Jusqu’ici, tout se passait relativement quasiment correctement. Jacques et les membres de la patrouille sillonnaient les allées du marché de Noël qui avait fleuri dans les rues du Jardin Radieux. Chalets en ordre. Vu. Personnel équipé et à l’aise. Vu. Saltimbanques ne gênant pas le passage de la foule. Vu. Sécurité des installations. Vu. Mise sous pression avant le marché des malandrins connus de la ville pour les inciter à la trêve de Noël… Vu. La plupart n’étaient pas de mauvais bougres, ils avaient juste un égoïsme particulièrement exacerbé et une éthique modulable. Il les avait menotté à une sorte de contrat. Que Dieu leur vienne en aide s’il s’avérait qu’ils ne le respectaient pas ! Parce que lui ne pourrait se permettre de pardonner, même en cette période.
L’ Ordre et la Paix devaient régner quoiqu’il arrive ! Le caporal tentait de réfréner une griserie que lui octroyait cette période sainte. Le pardon et la joie y était de bon aloi pour toutes âmes de bonne volonté. Une félicité souveraine régnait dans les cœurs, allégeant son travail.
Le monde était à la Trêve. Bien que l’idée lui fut douce, il y avait été réticent. La foule dense arpentant le Marché de Noël, combinée à une session extraordinaire du Sénat, avait le don d’exacerber ses craintes. L’annonce de la présence de soldats ennemis n’avait aidé en rien à apaiser sa défiance.
Une vingtaine de polisson, un stropiat et quatre grivetons. L’improbabilité du peloton était venu à bout de ses aigreurs. Il devait de toute façon suivre les ordres et leur laisser le bénéfice du doute.
Jacques leur laissait plus de largesse qu’il n’en accordait aux trois soldats sous ses ordres, l’escortant. Désormais dans la rue principale, aux joyeuses lueurs faisant scintiller les sculptures de glace en cours de burinage, le chat noir rappelait à l’ordre ses subordonnés. Le temps passant, l’alcool et l’excès de sucre pouvaient monté à la tête des passants. Les confiseries généreusement offertes par des lutins n’étaient pas moins dangereuses que les postes de vin chaud. L’excitation des humeurs sucrés montaient tout autant à la tête des esprits irraisonnables.
Il était le garant du sérieux de la patrouille, ne se privant de remontrance pour ses soldats dès qu’ils s’émerveillaient aux trésors d’artisanat que recelait le marché…
Il ne se privât pas cependant de lui même glisser quelques œillades, se jurant de revenir à la fin de son service afin de gâter comme il se doit ses neveux et leur mère.
Un duo d’estafette sillonna la foule à contresens, attirant de leur mouvement cabotin, ses iris félins. Ils lui rapportèrent, ainsi qu’ils le firent aux autres pelotons du secteur, le signalement d’un jeune homme blond aux cheveux dressés correspondant à un individu recherché.
Les oreilles du caporal se dressèrent d’étonnement. Il n’avait connaissance que d’un seul individu y correspondant.
Lun 6 Jan 2020 - 15:09L’ Ordre et la Paix devaient régner quoiqu’il arrive ! Le caporal tentait de réfréner une griserie que lui octroyait cette période sainte. Le pardon et la joie y était de bon aloi pour toutes âmes de bonne volonté. Une félicité souveraine régnait dans les cœurs, allégeant son travail.
Le monde était à la Trêve. Bien que l’idée lui fut douce, il y avait été réticent. La foule dense arpentant le Marché de Noël, combinée à une session extraordinaire du Sénat, avait le don d’exacerber ses craintes. L’annonce de la présence de soldats ennemis n’avait aidé en rien à apaiser sa défiance.
Une vingtaine de polisson, un stropiat et quatre grivetons. L’improbabilité du peloton était venu à bout de ses aigreurs. Il devait de toute façon suivre les ordres et leur laisser le bénéfice du doute.
Jacques leur laissait plus de largesse qu’il n’en accordait aux trois soldats sous ses ordres, l’escortant. Désormais dans la rue principale, aux joyeuses lueurs faisant scintiller les sculptures de glace en cours de burinage, le chat noir rappelait à l’ordre ses subordonnés. Le temps passant, l’alcool et l’excès de sucre pouvaient monté à la tête des passants. Les confiseries généreusement offertes par des lutins n’étaient pas moins dangereuses que les postes de vin chaud. L’excitation des humeurs sucrés montaient tout autant à la tête des esprits irraisonnables.
Il était le garant du sérieux de la patrouille, ne se privant de remontrance pour ses soldats dès qu’ils s’émerveillaient aux trésors d’artisanat que recelait le marché…
Il ne se privât pas cependant de lui même glisser quelques œillades, se jurant de revenir à la fin de son service afin de gâter comme il se doit ses neveux et leur mère.
Un duo d’estafette sillonna la foule à contresens, attirant de leur mouvement cabotin, ses iris félins. Ils lui rapportèrent, ainsi qu’ils le firent aux autres pelotons du secteur, le signalement d’un jeune homme blond aux cheveux dressés correspondant à un individu recherché.
Les oreilles du caporal se dressèrent d’étonnement. Il n’avait connaissance que d’un seul individu y correspondant.