Zelifrax "Gnomius" Ombrageâme Szp8Zelifrax "Gnomius" Ombrageâme 4kdkZelifrax "Gnomius" Ombrageâme 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Zelifrax « Gnomius » Ombrageâme



Identité

  • Nom  : Ombrageâme

  • Prénom : Zelifrax, le surnom que les humains m’ont donné est « Gnomius ». Autant dire que je l’entends plus que mon propre nom…

  • Titre  :  Dr Boom

  • Âge :  J’ai arrêté de compter à cent ans. Je recommencerai quand je dépasserai le millième anniversaire. Pour la précision, j’ai 376 ans.

  • Camp :  Lumière, à contrecœur.

  • Monde d'Origine : Histoires de Grimm.

  • Race  : Gnome

  • Grade désiré : Celui qui conviendra à mon génie gnomique !




Physionomie



Je claque la porte de ma petite maison et je me dirige directement à la cave. Pas que ça à faire ! Je dois créer ! J’ai plein de choses à faire ! J’ai eu plein d’idées, je dois les mettre en application !

J’enfile mon tablier, mes lunettes spéciales « travaux dangereux », clef à molette à la ceinture par principe et je vais jeter un œil à mes concoctions alchimiques. Je ne peux m’empêcher de caresser ma fine moustache ébène tout en rigolant un peu devant ma solution entrain de décanter lentement. Oui, ma pilosité faciale et mes cheveux sont aussi noires que les voix dans ma tête ! ÇA POSE UN PROBLÈME ?! Non ?! Et bien parfait ! Puis je peux changer de couleur en plus ! Je pourrais faire une teinture chimique pour poils… Ça peut être intéressant… Oui !

DRIIIIIIIIIING ! DRIIIIIIIIIIIING !

Ah, ça sonne à l’entrée de la maison. J’suis pas là, qu’ils aillent se faire voir ! Mon génie est en ébullition là ! Je vais aller voir mon robot-alarmotron-2000 en attendant que ça finisse de décanter. Je veux rajouter un spray au poivre sur lui pour asperger la tronche des vilains intrus qui voudraient voler mes inventions !

J’enjambe un explosif, puis un deuxième et enfin un gros troisième. Faudrait que je range un jour… Oui, un jour. La création est prioritaire sur tout. Sur le sol, les vieilles traces de pentacle que je réutilise à l’occasion sont à peine visibles, dissimulées sous tout mon matos.

Alors… Je desserre les boulons des bras… Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Ah oui ! JE SAIS ! Je vais rajouter deux armatures orientées vers le haut, comme ça les « grandes jambes » se prendront le jet de plein fouet ! Quatre bras au total : deux pour l’alarme, deux pour le spray ! C’est parfait ça !

Allez ! Clé à molette, c’est à toi de briller maintenant. Enfin à nous plutôt vu que toi tu es juste un outil.

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING ! DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !

Ils insistent les bougres ! Ils veulent QUOI ?!


« Laissez-moi travailler ! » lancé-je du fond de la cave transformée en laboratoire slash atelier slash bazar sans nom slash cabine spirituelle de communication avec des trucs pas nets.

Je lâche mon robot-alarmotron-2000 un instant pour aller voir ce que c’est à la porte. Je grimpe l’escalier comme je peux pour rejoindre l’entrée de ma petite maison. Je relève mes lunettes et je sors ma clé à molette pour relever le loquet de la serrure. Puis je saute pour m’accrocher à la poignée et avec mon poids ouvrir.


« Gnomius t’es là ? » lance un humain.

Ah oui ! Ma livraison de métaux !


« Oui, je suis là Henri !
- Où ça ? »

Je sais que je suis petit -plus petit qu’un nain encore- mais quand même je ne suis pas invisible !

« En bas Henri ! Imbécile ! » crié-je un peu énervé.

Il sursaute et baisse les yeux.


« Ah pardon, je t’avais pas vu avec la caisse dans les bras. Tu veux que je te pose ça où ?
- Pose ça ici, je vais me débrouiller !
- Ok, ok !
- Allez merci, au revoir ! A la semaine prochaine !
- C’est ça, au revoir ! Passe quand tu veux au magasin ! »

Un abruti indigne de mon génie en moins à gérer. J’ouvre la caisse et je regarde ce qu’il y a dedans. Parfait ! Diverses pièces de métal peu travaillées, je vais pouvoir les affiner pour les utiliser sur mon mécha et mes autres inventions ! Il y a même ce dont Nalmir me parlait l’autre jour lors de notre séance de communication hebdomadaire, une poudre qui sera de grande utilité ! J’ai HORREUR qu’on me dérange en plein travail !

Maintenant, le plus dur est à faire : déplacer cette grosse caisse jusqu’à la cave. Et pour ça, je ne vois qu’une seule solution : la poulie. Je ramasse sur la table du séjour un câble que je relie à une poulie. J’accroche la caisse avec et avec une manivelle, j’actionne le mouvement malgré mon poids bien moins élevé que le métal et ça glisse tout seul. J’ai pas beaucoup de force, mais suffisamment pour agiter un levier quand même… Petit mais COSTAUD !

Vous ne connaissez rien, alors je vais vous expliquer : je suis comme une fourmi. Ma force est proportionnellement énorme par rapport à mon poids et à ma taille.

La caisse se soulève du sol lentement et ensuite je n’ai qu’à continuer d’actionner la manivelle pour que ça se mette juste au-dessus de l’accès à la cave… Et après ça : ON LÂCHE LA CAISSE ! HA ! HA ! HA !

Je détache relâche complètement le câble et la caisse s’écrase avec fracas dans le bazar au sous-sol. Je n’ai pas encore travaillé pour faire un acheminement plus direct entre l’entrée et la cave. Et je n’ai pas envie d’utiliser de la main-d’œuvre humaine. Ils sont incompétents sauf dans la connerie.

Bon, alors ma décantation elle en est où… ? Oh elle est prête ! Formidable ! Je vais pouvoir mélanger avec le reste que j’ai déjà préparé ! Je décroche la décoction avec précision. Je sors le récipient. On va pouvoir créer le carburant pour l’alarmo-tron-2000 ! Ha ! Ha ! Je sors mon premier ajout : essentiellement une sorte d’huile, hein. On fait avec les moyens du bord. Et dans ça, je relâche le produit décanté.

Le liquide devient vert, comme je l’avais prévu ! Ha ! Ha ! Ça a l’air de marcher, il n’y a plus qu’à tester ! Je m’enfonce dans ma montagne de matériel pour retrouver l’ancien carburateur de mon robot alarme. Je finis par le trouver : il est presque comme neuf. Je l’ai recyclé d’un ancien modèle récemment créé. Je le place sur l’établi.

Il est temps de verser. Je m’exécute avec précision, toujours avec les lunettes de protection bien sûr, ce serait dommage de perdre un œil !

Ça passe crème comme mon discombobulateur dans un écrou en acier pur.

Je referme et hop ! On va pouvoir le placer dans la machine… Mais attend ! C’est CHAUD ! Ça brûle ! MERDE !

Le carburateur est entrain de fondre sous la chaleur du carburant ! Je suis obligé de le lâcher par terre. Mes huit doigts sont brûlés légèrement ! Le produit a trop décanté à cause de ce foutu larbin et sa livraison ! La solution est devenue instable !

Je plonge mes mains dans un liquide de refroidissement pour inventions, tandis que je regarde le carburant fendre le carburateur et commencer à se répandre sur le sol. Une fois les doigts sauvés, je fonce pour nettoyer tout ça avec de la glace et mon robot-aspir-liquide.

Dure journée. J’ai perdu un carburateur pour rien et je vais devoir refaire ma solution pour le carburant de mon alarmotron. On est pas aidés. Au moins un jour de retard à ajouter au planning.

Après un long jour de travail, je sors de la cave. Je referme la trappe et je vais grignoter un bout : faut mien manger. Pour gagner en efficacité, je broie mes aliments et je les ingurgite sous forme liquide. Je garde ainsi les valeurs nutritives sans avoir à tout cuire ou à tout préparer. Parfois, ça a un goût bizarre, mais je n’ai pas d’effets secondaires ! Donc… Ça MARCHE !

Après ce dîner rondement mené au clair de lune, je monte dans ma petite chambre. Je me mets sur mon lit à ressort. De la même taille que moi. J’enlève mes lunettes pour reposer mes yeux mauves. Comme chaque soir, je fais une inspection de mon corps pour bien vérifier que tout est en place : une forme de manie.

Mes deux mains avec leurs huit doigts : c’est bon. Pilosité faciale fournie – barbe, moustache et sourcils- et cuir chevelu similaire de couleur ébène : c’est bon. Taille réglementaire : c’est bon, toujours plus petit qu’un nain. Nombre de membres attachés au corps : c’est bon, deux bras, deux jambes, un appareil génital, une tête. État de la musculature : opérationnel, corps athlétique en bon état. État de santé : rien à signaler, légère augmentation des troubles maniaques. Les voix ne sont pas venues aujourd’hui. C’est dommage, elles me donnent de bonnes idées souvent.

Je m’allonge et je regarde mon « observateur de ciel à miroirs multiples ». Soit un télescope situé sur le rebord de ma fenêtre qui grâce à un jeu de miroirs fini par arriver au-dessus de mon lit. Ce qui me permet de regarder les étoiles sans bouger de ma couche. Je ne sais pas quelle heure il est, mais je crois qu’il fera bientôt jour… Il faut recharger les batteries avant le lever du soleil ! Hum… C’est une idée ça, recharger des batteries avec l’énergie solaire… Je vais noter ça dans mon carnet !
 
Question vis-à-vis du Physique :

« ATTRAPPEZ-MOI SI VOUS LE POUVEZ, HA ! HA ! HA ! »

Je cours dans les couloirs d’un casino d’Illusiopolis. Je crois que les agents de sécurité n’ont pas apprécié que j’ai volé la caisse et le coffre-fort en le faisant EX-PLO-SER ! Je vais tout faire péter !

Je lâche des dynamites derrière moi, je les allume à la chaîne, les explosions s’enchaînent comme des coups de tonnerre dans l’établissement de ces abrutis d’humains qui pensent avoir une chance de gagner quelque chose dans ce genre d’endroits ! Les statistiques sont claires : le casino est toujours GAGNANT !


« Arrêtez le Dr Boom ! »

PERSONNE ne peut m’arrêter !  Personne ! Il est temps de passer au niveau supérieur !

Je me cale dans un angle du casino. La sécurité me tire dessus avec leurs pistolets. Je crois qu’ils me suivent comme le Petit Poucet : ils suivent les munnies par terre. Regardez bien ce que je vais vous faire bande d’imbéciles !

Je relève mes lunettes thermiques car ça va pas être beau à voir. Je sors une bombe de la taille de ma tête, soit un gros ballon de football, j’allume la mèche et je jette ça le plus loin possible : elle roule ensuite sur le sol.

Une grosse explosion se fait entendre, moi je suis déjà loin ! Je fais fie des hurlements provoqués par la bombe incendiaire ! Je sors une potion de ma veste et je la bois d’une traite. Je vais être méga rapide ! Plus rapide que l’éclair ! Plus rapide qu’un humain et ses grandes jambes !

Mince ! Il y a des hommes au bout du couloir ! Pas de panique ! Je sors une autre fiole au contenu bleu électrique ! Je la jette, une affreuse odeur de gaz se répand et ils vont vite perdre conscience ! Ha ! Ha ! Je plonge sur le sol et rampe à toute vitesse pour passer en-dessous du nuage.

Deux de moins ! Mince ! Y en a d’autres derrière. J’appuie sur un bouton de mon gantelet. Le premier qui pose sa sale patte sur moi, je le touche avec ma main droite et il prend une sacrée décharge électrique ! Ha ! Ha ! Ses cheveux sont en pétard ! Un second vient essayer de me donner un coup de pied ! Espèce de « grande-jambes » !


« Nul n’échappe au Dr Boom ! » crié-je tout en lançant une boule de feu gangrenée !

Mon tir magique enflamme les airs pour atterrir avec violence dans le bas ventre de l’adversaire ! Je viens certainement de le castrer ! Si j’avais plus de temps, j’irai inspecter les dégâts de mon infernal assaut mais… J’ai des munnies à sauver !

Je me jette par la fenêtre. Je fais une chute libre. Je tire sur mon sac à dos. Le moteur ne s’enclenche pas. Je retire une seconde fois dessus. Une troisième. Allez ! Démarre ! Au bout de la quatrième tentative, le moteur du jetpack se lance ! Et VROOOOOOM VROOOOOOOOM !

Quand je pense que j’ai bricolé ça à partir du moteur d’une tondeuse.

Je décolle en étant presque écrasé comme une crêpe sur le sol. Je zigzague entre les voitures tandis que les agents du casino tentent de me poursuivre, mais ils ne le peuvent ! Dr Boom a frappé et s’envole vers d’autres cieux accompagné par une belle somme de munnies. Le vol est compliqué mais je me sens, je longe les gratte-ciels de la ville tandis que je m’éloigne du lieu du crime.

Avec tout mon attirail, j’ai de quoi impressionner ! Ha ! Ha !

Ah ! Ma zone d’atterrissage ! Mais… Que vois-je ?! Des impertinents sont entrain de reluquer mon beau mécha ! Il est HORS DE QUESTION qu’ils y touchent ! C’est bien trop précieux pour des grande-jambes comme eux !

Je détache les lanières de mon jetpack qui continue sa course en s’écrasant dans le fracas d’une explosion contre un immeuble non loin de là. Moi je descends calmement avec mon parachute sur ma zone de largage savamment calculé en amont de l’opération. Les six voyous sont étonnés de voir un être comme moi arrivé.


« Hey ! Les gars regardez, un bébé vieux ! »

Tsssss… Pauvre fous !

« Je suis le Dr Boom ! Écartez-vous de mon chemin ! » lancé-je, menaçant.

Ils se regardent avec interrogation.


« Dr Boom ? Le gars complètement timbré qui fait exploser la moitié des lieux où il passe ?
- Le pourcentage exact est d’environ 63%, mais je vous excuse pour cette approximation… Maintenant !
- T’oublie qu’il empoisonne les gens aussi avec des gaz étranges que personne n’a jamais vu !
- Vous savez que le Dr Boom a fait explosé un bar entier juste pour récupérer des stocks d’alcool pour ses expériences ? Il paraît même qu’il utilise les âmes de ses victimes pour faire des trucs chelous magiques avec !
- Ça peut pas être lui, regarde sa taille ! Même un chien est plus menaçant que ce truc !
- Regardez, il a des munnies sur lui ! »

Alors là… Vous allez souffrir. Je lance une grenade flash pour les aveugler. Je profite de leur incompréhension d’attardés pour me glisser jusqu’à mon mécha techno-magique. Une fois dans le cockpit, on va pouvoir rigoler. J’actionne la clé d’activation, je fais brûler les gaz  -et les âmes Ha ! Ha !- et je démarre la machine. Ha ! Ha ! Ha !

Le mécha s’allume. Je vais leur montrer moi. Mon armature se réveille. Les deux mains pivotent sur elles-mêmes pour sortir les armes de combat : une scie sur la droite, un lance-grenades sur la gauche. J’appuie sur un autre bouton et deux bras articulés sortent du dos de ma création : un lance-flammes et un lance-gaz.

Mwahahahahahaha !


« Euh… Les gars… le robot bouge. » dit l’un des imbéciles.

J’active la scie et ils commencent à paniquer. Je lance le haut-parleur pour qu’ils entendent bien ma voix :


« JE VOUS EMMERDE ! CREVEEEEEEZ ! » crié-je.

Lance-flammes lancé, y en a déjà deux de moins à gérer. Je fais tourner la scie qui s’en va broyer en deux un autre gars. Ils sortent leurs armes et se mettent à faire feu. Mon armature est trop lourde ! Ils ne peuvent rien contre moi !

Je commence à avancer vers eux. Je change le lance-grenades pour récupérer une main valide, j’en attrape un par le col et je l’envoie valser dans les airs en direction des poubelles. Mort ou vivant, je m’en fiche ! Je suis un GÉNIE !

Je continue le massacre à la scie jusqu’à ce que le calme revienne. Enfin, pour quelques instants. Je remets la machine en marche et je m’en vais, détruisant un peu tout sur mon passage… Les explosions, c’est GÉ-NIAL ! Surtout que je peux ainsi étudier les différentes lois de la physique… Ce sont des travaux pratiques !

Bon en vrai, faut ranger le matos. Je n’ai pas envie de tout abîmer. Après un peu de bazar dans la rue, je retourne à ma planque. Faut être discret quand même. C’est toujours ce que je me dis : d’abord on est discret pour atteindre l’objectif et une fois qu’on l’a : on fait tout péter ! Ha ! Ha !

La prochaine fois je vais voler une banque… Oui ! Excellente idée ! Il faut plus d’argent pour financer mes recherches ! J’ai tellement de choses à rechercher ! C’est sans fin !

Peut-être que je vais utiliser des gaz pour les endormir tous et rentrer dans la banque avec un masque à oxygène… Ou alors je creuse un tunnel SOUS la banque et pendant la nuit, j’aspire tout dans le trou avec un giga-aspirateur ? Ou bien je détourne un dirigeable de la ville et je lâche une grosse bombe qui fait BOOM comme Dr BOOM sur l’établissement financier ?! J’ai tellement de gadgets, produits et solutions à créer et à mettre en application !




Psychologie



« Complètement excentrique à la limite du génial, notre peuple électrique de son génie montre l’étal. Inventions fantastiques ou encore trouvailles capitales, dans les situations critiques les gnomes vous redonnent le moral ! » chanté-je à tue-tête dans le laboratoire de la Shinra.

Une vieille chanson gnome…

Bon j’étais sur quoi moi déjà ? Ah oui ! Faut réparer les armes pétées des Soldats. Ces grande-jambes sont tellement attardés qu’ils arrivent à casser leurs armes sans être en mission. Heureusement qu’on arrête pas de leur dire qu’il faut les entretenir ces petits bijoux… Foutus humains. Je te remplacerais tout ça par des robots moi… Ou des cyborgs à la limite, histoire de recycler. C’est important le recyclage : tout objet peut être utile, il faut le savoir ! Du stylo qui ne marche plus au sèche-cheveux en passant par un vieux moteur de tondeuse : TOUT PEUT SERVIR !

Mon génie est étouffé ici de toute façon. « Ingénieur en armement », j’aimerais bien pouvoir bosser tranquille sur le sujet mais NON ! Faut réparer les armes de ces abrutis, puis faut régler des trucs ici et là… « Soi-disant » parce que j’aurais des difficultés relationnelles « majeures » avec les autres scientifiques. Ces « chercheurs » de pacotilles sont allés se plaindre d’un gros accident que j’aurais apparemment provoqué dans le laboratoire.

Avant d’entrer ici, je menais mes recherches dans une maison, petite. Je me suis intéressé aux applications que pouvait avoir la magie sur mes créations. J’ai donc étudié la magie… Jusqu’à ce que d’étranges voix viennent me parler après un petit rituel occulte très sensé que j’avais fait. Elles m’ont appris plein de choses ! J’ai dû donner des trucs en échange mais ça valait le coup !

Bref. L’atelier de la Shinra. J’ai rasé un quart du bâtiment en faisant exploser un prototype de chasseur spatial en voulant tester le nouveau carburant -ayant pour but d’améliorer la vitesse du bazar de 20%- que j’ai créé avec l’actuel moteur du test. Bon. Y a eu une réaction en chaîne qui a en effet détruit une partie du laboratoire : MAIS AU MOINS ON SAIT QUE ÇA NE MARCHE PAS MAINTENANT ! HA ! HA ! Bande d’ingrats !

C’est facile de se plaindre !
« Gnomius il a dit que bla-bla-bla ! », « Zelifrax est dangereux, il veut faire des expériences sur nous ! », « Il est bizarre, il a des rires nerveux fréquents lorsqu’il travaille avec des objets ou produits dangereux ! », « Parfois il parle tout seul ! ».

Que des médisances ! Personne ne reconnaît la valeur de mon travail !

« On est de sacrés ingénieurs, technologiquement supérieurs ! Si tu veux combattre même pas peur, un coup de discombobulateur remettra les pendules à l’heure en t’apprenant dans l’horreur, dans la honte et dans les pleurs : que les gnomes sont de vraies terreurs ! » continué-je de chantonner.

Surtout qu’en plus, je n’ai pas dit que je « voulais faire des expériences » sur eux : j’ai dit qu’en effet, il y aurait peut-être des produits ou des maladies qu’on pourrait inoculer sur des sujets vivants pour pouvoir trouver des antidotes… Ou de nouveaux poisons. Ou des pestes nouvelles. Mais qui suis-je pour commander la Science ? Je ne suis qu’un humble inventeur… Non je rigole, je suis le meilleur.


« Non, c’est trop dangereux ! » me répondent-ils.

Pour avoir des grande-jambes y a du monde, mais quand faut faire avancer la recherche, il n’y a plus personne à part Zelifrax !


« Petit brailleur insolent ou grand seigneur de l’armement, magicien vraiment puissant bouffon dément ou amusant ! En tout cas toujours partant et surtout toujours souriant pour foncer dans tous les plans mêmes si ceux-là sont terrifiants ! »

Bon la Shinra a un mérite quand même, voire deux : elle paie bien et en plus j’ai des financements pour certaines de mes recherches. Pas toutes, seulement celles qui l’intéressent. Mais c’est mieux que rien vu ma condition. Ils sont venus me recruter chez moi quand même et depuis j’ai un plus gros atelier. Mon génie a plus d’espace pour s’exprimer !

Arf ces humains… Utiles pour porter des trucs lourds mais au-delà de ça, on ne peut compter que sur soi-même. Je ressors mon prototype de gantelets lance-fléchettes. Pfffff… Je vais mettre du temps à le finir celui-là. Faut dire qu’il ne m’inspire pas vraiment… Ce n’est pas assez spectaculaire je crois.

C’est vrai que je n’aime pas spécialement les humains… Mais je crois que c’est parce qu’ils ne m’aiment pas non plus. J’ai déjà tué. Je n’ai pas aimé ça, je ne vois pas l’intérêt. Parcontre, utiliser mes armes sur le champ de bataille, voir les lois de la physique appliquées à la réalité du combat… Ça c’est super ! Je me rappellerais toujours mon premier homicide. C’était tellement enrichissant… Intellectuellement parlant, hein.

Un voleur est rentré dans ma maison. Il voulait me voler c’est sûr, et puis il était armé. Je l’ai tazé avec mon gantelet électrique sur le visage. J’ai tellement attaqué avec que la chair a brûlé à certains endroits, le voyou était en partie défiguré. Je n’ai pas aimé ça en tant qu’acte. Mais mon cerveau aime voir la Science en action, sous toutes ses formes et parfois sous les plus cruelles. C’est comme ça.


« Nous sommes des êtres mystérieux à la logique imperméable, on voit le combat comme un jeu et c’est ce qui nous rend adorables ! On fait toujours de notre mieux même dans les cas abominables, les gnomes combattants valeureux offrent un soutien inestimable ! »

J’adore les explosions et le feu.

Plus la déflagration est importante, plus je prends du plaisir. Un peu comme les pyromanes en un sens. C’est jouissif de voir cette déferlante d’énergie ravagée tout sur son passage, voir les murs des bâtiments s’effondrer, les corps humanoïdes aspirés par les flammes tandis que la fumée noircit le ciel. C’est magique.

Magique. Un peu comme les sortilèges que les êtres qui me parlent m’ont appris. Je crois que ce n’est pas très net comme magie mais… Tout doit être étudié. Tout. Surtout s’il y a des applications scientifiques derrière ! La techno-magie, c’est l’avenir selon moi ! Mes amis d’ailleurs sont d’accord avec moi ! HA ! HA !

Complexe d’infériorité dû à ma taille ? Que nenni. Ce n’est pas parce que je méprise les grande-jambes et que je conduis un mécha de plus de deux mètres que je suis complexé de quoique ce soit. Vous êtes médisant si vous pensez ça ! Et je vais vous ÉCRASER pour la peine !

Mon plus grand rêve, ce serait de créer une ville entièrement mécanisée en alliant magie et science. Pour montrer au monde entier l’étendue de ma puissance cérébrale, de ma créativité et de la force de mes inventions. Une cité automatisée complètement, il n’y aurait plus qu’à y habiter pour tous les excentriques comme moi qui n’apprécions pas les civilisations humaines et trop étranges. Peut-être que ma longévité me permettra d’atteindre ce doux espoir. Mais on ne sait pas de quoi la vie est faite.

Voyez, c’est comme la Shinra : j’ai beaucoup appris ici, de nouvelles connaissances. C’est tout de même une technologie différente de celle que j’ai pu concevoir sur mon monde d’origine. Des centaines, des milliers de nouvelles portes de développement s’ouvrent ! C’est fantastique : je dois tout explorer, tout créer, tout inventer ! C’est dans mes veines, j’ai besoin de construire ! Peut-être que mes inventions deviendront célèbres ? Peut-être que je deviendrais le plus grand GÉNIE de l’Histoire des Routes Stellaires ? J’y compte bien !

Nous autres gnomes, nous cherchons la perfection dans tout ce que nous entreprenons. Notre société étant méritocratique : tout doit être mérité par notre travail acharné. Donc très concrètement, je travaille pendant un temps pour la Shinra, j’analyse leurs technologies pour en tirer des choses pour moi-même… Et puis je me BARRE pour avancer dans MES recherches !

Je suis le grand, l’unique Zelifrax « Gnomius » Ombrageâme !


« Complètement excentriques à la limite du génial, notre peuple électrique de son génie montre l’étal. Inventions fantastiques ou encore trouvailles capitales, dans les situations critiques les gnomes vous redonnent le moral ! »




Histoire



Je crois que j’ai fait une bêtise.

Bon, j’ai quitté la Shinra pour poursuivre mes recherches seul… Enfin « seul », avec mes « amis ». J’ai créé cette identité du Dr Boom à Illusiopolis pour voler les mafieux et financer ma science… J’ai peut-être voulu prendre à plus gros que moi. En l’occurrence : Mickey.

Oui. J’ai voulu voler le Roi Mickey. Dans son château. Sur son monde. Avec l’armée de la Lumière dedans. Rétrospectivement, je me dis que j’ai dû me planter à un moment dans mes calculs. Bref, peu de temps après être rentré, j’ai été arrêté et placé au cachot. J’ai même pas eu le temps de faire péter quoique ce soit. Je crois qu’ils n’ont pas apprécié mon attirail, mes sorts et mes « amis ».

ET ILS M’ONT VOLÉ MES OUTILS LES SALAUDS !

Je fais quoi moi maintenant ? Je perds un temps fou… Que vont devenir mes créations et toutes mes précieuses idées ?! Je n’ai même pas de quoi écrire toutes les glorieuses inventions qui passent dans mon esprit à l’instant même ! Quelle torture ! Et puis les voix, elles ne marchent pas dans cette cellule ! Elles ne viennent pas ! Je me sens si seul !

Je n’ai même pas de quoi improviser un explosif pour faire sauter cette saleté de grille. Me voilà fait comme un rat de laboratoire. Tsss… ! Et la magie ne passe pas ici non plus ! C’est la défaite totale !

Je tourne en rond dans ma cellule. Je suis une boule d’énergie et je ne peux pas me dépenser. J’enrage, je fulmine. Je tape du pied. C’est injuste de me placer en cellule ! Je n’ai rien fait en plus ! Ils m’ont arrêté avant que je fasse quoique ce soit. C’est honteux !

Mince ! Une grande-jambes me regarde ! Dans ma colère, je ne l’ai pas entendu arriver. Qu’est-ce qu’elle me veut ? Elle vient se moquer c’est ça ? J’ai l’habitude. Elle s’arrête un moment devant moi, son regard se remplit d’interrogations. Elle vérifie sa feuille, repart, puis revient dix minutes et trente-six secondes plus tard. J’ai compté.

« Salutations… Monsieur. Je suis Cissneï, la dirigeante de la Lumière. La faction que vous avez essayée… De voler.
- C’est SCAN-DA-LEUX de me garder dans de telles conditions ! Je ne suis pas un voleur à proprement parlé, je voulais SIM-PLE-MENT « emprunter » de l’argent à Sa Majesté Mickey pour financer mes recherches !
- Je vois… Vous êtes une sorte de scientifique donc ? Une honnête personne ?
- Je ne suis pas « une » sorte de scientifique. Je suis LE Génie incarné.
- D’accord… »

Elle a un autre papier, elle prend des notes. La mauvaise, elle pourrait m’en passer ? Je vais écrire sur quoi moi ? Les murs ? Avec quel matériel ? J’ai l’impression d’être un gueux sans le sou !

« Vous pourriez me donner du papier et de quoi écrire s’il vous plaît ? C’est horrible d’être enfermé ici sans rien faire !
- Je vais y réfléchir… Si vous acceptez de répondre à mes questions.
- Tsss… Allez-y, j’écoute. »

Elle prend un tabouret en bois et s’assoit devant ma cellule. J’ai l’air grincheux, je suis sale, pas de quoi l’impressionner c’est sûr. Seul mon esprit me sauvera, c’est une certitude.

« Qui êtes-vous ? » demande-t-elle simplement.

Je pouffe de rire. Ce sentiment d’être inconnu, de ne pas être reconnu. Je le connais bien et il me débecte toujours autant. Je MÉRITE D'ÊTRE CONNU !


« Zelifrax Ombrageâme. Les humains m’appellent souvent « Gnomius », vos cerveaux retiennent mieux les noms simples. Je suis aussi connu sous l’identité du génial Dr Boom à Illusiopolis. » dis-je sans même le regarder, en croisant les bras et prenant une pose me donnant un certain style.

C’est pitoyable comme situation.

Je me redresse sur mes petites jambes et je longe les murs de ma cellule, comme pour trouver une éventuelle faille pour peut-être m’enfuir. Je suis désespéré ? Oui.


« De quel monde venez-vous, où êtes-vous né ?
- Le monde que vous appelez « Histoires de Grimm ».
- Vous étiez là-bas avant Illusiopolis ?
- Non. J’ai d’abord été au Vaisseau-Mère, puis entre Illusiopolis et San Fransokyo. Je travaillais en tant que scientifique-chercheur pour la compagnie.
- Pourquoi l’avoir quitté ?
- Mon génie n’était pas reconnu. Et je n’avais pas assez de temps libre pour travailler sur mes projets personnels.
- J’y ai travaillé aussi, avant.
- Ah oui ? Le monde est petit, hein ? » dis-je sur un ton sarcastique.

Les pleutres. Mes collègues étaient jaloux de moi. Tous jaloux de mon génie incompris. Des petits esprits étriqués ne comprenant le sens de la vie d’un chercheur : la création, l’amélioration.

Je me tourne vers l’humaine rousse. Elle prend toujours des notes. Elle n’a pas l’air bien méchante en apparence. Cependant je viens à me demander pourquoi la dirigeante de la Lumière viendrait ici pour me voir ? Elle a quelque chose derrière la tête ou… Non, c’est pour mon génie, cela doit être cela.


« Pourquoi vouloir voler le Roi Mickey ? » lance t-elle ensuite sans grande agressivité.

Mes recherches ont besoin de financement. J’ai pensé que voler un Roi serait techniquement le plus lucratif… J’ai sous-estimé le facteur « sécurité » dans l’équation de mon projet d’emprunt à très long terme avec intérêts à 0%.


« Les munnies sont le nerf de la guerre… Mais aussi de la recherche et du développement de nouvelles créations et découvertes scientifiques. Je travaille seul, si c’est ce que vous voulez savoir. Enfin « seul »… Tout est relatif bien sûr. Je reconnais mon délit. J’ai agi seul, épargnez-vous donc de m’interroger trop longtemps.
- Vous n’avez tué personne. Vous avez assommé deux gardes avec vos… Inventions. Appartenez-vous à une organisation stellaire connue ? De quelle façon « seul » est relatif ?
- Je le redis, j’ai agi seul. Croyez-moi que si je pouvais sortir en dénonçant mes éventuels complices je l’aurais déjà fait. Être enfermé ici… C’est une torture ! Donnez-moi du papier ! » répondis-je en m’énervant un peu.

Elle sourit un peu quand je m’énerve. Je ne sais pas pourquoi les humains font souvent ça quand je suis agacé. Ils ne me respectent vraiment pas ces saletés de grande-jambes. Elle patiente en attendant plus de détails. Je suis mort. Je suis tellement mort.


« Il se peut qu’il y a quelques années, j’ai fait des recherches occultes pour progresser en alchimie et en magie. La magie pouvant être appliquée à la science. Les deux ne sont pas incompatibles… J’ai peut-être fait une « erreur » qui m’a fait rentrer en contact avec des créatures… Que certains pourraient qualifier de « démons » mais c’est très exagéré selon moi bien sûr.
- Ah. Oui, en effet. Je vois que même vous, vous ne croyez pas en ce que vous dîtes.
- Épargnez-moi vos sarcasmes. Condamnez-moi qu’on en finisse. Vous allez me tuer de toute façon.
- Je devrais selon vous ? »

Quelle impudence ! Un gnome qui a tenté de voler Mickey, qui utilise des pouvoirs pas très lumineux et qui en plus a des liens avec des démons… Mes chances de survie sont assez faibles ! La grande dame en armure qui m’a bloqué, elle n’avait pas l’air de vouloir m’épargner ! J’avoue que ma tenue a pu lui faire peur… J’aurai peut-être dû m’habiller tout en blanc pour infiltrer le Château que tout en noir…

Cependant… La grande-jambes rousse a l’air plus coopérative… Du moins, pourquoi elle viendrait là, si ce n’est pour me torturer, si j’étais déjà condamné ? Il y a peut-être une voie de sortie ?


« Je suis le plus grand génie scientifique de cette époque et des suivantes. Vous n’imaginez même pas toutes les connaissances que j’ai pu accumuler en plusieurs siècles de travail !
- Attendez… Nous allons recommencer depuis le début pour que ce soit plus clair. D’accord ?
- Allez-y, je vais rester concis.
- « Zelifrax », rien d’anormal selon moi. « Gnomius », d’où vient ce surnom que les humains vous donnent ?
- Il ne faut pas chercher trop loin. Pas que je critique les capacités intellectuelles de votre race chère madame, mais ils ont seulement fait « Gnome » en rajoutant « ius » à la fin.
- Je vois. »

Elle continue de prendre des notes sur un carnet avec un stylo. Je considère cela comme une sorte d’arrogance vu que je ne peux pas le faire moi-même mais malheureusement… Je suis enfermé.

« « Ombrageâme »… Ce nom de famille est très étrange, c’est le moins qu'on puisse dire. D’où vient-il ?
- Les gnomes naissent sans patronyme. Lorsque nous atteignons la majorité, soit soixante années, nous devons inventer ou créer quelque chose en ingénierie pure, en techno-magie ou en magie. Cette création, nous lui donnons un nom et vu que c’est notre première invention officielle, elle devient notre nom de famille. Chaque gnome a ainsi un nom unique.
- D’accord, merci pour ces détails enrichissants. Qu’est-ce que le « Ombrageâme » ?
- Un sortilège de magie que j’ai créé. Il libère l’âme d’un défunt contenu dans un cristal d’âme, l’énergie provoquée par cette libération est canalisée pour créer une sorte de lance-flammes de flammes des ténèbres dans un cône devant vous. Plus votre magie est forte, plus les effets sont forts cela va sans dire. Je l’ai appelé ainsi car cela me semblait adéquat. »

Un petit silence s’installe tandis que Cissneï continue d’écrire des choses. En parlant de mon invention, je me rends compte moi-même que cela peut paraître choquant pour un non-initié. J’ai toujours eu une affinité avec la magie, même si je ne l’ai développé que tardivement par rapport à mes compétences en ingénierie. J’ai fait beaucoup d’occultisme et c’est ce qui au final à attirer les démons.

Je suis tout à fait conscient que ce sont des êtres maléfiques. Mais, les applications que je peux faire avec ces créatures ou avec la magie qu’ils m’ont appris sont inestimables pour la science et le progrès ! Se fermer à ça, ce serait fermer toute une voie d’études rarement explorée !


« Ce sortilège… Vous l’avez créé en vous basant sur les enseignements des démons ?
- Oui. Jamais je n’aurai pu savoir comment emprisonner l’âme d’un mort dans un cristal seul.
- Vous avez donc de nombreuses connaissances sur les démons ?
- Oui. Avec les années, je peux même dire que je suis une sorte de « démonologue ». Les démons et leurs connaissances sont très méconnus, j’ai choisi de les écouter dans le but d’en apprendre plus sur eux et sur ce qu’ils savent pour y trouver de nouvelles applications.
- Vous avez toujours été aussi penché dans l’occulte et dans la démonologie ?
- Non. Je fonctionne par période ou par séquence. Pendant un temps, je vais me focaliser sur l’alchimie, puis après sur les démons, et ensuite sur l’ingénierie. Les champs des possibles sont vastes pour la science. J’essaye donc de me limiter à ces trois choses et les joindre pour mes travaux en techno-magie. »

Elle continue d’écrire et je ne peux m’empêcher de ressasser des parties de ma vie. Le départ du foyer parental, l’isolement chez les humains, la compagnie des démons au travers de leurs voix, les expériences réussies et les ratés.

« Pourquoi avoir choisi la voie des ténèbres et des démons plutôt que celle de la Lumière et des magies plus… Propres ? » demande-t-elle toujours sur un ton très neutre.

J’ai beau cherché une excuse, je ne trouve pas grand chose : à part la facilité. Les démons sont venus à moi lorsque j’étais jeune, faible. Je les ai écoutés, et j’ai fini par leur répondre. Puis à partir de là, on rentre dans un cercle infernal -c’est le cas de le dire- dont on ne peut pas vraiment sortir.


« J’étais… Jeune. Et naïf. » avoué-je, pas très fier de moi sur ce coup-là.

Elle note ma réponse sur son papier. Enfin je crois que c’est ce qu’elle écrit. Peut-être est-elle entrain de rédiger : « Pas de regret pour l’exécution. ». Après tout, pourquoi devrais-je mentir maintenant ? C’est peut-être la fin de la course pour moi. Maintenant que je suis là, je regrette de ne pas pouvoir dire adieu à mes proches.


« Pouvez-vous me « décrire » de façon succinct vos formations et votre parcours professionnel si je puis dire ? » lance-t-elle enfin.

Je m’approche des barreaux et je le regarde. Je cherche à rester digne, même si ma situation ne s’y prête pas vraiment.


« Ma mère était alchimiste. Mon père était ingénieur inventeur. Voici mes deux formations de base. J’ai appris auprès d’experts, de maîtres. Ils sont vraiment spécialisés dans leurs domaines respectifs. D’ailleurs, si vous me tuez… Ma dernière volonté serait que vous les préveniez – en plus d’incinérer mon corps s’il vous plaît-, ils sont sur le monde des Histoires de Grimm et…
- Continuez sur la partie professionnelle je vous prie. » coupe-t-elle un peu plus froidement.

Je baisse les yeux un instant. Puis je continue de dérouler mon curriculum vitae.


« Je suis donc alchimiste et ingénieur inventeur, j’ai acquis ces deux expertises il y a… Plus de cent années maintenant. Jetez-moi dans une forêt avec des fioles vides et je me débrouille pour vous fabriquer des potions de toutes sortes en un claquement de doigts.
- Continuez.
- Je suis donc également ingénieur inventeur donc… Je peux faire plein de choses. J’avais un mécha jusqu’à récemment mais… Je l’ai cassé à Illusiopolis. Un malheureux accident dû à ces CONNARDS de mafieux qui m’ont…
- Restez concentré s’il vous plaît.
- Oui. Pardon. Dans le même temps, et en parallèle de l’apprentissage des métiers de mes parents, j’ai appris des bases d’occultisme. C’était quelque chose qui m’intéressait beaucoup et je voyais potentiellement beaucoup d’applications éventuelles futures. De fil en aiguille, je suis devenu un occultiste puis un démonologue avec les contacts fréquents entretenus avec les démons.
- Avez-vous déjà convoqué des démons sur notre plan d’existence ?
- Oui, mais uniquement un démon mineur que j’arrive à maîtriser complètement. Je n’ai pas encore eu l’audace d’appeler les autres, même s’ils sont parfois insistants… Mais je suis plus expérimenté désormais. »

Elle ne répond pas et continue de noter. Elle croise les jambes, remet un peu ses cheveux en arrière et continue de me regarder, comme si elle attendait la suite en silence. Je m’exécute donc, croyant bien faire.

« Lorsque mon monde s’est ouvert aux Routes Stellaires, j’ai été recruté par la Shinra au poste d’ingénieur en armement. J’ai donc travaillé chez eux jusqu’à très récemment. J’ai été au Vaisseau-Mère, à San Fransokyo et à Illusiopolis pour eux.
- Pourquoi l’avoir quitté ?
- Je n’avais pas assez de temps libre pour travailler sur mes propres projets, notamment en techno-magie… Et puis, j’avais des « difficultés relationnelles » avec mes collègues.
- Compréhensible. » répond-elle avec l’arrogance de la femme en dehors de prison.

Elle reprend.


« Concernant ce… « Dr Boom »… Pourquoi êtes-vous devenu un criminel à Illusiopolis ?
- La recherche a besoin de financement… Donc j’ai utilisé mes compétences pour me faire des armes et des gadgets pour « emprunter à taux exceptionnel de 0% » pour investir dans mes projets.
- Je vois. Et pourquoi le « Boom » dans « Dr Boom » ?
- J’ai une passion pour les explosions et les déflagrations.
- Vous n’êtes pas commun comme personne Monsieur Ombrageâme.
- Je sais, appelez-moi Docteur si vous le pouvez ! »

Je ne sais pas si c’est un compliment qu’elle me fait, mais pour un gnome ça l’est ! Elle me regarde un peu l’air étonné… Ah, c’était pas un mot positif, mince. Peut-être devrais-je me diversifier en ethnologie pour étudier les comportements humains ? Hum… M’ouais. C’est pas assez dangereux, ce n’est pas intéressant.

« Vous évoquez que vous avez plus de cent années. Quel âge avez-vous, précisément ?
- J’ai trois cents soixante-seize ans et dix mois, onze heures et quarante-quatre secondes…
- C’est conséquent en…
- Ah ! Quarante-cinq secondes maintenant ! Quarante-six !
- C’est bon, j’ai noté je vous remercie. »

Elle tourne une page, puis une autre. Elle relit rapidement certaines notes pour en entamer ensuite une nouvelle.

« Vous avez des notions de médecine ou des connaissances applicables en soin ?
- Mais bien sûr ! Je suis un scientifique ! Je peux soigner aussi bien avec des potions qu’en faisant un bandage, une amputation ou une opération plus traditionnelle ! Vous savez en trois cents soixante-seize années, j’ai eu le temps de lire beaucoup de livre. Comme tous les gnomes, j’ai une mémoire et une capacité d’apprentissage énorme. Gigantesque par rapport aux humains ! Sans vous manquez de respect bien sûr.
- Donc vous êtes médecin ?
- Non… Mes spécialités demeurent l’alchimie, l’ingénierie et l’occultisme avec une spécialisation en démonologie. Cependant, j’ai des connaissances et des compétences dans certains autres champs. Je ne suis pas médecin… Mais je suis plus qu’un amateur en la matière.
- Intéressant. Vous êtes un scientifique un peu touche-à-tout avec plusieurs spécialités ?
- C’est exactement ça ! Vous avez tout compris, bravo ! » dis-je avec un semblant de sarcasme sur le dernier mot.

Elle se lève de son tabouret. Mince ! Je l’ai peut-être vexé. Elle range ses notes et s’approche de la grille où je me tiens. Elle met un genou à terre pour être à peu près à mon niveau. Elle affiche désormais un très, très léger sourire en coin.


« J’ai une proposition à te faire.
- Vous me tutoyez maintenant ?
- Cela te pose un problème ?
- Non, non… Continuez. »

Elle arque légèrement un sourcil puis reprend.

« La Lumière est en difficulté. Toi-même si tu as essayé de nous voler, c’est que tu pensais que c’était plus facile qu’ailleurs. » commence t-elle.

En tant qu’hyper actif, j’ai envie de lui couper la parole pour parler, mais je me retiens comme pas possible. Je ne veux pas briser cette proposition qui est potentiellement mon seul espoir de sortir d’ici avant que je ne devienne complètement fou.


« Tu as deux choix devant toi. Dis-moi celui que tu préfères. Prêt à écouter ?
- Oui ! »

En même temps, avec les voix des démons ne pouvant pas me joindre ici, c’est particulièrement calme dans ma tête.

« Premier choix : tu rejoins l’armée de la Lumière pour combattre nos ennemis. Tu iras sur le champ de bataille si nécessaire, tu travailleras au Château Disney pour nous faire bénéficier de toutes tes compétences et connaissances. Un alchimiste triplé d’un ingénieur et d’un démonologue, cela ne court pas les rues. Tu nous aideras de ton mieux dans ce que nous entreprendrons et je te laisserai même un peu de temps libre pour tes propres recherches. Cependant… Il y a des contraintes. La première : pas d’expériences sur des cobayes humanoïdes sans mon autorisation expresse. La seconde : pas de convocation de démons dans les lieux que nous occupons ici et ailleurs. La troisième : toutes tes recherches devront être suivies par moi. Tu devras m’envoyer des rapports fréquents sur tout ce que tu fais. La quatrième :  Tu n’as pas le droit de tuer, sauf si un supérieur te l’ordonne. La cinquième : Tu ne devras pas être cruel envers nos ennemis, pas de torture, pas de châtiments infâmes et ta magie des âmes devra être utilisée au strict nécessaire, avec autorisation d’un supérieur. » dit-elle tout en marquant une petite pause.

Puis le final :


« Si tu désobéis à ces contraintes ou aux ordres de tes supérieurs, tu seras exécuté.
- Quelle est la seconde proposition ?
- La mort, directement. Que préfères-tu ? »

Dans quel pétrin je me suis mis… Je vais le regretter, mais je n’ai pas vraiment le choix.

« Je vais choisir la première proposition. » lâché-je, un peu agacé mais soumis à l’autorité de cette grande-jambes désormais.

Elle sourit et se redresse. Elle commence à s’éloigner lentement puis m’adresse un dernier message, sur un ton plus clément, avant de quitter les prisons du Château :


« Des gardes viendront te libérer et ils t’emmèneront dans ton logement. Bienvenu à la Lumière, Zelifrax « Gnomius » Ombrageâme ! »




Questions diverses



1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ? Bien sûr, mais c’est compliqué de par la psychologie du personnage.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ? J’aurai bien répondu une abeille, mais c’est un animal de ruche, collectif : ce que Zelifrax n’est pas. Du coup, un destrier de l'effroi. Un cheval infernal galopant dans les plaines de l'au-delà dans une course toujours plus folle.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? Il n’est pas fidèle et n’est pas franchement quelqu’un avec qui la « camaraderie » existe. C’est un savant fou, un créateur décontenancé, un être qui pense être un génie et donc supérieur aux autres.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. Zelifrax n’a pas réellement eu d’amis au cours de sa vie. Il n’a pas vécu avec d’autres gnomes si ce n’est ses parents qui vivaient chez les humains. La relation la plus « amicale » qu’il ait eu c’était avec Henri, un artisan de son monde d’origine.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes. « Deux bombes en valent mieux qu’une. » ; « Ça gaz ? ».
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles? Les mêmes que sur Huayan. Je me lance dans le rp d’inventeur fou, une petite nouveauté.
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Pour le fun, pour l’aspect créatif, parce que je joue des Gnomes depuis longtemps sur WoW et pour soutenir la Lumière moralement avec un personnage plutôt… Explosif.

PS : Cissneï a validé et donné son accord pour que son personnage apparaisse dans ma candidature.


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Salut ! Alors, je vais commenter cette fiche partie par partie, je pense qu’il y a largement à dire chaque fois. Tout d’abord, désolé pour le temps que m’a pris la validation de cette fiche.

Oui donc. Vraiment dans l’ensemble j’ai trouvé ça assez bon. J’ai quelques critiques, bien sûr. Avant ça, je vais commencer par ce que j’ai trouvé vraiment chouette. Au début, je croyais que je lisais une fiche « rp » où tout était confondu. Je dis cela avant tout parce que les premiers paragraphes me semblaient décrire le personnage de manière générale et pas à travers le prisme « physique ». J’ai trouvé ça assez agréable, du moins le fait d’inclure la description en rp, le fait de décrire un physique « en passant », pendant que tu racontes des choses peut-être plus importantes sur le personnage. Bref.

C’est fort facile à lire, c’est agréable, et sans dire que c’est drôle, c’est au moins distrayant. Le personnage en lui-même est comique, après bon. Le physique n’était pas particulièrement tourné « blague blague » donc voilà, contentons-nous d’un distrayant. Une grande qualité (et là l’oeil attentif remarquera que je n’ai pas encore vraiment parlé de physique) est que on ressent le rôle dans le style. La manière d’écrire est très « emprunte » de l’attitude de ton personnage et… on entend assez bien sa voix et ses manières rien qu’en lisant. Ca c’est vraiment un très bon point, et même si je n’ai pas encore lu la psychologie et l’histoire, j’ose dire que le style me plait beaucoup.

Et puis sont venus quelques moments qui m’ont vraiment moins plu.

Tu nous fais un texte qui est fort bon. Et… suffisant pour un physique. Certes tu décris davantage ce que fait ton personnage plutôt que lui. Mais c’est bien, c’est fort bien expliqué, on imagine assez bien, y a du rythme et c’est agréable. Et là :

« Comme chaque soir, je fais une inspection de mon corps pour bien vérifier que tout est en place : une forme de manie. »

Moi je lis ;:

« Comme chaque soir, je fais une inspection de mon corps pour bien vérifier que tout est en place : une forme de manie. Donc voici la description physique pour être sûr d’être bien exhaustif. »

Parce que bon, le coup de se regarder pour détailler son corps et commencer à décrire le personnage, vu ce que tu as fait avant, je trouve ça vraiment vulgaire. Honnêtement je vais être un peu dur mais je comprends pas. Jusqu’ici, c’est super, tu vas vraiment parfaitement dans la piste et là, oubli de roleplay, tu commences à décrire ton personnage de manière intense vraiment dans une idée « faut que je dise ce que j’ai pas encore dit. »
Cela dit je dis « oubli de roleplay » mais… c’est bien fait, encore une fois. C’est juste que… c’est tellement peu cohérent, ça va tellement mal avec le reste. Jusqu’ici tes descriptions s’inscrivaient subtilement dans le texte et là bam, tout d’un coup. Je parle souvent de la technique du miroir qui est vraiment le truc à éviter quand on se décrit en rp. Pour moi c’est vraiment la même chose. Une justification pas terrible qui va expliquer pourquoi brusquement on va commencer à décrire à quoi ressemble le personnage.

On arrive au style de combat. Pour moi c’est vraiment la même chose, je vais pas le compter à part. J’ai trouvé ça plutôt bien, même carrément cool. C’est dynamique. Je trouve que c’est un peu trop « facile, expédié ». Tout roule super bien, ton personnage gère absolument tout. Aucun souci. Tu nous fais un gadget qui peine à démarrer à un moment, mais… c’est tellement une blague à ce niveau-là que j’ai pas été trop convaincu ^^.
Mais la critique, et sérieuse, pour le coup, que j’ai à faire, c’est… arrivé vers la fin, une nouvelle fois, un moment où je me demande ce qu’il s’est passé.

« « Dr Boom ? Le gars complètement timbré qui fait exploser la moitié des lieux où il passe ?
- Le pourcentage exact est d’environ 63%, mais je vous excuse pour cette approximation… Maintenant !
- T’oublie qu’il empoisonne les gens aussi avec des gaz étranges que personne n’a jamais vu !
- Vous savez que le Dr Boom a fait explosé un bar entier juste pour récupérer des stocks d’alcool pour ses expériences ? Il paraît même qu’il utilise les âmes de ses victimes pour faire des trucs chelous magiques avec !
- Ça peut pas être lui, regarde sa taille ! Même un chien est plus menaçant que ce truc !
Regardez, il a des munnies sur lui ! »

Sincèrement, ça je ne me l’explique pas. Et je te le dis parce que le reste est vraiment sympa : ce passage est vraiment mauvais. Premièrement, c’est scandaleux à quel point on dirait un dialogue de jeu vidéo, une manière d’expliquer le contexte au joueur/lecteur sans avoir l’air de lui expliquer. De base je n’aime pas ça mais ici, c’est plusieurs personnages qui partent complètement en impro parce qu’on parle de Dr Boom ‘« Vous voulez dire Le Docteur Boom ? Celui qui a eu 20/20 à son contrôle surprise de math ? Celui qu’on appelle « El Conquistador des Glaciers », celui que… »

Deuxièmement, j’en parle de temps en temps. C’est un peu le côté « connu/pas connu ? » toujours très délicat. C’est moins grave mais voilà… comment justifier que son personnage soit fort connu alors que jusqu’ici, jusqu’avant la fiche, on n’en avait jamais parlé ? Je pense qu’on peut essayer de trouver des petites solutions à ce problème. Avec D.Va, je disais qu’elle était connue dans son domaine, trop marginal pour qu’on en ait déjà parlé irp jusqu’ici.

Troisièmement, c’est juste, dans le contexte, totalement impossible. Je récapitule. Le type est poursuivi par la Shinra. Ça a fait du bruit dans la ville, il vient de crasher son Jetpack sur un immeuble et redescend de là en parachute. Ça a du faire beaucoup de bruit. Et… quand ils voient arriver le Dr Boom, les gars l’attaquent, on suppose, ou veulent l’attaquer, parce qu’il a des munnies. Non. Impossible. Oui alors… c’est à Illusiopolis, c’est des gangs, tout ça. Mais à un moment, t’es un gangster, quand tu entends tout qui explose et quand tu vois un mec descendre en parachute jusqu’au meka qui est forcément à lui. Pardon mais je vais pas croire qu’ils vont l’attaquer. Ne serait-ce que parce que le mec est poursuivi, en fait, ça n’a pas de sens.


Alors le caractère. Ça commence par une petite redondance : « Complètement excentrique à la limite du génial, notre peuple électrique de son génie montre l’étal. »

Le peuple électrique montre l’étal de son génie. Et… le peuple est excentrique et à la limite du génial. Donc il est à la limite du génial mais c’est un peuple génie.

Aussi, attention à la ponctuation. Ici tu dis quoi du peuple ? Qu’il est complètement excentrique. Et qu’il est à la limite du génial. C’est deux choses différentes, donc tu vas écrire «  Complètement excentrique, à la limite du génial, le peuple électrique de son génie montre l’étal. »

« J’ai déjà tué. Je n’ai pas aimé ça, je ne vois pas l’intérêt. Parcontre, utiliser mes armes sur le champ de bataille, voir les lois de la physique appliquées à la réalité du combat… Ça c’est super ! Je me rappellerais toujours mon premier homicide. C’était tellement enrichissant… Intellectuellement parlant, hein. »

Ici, c’est vraiment étonnant parce que tu commences par dire que tu n’as pas aimé tué, les fois où tu l’as fait… petite pause « mon premier homicide était tellement enrichissant ! » bah… du coup franchement ça ressemble à une contradiction. Je comprends ce que tu veux dire mais… c’est pas l’homicide en soi qui était enrichissant, si je suis la logique, c’est le combat en lui-même.

Alors le caractère, avec tout ça. Oui je dois dire que j’ai trouvé ça vraiment sympa. C’était sympa à lire et parfois assez rigolo. J’ai trouvé les points de vue plutôt intéressants. Le fil rouge de la chanson, je l’ai trouvé moins nécessaire mais enfin. Ton personnage est sympa et tu nous le vends assez bien. Y a plein de choses qui sont très bien expliquées : sa soif de connaissances, son manque total d’empathie et d’humanité. Son rêve, ses aspirations. Ca c’est vraiment très bien. Y a un flou assez étonnant, comme je te l’avais dit, autour de « est-ce qu’il aime tuer ou non ? » Je comprends que non mais finalement, le plaisir qu’il a à observer les dégâts qu’il commet, menant à la mort de la personne, bah… ça revient à aimer une grande partie de l’acte de tuer.

Et l’histoire. Je vais être sincère… ce n’est pas que je n’ai pas aimé l’histoire, mais… j’ai pas trop compris le choix que tu as fait de décrire cette histoire uniquement en dialogues, ou quasiment. Je ne sais pas à quel point tu te soucies du grade que tu vas recevoir mais… je dois t’avouer que je pensais te mettre un certain grade, et ça a été diminué par l’histoire parce que… c’est pas qu’elle est mauvaise, c’est qu’elle ne montre pas grand chose. Elle n’est pas particulièrement bien écrite, elle n’est pas bien décrite non plus. C’est… de mon point de vue assez « vite fait ». Alors ça t’a peut-être pris du temps mais comparé au physique et au caractère, je trouve que ça a un goût beaucoup moins abouti. Finalement la difficulté a l’air d’avoir davantage été de se mettre dans le rôle de Cissneï, donc pas du tien. Le dialogue souffre parfois de manque de panache. Tout se passe trop bien, y a pas un changement d’ambiance du début à la fin de la discussion, ça va toujours vers un long fleuve tranquille, c’est… Je me suis pas ennuyé mais en lisant, je me suis vraiment dit  « D’accord mais… est-ce que c’était vraiment si important que ça à expliquer ? ». Le recrutement en lui-même n’a pas énormément d’intérêts et ce que tu décris, l’histoire de Gnomius, c’est fait de manière assez sommaire. J’ajouterais qu’on a régulièrement une pensée qui revient et qui trahit un manque de renouvellement : le fait que Gnomius se dise régulièrement « Bon euh ! Tu vas me condamner à mort ou merde ?! » Ou encore « J’ai besoin d’un crayon et d’une feuille de papier, c’est tout ce qui compte ! »

C’est sympa, facile à lire et assez amusant de voir que ce personnage se retrouve pour ces raisons dans la lumière mais voilà.

J’ai quand même été agréablement surpris par ta fiche. Je ne m’attendais pas à autant aimer le style, parce que clairement, c’est le point fort. Je prends beaucoup de plaisir à lire les pensées de ton personnage, ces élucubrations, ses formules de phrase que j’imagine avec une certaine voix. C’est très frais, très chouette.

J’ai beaucoup hésité entre seigneur et commandant. Malheureusement, si j’hésite, je m’impose de choisir le grade le plus bas.
Ce sera donc Commandant.

Fiche validée et toutes conneries du style.
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