Une sphère aqueuse dans la main, je regardais les différents poissons qui nageaient dedans projetant leurs diverses couleurs sur les murs de ma cellule. Malheureusement, il n’y avait pas grande distraction en ce moment, que ce soit des visites ou des discussions. Cassie n’était pas revenue, et Clarent avait fini par quitter son travail. Sa petite dernière, la fierté de la famille, avait fini par mourir de maladie – laquelle ? Je ne m’en souvenais plus – ce qui l’avait poussé vers l’alcool et l’abandon de ses responsabilités. Le fait que le blocus de la Shinra ait empêché des médecins compétents d’intervenir ne devait pas aider à lui remonter le moral. Il aurait du quitter ce monde lorsque le Sanctum avait tendu sa main. Dommage pour lui.
Mon attention revint sur les poissons. Comme d’habitude, il y avait toujours une poiscaille bleue et une autre verte qui tournaient ensemble joyeusement. Mais contrairement à d’habitude, il y avait aussi un poisson rouge et noir qui s’agitaient rapidement dans la sphère, comme s’ils faisaient la course. Nageant mollement, faisant presque du surplace, un énorme poisson blanc le regardait dans les yeux.
Des pas se firent entendre dans le couloir, mais je ne m’en souciais pas. En dehors des pauses repas et de l’extinction des feux, quelques rondes étaient réalisées dans la journée. Parfois les gardes venaient voir ce que je faisais. Parfois ils ne prenaient même pas la peine d’aller jusqu’au bout du couloir. Après tout, ce n’est pas comme si je pouvais m’évader. Et rien dans mon attitude ne laissait présager une telle attitude rebelle. J’étais docile, et tous en avaient conscience. Ce qui me permettait de conserver mon énergie, et d’avoir un peu de paix.
À l’avenir, si un mercenaire venait me rendre visite, il faudrait que je pense à le remercier pour ces vacances que son groupe me concoctait. Ce n’était pas la joie côté animation et divertissement mais… C’était très paisible. Me souriant à moi-même, je jetai un œil à mes vêtements étendus sur le sol de ma cellule. J’avais utilisé un peu plus tôt ma magie pour les tremper. À défaut de pouvoir les laver proprement, je pouvais au moins espérer que l’odeur serait plus supportable. Ce n’était pas la première fois que j’avais usé de ce stratagème d’ailleurs. Et à chaque fois, je regrettais de n’avoir aucun vêtement de rechange. Enfin, c’était la vie. Et le temps assez chaud des caraïbes, couplé à la fraîcheur de ma cellule, ne rendaient pas les conditions d’attentes insupportables donc… C’était un plus non négligeable.
Alors que mon esprit avait encore un peu dévié de la distraction que je mettais créé, je finis par remarquer des bottes derrière les barreaux. Avant que j’ai pu relever la tête et m’adresser à mon visiteur pour savoir ce qu’il voulait, une matraque s’abattit sur ma main. La sphère aqueuse se brisa instantanément, me trempant les jambes au passage. Les poissons qu’en à eux s’en sortir s’en problème puisqu’ils disparurent. Surpris, la main légèrement endolorie, je relevais la tête et remarqua qu’une créature à la peau noire et aux yeux jaunes m’observait. Elle portait la même tenue que moi.
En réalité, elle portait MES vêtements. Ces derniers, encore trempés, perlèrent le sol de nombreuses gouttes. Qu’est-ce que c’était que ça encore ? Fronçant les sourcils, je me relevais, préparant dans ma main gauche un sort de lumière. Toutefois, mon visiteur ne m’attendit pas. Sans perdre de temps, en éclatant d’un rire grave, il tourna les talons, mes habits toujours sur le dos. Je me dépêchais de me coller aux barreaux, tentant d’obtenir un meilleur visuel de lui mais il était déjà trop loin dans le couloir.
Je ne pouvais entendre que son rire, et ses pas qui s’éloignaient. Nu comme un vers dans ma cellule. Est-ce que les gars seraient suffisamment aimable pour me rapporter mes vêtements lorsqu’ils auraient attrapé la créature facétieuse ? Je l’espérais de tout cœur. J’appréciais ses vacances – globalement – mais je ne désirais pas porter les haillons des prisonniers. Soupirant, je me rassis sur le sol, et créa une nouvelle sphère aqueuse. Il ne me restait plus qu’à attendre maintenant.
Mon attention revint sur les poissons. Comme d’habitude, il y avait toujours une poiscaille bleue et une autre verte qui tournaient ensemble joyeusement. Mais contrairement à d’habitude, il y avait aussi un poisson rouge et noir qui s’agitaient rapidement dans la sphère, comme s’ils faisaient la course. Nageant mollement, faisant presque du surplace, un énorme poisson blanc le regardait dans les yeux.
Des pas se firent entendre dans le couloir, mais je ne m’en souciais pas. En dehors des pauses repas et de l’extinction des feux, quelques rondes étaient réalisées dans la journée. Parfois les gardes venaient voir ce que je faisais. Parfois ils ne prenaient même pas la peine d’aller jusqu’au bout du couloir. Après tout, ce n’est pas comme si je pouvais m’évader. Et rien dans mon attitude ne laissait présager une telle attitude rebelle. J’étais docile, et tous en avaient conscience. Ce qui me permettait de conserver mon énergie, et d’avoir un peu de paix.
À l’avenir, si un mercenaire venait me rendre visite, il faudrait que je pense à le remercier pour ces vacances que son groupe me concoctait. Ce n’était pas la joie côté animation et divertissement mais… C’était très paisible. Me souriant à moi-même, je jetai un œil à mes vêtements étendus sur le sol de ma cellule. J’avais utilisé un peu plus tôt ma magie pour les tremper. À défaut de pouvoir les laver proprement, je pouvais au moins espérer que l’odeur serait plus supportable. Ce n’était pas la première fois que j’avais usé de ce stratagème d’ailleurs. Et à chaque fois, je regrettais de n’avoir aucun vêtement de rechange. Enfin, c’était la vie. Et le temps assez chaud des caraïbes, couplé à la fraîcheur de ma cellule, ne rendaient pas les conditions d’attentes insupportables donc… C’était un plus non négligeable.
Alors que mon esprit avait encore un peu dévié de la distraction que je mettais créé, je finis par remarquer des bottes derrière les barreaux. Avant que j’ai pu relever la tête et m’adresser à mon visiteur pour savoir ce qu’il voulait, une matraque s’abattit sur ma main. La sphère aqueuse se brisa instantanément, me trempant les jambes au passage. Les poissons qu’en à eux s’en sortir s’en problème puisqu’ils disparurent. Surpris, la main légèrement endolorie, je relevais la tête et remarqua qu’une créature à la peau noire et aux yeux jaunes m’observait. Elle portait la même tenue que moi.
En réalité, elle portait MES vêtements. Ces derniers, encore trempés, perlèrent le sol de nombreuses gouttes. Qu’est-ce que c’était que ça encore ? Fronçant les sourcils, je me relevais, préparant dans ma main gauche un sort de lumière. Toutefois, mon visiteur ne m’attendit pas. Sans perdre de temps, en éclatant d’un rire grave, il tourna les talons, mes habits toujours sur le dos. Je me dépêchais de me coller aux barreaux, tentant d’obtenir un meilleur visuel de lui mais il était déjà trop loin dans le couloir.
Je ne pouvais entendre que son rire, et ses pas qui s’éloignaient. Nu comme un vers dans ma cellule. Est-ce que les gars seraient suffisamment aimable pour me rapporter mes vêtements lorsqu’ils auraient attrapé la créature facétieuse ? Je l’espérais de tout cœur. J’appréciais ses vacances – globalement – mais je ne désirais pas porter les haillons des prisonniers. Soupirant, je me rassis sur le sol, et créa une nouvelle sphère aqueuse. Il ne me restait plus qu’à attendre maintenant.