« On est rentrés ! » crie direct Alice dès qu’elle entre dans la maison, moi d’vant elle, et juste derrière elle, un p’tit courant d’air qui rentre aussi. Putain v’là qu’j’me mets à faire d’la poésie. « À toute à l’heure, Bers ! » qu’elle dit au garde qui reste planté d’vant notre maison à longueur d’journée, quand c’est pas l’autre. « Bonne journée, madem… » Alice ferme la porte sans l’écouter et cherche Belle. Et Belle, bah elle est là, dans le salon, en train d’lire un autre bouquin. Y en a d’jà un autre sur la table basse, comme ça bah quand elle aura fini c’ui-là, bah… elle lira l’suivant. Putain ça m’angoisse ce genre de trucs. « Je vais me doucher ! » Alice me fait un signe de la main et monte à l’étage, toute transpirante. Bon. J’vais vers le divan l’plus proche de la télé et j’l’allume en r’gardant Belle. Putain j’aime bien lui parler mais quand elle est comme ça, c’pas possible donc bon. C’est moi qu’ai l’air d’un asocial après mais en vrai, c’est pas pasque tu t’fermes à une discussion en lisant un livre qu’c’en est plus poli pas vrai ?
Ces entraîn’ments, j’les kiffe à crever. Mais aujourd’hui c’t’ait un léger, un jogging, en gros. Ouais bah... faut pas en faire trop tous les jours, c’est pas bon. Alors j’fonctionnais pas en m’disant ça, moi, mais… putain j’suis Jecht, au risqu’d’me répéter. Putain. J’l’utilise trop cette expression, « j’suis Jecht ». Ouais c’est bizarre d’me dire qu’j’dis trop mon nom mais voilà.
Franch’ment. Alice p’vait d’venir douée. J’dis pas combattante. J’dis douée. Robuste, en forme, résiliente, capable de fuir une vie entière. Ouais ça a l’air sombre, dit comme ça, mais dans les faits, t’sais… elle a quand même été captive le gros d’sa vie. Ouais et tu t’dis putain, Jecht, est-ce que t’as vraiment pensé à un mot comme résiliente ? Ca a l’air super compliqué pour toi. Et c’est vrai, ouais. Mais tu vis pas avec deux intellos de l’ultime, des nobles t’sais, avec d’l’éducation et tout, sans en prendre un peu pour toi. Ma femme, c’t’ait pas spécialement une tête en vrai. Elle était maligne, ouais mais ça je l’suis aussi. Putain tous ces connards qui m’font passer pour un abruti, en vrai ? J’suis derrière la plupart des coups d’génie des Songes. Quand l’Sanctum est v’nu m’demander des comptes pour l’attaque qu’on a faite, j’ai tell’ment géré l’délire qu’y m’ont plus jamais fait chier. Chuis resté libre. Et… chuis en vie. Alors ouais j’suis malin. Après on parlait d’ma femme. En vrai, son truc, c’tait surtout la douceur, on va pas s’mentir. Ma femme, elle aurait pu prendre un ours dans ses bras et l’consoler, l’faire pleurer pour des trucs qu’il a faits y a super longtemps, genre buter un lapin y a quinze ans. Nan j’pense c’est plausible. Puis moi ouais. Chuis l’ours, clair’ment. Tous ces connards-là, ils ont leur délire. Le Corbeau, l’Tragédien, l’eau, les morts-vivants, chai pas quoi… D’Erato l’fils de pute, aussi, ouais, m’faisait bien rire c’ui là. L’Consulat ils s’associent au piaf, ça fait deux s’maines, t’as l’impression qu’ils viennent d’inventer un truc de fou alors qu’y a cinq milles ans, la Coalition noire s’tait rendu compte qu’les sept péchés capitaux, c’tait quand même méga nul d’s’identifier à ça. Mais bon, t’en as qui s’disent : les piafs, c’est une bonne idée, ça. Connards. Moi chuis un ours, si eux c’est des piafs. Et neuf piafs contre un ours, bah ? Bah ça fait une tourte. Sept péchés ? Bah c’est deux d’moins qu’si y a neuf piafs. Et sept péchés ? Bah c’est pas beaucoup, j’en ai beaucoup plus.
C’putain d’truc qu’on appelle la classe, le charisme, tout c’qui fait’d’moi une légende. Dès qu’j’mourrai ou qu’j’aurai atteint le Kingdom Hearts, y en aura plus. J’ai tout pris.
Putain avec tout ça, j’ai rien écouté d’c’qu’il a dit, c’pédé de Bear Grills. Ouais… bah voilà. A cause de ça, j’saurai pas comment on survit dans une tribu d’gorilles. Mais quel connard, où qu’y a encore des gorilles d’ailleurs ?
« Flash spécial. » Oh ! J’adore ça les flash spécial !... Spéciaux ? « Les Indiens du pays imaginaire auraient repris les hostilités contre les sirènes. Cela est arrivé ce matin. Des cris ont été entendus depuis un des postes d’observation de la lumière. Ce qui » Merde. Ca… ça m’fait chier. Putain, on peut vraiment pas les contrôler ces putains d’sauvage. Ouais on avait foutu l’zbeul entre les deux, là, mais j’pensais avoir réglé l’affaire. Puis c’est moi, c’est mon initiative qu’a créé un vrai truc entre le Centurio et les Indiens alors… chais pas, les mecs, gérez un peu si… si vous êtes plus de deux en vie ?
Putain. Sincèr’ment, j’pensais en avoir fini avec tout ça mais faudra qu’j’y r’tourne. Et j’s’rai pas aussi gentil cette fois, putain d’merde, Jecht aime pas s’répéter.
« Nous interrompons ce flash spécial par un flash spécial. » J’tourne la tête vers Belle, genre même elle a décroché son nez d’son bouquin. Mauvais pressentiment, là. C’est Roxanne Ritchi qui cause là. « Les Indiens du Nouveau Monde se sont révélés au monde. Ils sont venus jusqu’au campement des mercenaires et auraient parlé dans notre langue pour dire : on avait tort, vous aviez raison. Prenez notre terre, nous n’allons pas nous disputer pour du maïs. »
« Mais… Mais c’est des connards. » J’me tape la tête avec la paume d’ma main avant d’m’énerver. « Mais fils de putes ! C’est votre monde ! Connards ! » Mais ils ont quoi les Indiens aujourd’hui ! « Essayons de comprendre ce qui les a poussés à « Toutes nos excuses, nous devons interrompre ce flash spécial. » T’as Roxanne Ritchi qui dégage, remplacée par une petite à lunettes. Ok, ça commence à m’faire chier. « Les Perses, qui mobilisaient leur armée, ont pris la mer Egée pour attaquer Thèbes. » De quoi ?!! Ils ont fait quoi ?! « Dommage pour eux, la mer était agitée, et ils ont tous péri. »
« Mais c’est un sketch ? » J’regarde Belle qu’a l’air surprise qu’j’prenne ça mal. Ouais bon… j’sais plus c’que j’lui ai dit et c’que j’lui ai pas dit, en fait. « Oui c’est curieux. Une sorte de plaisanterie de l’Éclaireur ? »
« Fred aurait été retrouvé en vie. » J’me retourne vers l’écran, genre… choqué, t’sais. Comment qu’ils ont fait ? Le mec est en vie ? On lui a arraché l’cœur et on l’a écrasé. Là t’as l’écran qui filme Fred, qu’est là, tranquille, assis sur une buche dans une forêt, avec un petit bleu à la tête. « Ah ça… » il commence à parler. Putain c’est bien sa voix. « Oui, ils ont bien failli me battre. Mais laissez-moi vous raconter comment je m’en suis sorti ! Je vous donnerai quelques conseils qui n’ont jamais intéressé personne ! » Ah putain, non surtout pas ! J’prends la télécommande et j’change de chaîne. Y a bien du sport quelque part non ?
« Les sirènes de Port Royal sont devenues véganes. » qu’dit un connard sur la chaîne sport. Fils de pute ! Impossible ! Je change.
« Roxas serait sorti d’un bar, totalement ivre et aurait dit, ce matin, je cite : c’est vrai, je suis bien un songe, mais niquez bien vos mères parce que dans exactement 26 jours, j’vous pisse dessus, et vous aim’rez tell’ment ça qu’vous m’direz : merci, est-ce que t’en as en rab ? »
Mais… J’regarde Belle, penchée en avant, les sourcils froncés. « Mais c’est quoi c’délire ?! » J’commence à crier. J’change de chaîne. Les dessins animés !
« Surkesh aurait de nouveau perdu son cœur. » qu’dit Peppapig d’un air désolé ! Mais merde !! Il en fait quoi, à force ? Il les donne ?!
« Le Consulat aurait déclaré la guerre à la Shinra. » Qu… Ouais, non mais on s’en fout, ça. J’passe à la chaîne discov’ry. Allez, fils de pute de Bear Grills, raconte-moi comment survivre dans l’estomac d’un ptérodactyle ou c’que tu veux mais autre chose !!
« La consule, Pamela Isley, aurait décidé de s’offrir une réduction mammaire, parce que, je cite : ils sont trop lourds, j’ai mal au d « Non !!!!!!! » J’me lève brusquement en hurlant, en sueur, presqu’en larmes. « Jecht ? » Nan… Rien m’arrêtera. Rien, putain. J’me dirige vers la porte, j’prends ma claymore en mains. « Attends, Jecht. »
« Laisse tomber, Belle. J’vais buter tous ces journalistes. C’est c’qu’ils méritent. » Droit vers le bureau de l’éclaireur. Tant pis si j’en reviens pas.
« Un sans-cœur ! »
J’me retourne, j’regarde Belle. Elle pointe la télé d’un doigt. Là t’as un sans-cœur, sans déconner il est hideux, jamais vu ça. Un visage d’clown, un nez rouge et putain qu’on s’en fout. Le sans-cœur sort de la télé en ricanant ! « Ecarte-toi ! » J’cours vers la télé, j’balaie un divan qui m’gêne, d’une main, avant d’arriver d’vant lui. J’frappe. Il esquive, un truc de fou, super bien. Pourtant c’était rapide. Ma claymore coupe la télé en deux. Il commence à flotter, à monter dans les airs. J’balance mon poing, mais il esquive à nouveau. Coup horizontal, raté… Ok. A l’ancienne. J’me retourne pour saisir un divan d’une main et j’sens… horrible. La langue du sans-cœur qui vient lécher mon dos… Huh… Putain d’frisson. J’me retourne pour lui balancer un divan à la tronche. Esquive ta destinée, fils de pute.
« Et merde… il a esquivé sa destinée. »
« Ce n’est pas sûr. » dit Belle derrière moi. J’regarde le sans-cœur, puis Belle. Hum… Tous les sans-cœurs craignent la même chose. T’as un putain d’halo d’lumière qui nait autour d’Belle, qui s’répand, qu’éblouit tout, qui irradie la pièce. Le truc hurle. Même moi, ça m’fait quelque chose. Et quand c’est fini, il est à terre, y’souffre. Putain, ça m’étonne qu’il ait survécu, pour dire vrai. J’lève ma claymore. Et paniqué, l’sans-cœur fuit vers la cuisine. « Y a nulle part où aller. » J’le suis, pas lents. Il saute dans le lavabo et… il disparait d’dans, comme s’il avait… chais pas. Rétréci.
« Active le broyeur. »
Dim 28 Avr 2019 - 3:46Ces entraîn’ments, j’les kiffe à crever. Mais aujourd’hui c’t’ait un léger, un jogging, en gros. Ouais bah... faut pas en faire trop tous les jours, c’est pas bon. Alors j’fonctionnais pas en m’disant ça, moi, mais… putain j’suis Jecht, au risqu’d’me répéter. Putain. J’l’utilise trop cette expression, « j’suis Jecht ». Ouais c’est bizarre d’me dire qu’j’dis trop mon nom mais voilà.
Franch’ment. Alice p’vait d’venir douée. J’dis pas combattante. J’dis douée. Robuste, en forme, résiliente, capable de fuir une vie entière. Ouais ça a l’air sombre, dit comme ça, mais dans les faits, t’sais… elle a quand même été captive le gros d’sa vie. Ouais et tu t’dis putain, Jecht, est-ce que t’as vraiment pensé à un mot comme résiliente ? Ca a l’air super compliqué pour toi. Et c’est vrai, ouais. Mais tu vis pas avec deux intellos de l’ultime, des nobles t’sais, avec d’l’éducation et tout, sans en prendre un peu pour toi. Ma femme, c’t’ait pas spécialement une tête en vrai. Elle était maligne, ouais mais ça je l’suis aussi. Putain tous ces connards qui m’font passer pour un abruti, en vrai ? J’suis derrière la plupart des coups d’génie des Songes. Quand l’Sanctum est v’nu m’demander des comptes pour l’attaque qu’on a faite, j’ai tell’ment géré l’délire qu’y m’ont plus jamais fait chier. Chuis resté libre. Et… chuis en vie. Alors ouais j’suis malin. Après on parlait d’ma femme. En vrai, son truc, c’tait surtout la douceur, on va pas s’mentir. Ma femme, elle aurait pu prendre un ours dans ses bras et l’consoler, l’faire pleurer pour des trucs qu’il a faits y a super longtemps, genre buter un lapin y a quinze ans. Nan j’pense c’est plausible. Puis moi ouais. Chuis l’ours, clair’ment. Tous ces connards-là, ils ont leur délire. Le Corbeau, l’Tragédien, l’eau, les morts-vivants, chai pas quoi… D’Erato l’fils de pute, aussi, ouais, m’faisait bien rire c’ui là. L’Consulat ils s’associent au piaf, ça fait deux s’maines, t’as l’impression qu’ils viennent d’inventer un truc de fou alors qu’y a cinq milles ans, la Coalition noire s’tait rendu compte qu’les sept péchés capitaux, c’tait quand même méga nul d’s’identifier à ça. Mais bon, t’en as qui s’disent : les piafs, c’est une bonne idée, ça. Connards. Moi chuis un ours, si eux c’est des piafs. Et neuf piafs contre un ours, bah ? Bah ça fait une tourte. Sept péchés ? Bah c’est deux d’moins qu’si y a neuf piafs. Et sept péchés ? Bah c’est pas beaucoup, j’en ai beaucoup plus.
C’putain d’truc qu’on appelle la classe, le charisme, tout c’qui fait’d’moi une légende. Dès qu’j’mourrai ou qu’j’aurai atteint le Kingdom Hearts, y en aura plus. J’ai tout pris.
Putain avec tout ça, j’ai rien écouté d’c’qu’il a dit, c’pédé de Bear Grills. Ouais… bah voilà. A cause de ça, j’saurai pas comment on survit dans une tribu d’gorilles. Mais quel connard, où qu’y a encore des gorilles d’ailleurs ?
« Flash spécial. » Oh ! J’adore ça les flash spécial !... Spéciaux ? « Les Indiens du pays imaginaire auraient repris les hostilités contre les sirènes. Cela est arrivé ce matin. Des cris ont été entendus depuis un des postes d’observation de la lumière. Ce qui » Merde. Ca… ça m’fait chier. Putain, on peut vraiment pas les contrôler ces putains d’sauvage. Ouais on avait foutu l’zbeul entre les deux, là, mais j’pensais avoir réglé l’affaire. Puis c’est moi, c’est mon initiative qu’a créé un vrai truc entre le Centurio et les Indiens alors… chais pas, les mecs, gérez un peu si… si vous êtes plus de deux en vie ?
Putain. Sincèr’ment, j’pensais en avoir fini avec tout ça mais faudra qu’j’y r’tourne. Et j’s’rai pas aussi gentil cette fois, putain d’merde, Jecht aime pas s’répéter.
« Nous interrompons ce flash spécial par un flash spécial. » J’tourne la tête vers Belle, genre même elle a décroché son nez d’son bouquin. Mauvais pressentiment, là. C’est Roxanne Ritchi qui cause là. « Les Indiens du Nouveau Monde se sont révélés au monde. Ils sont venus jusqu’au campement des mercenaires et auraient parlé dans notre langue pour dire : on avait tort, vous aviez raison. Prenez notre terre, nous n’allons pas nous disputer pour du maïs. »
« Mais… Mais c’est des connards. » J’me tape la tête avec la paume d’ma main avant d’m’énerver. « Mais fils de putes ! C’est votre monde ! Connards ! » Mais ils ont quoi les Indiens aujourd’hui ! « Essayons de comprendre ce qui les a poussés à « Toutes nos excuses, nous devons interrompre ce flash spécial. » T’as Roxanne Ritchi qui dégage, remplacée par une petite à lunettes. Ok, ça commence à m’faire chier. « Les Perses, qui mobilisaient leur armée, ont pris la mer Egée pour attaquer Thèbes. » De quoi ?!! Ils ont fait quoi ?! « Dommage pour eux, la mer était agitée, et ils ont tous péri. »
« Mais c’est un sketch ? » J’regarde Belle qu’a l’air surprise qu’j’prenne ça mal. Ouais bon… j’sais plus c’que j’lui ai dit et c’que j’lui ai pas dit, en fait. « Oui c’est curieux. Une sorte de plaisanterie de l’Éclaireur ? »
« Fred aurait été retrouvé en vie. » J’me retourne vers l’écran, genre… choqué, t’sais. Comment qu’ils ont fait ? Le mec est en vie ? On lui a arraché l’cœur et on l’a écrasé. Là t’as l’écran qui filme Fred, qu’est là, tranquille, assis sur une buche dans une forêt, avec un petit bleu à la tête. « Ah ça… » il commence à parler. Putain c’est bien sa voix. « Oui, ils ont bien failli me battre. Mais laissez-moi vous raconter comment je m’en suis sorti ! Je vous donnerai quelques conseils qui n’ont jamais intéressé personne ! » Ah putain, non surtout pas ! J’prends la télécommande et j’change de chaîne. Y a bien du sport quelque part non ?
« Les sirènes de Port Royal sont devenues véganes. » qu’dit un connard sur la chaîne sport. Fils de pute ! Impossible ! Je change.
« Roxas serait sorti d’un bar, totalement ivre et aurait dit, ce matin, je cite : c’est vrai, je suis bien un songe, mais niquez bien vos mères parce que dans exactement 26 jours, j’vous pisse dessus, et vous aim’rez tell’ment ça qu’vous m’direz : merci, est-ce que t’en as en rab ? »
Mais… J’regarde Belle, penchée en avant, les sourcils froncés. « Mais c’est quoi c’délire ?! » J’commence à crier. J’change de chaîne. Les dessins animés !
« Surkesh aurait de nouveau perdu son cœur. » qu’dit Peppapig d’un air désolé ! Mais merde !! Il en fait quoi, à force ? Il les donne ?!
« Le Consulat aurait déclaré la guerre à la Shinra. » Qu… Ouais, non mais on s’en fout, ça. J’passe à la chaîne discov’ry. Allez, fils de pute de Bear Grills, raconte-moi comment survivre dans l’estomac d’un ptérodactyle ou c’que tu veux mais autre chose !!
« La consule, Pamela Isley, aurait décidé de s’offrir une réduction mammaire, parce que, je cite : ils sont trop lourds, j’ai mal au d « Non !!!!!!! » J’me lève brusquement en hurlant, en sueur, presqu’en larmes. « Jecht ? » Nan… Rien m’arrêtera. Rien, putain. J’me dirige vers la porte, j’prends ma claymore en mains. « Attends, Jecht. »
« Laisse tomber, Belle. J’vais buter tous ces journalistes. C’est c’qu’ils méritent. » Droit vers le bureau de l’éclaireur. Tant pis si j’en reviens pas.
« Un sans-cœur ! »
J’me retourne, j’regarde Belle. Elle pointe la télé d’un doigt. Là t’as un sans-cœur, sans déconner il est hideux, jamais vu ça. Un visage d’clown, un nez rouge et putain qu’on s’en fout. Le sans-cœur sort de la télé en ricanant ! « Ecarte-toi ! » J’cours vers la télé, j’balaie un divan qui m’gêne, d’une main, avant d’arriver d’vant lui. J’frappe. Il esquive, un truc de fou, super bien. Pourtant c’était rapide. Ma claymore coupe la télé en deux. Il commence à flotter, à monter dans les airs. J’balance mon poing, mais il esquive à nouveau. Coup horizontal, raté… Ok. A l’ancienne. J’me retourne pour saisir un divan d’une main et j’sens… horrible. La langue du sans-cœur qui vient lécher mon dos… Huh… Putain d’frisson. J’me retourne pour lui balancer un divan à la tronche. Esquive ta destinée, fils de pute.
« Et merde… il a esquivé sa destinée. »
« Ce n’est pas sûr. » dit Belle derrière moi. J’regarde le sans-cœur, puis Belle. Hum… Tous les sans-cœurs craignent la même chose. T’as un putain d’halo d’lumière qui nait autour d’Belle, qui s’répand, qu’éblouit tout, qui irradie la pièce. Le truc hurle. Même moi, ça m’fait quelque chose. Et quand c’est fini, il est à terre, y’souffre. Putain, ça m’étonne qu’il ait survécu, pour dire vrai. J’lève ma claymore. Et paniqué, l’sans-cœur fuit vers la cuisine. « Y a nulle part où aller. » J’le suis, pas lents. Il saute dans le lavabo et… il disparait d’dans, comme s’il avait… chais pas. Rétréci.
« Active le broyeur. »