« Vient danser ! Sous les sunlights des tropiiiiiques ! L’amour se raconte en musique, iiiiiiique ! »
Francis, Francis, Francis… Toujours là pour chanter sa joie, quel que soit notre direction.
Je suis moi-même « contente » de retourner à la Costa del Sol, à ma grande surprise. J’ai gagné un séjour dans le palace que j’ai construit avant de quitter ce monde : la Estrella della Costal del Sol. Je n’ai pas pris la navette commune. Avec la chance que nous avons, nous aurions pu tomber sur des détraqués ou je ne sais quel autre personnage haut en couleurs. Non, le vaisseau gummi personnel a ses avantages, indubitablement.
Francis ne m’accompagne pas vraiment pour m’escorter – du moins dans un premier temps- il profite de mes vacances pour aller rendre visite à sa femme et son fils qui avaient déménagé à la Costa pendant que je dirigeai ce monde. J’ai déjà proposé à mon acolyte de toujours de les installer à Chengdu mais ce dernier ne semble pas presser de revivre quotidiennement avec son épouse.
Elle doit avoir un sacré caractère pour qu’il ait peur comme ça.
Cette fois-ci, je ne viens -presque pas- pour le travail. J’ai donc décidé de me « lâcher » un peu vestimentairement-parlant. Je suis là pour me détendre avant tout, quoi que cela puisse vouloir dire. J’ai adopté un style plus « touriste » pour me fondre dans les masses populaires et parfois douteuses de ce monde ensoleillé.
A l’exception de ma magnifique tenue de soirée que je mettrais ce soir au Zéphyr qui fera rougir toutes les femmes de cet établissement -il faut bien rappeler qui a pesé ici il n’y a pas si longtemps que ça-, j’ai pris des paréos, quelques maillots de bain bien que je n’aille pas me baigner, des lunettes de soleil, des chapeaux, des robes légères à fleur, des chaussures à talons, normales et compensées, mes bijoux et mon maquillage. Non, j’ai fait le choix de la simplicité.
Pour mon arrivée, j’ai mis une robe à fleurs rouges avec un fond blanc. Un chapeau blanchâtre avec un fin ruban écarlate. Rouge à lèvres rouge bien sûr et le maquillage qui va avec. La robe est par ailleurs ouverte sur le côté jusqu’à la moitié de ma cuisse gauche. Il fait tellement chaud qu’il faut laisser passer l’air. J’ai également mis mes talons compensés ici. Un joli collier avec un beau saphir, de belles boucles d’oreilles, lunettes noires et voilà ! Appelez-moi Madame Élégante.
En sortant de l’appareil, certains agents de l’astroport font une pause. Certains me regardent -me matent plutôt en vérité-, d’autres ont comme une expression de crainte : ils ont certainement peur que je vienne récupérer les affaires de la Costa et les mettre au travail cette belle bande de feignasses de Rufus. Mais rassurez-vous messieurs ! Je ne suis là que pour les vacances.
Francis, gentilhomme qu’il est, loue une petite voiture blanche pour me conduire jusqu’à mon hôtel avec mes affaires. L’occasion pour nous de nous rappeler les bons souvenirs concernant ce monde.
« Vous vous rappelez des soirées mousse au Bubble Bath ?
- Oui ! C’était l’un de nos meilleurs évènements.
- Qu’est-ce que j’en ai plotté des culs pendant ce genre de trucs !
- Francis !
- Oui, oh ça va ! Personne s’est jamais plaint !
- Tu exagères quand même. Bon. Il fait beau aujourd’hui, qu’est-ce que tu vas faire avec ta famille ?
- Connaissant la mère du gosse, elle va vouloir aller faire du shopping encore. Je pense après que j’irai jouer avec le petit dans le jardin de not’ maison.
- C’est bien ça. Tu devrais me les présenter un jour.
- Le gosse ouais, ma femme si je peux éviter, je préférerai. Entre nous, c’est une connasse. Ha ! Ha ! »
Nous roulons le long de la longue promenade bordant la mer. Je n’aime pas vraiment le soleil, je n’aime pas vraiment le sable mais j’aime l’océan. C’est beau, ça a beaucoup de charme. Le rythme et le son des vagues qui se brisent sur le rivage pour devenir une fine couche d’écume qui disparaît a quelque chose d’apaisant pour moi. C’est ce que j’aime peut-être le plus ici, après les bâtiments que j’ai construits et l’argent que j’ai détourné. Une chance que nous ayons eu le temps de détruire tous les documents comptables compromettants du Syndicat avant de partir.
« Il y a toujours autant de monde sur les plages.
- Ça fait une belle horde de petits culs moi je dis !
- C’est certain, oui. »
Nous arrivons finalement au magnifique hôtel où je dormirai ce soir. J’ai hâte de profiter de ces beaux draps satinés, de sa salle de bain grand luxe et de sa vue imprenable sur la mer et les plages. Je suis très fière de ce que nous avons accompli avec cet établissement.
« Et voilà vot’ valise, chef !
- Merci Francis de m’avoir accompagné !
- Je t’en prie, va ! Je viens vous chercher pour vous escorter au Zéphyr pour la soirée vous-savez-quoi ?
- Très bien, je t’attendrai ici-même.
- Ça marche ! Allez à ce soir ! »
En effet, nous profitons de ces discrètes vacances pour rencontrer un homme au Zéphyr. Cela fait un moment en vérité que nous devons le voir… Mais je crains que le réseau de Francis à Illusiopolis soit quelque peu rouillé en la matière. Bref, nous verrons ce soir.
En attendant, je vais m’enregistrer et rejoindre ma chambre pour m’installer. J’entre dans le palace, beaucoup de va-et-vient. Je me dirige vers le comptoir, en toute simplicité. Le visage des réceptionnistes se décompose lorsque je retire mes lunettes de soleil. Je souris, contente de l’effet produit.
« Bon…Bonjour Madame Song. Que pouvons-nous faire pour vous ?
- Rassurez-vous, je ne suis qu’ici qu’en tant que simple cliente. Il y a une réservation à mon nom, vous pouvez vérifier.
- Mais certainement, Madame. Tout de suite. »
Il tape sur quelques touches de son ordinateur. Bien entendu, il trouve ma réservation.
« Vous êtes dans la suite impériale numéro 888 Madame. Voici votre passe.
- Quelle délicate attention Roy, merci. J’espère que vous n’avez pas oublié mes goûts.
- Bien sûr que non Madame !
- Vous m’en voyez fort satisfaite.
- Quentin ! Porte la valise de Madame Song jusqu’à sa chambre, s’il te plaît. »
Un jeune homme apparaît prestement à côté de moi pour s’occuper de mes bagages. Je salue Roy d’un léger signe de tête puis nous disparaissons de la réception pour prendre l’un des ascenseurs de verre nous permettant de monter très haut tout en ayant une vue magnifique sur la mer. La modernité a sa beauté.
Après un bref instant, nous sortons de l’ascenseur pour rejoindre ma magnifique suite. La suite impériale est une des meilleures. Cela m’aurait coûté une fortune de descendre à cet hôtel… Le fait que ce soit gratuit me fait savourer la chose d’autant plus. Le valet dépose mes affaires dans la chambre. Je lui fais signe qu’il peut s’en aller, je n’ai besoin de rien d’autre.
Oh !
Une délicate attention : une bouteille de champagnes offerte avec des fraises et du chocolat. Les fruits sont beaux, l’alcool déraisonnablement coûteux… J’apprécie toujours autant le luxe, huhu ! J’ouvre la baie vitrée pour aller sur le balcon. La vue est splendide. Tous les parasols sur les plages forment un arc-en-ciel de couleurs tandis que le bleu azur de la mer brille comme le plus beau des saphirs. C’est une belle journée, une très belle journée.
Aller, je vais changer de tenue et aller profiter du calme relatif de la piscine du palace. Le matin il y a moins de monde que l’après-midi. J’enfile un maillot de bain deux pièces rouges -pour changer- un paréo jaune orangé. Je garde les mêmes chaussures et le même chapeau. Lunettes de soleil, maquillage waterproof et je suis prête. Ah, j’ai failli oublier le plus important : la crème solaire. Je m’en tartine à outrance. Hors de question que je revienne aussi bronzée qu’une paysanne en Terre des Dragons ! Avec le chapeau et les lunettes, le visage devrait être suffisamment protégé. On verra pour le reste, j’espère que cette foutue crème tient bien !
Je reprends l’ascenseur, direction la piscine.
Lorsque j’arrive, je m’arrête un instant pour admirer de nouveau la vue. Qu’est-ce que j’ai bien travaillé. Un premier bassin où l’on peut se baigner se déverse dans un second. Le tout est construit en hauteur, ce qui fait que la piscine à débordement surplombe les plages et les masses de touristes qui n’ont pas le privilège d’être dans cet hôtel grand luxe.
Et c’est avec une certaine surprise que je vois qu’ils ont mis plusieurs jacuzzis, à cette heure-ci, ils sont déserts. C’est parfait et relaxant. Je rentre dans l’un d’eux, en prenant soin d’enlever mes chaussures et mon paréo bien sûr et je me glisse dans l’eau. Ah ! Cette sensation de bien-être avec les petites bulles qui viennent se frotter à mon dos. C’est délicieux.
Je remarque que certains employés sont présents aussi. Certains sont de l’entretien, d’autres sont des serveurs. Je fais signe à l’un d’eux, plutôt beau garçon, qui s’approche de moi.
« Que désirez-vous Madame ?
- Apportez-moi un jus d’orange pressé s’il vous plaît.
- Tout de suite, Madame. »
Et hop, il repart aussitôt. Ah ! Je me prélasse. Ça fait du bien de se détendre dans l’eau, c’est rafraîchissant et vivifiant je dirai. Je ne pense pas aux affaires, ni aux histoires de famille ou du Consulat. Non, ce week-end, c’est repos ! Enfin sauf ce soir. On ne se refait pas malheureusement.
Déjà de retour ? J’espère qu’il est frais son jus d’orange. Il le pose délicatement à côté de moi et me quitte sans dire un mot. Ça c’est du service. Par habitude, je sens d’abord le contenu du verre – on ne sait jamais-, a priori ça sent uniquement l’orange, pas de raisons de se méfier.
Je goûte. Hum ! Pas mal. On sent bien le côté acidulé des oranges, c’est frais et ils ont enlevé la pulpe. Formidable.
Je sens que je vais passer un bon week-end !
Francis, Francis, Francis… Toujours là pour chanter sa joie, quel que soit notre direction.
Je suis moi-même « contente » de retourner à la Costa del Sol, à ma grande surprise. J’ai gagné un séjour dans le palace que j’ai construit avant de quitter ce monde : la Estrella della Costal del Sol. Je n’ai pas pris la navette commune. Avec la chance que nous avons, nous aurions pu tomber sur des détraqués ou je ne sais quel autre personnage haut en couleurs. Non, le vaisseau gummi personnel a ses avantages, indubitablement.
Francis ne m’accompagne pas vraiment pour m’escorter – du moins dans un premier temps- il profite de mes vacances pour aller rendre visite à sa femme et son fils qui avaient déménagé à la Costa pendant que je dirigeai ce monde. J’ai déjà proposé à mon acolyte de toujours de les installer à Chengdu mais ce dernier ne semble pas presser de revivre quotidiennement avec son épouse.
Elle doit avoir un sacré caractère pour qu’il ait peur comme ça.
Cette fois-ci, je ne viens -presque pas- pour le travail. J’ai donc décidé de me « lâcher » un peu vestimentairement-parlant. Je suis là pour me détendre avant tout, quoi que cela puisse vouloir dire. J’ai adopté un style plus « touriste » pour me fondre dans les masses populaires et parfois douteuses de ce monde ensoleillé.
A l’exception de ma magnifique tenue de soirée que je mettrais ce soir au Zéphyr qui fera rougir toutes les femmes de cet établissement -il faut bien rappeler qui a pesé ici il n’y a pas si longtemps que ça-, j’ai pris des paréos, quelques maillots de bain bien que je n’aille pas me baigner, des lunettes de soleil, des chapeaux, des robes légères à fleur, des chaussures à talons, normales et compensées, mes bijoux et mon maquillage. Non, j’ai fait le choix de la simplicité.
Pour mon arrivée, j’ai mis une robe à fleurs rouges avec un fond blanc. Un chapeau blanchâtre avec un fin ruban écarlate. Rouge à lèvres rouge bien sûr et le maquillage qui va avec. La robe est par ailleurs ouverte sur le côté jusqu’à la moitié de ma cuisse gauche. Il fait tellement chaud qu’il faut laisser passer l’air. J’ai également mis mes talons compensés ici. Un joli collier avec un beau saphir, de belles boucles d’oreilles, lunettes noires et voilà ! Appelez-moi Madame Élégante.
En sortant de l’appareil, certains agents de l’astroport font une pause. Certains me regardent -me matent plutôt en vérité-, d’autres ont comme une expression de crainte : ils ont certainement peur que je vienne récupérer les affaires de la Costa et les mettre au travail cette belle bande de feignasses de Rufus. Mais rassurez-vous messieurs ! Je ne suis là que pour les vacances.
Francis, gentilhomme qu’il est, loue une petite voiture blanche pour me conduire jusqu’à mon hôtel avec mes affaires. L’occasion pour nous de nous rappeler les bons souvenirs concernant ce monde.
« Vous vous rappelez des soirées mousse au Bubble Bath ?
- Oui ! C’était l’un de nos meilleurs évènements.
- Qu’est-ce que j’en ai plotté des culs pendant ce genre de trucs !
- Francis !
- Oui, oh ça va ! Personne s’est jamais plaint !
- Tu exagères quand même. Bon. Il fait beau aujourd’hui, qu’est-ce que tu vas faire avec ta famille ?
- Connaissant la mère du gosse, elle va vouloir aller faire du shopping encore. Je pense après que j’irai jouer avec le petit dans le jardin de not’ maison.
- C’est bien ça. Tu devrais me les présenter un jour.
- Le gosse ouais, ma femme si je peux éviter, je préférerai. Entre nous, c’est une connasse. Ha ! Ha ! »
Nous roulons le long de la longue promenade bordant la mer. Je n’aime pas vraiment le soleil, je n’aime pas vraiment le sable mais j’aime l’océan. C’est beau, ça a beaucoup de charme. Le rythme et le son des vagues qui se brisent sur le rivage pour devenir une fine couche d’écume qui disparaît a quelque chose d’apaisant pour moi. C’est ce que j’aime peut-être le plus ici, après les bâtiments que j’ai construits et l’argent que j’ai détourné. Une chance que nous ayons eu le temps de détruire tous les documents comptables compromettants du Syndicat avant de partir.
« Il y a toujours autant de monde sur les plages.
- Ça fait une belle horde de petits culs moi je dis !
- C’est certain, oui. »
Nous arrivons finalement au magnifique hôtel où je dormirai ce soir. J’ai hâte de profiter de ces beaux draps satinés, de sa salle de bain grand luxe et de sa vue imprenable sur la mer et les plages. Je suis très fière de ce que nous avons accompli avec cet établissement.
« Et voilà vot’ valise, chef !
- Merci Francis de m’avoir accompagné !
- Je t’en prie, va ! Je viens vous chercher pour vous escorter au Zéphyr pour la soirée vous-savez-quoi ?
- Très bien, je t’attendrai ici-même.
- Ça marche ! Allez à ce soir ! »
En effet, nous profitons de ces discrètes vacances pour rencontrer un homme au Zéphyr. Cela fait un moment en vérité que nous devons le voir… Mais je crains que le réseau de Francis à Illusiopolis soit quelque peu rouillé en la matière. Bref, nous verrons ce soir.
En attendant, je vais m’enregistrer et rejoindre ma chambre pour m’installer. J’entre dans le palace, beaucoup de va-et-vient. Je me dirige vers le comptoir, en toute simplicité. Le visage des réceptionnistes se décompose lorsque je retire mes lunettes de soleil. Je souris, contente de l’effet produit.
« Bon…Bonjour Madame Song. Que pouvons-nous faire pour vous ?
- Rassurez-vous, je ne suis qu’ici qu’en tant que simple cliente. Il y a une réservation à mon nom, vous pouvez vérifier.
- Mais certainement, Madame. Tout de suite. »
Il tape sur quelques touches de son ordinateur. Bien entendu, il trouve ma réservation.
« Vous êtes dans la suite impériale numéro 888 Madame. Voici votre passe.
- Quelle délicate attention Roy, merci. J’espère que vous n’avez pas oublié mes goûts.
- Bien sûr que non Madame !
- Vous m’en voyez fort satisfaite.
- Quentin ! Porte la valise de Madame Song jusqu’à sa chambre, s’il te plaît. »
Un jeune homme apparaît prestement à côté de moi pour s’occuper de mes bagages. Je salue Roy d’un léger signe de tête puis nous disparaissons de la réception pour prendre l’un des ascenseurs de verre nous permettant de monter très haut tout en ayant une vue magnifique sur la mer. La modernité a sa beauté.
Après un bref instant, nous sortons de l’ascenseur pour rejoindre ma magnifique suite. La suite impériale est une des meilleures. Cela m’aurait coûté une fortune de descendre à cet hôtel… Le fait que ce soit gratuit me fait savourer la chose d’autant plus. Le valet dépose mes affaires dans la chambre. Je lui fais signe qu’il peut s’en aller, je n’ai besoin de rien d’autre.
Oh !
Une délicate attention : une bouteille de champagnes offerte avec des fraises et du chocolat. Les fruits sont beaux, l’alcool déraisonnablement coûteux… J’apprécie toujours autant le luxe, huhu ! J’ouvre la baie vitrée pour aller sur le balcon. La vue est splendide. Tous les parasols sur les plages forment un arc-en-ciel de couleurs tandis que le bleu azur de la mer brille comme le plus beau des saphirs. C’est une belle journée, une très belle journée.
Aller, je vais changer de tenue et aller profiter du calme relatif de la piscine du palace. Le matin il y a moins de monde que l’après-midi. J’enfile un maillot de bain deux pièces rouges -pour changer- un paréo jaune orangé. Je garde les mêmes chaussures et le même chapeau. Lunettes de soleil, maquillage waterproof et je suis prête. Ah, j’ai failli oublier le plus important : la crème solaire. Je m’en tartine à outrance. Hors de question que je revienne aussi bronzée qu’une paysanne en Terre des Dragons ! Avec le chapeau et les lunettes, le visage devrait être suffisamment protégé. On verra pour le reste, j’espère que cette foutue crème tient bien !
Je reprends l’ascenseur, direction la piscine.
Lorsque j’arrive, je m’arrête un instant pour admirer de nouveau la vue. Qu’est-ce que j’ai bien travaillé. Un premier bassin où l’on peut se baigner se déverse dans un second. Le tout est construit en hauteur, ce qui fait que la piscine à débordement surplombe les plages et les masses de touristes qui n’ont pas le privilège d’être dans cet hôtel grand luxe.
Et c’est avec une certaine surprise que je vois qu’ils ont mis plusieurs jacuzzis, à cette heure-ci, ils sont déserts. C’est parfait et relaxant. Je rentre dans l’un d’eux, en prenant soin d’enlever mes chaussures et mon paréo bien sûr et je me glisse dans l’eau. Ah ! Cette sensation de bien-être avec les petites bulles qui viennent se frotter à mon dos. C’est délicieux.
Je remarque que certains employés sont présents aussi. Certains sont de l’entretien, d’autres sont des serveurs. Je fais signe à l’un d’eux, plutôt beau garçon, qui s’approche de moi.
« Que désirez-vous Madame ?
- Apportez-moi un jus d’orange pressé s’il vous plaît.
- Tout de suite, Madame. »
Et hop, il repart aussitôt. Ah ! Je me prélasse. Ça fait du bien de se détendre dans l’eau, c’est rafraîchissant et vivifiant je dirai. Je ne pense pas aux affaires, ni aux histoires de famille ou du Consulat. Non, ce week-end, c’est repos ! Enfin sauf ce soir. On ne se refait pas malheureusement.
Déjà de retour ? J’espère qu’il est frais son jus d’orange. Il le pose délicatement à côté de moi et me quitte sans dire un mot. Ça c’est du service. Par habitude, je sens d’abord le contenu du verre – on ne sait jamais-, a priori ça sent uniquement l’orange, pas de raisons de se méfier.
Je goûte. Hum ! Pas mal. On sent bien le côté acidulé des oranges, c’est frais et ils ont enlevé la pulpe. Formidable.
Je sens que je vais passer un bon week-end !