[HRPJ'ai essayé de faire en sorte que mon RP soit accessible à tout le monde mais je pense qu'il est tout de même préférable de lire celui ci : http://www.kingdom-hearts-rpg.com/t5879-crabe-d-avril pour tout comprendre.]
Tout. Est. Parfaitement. Normal.
Je suis à l'infirmerie, comme d'habitude, dans mon lit habituel, dans mon état habituel. Pas le moindre squatteur dans mon crane, impec'.
Bien entendu il n'y a absolument aucune raison pour qu'il en aille autrement, les 1er avril sont des journées comme les autres et c'est pas parce que j'ai fait un très très mauvais rêve il y a deux ans que je dois avoir peur de quoi que ce soit aujourd'hui. Après tout le Dieu des tontons racistes n'a rien à faire dans ma tête. Ce serait grotesque. Complètement grotesque. Allez on se détend, une inspiration, une expira...
"-Frère Fiath...
-QUOI?! Qu'est ce qu'y a?! Vous êtes qui?!
-Heu...juste...juste un infirmier. J'vous...vous apporte votre repas.
-Ah. Ok, tu peux poser ça sur la table. Doucement.
-D'ac...d'accord.
-...
-...
-...
-Monsieur?
-Quoi?
-Et ce que vous pouvez me dégeler les jambes s'il vous plais? Et pointer votre bras ailleurs que sur moi?
-Oh. Oui, désolé, un réflexe."
Un léger "toc" quand il pose le bol et il se barre sans demander son reste. Bien. Pas le moindre fredonnement "d'alouette gentille alouette" je pense qu'on peut dire que j'ai géré. Bon l'autre par contre il aurait pu au moins me dire ce qu'il y avait dans ma gamelle, c'est qu'j'y vois toujours queud' moi. La qualité du service baisse ces temps ci c'est déplorable, faut tout faire soi même. Allez on tend le bras prudemment et...
Le bol vibre.
Respire Fiathen, rationalisons. Ma main tremble un peu, comme toujours, c'est moi qui ai dû imprimer un mouvement au bol sans m'en apercevoir. Tout va bien, une inspiration et je me saisi du bol...
...Et je le lâche quand un truc visqueux et écailleux se met à fouetter mon index.
Ok...Pas de souci....il y a une explication tout à fais logique à ça. Pas besoin d'être une divinité beauf pour mettre un poisson dans une assiette. Quelqu'un a voulu me faire une farce, tout simplement. On va se calmer, respirer, retrouver ce petit canaillou le féliciter chaudement et lui faire, très civilement, avaler son poisson par le cul. Dans le respect des bonne mœurs bien entendu.
Bien, maintenant que c'est clair on va essayer de calmer ces battements de cœur un peu trop rapide et...
"-Poisson d'avril! Hihihi!"
La voix avait surgi toute proche de moi.
En temps normal je me serai retourné vers le petit farceur. J'aurai peut être un peu élevé la voix, et probablement aurais-je utilisé quelques mots qui auraient pu sembler déplacé dans la bouche du respectable vieillard que je suis. Il est même tout à fait possible que je me sois laissé allé à quelques démonstration d'une violence pleine de camaraderie et, toujours remplie du désir d'aider autrui, il est certain que j'aurai offert à l'aimable plaisantin une visite guidée des douves, ses pieds délicatement protégés par une épaisse couche de glace.
Néanmoins en temps normal je n'étais pas enseveli sous une quantité effroyable de poisson surgi de nul part.
Vous savez on a raconté beaucoup de connerie sur moi. La plus grosse étant probablement de dire que j'étais courageux (enfin non, en vrai c'était la fois où un mec bourré a dit que j'étais à la pointe de la mode. Mais le courage arrive juste après.). Moi je suis juste un cul de jatte proche de la tombe qui aimerait bien vivre le peu de temps qui lui reste dans une relative tranquillité.
Alors quand ledit cul de jatte se prend une avalanche de poiscaille vivante sur le coin de la gueule le jour même où une divinité qui a manqué de peu de le pousser au suicide est censé lui rendre visite il ne faut pas attendre grand chose de lui. Non parce que j'vous voit venir, hein, avec vos "rholalala quand même il aurait pu faire quelque chose quand des gens on appelé au secours" ou vos "il aurait pu protéger des blessés quand il a entendu quelqu'un dire qu'il y avait un sans coeur dans l'infirmerie.". A tous ces gens sachez une chose : du fond de mon tout petit dôme de glace, isolé dans ma minuscule bulle de silence je vous emmerde. Je retournerai sauver le monde quand la logique aura reprit ses droits sur celui-ci.
Lun 8 Avr 2019 - 1:55Tout. Est. Parfaitement. Normal.
Je suis à l'infirmerie, comme d'habitude, dans mon lit habituel, dans mon état habituel. Pas le moindre squatteur dans mon crane, impec'.
Bien entendu il n'y a absolument aucune raison pour qu'il en aille autrement, les 1er avril sont des journées comme les autres et c'est pas parce que j'ai fait un très très mauvais rêve il y a deux ans que je dois avoir peur de quoi que ce soit aujourd'hui. Après tout le Dieu des tontons racistes n'a rien à faire dans ma tête. Ce serait grotesque. Complètement grotesque. Allez on se détend, une inspiration, une expira...
"-Frère Fiath...
-QUOI?! Qu'est ce qu'y a?! Vous êtes qui?!
-Heu...juste...juste un infirmier. J'vous...vous apporte votre repas.
-Ah. Ok, tu peux poser ça sur la table. Doucement.
-D'ac...d'accord.
-...
-...
-...
-Monsieur?
-Quoi?
-Et ce que vous pouvez me dégeler les jambes s'il vous plais? Et pointer votre bras ailleurs que sur moi?
-Oh. Oui, désolé, un réflexe."
Un léger "toc" quand il pose le bol et il se barre sans demander son reste. Bien. Pas le moindre fredonnement "d'alouette gentille alouette" je pense qu'on peut dire que j'ai géré. Bon l'autre par contre il aurait pu au moins me dire ce qu'il y avait dans ma gamelle, c'est qu'j'y vois toujours queud' moi. La qualité du service baisse ces temps ci c'est déplorable, faut tout faire soi même. Allez on tend le bras prudemment et...
Le bol vibre.
Respire Fiathen, rationalisons. Ma main tremble un peu, comme toujours, c'est moi qui ai dû imprimer un mouvement au bol sans m'en apercevoir. Tout va bien, une inspiration et je me saisi du bol...
...Et je le lâche quand un truc visqueux et écailleux se met à fouetter mon index.
Ok...Pas de souci....il y a une explication tout à fais logique à ça. Pas besoin d'être une divinité beauf pour mettre un poisson dans une assiette. Quelqu'un a voulu me faire une farce, tout simplement. On va se calmer, respirer, retrouver ce petit canaillou le féliciter chaudement et lui faire, très civilement, avaler son poisson par le cul. Dans le respect des bonne mœurs bien entendu.
Bien, maintenant que c'est clair on va essayer de calmer ces battements de cœur un peu trop rapide et...
"-Poisson d'avril! Hihihi!"
La voix avait surgi toute proche de moi.
En temps normal je me serai retourné vers le petit farceur. J'aurai peut être un peu élevé la voix, et probablement aurais-je utilisé quelques mots qui auraient pu sembler déplacé dans la bouche du respectable vieillard que je suis. Il est même tout à fait possible que je me sois laissé allé à quelques démonstration d'une violence pleine de camaraderie et, toujours remplie du désir d'aider autrui, il est certain que j'aurai offert à l'aimable plaisantin une visite guidée des douves, ses pieds délicatement protégés par une épaisse couche de glace.
Néanmoins en temps normal je n'étais pas enseveli sous une quantité effroyable de poisson surgi de nul part.
Vous savez on a raconté beaucoup de connerie sur moi. La plus grosse étant probablement de dire que j'étais courageux (enfin non, en vrai c'était la fois où un mec bourré a dit que j'étais à la pointe de la mode. Mais le courage arrive juste après.). Moi je suis juste un cul de jatte proche de la tombe qui aimerait bien vivre le peu de temps qui lui reste dans une relative tranquillité.
Alors quand ledit cul de jatte se prend une avalanche de poiscaille vivante sur le coin de la gueule le jour même où une divinité qui a manqué de peu de le pousser au suicide est censé lui rendre visite il ne faut pas attendre grand chose de lui. Non parce que j'vous voit venir, hein, avec vos "rholalala quand même il aurait pu faire quelque chose quand des gens on appelé au secours" ou vos "il aurait pu protéger des blessés quand il a entendu quelqu'un dire qu'il y avait un sans coeur dans l'infirmerie.". A tous ces gens sachez une chose : du fond de mon tout petit dôme de glace, isolé dans ma minuscule bulle de silence je vous emmerde. Je retournerai sauver le monde quand la logique aura reprit ses droits sur celui-ci.