« Vous devriez passer à mon palais Lieutenant Harch. Vous ne vous ennuyez pas trop à rester constamment dans vos quartiers ? »
A qui le dis-tu, pauvre idiot ?
Je ne suis pas une nourrice. Je suis un serviteur comme un autre de la Dame de Chengdu. J’ai combattu et tué pour elle, à plusieurs reprises et j’avoue… Avec un certain plaisir. Mais cette Cité Interdite… C’est un mouroir pour moi, et cela me pèse.
Je connais ma mission. Je connais ma destinée. Je connais mes objectifs.
Tout est conçu selon notre plan… Ou plutôt celui de Huayan. Plus rien ne peut nous arrêter désormais… Lorsque les dès sont jetés, ils sont souvent en sa faveur. Et on ne peut plus rien y faire.
Même le Prince finira par tomber dans le piège. Ce n’est qu’une question de temps.
« Ce serait avec plaisir, mon Prince. J’imagine que la nourrice peut garder le petit Wang une heure ou deux sans ma surveillance. » répondis-je très poliment et selon les usages de la Cour.
Il continue de me scruter, toujours avec un léger sourire sur le visage.
« J’ai une confidence à vous faire, Harch. Je ne comprends toujours pas pourquoi Dame Song vous a nommé « gardien » de son fils ici. Je veux dire… Vous êtes un homme doté de nombreux talents, mais je crains que tout cela soit gâché ici. Vous ne trouvez pas ?
- Je vis pour servir.
- Oui… Comme nous tous. Comme nous tous. »
Il continue de me jauger du regard.
« Bien… Souhaitez-vous passer pour le thé ? Vers… Seize heures disons ?
- Avec plaisir, Votre Altesse.
- Très bien. Je vous attends donc dans mon palais ! Ne soyez pas en retard, le thé refroidirait.
- J’ai suffisamment vécu avec la Dame de Chengdu pour savoir qu’il ne faut pas être en retard pour le thé, ne vous en faîtes pas Votre Altesse.
- Ha ! Ha ! Je vois… A tout à l’heure alors ! »
Il remonte sur son palanquin et s’en va. Tout sourire. Ce sourire… Niaiseux qu’il sait si bien faire. Je ne sais pas ce qu’il a prévu, mais cela m’inquiète un peu. C’est un homme trop avenant. Trop agréable… Cela cache quelque chose. Huayan a tort je crois de le sous-estimer autant.
Bon maintenant… Il va falloir que je mette d’autres vêtements. Je ne vais pas aller au thé princier habillé comme cela. Cela ferait mauvais genre.
A qui le dis-tu, pauvre idiot ?
Je ne suis pas une nourrice. Je suis un serviteur comme un autre de la Dame de Chengdu. J’ai combattu et tué pour elle, à plusieurs reprises et j’avoue… Avec un certain plaisir. Mais cette Cité Interdite… C’est un mouroir pour moi, et cela me pèse.
Je connais ma mission. Je connais ma destinée. Je connais mes objectifs.
Tout est conçu selon notre plan… Ou plutôt celui de Huayan. Plus rien ne peut nous arrêter désormais… Lorsque les dès sont jetés, ils sont souvent en sa faveur. Et on ne peut plus rien y faire.
Même le Prince finira par tomber dans le piège. Ce n’est qu’une question de temps.
« Ce serait avec plaisir, mon Prince. J’imagine que la nourrice peut garder le petit Wang une heure ou deux sans ma surveillance. » répondis-je très poliment et selon les usages de la Cour.
Il continue de me scruter, toujours avec un léger sourire sur le visage.
« J’ai une confidence à vous faire, Harch. Je ne comprends toujours pas pourquoi Dame Song vous a nommé « gardien » de son fils ici. Je veux dire… Vous êtes un homme doté de nombreux talents, mais je crains que tout cela soit gâché ici. Vous ne trouvez pas ?
- Je vis pour servir.
- Oui… Comme nous tous. Comme nous tous. »
Il continue de me jauger du regard.
« Bien… Souhaitez-vous passer pour le thé ? Vers… Seize heures disons ?
- Avec plaisir, Votre Altesse.
- Très bien. Je vous attends donc dans mon palais ! Ne soyez pas en retard, le thé refroidirait.
- J’ai suffisamment vécu avec la Dame de Chengdu pour savoir qu’il ne faut pas être en retard pour le thé, ne vous en faîtes pas Votre Altesse.
- Ha ! Ha ! Je vois… A tout à l’heure alors ! »
Il remonte sur son palanquin et s’en va. Tout sourire. Ce sourire… Niaiseux qu’il sait si bien faire. Je ne sais pas ce qu’il a prévu, mais cela m’inquiète un peu. C’est un homme trop avenant. Trop agréable… Cela cache quelque chose. Huayan a tort je crois de le sous-estimer autant.
Bon maintenant… Il va falloir que je mette d’autres vêtements. Je ne vais pas aller au thé princier habillé comme cela. Cela ferait mauvais genre.