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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Vient danser ! Sous les sunlights des tropiiiiiques ! L’amour se raconte en musique, iiiiiiique ! »

Francis, Francis, Francis… Toujours là pour chanter sa joie, quel que soit notre direction.

Je suis moi-même « contente » de retourner à la Costa del Sol, à ma grande surprise. J’ai gagné un séjour dans le palace que j’ai construit avant de quitter ce monde : la Estrella della Costal del Sol. Je n’ai pas pris la navette commune. Avec la chance que nous avons, nous aurions pu tomber sur des détraqués ou je ne sais quel autre personnage haut en couleurs. Non, le vaisseau gummi personnel a ses avantages, indubitablement.

Francis ne m’accompagne pas vraiment pour m’escorter – du moins dans un premier temps- il profite de mes vacances pour aller rendre visite à sa femme et son fils qui avaient déménagé à la Costa pendant que je dirigeai ce monde. J’ai déjà proposé à mon acolyte de toujours de les installer à Chengdu mais ce dernier ne semble pas presser de revivre quotidiennement avec son épouse.

Elle doit avoir un sacré caractère pour qu’il ait peur comme ça.

Cette fois-ci, je ne viens -presque pas- pour le travail. J’ai donc décidé de me « lâcher » un peu vestimentairement-parlant. Je suis là pour me détendre avant tout, quoi que cela puisse vouloir dire. J’ai adopté un style plus « touriste » pour me fondre dans les masses populaires et parfois douteuses de ce monde ensoleillé.

A l’exception de ma magnifique tenue de soirée que je mettrais ce soir au Zéphyr qui fera rougir toutes les femmes de cet établissement -il faut bien rappeler qui a pesé ici il n’y a pas si longtemps que ça-, j’ai pris des paréos, quelques maillots de bain bien que je n’aille pas me baigner, des lunettes de soleil, des chapeaux, des robes légères à fleur, des chaussures à talons, normales et compensées, mes bijoux et mon maquillage. Non, j’ai fait le choix de la simplicité.

Pour mon arrivée, j’ai mis une robe à fleurs rouges avec un fond blanc. Un chapeau blanchâtre avec un fin ruban écarlate. Rouge à lèvres rouge bien sûr et le maquillage qui va avec. La robe est par ailleurs ouverte sur le côté jusqu’à la moitié de ma cuisse gauche. Il fait tellement chaud qu’il faut laisser passer l’air. J’ai également mis mes talons compensés ici. Un joli collier avec un beau saphir, de belles boucles d’oreilles, lunettes noires et voilà ! Appelez-moi Madame Élégante.

En sortant de l’appareil, certains agents de l’astroport font une pause. Certains me regardent -me matent plutôt en vérité-, d’autres ont comme une expression de crainte : ils ont certainement peur que je vienne récupérer les affaires de la Costa et les mettre au travail cette belle bande de feignasses de Rufus. Mais rassurez-vous messieurs ! Je ne suis là que pour les vacances.

Francis, gentilhomme qu’il est, loue une petite voiture blanche pour me conduire jusqu’à mon hôtel avec mes affaires. L’occasion pour nous de nous rappeler les bons souvenirs concernant ce monde.


« Vous vous rappelez des soirées mousse au Bubble Bath ?
- Oui ! C’était l’un de nos meilleurs évènements.
- Qu’est-ce que j’en ai plotté des culs pendant ce genre de trucs !
- Francis !
- Oui, oh ça va ! Personne s’est jamais plaint !
- Tu exagères quand même. Bon. Il fait beau aujourd’hui, qu’est-ce que tu vas faire avec ta famille ?
- Connaissant la mère du gosse, elle va vouloir aller faire du shopping encore. Je pense après que j’irai jouer avec le petit dans le jardin de not’ maison.
- C’est bien ça. Tu devrais me les présenter un jour.
- Le gosse ouais, ma femme si je peux éviter, je préférerai. Entre nous, c’est une connasse. Ha ! Ha ! »

Nous roulons le long de la longue promenade bordant la mer. Je n’aime pas vraiment le soleil, je n’aime pas vraiment le sable mais j’aime l’océan. C’est beau, ça a beaucoup de charme. Le rythme et le son des vagues qui se brisent sur le rivage pour devenir une fine couche d’écume qui disparaît a quelque chose d’apaisant pour moi. C’est ce que j’aime peut-être le plus ici, après les bâtiments que j’ai construits et l’argent que j’ai détourné. Une chance que nous ayons eu le temps de détruire tous les documents comptables compromettants du Syndicat avant de partir.

« Il y a toujours autant de monde sur les plages.
- Ça fait une belle horde de petits culs moi je dis !
- C’est certain, oui. »

Nous arrivons finalement au magnifique hôtel où je dormirai ce soir. J’ai hâte de profiter de ces beaux draps satinés, de sa salle de bain grand luxe et de sa vue imprenable sur la mer et les plages. Je suis très fière de ce que nous avons accompli avec cet établissement.

« Et voilà vot’ valise, chef !
- Merci Francis de m’avoir accompagné !
- Je t’en prie, va ! Je viens vous chercher pour vous escorter au Zéphyr pour la soirée vous-savez-quoi ?
- Très bien, je t’attendrai ici-même.
- Ça marche ! Allez à ce soir ! »

En effet, nous profitons de ces discrètes vacances pour rencontrer un homme au Zéphyr. Cela fait un moment en vérité que nous devons le voir… Mais je crains que le réseau de Francis à Illusiopolis soit quelque peu rouillé en la matière. Bref, nous verrons ce soir.

En attendant, je vais m’enregistrer et rejoindre ma chambre pour m’installer. J’entre dans le palace, beaucoup de va-et-vient. Je me dirige vers le comptoir, en toute simplicité. Le visage des réceptionnistes se décompose lorsque je retire mes lunettes de soleil. Je souris, contente de l’effet produit.


« Bon…Bonjour Madame Song. Que pouvons-nous faire pour vous ?
- Rassurez-vous, je ne suis qu’ici qu’en tant que simple cliente. Il y a une réservation à mon nom, vous pouvez vérifier.
- Mais certainement, Madame. Tout de suite. »

Il tape sur quelques touches de son ordinateur. Bien entendu, il trouve ma réservation.

« Vous êtes dans la suite impériale numéro 888 Madame. Voici votre passe.
- Quelle délicate attention Roy, merci. J’espère que vous n’avez pas oublié mes goûts.
- Bien sûr que non Madame !
- Vous m’en voyez fort satisfaite.
- Quentin ! Porte la valise de Madame Song jusqu’à sa chambre, s’il te plaît. »

Un jeune homme apparaît prestement à côté de moi pour s’occuper de mes bagages. Je salue Roy d’un léger signe de tête puis nous disparaissons de la réception pour prendre l’un des ascenseurs de verre nous permettant de monter très haut tout en ayant une vue magnifique sur la mer. La modernité a sa beauté.

Après un bref instant, nous sortons de l’ascenseur pour rejoindre ma magnifique suite. La suite impériale est une des meilleures. Cela m’aurait coûté une fortune de descendre à cet hôtel… Le fait que ce soit gratuit me fait savourer la chose d’autant plus. Le valet dépose mes affaires dans la chambre. Je lui fais signe qu’il peut s’en aller, je n’ai besoin de rien d’autre.

Oh !

Une délicate attention : une bouteille de champagnes offerte avec des fraises et du chocolat. Les fruits sont beaux, l’alcool déraisonnablement coûteux… J’apprécie toujours autant le luxe, huhu ! J’ouvre la baie vitrée pour aller sur le balcon. La vue est splendide. Tous les parasols sur les plages forment un arc-en-ciel de couleurs tandis que le bleu azur de la mer brille comme le plus beau des saphirs. C’est une belle journée, une très belle journée.

Aller, je vais changer de tenue et aller profiter du calme relatif de la piscine du palace. Le matin il y a moins de monde que l’après-midi. J’enfile un maillot de bain deux pièces rouges -pour changer- un paréo jaune orangé. Je garde les mêmes chaussures et le même chapeau. Lunettes de soleil, maquillage waterproof et je suis prête. Ah, j’ai failli oublier le plus important : la crème solaire. Je m’en tartine à outrance. Hors de question que je revienne aussi bronzée qu’une paysanne en Terre des Dragons ! Avec le chapeau et les lunettes, le visage devrait être suffisamment protégé. On verra pour le reste, j’espère que cette foutue crème tient bien !

Je reprends l’ascenseur, direction la piscine.

Lorsque j’arrive, je m’arrête un instant pour admirer de nouveau la vue. Qu’est-ce que j’ai bien travaillé. Un premier bassin où l’on peut se baigner se déverse dans un second. Le tout est construit en hauteur, ce qui fait que la piscine à débordement surplombe les plages et les masses de touristes qui n’ont pas le privilège d’être dans cet hôtel grand luxe.

Et c’est avec une certaine surprise que je vois qu’ils ont mis plusieurs jacuzzis, à cette heure-ci, ils sont déserts. C’est parfait et relaxant. Je rentre dans l’un d’eux, en prenant soin d’enlever mes chaussures et mon paréo bien sûr et je me glisse dans l’eau. Ah ! Cette sensation de bien-être avec les petites bulles qui viennent se frotter à mon dos. C’est délicieux.

Je remarque que certains employés sont présents aussi. Certains sont de l’entretien, d’autres sont des serveurs. Je fais signe à l’un d’eux, plutôt beau garçon, qui s’approche de moi.


« Que désirez-vous Madame ?
- Apportez-moi un jus d’orange pressé s’il vous plaît.
- Tout de suite, Madame. »

Et hop, il repart aussitôt. Ah ! Je me prélasse. Ça fait du bien de se détendre dans l’eau, c’est rafraîchissant et vivifiant je dirai. Je ne pense pas aux affaires, ni aux histoires de famille ou du Consulat. Non, ce week-end, c’est repos ! Enfin sauf ce soir. On ne se refait pas malheureusement.

Déjà de retour ? J’espère qu’il est frais son jus d’orange. Il le pose délicatement à côté de moi et me quitte sans dire un mot. Ça c’est du service. Par habitude, je sens d’abord le contenu du verre – on ne sait jamais-, a priori ça sent uniquement l’orange, pas de raisons de se méfier.

Je goûte. Hum ! Pas mal. On sent bien le côté acidulé des oranges, c’est frais et ils ont enlevé la pulpe. Formidable.

Je sens que je vais passer un bon week-end !

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Exploit accompli !

Je commence par toi ! Je crois que tu es le premier exploit de ce mini-event que j'ai reçu =).

Alors... Ce n'est pas un rp que j'ai adoré, j'aime autant donner la couleur de mon ressenti assez vite, avant d'aller dans le détail. Alors, du reste, je comprends qu'on puisse le trouver chouette, et je dirais qu'objectivement, il est tout à fait correct. Mais pour résumer, j'ai eu un problème avec le style, et avec le ton.

Avant toutes choses, j'aimerais dire un mot sur l'orthographe. Y a pas énormément de fautes mais quand même un certain nombre, et le rp commence par une faute assez grosse, ce que je trouve dommage.

"« Vient danser ! "

C'est un impératif présent, on va le conjuguer comme si on était à l'indicatif présent, première personne du singulier (ça marche... 98% du temps). Donc "Je viens" => Viens !

"Toujours là pour chanter sa joie, quel que soit notre direction"

Alors ici, "quel" se rapport à direction. Dans l'idée, c'est comme si on avait : "quel" direction que soit la nôtre. Si je construis cette phrase différemment, il devient sans doute plus clair que quel doit être accordé : quelle.

Bon ici j'ai pris les deux premières fautes que j'ai trouvées mais je veux surtout parler de celles-ci :

il profite de mes vacances pour aller rendre visite à sa femme et son fils qui avaient déménagé à la Costa pendant que je dirigeai ce monde.

A l’exception de ma magnifique tenue de soirée que je mettrais ce soir au Zéphyr qui fera rougir toutes les femmes de cet établissement

Ça fait du bien de se détendre dans l’eau, c’est rafraîchissant et vivifiant je dirai.

Le gosse ouais, ma femme si je peux éviter, je préférerai

On a quatre formes mal conjuguées qui me donnent le sentiment que tu n'as peut-être pas tout à fait saisi l'emploi de ces temps. Alors c'est pas grave, c'est peut-être un peu vieux, mais ce n'est pas difficile donc j'attire ton attention là-dessus !

Le passé simple : c'est évidemment un temps du passé, mais c'est le temps des actions courtes, immédiates, qui viennent souvent interrompre une action plus durable (souvent à l'imparfait)
Par exemple : Je marchais dans la rue (c'est de l'imparfait, je fais ça pendant un moment assez long) quand soudain, un chien m'attaqua (c'est immédiat, ça vient interrompre).

Donc... "qui avaient déménagé pendant que je dirigeai ce monde", ce n'est juste pas possible. Cette action de diriger le monde s'est passée sur un laps de temps assez long et demande donc l'imparfait. Il fallait donc écrire "pendant que je dirigeais ce monde".

Le futur simple : C'est un temps assez facile la plupart du temps, qui désigne évidemment une action que l'on va faire dans le futur. Dans l'utilisation du futur simple, on n'a pas d'idée de doute. On va faire quelque chose. On le fera. C'est pas "On le ferait si..." non, c'est... on le fera.

Le conditionnel présent : qu'on confond très souvent avec le futur simple. Le conditionnel présent est utilisé pour amener une nuance de doute. Souvent, on utilise le conditionnel présent pour marquer cette incertitude... ou pour exprimer le fait qu'il y a des conditions. Ou pour tourner la chose de manière plus polie.

Comme... dans les exemples que j'ai donnés (de ton rp), le conditionnel présent n'a pas une utilisation évidente, on va prendre chaque phrase une à une.

A l’exception de ma magnifique tenue de soirée que je mettrais ce soir au Zéphyr qui fera rougir toutes les femmes de cet établissement

La tenue que je mettrais/mettrai. Ici, c'est clairement une action que tu vas faire. Preuve étant, quelques mots plus tard, on a "qui fera rougir toutes les femmes". Donc : mettrai.

Ça fait du bien de se détendre dans l’eau, c’est rafraîchissant et vivifiant je dirai.

On est ici dans le cas typique de l'utilisation polie/formelle du conditionnel présent. Mais ce qui est plus évident, et qui nous permet de dire que ce n'est pas du futur simple qu'il faut utiliser, c'est le fait que... pourquoi cette action serait-elle au futur ? Si elle est au futur, ça veut concrètement dire "Plus tard, je dirai que c'est rafraichissant et vivifiant".

Non, ici, on est bien sur une action du présent, donc on va utiliser le conditionnel présent. => Je dirais.


Le gosse ouais, ma femme si je peux éviter, je préférerai

Ici, c'est... un poil plus compliqué mais en vérité c'est pareil. D'ailleurs c'est la même structure de phrase que la phrase précédente. On peut avoir l'impression que l'utilisation du futur a du sens. En effet, je pourrais dire : "Je préférerai, à l'avenir, ne pas te présenter ma femme". Même si ça correspond pas du tout au registre de langage de Francis.

Donc on peut avoir un doute. Notre action pourrait évoquer un certain futur..; donc on va utiliser la très connue technique du "remplace le sujet par Tu".

Et on aura soit :

Le gosse ouais, ta femme si tu peux éviter, tu préférerais.

Ou

Le gosse ouais, ta femme si tu peux éviter, tu préféreras.

Et normalement, c'est là où on va commencer à préférer la forme conditionnel présent. Et si c'est pas encore clair... il faut se demander dans quel temps on est : c'est maintenant que Francis préférerait éviter de présenter sa femme.

Bon !

En vérité, le style est objectivement pas mal mais m'a posé un certain souci. Avec Huayan, tu as un registre de langage relativement soutenu. Et c'est bien connu, tu as Francis qui vient casser ce truc-là et apporter une certaine légèreté et un registre de langage plus familier. On est pile dans une mécanique de prendre le contre-pied d'un truc pour un peu le rendre rigolo/lui donner du relief. Ok ça ne me pose pas de souci.

Mais à plusieurs reprises, et là je parle juste de la narration, de Huayan, le personnage vient lui-même fracturer le registre de langage... et on dégringole dans le style. Parfois ça donne des choses très chouettes (je me permets de corriger l'orthographe en rouge):

"À l’exception de ma magnifique tenue de soirée que je mettrai ce soir au Zéphyr, qui fera rougir toutes les femmes de cet établissement -il faut bien rappeler qui a pesé ici, il n’y a pas si longtemps que ça-, j’ai pris des paréos, quelques maillots de bain bien que je n’aille pas me baigner, des lunettes de soleil, des chapeaux, des robes légères à fleur, des chaussures à talons, normales et compensées, mes bijoux et mon maquillage. Non, j’ai fait le choix de la simplicité."


Quand tu écris dans la phase "il faut bien rappeler qui a pesé ici, il n'y a pas si longtemps que ça", au milieu de cette phrase qui était proche d'un langage soutenu... Je suis pas hyper client mais disons que la rupture entre les deux registres de langage est tellement claire que ça donne quelque chose de sympa à lire. À l'instar d'une incursion de Francis dans une jolie réflexion de ton personnage.

Par contre :

"Une délicate attention : une bouteille de champagnes offerte avec des fraises et du chocolat. Les fruits sont beaux, l’alcool déraisonnablement coûteux… J’apprécie toujours autant le luxe, huhu ! J’ouvre la baie vitrée pour aller sur le balcon. La vue est splendide. Tous les parasols sur les plages forment un arc-en-ciel de couleurs tandis que le bleu azur de la mer brille comme le plus beau des saphirs. C’est une belle journée, une très belle journée."

Donc jusqu'ici tout va bien... et la suite :

Aller (c'est "Allez". C'est une exclamation. On va pas utiliser l'infinitif), je vais changer de tenue et aller profiter du calme relatif de la piscine du palace. Le matin il y a moins de monde que l’après-midi. J’enfile un maillot de bain deux pièces rouges -pour changer- un paréo jaune orangé. Je garde les mêmes chaussures et le même chapeau. Lunettes de soleil, maquillage waterproof et je suis prête. Ah, j’ai failli oublier le plus important : la crème solaire. Je m’en tartine à outrance. Hors de question que je revienne aussi bronzée qu’une paysanne en Terre des Dragons ! Avec le chapeau et les lunettes, le visage devrait être suffisamment protégé. On verra pour le reste, j’espère que cette foutue crème tient bien !

Tu vois, c'est pas mauvais mais... ici, je trouve que le terme "tartiner" vient juste apporter une belle couche de beauferie à un passage qui était pas mal du tout. Et ça n'apporte rien d'autre. Ca ne rend pas le moment plus rigolo, ça ne met pas en évidence la beauté du reste du passage, c'est juste... un vocabulaire qui ne correspond pas.

J'ai aussi mis en gras la toute fin, l'écart "j'espère que cette foutue crème..." non pas parce que ça ne va pas, mais parce que là au moins, cet effet de rupture de registre de langage est clairement voulu. Y a une idée derrière qui donne du sens à la manoeuvre, on n'est pas devant un oubli de roleplay. À nouveau, je ne suis pas client.

Pour donner mon avis, j'aime beaucoup cette idée de briser la monotonie d'un registre de langage avec un autre registre de langage mais il faut toujours que ça ait du sens... Ca doit... autant surprendre le lecteur que le personnage. Ce changement de style doit traduire un changement que subit l'héros.

Ensuite, j'ai un petit problème de ton. Là par contre, je vais te dire ce que je t'ai déjà dit mais... j'ai encore et toujours ce sentiment de lire "Huayan Song au pays des PNJ" parce qu'à part Francis, on croit deviner, en lisant, la mare de silhouettes sans visage, qui sont ébahis/impressionnés/intéressés par Huayan, sans autre relief. Alors pour ne pas juste dire quelque chose que j'ai déjà dit, je vais donner un conseil, que tu es bien sûr libre de ne pas suivre :

Assez... contre-intuitivement, pour ne pas faire passer les PNJ pour des gros PNJ inintéressants, ce que tu peux faire, c'est moins en parler. Ca semble paradoxal mais... décrire les PNJs, c'est quelque chose d'intéressant, qui apporte quelque chose à votre rp. Mais ça sert à rien de décrire la manière dont ils réagissent à votre présence. Il ne faut pas les décrire à travers vous, il faut les décrire "froidement". (Je parle bien sûr des PNJ de foule et des PNJ figurants, on va dire... pas des PNJ importants)

Si votre personnage arrive dans une foule et que vous décrivez la manière dont les gens de cette foule vous regardent... Vous donnez directement l'impression au lecteur que cette foule (que vous avez créé en tant que rpiste), n'existe que pour votre personnage. Alors que si vous décrivez cette foule, non pas par rapport à votre personnage, mais juste... en ce qu'elle a d'intéressant, en ce qui lui appartient, et non en ce qui vous met en valeur... là, vous racontez quelque chose.

Et... arrêtez de nous expliquer ce que ressentent les autres PNJ en vous voyant ou en vous parlant. Pour la plupart, sur ce forum, on est dans une narration centrée sur son personnage. Le narrateur est soit le personnage, soit la caméra au-dessus de son épaule. Alors pensez "point de vue". Faites-nous comprendre, à la manière dont réagissent les PNJ, ce qu'ils peuvent bien ressentir. Ou alors dites-nous ce que votre personnage en retire comme impression.

Je vais quand même dire ce qu'il y a de bien dans cet rp, même si je ne vais pas détailler. J'ai adoré le fait que tu commences ce week-end costa par le fait de prendre ton temps. HRP, j'entends, tu prends le temps de bien détailler son arriver, d'expliquer tout ce qu'elle fait en début de séjour. Tu prends le temps de décrire, en détails, les endroits où ton personnage va... Et même là, la narration prend le temps là où énormément (y compris moi) auraient fait une ellipse pour passer directement à des moments plus riches en action.

Exploit très facile :

5 xp, 50 munnies et 1 PS en force.
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