient choisis de la prendre en étau sur le dernier tour, pour empêcher la mercenaire de gagner plus de terrain. Leurs roues renforcées en réglisse attaquaient la structure même de la gaufrette. Les commandes ne répondaient plus. Le volant tremblait aussi violemment que les roues, menaçant de se désolidariser.
La ligne final approchait pourtant, déjà visible. Il ne restait plus qu’à traverser les dunes de sucres de canne. La piste soulevait de la poussière sous leur passage, et pourtant c’est un nuage gigantesque qui les engloutis. La mercenaire avait combiné son souffle à l’effet que formait le passage des véhicules. Le sirocco ainsi formé bouchait la vision des quatre pestes mais également celui des juges soit disant impartiales de la piste.
A l’abri des regard, les yeux fermés pour les protéger de l’assaut du sable, Lenore s’approcha discrètement des différents véhicule. Elle s’assura la position de ses victimes. Un coup violent derrière la tête pour assommer la première. La rousse arracha le réglisse du pneu de la deuxième pour immobiliser la troisième de ses liens. Les deux dernières plutôt de caractère suiveuses, étaient complétement perdues et ne purent empêcher la mercenaire d’emprunter l’un des bolides intact, fonçant droit vers la victoire.
Alors que le nuage de poussière sucré retombait, les furies se retrouvèrent confronter à l’improbable. L’une d’entre elles n’allez pas participer à la course suivante. d’une coup les liens et amitiés passés n’avait plus court et c’est entre elles qu’ils se déchirèrent. Au plus grand plaisir de la victorieuse spectatrice.
Dim 26 Jan 2020 - 10:13Malheureusement, les furies s’étaient données le mot. Elles encerclaient la mercenaire , la forçant à suivre leurs règles, celles qui font qu’elles gagnent les places du classement afin de pouvoir rejoindre le niveau suivant.
Sauf que l’objectif de la mercenaire était le même et ce, pour une mission. Il était hors de question de raté son contrat à cause de petites égéries sucrées à l’égo surdimensionné et au style bien trop guimauve et crème au beurre.
Son véhicule avait été l’objet des quolibets des concurrentes, fragile, sobre, sans intérêt, sans avenir. Cependant, désormais , elle taquinait au coude à coude le peloton de tête. Légère, elle préférait prendre l’intérieur des virages, jouant les équilibristes sur deux roues.
Les pestes avaient choisis de la prendre en étau sur le dernier tour, pour empêcher la mercenaire de gagner plus de terrain. Leurs roues renforcées en réglisse attaquaient la structure même de la gaufrette. Les commandes ne répondaient plus. Le volant tremblait aussi violemment que les roues, menaçant de se désolidariser.
La ligne final approchait pourtant, déjà visible. Il ne restait plus qu’à traverser les dunes de sucres de canne. La piste soulevait de la poussière sous leur passage, et pourtant c’est un nuage gigantesque qui les engloutis. La mercenaire avait combiné son souffle à l’effet que formait le passage des véhicules. Le sirocco ainsi formé bouchait la vision des quatre pestes mais également celui des juges soit disant impartiales de la piste.
A l’abri des regard, les yeux fermés pour les protéger de l’assaut du sable, Lenore s’approcha discrètement des différents véhicule. Elle s’assura la position de ses victimes. Un coup violent derrière la tête pour assommer la première. La rousse arracha le réglisse du pneu de la deuxième pour immobiliser la troisième de ses liens. Les deux dernières plutôt de caractère suiveuses, étaient complétement perdues et ne purent empêcher la mercenaire d’emprunter l’un des bolides intact, fonçant droit vers la victoire.
Alors que le nuage de poussière sucré retombait, les furies se retrouvèrent confronter à l’improbable. L’une d’entre elles n’allez pas participer à la course suivante. d’une coup les liens et amitiés passés n’avait plus court et c’est entre elles qu’ils se déchirèrent. Au plus grand plaisir de la victorieuse spectatrice.