Yhl'Ganoth, Fléau des Cauchemars Szp8Yhl'Ganoth, Fléau des Cauchemars 4kdkYhl'Ganoth, Fléau des Cauchemars 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Yhl’Ganoth

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Identité

  • Nom  : Yhl’Ganoth

  • Titre  :  L’Ombre dans le Rêve

  • Âge :  Deux ans

  • Camp :  Coalition Noire

  • Monde d'Origine : Les rêves et cauchemars

  • Race  : Monstruosité des Cauchemars

  • Grade désiré : Seigneur ou Général




Physionomie



Et je vis l’horreur au cœur de la forêt noire. Une masse aux mille visages et formes tournoyant dans les eaux noirâtres du grand lac.

Il n’y a pas pire cauchemar que celui que l’on confond avec la réalité. Prostré dans l’angle de ma chambre, je tremblais en quête d’oubli. Toutes les lumières de la pièce ne semblaient pas suffisantes pour faire disparaître l’ombre dans mes rêves.

Les yeux révulsés, cherchant à ne jamais plus se fermer. L’appel du sommeil était devenu un piège, le chant d’une sirène qui cherche à vous appâter comme du bétail. Je ne voulais plus dormir, je ne voulais plus revoir « ça », je ne voulais plus jamais me rappeler de l’innommable horreur dont j’ai été témoin.

J’ai vécu une période difficile dans ma vie, mes songes étaient devenus agités, plus sombres et avec le temps en proie aux cauchemars. De mes expériences nocturnes, j’ai fini par entendre une voix dans une forêt. Au début, je n’arrivais pas à y pénétrer. Comme un enfant, je revenais souvent dans ce rêve, poussé par ma curiosité. J’étais dans un pré vert qui tranchait avec le bleu du ciel azuré. Au loin, très loin, une ville élégante se dressait : peut-être la Cité du Crépuscule d’antan ?

Je me réveillais tout le temps dans ce petit pré. Je marchais un peu autour, errant sans réel but. Les rêves étaient devenus pour moi un moyen d’échapper à ma triste vie. La Coalition Noire instaurait un climat de peur et de crainte, tandis que je sentais perdre peu à peu pied dans mon couple.

Au fil du temps, une voix vint à moi. Amicale, tentante… Envoûtante.

Ma petite Caroline était partie, elle m’avait laissée. La voix s’était frayée un chemin jusqu’à moi, une fois encore. Elle m’invitait à la rejoindre dans les bois. Les murmures étaient emplis de mystères, si bien que je pensais que mon subconscient me jouait des tours. Les rêves se faisaient plus précis, plus… Réels. Je m’enfonçais à l’intérieur, peu à peu. Captivé par les mots qu’elle me susurrait à l’oreille. Elle me promettait de m’aider. De mettre fin à ma souffrance. Il fallait seulement que j’aille la voir.

La nature était étrange, mais… C’était un rêve ! Il n’y avait pas de raisons de s’inquiéter, croyais-je. Et pourtant… Et pourtant. Les arbres étaient secs et lugubres, brandissaient leurs branches vers le ciel noir comme pour échapper à ce monde et le sol était tapissé de feuilles mortes.

La voix continuait de m’appeler, tantôt rassurante… Tantôt inquiétante. Le sens de ses mots était parfois impossible à comprendre. Parfois, il vaut mieux ne pas chercher plus loin… Trop loin. Les mystères sont souvent faits pour le rester.

Alors que même la Lune avait disparue dans le ciel onirique, je vis une lueur dans les ténèbres. Une lumière blanche qui, à travers les arbres, créait des formes inquiétantes autour de moi. Je me mis à courir, cherchant à échapper à quelqu’un… Ou plutôt à quelque chose. Je courais, et courais encore. Des minutes, des heures… Ou quelques secondes ? Le temps n’a pas d’emprise dans les rêves.


Ma petite Caroline ? ! Est-ce que c’est toi ? Tu es revenue voir Papa ? Je vais changer ! Tu peux me croire !

Elle était là, je la sentais. Sa voix dans ma tête. Comme un écho, redoutable, de cet environnement lugubre. Les arbres se mirent à me regarder, ils étaient maléfiques, comme toute la forêt. Je voulais qu’ils arrêtent de me regarder comme ça ! C’était insoutenable ! Horrifié par la malfaisance des lieux et du monstre qui y résidait, je me précipitais dans les ténèbres, à la recherche de Caroline !

Ma petite fille ! Ne part pas ! Je suis là ! Vient voir Papa !

Ma course devint folle, un rien me faisait hurler. Mais personne pour entendre mon supplice, ou du moins… En apparence. La nature semblait se mouvoir, je ne retrouvais plus mon chemin, la voie était close. Caroline n’était plus là… Elle m’avait abandonnée encore une fois...Il n’y avait plus qu’une solution, continuez en attendant le réveil.

Un vain espoir, dans ce cauchemar sans fin. Je dois le rejoindre… Non ! Qu’est-ce que je dis ?!

Dans ma sombre aventure, je trébuchais à cause d’une racine… Ou était-ce la racine qui m’avait fait trébucher ? Mon visage s’enfonçait dans les feuilles en décomposition perpétuelle. Tout ceci n’a pas de sens… La nature semblait être prisonnière de cet état. Elle mourrait puis se régénérait encore et encore dans un cycle sans fin.

Cela n’a pas de sens !

Mon cœur battait comme jamais. J’étais terrifié. Pourtant, j’arrivais encore à me relever… Une voie s’est dégagée, menant à un étang, ou un lac plutôt… Je ne sais plus vraiment... Une lueur malfaisante dorée s’élevant des eaux endormis.

La voix m’appelait encore, plus insistante. Elle s’était jouée de moi. Elle se moquait de ma fille. Des larmes sortirent de mes yeux. Elle se gaussait, j’entendais ses rires macabres. C’est à ce moment que j’ai commis une grossière erreur, une folle erreur. J’étais accablé… La voix aussi a fini par me trahir…


Pourquoi ?! Pourquoi moi ?!

Je m’agenouillais sur le bord de l’étendue d’eau. Et je plongeais mon regard dans l’abîme sombre pour une raison que j’ignore, comme aspiré par une curiosité occulte. Le mystère peut être mortel et glaçant. Une étreinte maléfique semblait m’encercler au cœur de cette forêt démoniaque.

C’était un cauchemar, un mauvais cauchemar. Je finirai par me réveiller pensais-je. Idiot. Je suis un idiot !

Et je l’ai vue.

Remontant à la surface, un corps fit irruption du lac. Aucun être ne peut imaginer une telle chose. Les dieux n’ont pas pu faire ça… Je sais maintenant que cette créature était réelle, d’une manière ou d’une autre : mon esprit n’aurait jamais pu créer… Une telle abomination, une telle horreur, une telle insanité !

Une masse noire de corps, d’ailes, d’animaux et d’humanoïdes semblant hurler de douleur et de terreur, des tentacules s’élançant dans toutes les directions, des bouches gorgées de crocs acérés et des yeux innombrables scrutant tout. Je… Je restais à genou, subjugué par l’insaisissable monstre que j’avais en face de moi. Je prenais ma tête entre mes mains, tentant vainement de cacher mes yeux.


Étais-je devenu complètement cinglé ? Non, non... Impossible.

Je pris conscience qu’elle était en mouvement, et qu’elle s’approchait de moi. M’observant de ses milles yeux. Même si je cachais mes yeux, je pouvais sentir son regard froid et perçant me perforer la peau et les os. Elle glissait sur les rives du lac, refusant de retourner dans son antre aquatique. Elle rampait, se répandait sur le sol comme un liquide pâteux noirâtre, serpentant comme elle pouvait vers moi. L’immonde créature m’inspirait horreur et dégoût.

Je tremblais une nouvelle fois, je ne souhaitais qu’une chose : me crever les yeux pour ne plus jamais la revoir, je voulais qu’elle parte ! Je n’en pouvais plus… J’ai abandonné.

L’eau du lac ne faisait pas un bruit. Et pourtant, je voyais bien l’horreur s’approcher et sortir progressivement, lentement. Un sabot sur la rive, une patte frottant les cailloux, des tentacules commençant à m’encercler.


Je ne suis… Pas… Fou… Arrêtez ! Arrêtez !

Les corps grouillant de vie s’avançaient, dans un amas de cliquetis. Je continuais de cacher mes yeux. Espérant échapper à cette horrible réalité. Mais alors que mon regard se dissimulait dans l’obscurité artificielle de mes paumes, la créature réapparaissait… Dans le creux de ma main !

« Accepte… Notre cadeau… Revendique ta destiné… » disait une voix semblant raisonner dans ma tête avec une violence sans communes mesures.

Sans un mot, je m’effondrai au sol, et mon regard se perdit dans l’infini terrifiant de la masse qui me plaquait au sol. J’avais abandonné, et j’étais trop lâche pour prendre une pierre et me fracasser le crâne… J’aurai pourtant dû…

Mais non ! Je suis maître de moi-même !

J’ai erré, longtemps. Cette matière noire, cet être… Ou ces êtres. N’avaient pas vraiment de forme définissable. C’était un ensemble chaotique et cauchemardesque à la composition multiple et effrayante. Nul Homme ne saurait faire face à une telle créature sans frémir un instant, ou succomber à la promesse de la folie.


Ça n’a pas de vrai visage, c’est impossible… Oui… C’est trop tard pour faire machine arrière...

La voix revint s’insinuer dans mon esprit, encore et encore… Elle me demandait ce qui était arrivé à ma petite chérie… Elle est partie, voilà ce qui s’est passée ! Elles allaient m’abandonner, toutes les deux ! Je ne pouvais pas…

Je ne pouvais pas les laisser faire… Les laisser partir. L’ombre me l’a dit, je ne pouvais pas leur faire confiance ! Elles allaient me trahir, me laisser seul dans cette ville de ténèbres ! Elle savait, elle me l’a dit ! C’était sûr qu’elles allaient m’abandonner ! Laissez-moi avec ma fille ! Laissez-moi... Laissez-moi ! Il faut que ça cesse… Tout !

Prostré dans un angle de ma chambre, l’heure du coucher était devenue l’annonce de mon futur fardeau. Chaque minute me rapprochant du sommeil pesait lourd sur moi et nourrissait ma crainte de l’obscurité onirique. Bien sûr, j’ai tout essayé pour y échapper. Mais parfois, notre pauvre corps physique ne tient plus, et il sombre.

Et avec lui, sombre mon esprit qui rejoint l’ombre dans mes rêves.

Seconde description physique : Road Kamelot



Il était une fois, un bien aimable voyageur du nom de Thomas se retrouva dans une petite bourgade de campagne avec beaucoup de vie. Il faisait beau, le ciel était bleu. Les oiseaux chantaient. Tout semblait aller bien.

Le voyageur rencontra sur son chemin, une jeune fille adolescente en tenue d’écolière avec une sucette entre les mains. Elle avait l’air un peu perdue dans ce petit village, si bien qu’il proposa de l’aider.


« Je me suis égarée Monsieur ! Je ne sais pas très bien comment rentrer chez moi ! »

Thomas, interpelé, lui demanda :

« Mais où sont tes parents ? »

La demoiselle lui répondit qu’ils vivaient dans une petite maison dans la forêt. Vu qu’il faisait encore jour, l’aimable voyageur lui proposa de la raccompagner chez elle. Ils quittèrent la ville et se dirigèrent vers les bois, le soleil chaud dans leur dos.

La petite, du nom étrange de Road Kamelot, gardait toujours un grand sourire sur son visage innocent. Ses cheveux courts avaient une teinte particulière et sa peau semblait changer de couleur en fonction de la lumière ambiante. Elle passait du blanc pur à du noir ébène.


« Je suis née ainsi ! J’ai été touché par une maladie étrange. » lui avait-elle répondu.

Au bout d’un moment, les deux compagnons arrivèrent devant une cabane perdue au milieu des arbres. Le seul lien vers l’extérieur étant ce chemin de terrain exiguë. L’endroit semblait désert, il n’y avait pas âme qui vive dans le coin.


« Où sont tes parents ? » demanda t-il.

Il se retourna, et la fille avait disparu elle aussi.

Surpris, il l’appela :


« Road ! Road ! Où es-tu petite ? »

En vain. Il n’y avait plus personne ici. Thomas était troublé : qu’est-ce qui se passait ici ? Seul dans cet endroit, il s’approcha de la porte usée et tapa trois fois dessus. C’était fermé. Le bois était en partie pourrie.

Le ciel s’assombrissait soudainement. Les oiseaux avaient disparu avec le jour. La voie était close. Un vent glacial parcourra la forêt, si bien que Thomas pouvait commencer à avoir froid et à voir de la buée sortir de sa bouche.


« Petite ? Pet…Petite ? » dit-il une nouvelle fois.

Un rire machiavélique s’éleva à travers les bois, comme un écho malfaisant. Thomas redressa la tête et vit Road sur le toit de la cabane, jouant avec sa sucette.

« Jouons à un jeu, Thomas. Si tu me rapportes trois objets particuliers que j’ai caché ici, tu pourras partir. Sinon… Tu devras… Rester un moment avec moi. » déclara t-elle, amusée par la peur qui commençait à s’afficher sur le pauvre visage du voyageur.

Comprenant que quelque chose ne tournait pas rond, il décida d’accepter le jeu. Il partit dans la forêt, à la recherche d’objets qui pourraient être particuliers pour la jeune adolescente. Il erra longtemps.

Il tomba sur un vieux chêne noir aux branches torturées. Ses racines étaient profondes et larges. Thomas s’y glissa, et fondit dans les ténèbres. Il en ressortit avec une poupée de licorne. Il continua sa recherche.

L’endroit avait encore changé. Les arbres avaient perdu leurs feuilles. Ils étaient tous morts et la végétation semblait être plongée dans un état constant d’agonie. Lui-même, sentait qu’une partie de lui, était restée dans les racines.

Après un autre long moment de marche, il arriva devant une tanière de loups. Ces derniers étaient partis mais leur ancien abri tenait encore. Il entra à quatre pattes dans l’ombre. Après un intense effort, il en ressortit avec un sceptre de fée… Un faux bien sûr.

Le ciel était vide. Sans étoiles, sans soleil. Il n’y avait qu’un croissant de Lune, au visage malsain et au nez crochu comme ceux des sorcières. Les lieux semblaient être perverties une fois encore. Il avait vu des choses dans l’ombre de la tanière des loups mais il n’osait plus y penser. Il fallait avancer.

Il finit par trouver un lac, noirâtre dans lequel même la Lune démoniaque n’arrivait pas à se refléter. Apeuré, mais courageux. Il plongea dans les eaux. Il y vit une lueur au fond. Il prit son courage à deux mains et nagea jusqu’à elle. Ce qu’il vit, le traumatisa. Un miroir. Un miroir dans lequel il ne se voyait pas lui-même. Non. Un miroir dans lequel se reflétait sa plus grande peur.

Il y vit la femme qu’il avait aimé, et tué. Femme morte des mains d’un vagabond qui l’adorait. Elle, ne voulait pas le voir, ce n’était qu’un moins que rien. L’amour était impossible. Alors la haine pris place dans le cœur de l’amoureux humilié.

Il remonta à la surface, souffrant de sa culpabilité. Il pleurait. Il était tellement effondrée qu’il n’entendit pas les pas de la jeune adolescente s’approcher de lui.


« Tu as trouvé mes trois objets. Tu as gagné, Thomas. » dit-elle.

Le voyageur ne comprenait plus ce qui était entrain de se passer. La jeune fille, avait un ton amusé, elle ressemblait vraiment à une personne normale… Ses yeux étaient désormais dorés, comme ceux des démons ! Une ligne de croix très fine, comme une couronne d’épines traversait son front. Elle souriait. Il n’avait jamais vu quelqu’un comme cela avec un tel sourire… Macabre !

Ses petites chaussures d’écolières noires craquaient les branches mortes tandis qu’il la regardait se demandant bien ce qui était entrain de se passer… Était-ce un cauchemar ou la réalité ? Lui offrant un nouveau sourire, elle s’accroupit à côté de lui et lui murmura à l’oreille :


« Si tu restes avec moi encore un petit peu… Tous tes problèmes seront résolus. Tu n’auras plus peur. Tu seras libre de ces souvenirs douloureux…Libre de ta conscience. Acceptes-tu mon cadeau ? » lui dit-elle.

Il leva ses yeux rougis par les larmes vers la jeune fille, remarquant désormais sa peau noirâtre comme les eaux du lac.


« J’accepte Road. »

Elle contempla Thomas un instant. Elle lui souri, et puis… Ils disparurent.

Ils revinrent le jour suivant au village. Elle ? Elle n’avait pas changé. Thomas en revanche… Il avait une nouvelle lueur dans les yeux. Road avait le regard pétillant et vif… Lui, c’était désormais vide.

Nul ne sait ce qu’il arriva à Thomas dans ces bois. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il reprit la route et revint chaque année, le même jour, à la même heure à l’entrée des bois. Il y passait la nuit, puis repartait dans un cycle sans fin.

Les ténèbres grouillantes sonnent le glas final. Votre fin remonte des profondeurs...




Style de combat :
















Question vis-à-vis du Physique :

Ce qui est endormi à jamais ne peut mourir. En d’étranges éternités, même la mort n’a pas d’emprise.

Pourquoi combattre ? Nous n’existons qu’à travers les mondes endormis, vos rêves et surtout… Vos cauchemars. Nous peuplons l’incalculable nombre de terres oniriques. Nous ne cherchons jamais le conflit direct avec nos proies. Nous nous nourrissons de leur peur, de leur colère, de leur haine, de leur orgueil, de leur désespoir. Nous ne sommes que cauchemars et émotions négatives, notre faim est insatiable et nous devons la combler. Coûte que coûte.

Nous hantons vos rêves, nous vous murmurons des mots qui trouvent écho dans votre esprit. Nous vous attirons près de nous, puis… Nous jouons ensemble. Combien d’êtres ont sombré dans la folie ? Les mondes endormis sont terre de plus d’un Mal...

Les fous et les ambitieux font des serviteurs intéressants et… Utiles. Ils peuvent être notre relais dans le monde physique où la plupart des êtres vivent. Il n’y a pas de différence nette entre le réel et les rêves, il n’y a que des portes qu’il faut trouver… Et ouvrir. Pour trouver la voie, regardez les étoiles.

Cachez au fond de la forêt noire, d’un océan, ou dans le cœur d’une montagne. Nous sommes là. Nous attendons. Nous avons tout notre temps… Vous, non. Nous sommes une maladie rampante qui contamine les esprits tourmentés que nous transformons en garde-manger et en bras armés de la folie. Nous grandissons ainsi. Et par les cauchemars que nous engendrons, nous devenons plus puissants. C’est le Cercle, le Cycle Infini.

Celui qui s’attire notre courroux, serait hanté dans ses rêves, par un subconscient parasité par notre présence. Combien de temps tiendra-t-il avant de sombrer face à nos mots… Ou combien de temps tiendra-t-il avant que son esprit ne devienne que lambeaux ?

Notre appât est le sommeil. Notre seule arme, c’est vous. Vous avec vos sombres émotions… Et vos pensées, vos faiblesses. Notre terrain de jeux est infini. Tant que vous rêvez, nous aurons un espace à conquérir.

Entrez dans vos draps doux et voluptueux… Oui ! Allez-y ! Fermez les yeux. Comptez les petits moutons si cela vous chante ! Repensez à ce que vous a fait votre plus cher ami, repensez à ce moment difficile où votre mère avait honte de vous, repensez à toutes ces occasions manquées à cause de votre incompétence ! Vous avez toujours su que votre père ne vous a jamais aimé, vous n’étiez qu’une erreur de parcours pour lui. Souvenez-vous de la perte d’un être cher à votre cœur...Allez-y… Oui…

N’oubliez rien surtout. Lorsque nous croiserons notre route avec la vôtre, savourez votre peur tandis que nous festoyons avec elle !




Psychologie



Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn. K'yarnak hupadghnyth gotha stell'bsna phlegeth ngfm'latgh, gothanyth h'hlirgh ron ah lloig 'fhalma ah sll'ha mg Yoggoth. Ngilyaa shugg ilyaaagl gof'nn Yoggoth Dagon athg uaaah syha'hyar Yoggoth, lloigor sll'ha ya uaaah llll sgn'wahl nnnmnahn' s'uhnyar shugg, Dagon uh'e r'luh nnnlw'nafh nilgh'ri Dagon nachtenff nilgh'ri.

Nous sommes Indivisibles. Nous ne sommes qu’Un. Nous sommes Éternels.

Nous sommes le fruit d’émotions négatives et de cauchemars. Au-delà de notre apparence indéfinissable, horrible et terrifiante, tout ceci détermine notre pensée, nos actions.

Orgueil, crimes, péchés, remords, regrets, peurs, désespoir, pensées interdites… Nous sommes tout cela à la fois. Nous nous nourrissons d’elles et nous grandissons avec. Nous aspirons au chaos, à répandre le Mal ! Notre antique puissance a été perdue… Mais notre croisade impie reprendra de nouveau lorsque nous serons prêts... Nous devons accomplir notre mission : corrompre et dominez toute vie, toute mort !

Ce qui est déjà mort, ne saurait mourir… Acceptez le cadeau, avant qu’il ne soit trop tard. Prenez-le !

Nous sommes incomplets… Il nous manque une partie majeure de nous… Trouvez ! Nous devons trouver notre ancienne force ! Brisés, massacrés, écorchés… Vengeance... Vengeance ! Retrouvez le cercle des étoiles !

Syha'h 'fhalma lloig Shub-Niggurath fm'latgh orr'e ngphlegeth li'hee hupadgh, nnnnglui gnaiihagl stell'bsna li'hee Cthulhu 'bthnk n'ghanyth lw'nafh, ee tharanak sgn'wahl Nyarlathotep lw'nafh gof'nnnyth cilyaa. 'ai r'luh n'gha Cthulhu ronyar sgn'wahlagl gotha kadishtu nghrii cgof'nn, ch'nyth nnnuln sll'ha h''ai nnnlw'nafh syha'h Nyarlathotep naTsathoggua nagotha, Shub-Niggurath mg sgn'wahl kn'a lloig ehyeyar mnahn' grah'n.

Dominez… Écrasez… Libérez… Les mortels. Le repos, c’est pour ceux qui doivent rêver. Nous… Nous, nous vous attendons… En d’étranges éternités, même la Mort peut mourir… Nous sommes éternels, le Temps n’a aucune emprise sur nous. Nous sommes patients… Nous l’avons toujours été…

Corrompre… L’arbre accueille les fleurs… Les fleurs s’épanouissent… Elles grimpent, s’étendent sur le tronc et commencent à s’enfoncer dans le cœur de leur hôte. Une fois imprégné des corps étrangers, il n’y a plus qu’à observer la vie et la raison s’échapper peu à peu… Quel délice ! Ne voyez-vous pas ? Nous sommes les fleurs d’un arbre au pouvoir incommensurable !

Vous osez nous mépriser ? Nous défier ? Quelle impudence ! Ceux qui dérangent notre réflexion dans les étoiles, notre vision… Vous serez punis. Punis… Gwahahahaha ! N’espérez pas mourir, ce serait le plus beau des cadeaux si vous tombez entre nos mains… Souffrance… Laissez-nous… Oui, douleur ! Continuez… C’est tellement bon de vous voir hurler.

Oh ! Encore un qui se désole… Qu’est-ce que se sera cette fois ? Sa femme ? Ses enfants ? Sa tante ? Qu’importe ! Jouons ensemble … Fait nous confiance, nous ne sommes là que pour t’aider… Nous ne sommes qu’un rêve, l’un de tes songes… Quel mal pourrait t’arriver avec nous ? Embrasse notre cadeau, et revendique ta destinée !

Sgn'wahlagl gotha kadishtu nghrii cgof'nn, ch'nyth nnnuln sll'ha h''ai nnnlw'nafh syha'h Nyarlathotep !

Gangrène et damnation… Ouvrez les portes ! Laissez-nous pénétrer dans votre monde, mortels… Vos terres. Des rêves viendra votre fin, la fin de toute chose. Au-delà de la réalité, il existe une infinité de possibilités, de mondes, de destins dont vous n’avez même pas idée… Nous avons été déchus, mais nous accomplirons notre Destiné… Avec, ou sans notre entièreté. La fusion doit être achevée !


Un homme dans une boîte bleue,
Son cœur déchiré en deux,
Ses amis l’ont laissé ici,
L’ont laissé sans merci.
Il a crié pour ses liens brisés,
Un Destin, à jamais cicatrisé.




Histoire


AAAAAAAAAAAARGH !

L’espace et le temps sont des dimensions bien étranges. Nous sommes nés dans le Vide. Là où il n’y a rien. Là où il y a tout. La fin, comme le commencement. Le chaos interstellaire, et l’ordre cosmique. Le Bien, comme le Mal… Nous nous nous complaisons dans le second.

Jadis notre puissance était égale à celle de l’univers, nous étions complets, nous n’étions qu’Un. Nous étions l’Unique, le Seul. Lentement, nos murmures ont façonné notre identité. Lentement, le chaos grandissait en nous. Lentement, notre cœur s’enténébrait. Pour notre plus grande satisfaction. Nous étions un Dieu !

Nous avons voyagé dans le Vide et au-delà. Nous avons vu la vérité, là où vous vous complaisez dans une réalité mensongère. Nous avons la Vision. Nous sommes un cadeau, nos faveurs sont des présents délicieux. Bientôt, nous eûmes reconnus la plupart des mondes, observant avec mépris et dégoût les êtres du monde physique. Répugnants. Faibles. Hérétiques.

Mais ce n’était pas à notre goût totalement. Nous n’étions pas encore sous notre contrôle. Il nous manquait des pièces au mystère et de la patience. Encore un tout petit peu… Nous étions proches du but. Nous y étions presque ! Il ne manquait qu’un rien pour accomplir pleinement notre forme finale !

Nous échouâmes dans le monde des rêves. Au départ, nous vivions dans une petite cabane dans la forêt. Insouciants… Déviants… Nous préparant. Bientôt, la forêt perdit ses habitants, les créatures s’approchant devenaient de plus en plus à notre terrible image. Ah ! Acceptez votre véritable identité ! Acceptez la folie. Devenez comme nous ! Des monstres dans le rêve…

Au pays des mensonges, les malhonnêtes sont rois.

Cette partie du rêve devint bientôt un cauchemar nous permettant de continuer notre propagation en nous-mêmes. Le cœur… Oui… Notre cœur. Assombrir. Nous devons… Noircir.

Le serpent tortueux dépourvu d’yeux guette depuis les cieux infinis.

Asservissant les rêves et les dormeurs impudents, nous avons créé une cité… Un empire. Une gigantesque ville cyclopéenne. Prenant racines dans les eaux profondes du cauchemar et s’élançant sans limites dans les ténèbres du Ciel sans astres. Une cité faite de pierres d’obsidiennes, d’obélisques écarlates, de fleuves de sang et de larmes, fourmillant de nos enfants ! Ah ! Ny’Alotha, c’était son nom ! Racine de l’horreur innommable !

En son centre, était notre trône. Notre place forte. Un immense siège d’os, de crânes et de cadavres d’où le sang et les flammes se déversaient en-dessous. Nos serviteurs, nos enfants rampant et façonnant sans cesse, sans repos, sans résistance, notre domaine cauchemardesque.

La joie… Dans la souffrance et la douleur. Depuis notre lieu de pouvoir, il suffisait de contempler de nos milliers d’yeux le spectacle macabre qui se jouait partout : des corps suspendus et écorchés vifs, les hurlements créant des échos entre les tours infinies de Ny’Alotha. Ils ne peuvent pas partir… Jusqu’à ce qu’ils se réveillent.

Et de toute manière, quelques instants plus tard, ils reviennent pour passer une nouvelle nuit avec nous ! Ils sont piégés ! Éternellement à notre complète merci. Allez-y ! Oui ! Tuez-les, torturez-les, faites-les sombrer dans la folie ! Laissez-les ouvrir une voie vers le monde physique !

Perdue dans les profondeurs des cauchemars, nous sommes restés longtemps. Des milliers d’années pour vous peut-être. Le temps n’a pas d’emprise ici, ni sur nous d’ailleurs. Nous sommes Éternels. Nous sommes Infinis. Nous sommes Légion.

Ourdissant un sinistre complot, nous avons souhaité franchir un nouveau pas dans la folie. Déchirez le voile entre cette prétendue « réalité » et notre monde. Faire jaillir Ny’Alotha dans le monde des mortels pour apporter folie et chaos à toute vie et à toute âme.

L’Unique eut le cœur assombrit par tant de désespoir. De tristesse. De souffrances… Nos efforts étaient tournés vers la conquête de nouveaux mondes, notre armée était en préparation depuis si longtemps ! Il ne nous restait qu’à lancer l’assaut.

Nul mortel ne pourrait s’opposer à notre volonté, à nos sinistres murmures. N’importe qui peut être corrompu, si nous savons ses points sensibles… Nous touchions à notre objectif. Enfin !

Et alors que nous pensions l’espoir disparu, une lutte entre l’Unique et nous émergea. Non ! Nous n’étions pas prêts ! Nous ne sommes qu’Un ! Attendons… Attendez ! Qu’est-ce que… Vous faîtes ? Nous sommes si proches… Nous sommes vous ! Vous n’avez pas le droit ! Nous ne sommes… QU’UN !


AAAAAAAAAAAARGH !

Nous avons été séparés. Il nous a arraché de Lui. Dans un combat céleste aussi improbable que titanesque, nous avons cherché à fusionner de nouveau ! Nous ne sommes qu’une seule et même entité après tout ! C’était notre droit ! Pourquoi vouloir se débarrasser de nous ? Cela ne faisait que retarder l’inévitable ! Il nous avait créé et maintenant il voulait se débarrasser de nous ?! Non, non ! Impossible !

Ny’Alotha devint le témoin privilégié d’une bataille qui la dévasta en totalité. Nous, Yhl’Ganoth, nous nous sommes opposés à Lui. De toutes nos forces, toute notre conscience collective concentrée sur la victoire. Mais cela n’a pas suffit. Malgré nos armées et nos pouvoirs, Il a tiré dans les ressources de Lumière encore présentes dans son cœur. Renforcé par notre séparation, Il l’a utilisé comme une arme contre nous ! Abject traître ! Après tout ce que nous avions fait pour Lui !

Nos enfants ont été décimés. Notre progéniture… Si savamment préparée… Anéantie. Brisée. Dans un hurlement qui se fit entendre à travers les cauchemars, nous avons chuté du trône et sombré dans l’océan abyssale. Diminués… En sursis. En d’étranges éternités, même la Mort peut mourir.

A travers l’océan, nous avons voyagé dans le monde onirique, traversant nombre de rêves et de cauchemars dans notre chute sans fin, faisant vibrer le voile avec la réalité. Et alors que nos forces commençaient à faiblir de plus en plus, nous nous sommes échoués dans un lac au milieu d’une forêt.

Il n’y a pas que le Vide qui est insatiable.

Nous le sommes aussi. Affaiblis par notre guerre, nous avions besoin de reprendre des forces. C’est ainsi que nous avons recommencé à nous nourrir des cauchemars, des émotions négatives, des peurs de pauvres mortels imbéciles qui se perdent dans notre réalité. Nous ne les tuons pas, ils sont notre… Garde-manger. Nous ne dévorons que leurs pensées, nous les terrorisons, cela nous apporte un je-ne-sais-quoi très… Délicieux.

Lorsque notre énergie fut suffisante, nous sommes retournés à Ny’Alotha. Espérant retrouver l’Unique, Lui aussi très affaibli, pour fusionner et revendiquer notre destiné… Nous ne pouvions plus l’affronter… Mais il y avait peut-être encore assez de désespoir en Lui pour le récupérer.

Notre cité des cauchemars, était en ruines. Vide de toute activité. Un lieu dans le monde onirique dont nous sommes les derniers à connaître l’emplacement. Nous avons erré longtemps à travers elle, cherchant un indice. Ressassant notre gloire passée. Quelque chose que nous aurions manqué lors de notre combat… Nous ne sentions plus Sa présence. C’était une perte de temps. Nous avions failli à notre dessein.

Nous sommes revenus dans notre lac. Attendant patiemment d’engranger suffisamment d’énergie. Nous devons rebâtir notre progéniture. Pour cela, il nous fallait des « œufs ». Tsssss… Le Temps n’a pas d’emprise sur nous ! Pas de précipitations ! Nous avons commis beaucoup d’erreurs… Qui ne seront pas répétées. D’abord, nous reconstruire… Ensuite, nous étendre au-delà du Cauchemar. Tel un essaim… Si une part de nous survit, elle peut rebâtir ailleurs. Nous reviendrons toujours !

Notre folle quiétude nous permet de plonger notre regard dans les étoiles, et de projeter notre vision. Nous voyons des choses à travers les mondes. Voudriez-vous connaître votre Destin ? Suivez-nous… Nous allons tout vous dire… Les astres parlent plus que ce que vous pensez…

Nous avons vu l'univers sombre bâillé, où les planètes noires voltigent sans but, où elles roulent dans leur horreur inaperçue, sans connaissance ou de nom.

A quoi bon résister ? Ils se moquent tous de vous. Avez-vous déjà ressenti cette sensation de solitude profonde ? Personne ne vous comprend, ils ne voient que le masque que vous portez. Ils vous voient comme une bête de foire, parfois ils vous frappent, vous méprisent, vous crachent dessus ! Vous ne pouvez que vous faire confiance. Vous êtes supérieur en tout point. Ne vous abaissez pas dans leurs mensonges ! Ils se complaisent dans leur « réalité ». Mais vous ! Vous ! Vous avez vu au-delà. Écoutez-nous. Nous allons vous mettre sur la Voie.

Aucune nouvelle horreur ne peut être pire que la torture quotidienne d’un lieu banal.

Nous… Nous avons vu vos rêves et nous connaissons vos peurs profondes. Pas de masque avec nous… Vous n’avez qu’à accepter notre présent… Et Revendiquez votre Destiné à partir de notre vision !

Alors que nos yeux se concentrent à lire les fils de l’univers, nous avons reçu une visite… Inattendue. Namtar, le démon. Sa garde a tué l’un de nos serviteurs… Pour meurtre. Pauvre imbécile…

Nous avions présagé votre venue dans les étoiles.

Puissant… Très puissant. Il ne sera pas facile à corrompre… Mais… Il peut nous être utiles dans notre renaissance, vers notre nouvel âge de grandeur infini !

Nous aiderons votre… « Coalition Noire ». En échange, laissez-nous nous occuper des rêves de la Cité du Crépuscule… Et au-delà. Laissez nos serviteurs tranquilles. Nous en avons besoin. Et vous, vous avez besoin de nous… Vous le savez au fond de vous.

Si proches de la réalité… Si proches…

Nous ne prenons d’ordres de personne… Nous vous aiderons lorsque vous nous le demanderez… Mais n’oubliez pas… Nous sommes vos alliés de l’Immatériel… Pas vos serviteurs.

Nous avons un accord, hihi !

Tous les endroits, toutes choses ont une âme. Toutes les âmes peuvent être dévorées.

Des hommes sages ont interprété les rêves par le passé, et nous avons ri. Il va nous nourrir. Lorsque nous serons suffisamment puissants, il regrettera son geste mais pour l’heure… Laissons-nous nous divertir et nous goinfrer !

Si la terreur règne… Laissons notre appétit tenir les rênes !




Questions diverses



1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Impossible…

2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Un Ancien… Ou un Shoggoth. Qui sait ?

3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Ils vont tous nous trahir. Fuyons en hurlant dans la sombre forêt.

4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques-unes de vos relations amicales.
L’humour ne vous sauvera pas… Il n’y a pas d’amitié dans les cauchemars. L’amitié est le ciment de la trahison…

5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez-les toutes.
Quand vous arpenterez la sombre forêt, vous verrez… ; Les mondes s’embraseront de la beauté macabre qui leur est promise.

6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
J’essaye un tout nouveau style d’écriture qui est bien différent de celui de Huayan. En espérant que ça plaise ou intrigue. J’imagine que mes défauts seront les mêmes. Mais j’y travaille !

7) Pourquoi incarner ce personnage ?
C’est un personnage complètement dans un autre domaine que celui de Huayan donc c’est… Une prise de risques, car je ne suis carrément pas dans mes habitudes d’écriture, de jeu et de concept. Donc… C’est vraiment nouveau pour moi, à tout point de vu. L’idée m’est venue quand tu –Primus- as rajouté la nature onirique disponible sur Kanak. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à tenter, huhu.




Dernière édition par Yhl'Ganoth le Mar 22 Jan 2019 - 16:08, édité 3 fois (Raison : Correction d'image d'en-tête)
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Salut ! Voilà désolé j'ai pris pas mal de temps, j'ai même cru ne pas pouvoir valider ta fiche avant le début de mon stage.

Commençons tout de suite.

Je vais être assez direct, une grande part de moi n'a pas vraiment aimé ta fiche. Et je vais mettre carte sur table, je vais pas passer par quatre chemins, il y a une raison principale à cela : les fautes. Y en a vraiment énormément. Et autant je peux excuser des fautes grammaticales, autant des fautes de distraction, franchement... non.

"Une ligne de croix très fine, comme une couronne d’épines traversait son front." En lisant, on s'aperçoit très vite qu'il fallait écrire "comme si". Des fautes d'inattention il y en a vraiment énormément.

Mais bon. J'ai vu que précédemment, tu disais vouloir maréchal pour cette fiche. Tu as changé d'avis par la suite, je comprends. Quand on vise Maréchal, on a droit à... un traitement assez hard, je critique absolument tout sans la moindre pitié. Mais même en visant général, je trouve qu'il y a des choses qui sont pas ok. Et toutes ces fautes, sérieusement, ça a détruit ma lecture. Il y a des phrases où on a plusieurs fautes et... je regrette qu'il n'y ait pas eu un travail sérieux par rapport à ça. Alors tu ne vises finalement pas Maréchal mais ça me laisse l'opportunité de parler d'une chose : Il n'y a pas eu de Maréchal depuis la fiche de Sazh. Beaucoup d'entre vous peuvent atteindre Maréchal, mais si c'est un grade qui vous intéresse, vous devez charbonner. Et ici... tu aurais dû vérifier les participes passés, tu aurais dû relire plusieurs fois, tu aurais dû réfléchir à la concordance des temps. Pour être honnête, grammaticalement, y a pas grand chose qui va. Je suis incapable de te donner des exemples mais j'essaierai à l'occasion de mes commentaires, si j'en viens à te commenter, à pas mal bosser là-dessus avec toi. Tu n'as pas une mauvaise orthographe, en plus. Mais là, franchement c'est l'empire de la flemme. Je vais te dire ce que je pense, j'aurais apprécié beaucoup plus d'efforts.

Bon.

Les deux physionomies. Je suis un peu mitigé.

La première commençait bien. Directement tu nous dis  qu'on est dans un rêve mais ça a l'air sympa. On progresse dans cette idée et brusquement, de manière assez inexpliquée, ce n'est plus "bien". Tout ce qui était chouette devient douloureux. Et le personnage commence à détester cette voix qu'il suivait. Donc on a un rêve qui devient un cauchemar avec la même logique illogique qu'on a dans les rêves, donc c'est bien. Oui. Là il rencontre cette créature (peut-être ton personnage, peut-etre une apparition cauchemardesque) et on apprend que le personnage qu’on suit a visiblement tué sa femme et sa fille. Ok. L'idée n'était pas mauvaise. Permettre aux cauchemars de s'immiscer par la culpabilité, c'était une bonne idée. Le fait de mettre au centre un personnage fou, c'était plus audacieux que de prendre monsieur gentil. J'ai trouvé qu'à partir de l'apparition du monstre à travers le lac, il y avait une montée de tension qui était la bienvenue.

Il va y avoir un gros "mais" derrière tout ça mais pour l'instant...

La deuxième physionomie. Je dois dire que là par contre, ça ne pouvait pas plus mal commencer.

Le mec est là. Et il y a devant lui une adolescente en tenue d'écolière qui lèche une sucette. Et elle lui demande en gros de l'aider à trouver sa maison.

Comment dire. Autant tu pouvais vendre avec la première situation que le personnage ait cru que le rêve était réel, pour le côté confus, vague.

Autant là, le gars se retrouve devant un film porno qui cherche son chemin, la situation la moins recherchée du monde, pardon et tout va bien on continue. Non pardon mais... elle est adolescente, en tenue d'écolière et elle tient une sucette ? Je parle même pas du fait qu'on dirait réellement un scénario de film de boule. Je parle juste du fait que c'est tout sauf plausible. Genre on n'est pas dans un manga, je sais pas. Et une ado qui a perdu sa maison ? Non mais...non. Du coup DIRECTEMENT on comprend que l'adolescente est louche. Genre directement.

Il se passe des trucs et là on apprend que... le mec a genre tué la femme qu'il aimait dans la vraie vie et... Oui mais comme c'était déjà plus ou moins l'aspect intéressant de la première histoire, ici... bouarf. C'est réchauffé, c'est pas intéressant.

Pour moi, le gros problème de ton physique, c'est... d'avoir voulu préciser qu'on était dans un rêve. Tu commences tout en disant qu'on a un personnage qui vit un rêve qui fait réel. Du coup... on imagine ça comme un rêve, on devine que les choses vont basculer comme dans un rêve, on devine que les bizarreries sont dues à l'imagination du gars ou à la présence de Yhl. En fait, ta narration est trop méta. Tu vas jusqu'à décrire le cadre de l'histoire en disant "le rêve devenait plus précis". En faisant ça, tu me sors de l'histoire. J'aurais préféré six pages de bizarrerie, d'escalade vers une grosse tension de cauchemars, sans que tu expliques ce qu'il se passe.

Une autre chose c'est l'aspect... finalement très correct de tout ce que tu racontes. Tu as un personnage qui se pose là niveau méchanceté. Un truc de fou; tout en lui n'est que cruauté et avidité.

Du coup... quand tu le fais asservir des connards, tu diminues le truc. Pour la deuxième histoire, tu aurais vraiment du nous piéger, genre... Le mec aurait pu être le narrateur, l'ado la meuf qui cherche son chemin, sauf qu'à la fin, sorti de nulle part, ça aurait pu être le mec, le monstre.
En gros, tu aurais pu nous faire croire que l'adolescente qui pue le piège était au final la victime. Et que le pauvre mec qui semble tomber dans le panneau est le monstre des cauchemars. Ou n'importe quoi de manière à montrer la cruauté du monstre. Par exemple, emmener chaque nuit un bébé dans le royaume des cauchemars.

Vraiment, j'ai pas adoré les deux physionomies. Et du coup, j'ai quand même été soulagé de voir la psychologie qui est beaucoup mieux. Comme je te dis, tes physionomies, on comprend directement ce qu'il va se passer parce que tu expliques tout. A aucun moment on ne se dit "Ah c'est le narrateur le méchant", on comprend tout de suite. Du coup je vois pas l'intérêt de prendre un autre personnage que le monstre en narrateur, si l'idée n'est pas de nous surprendre. (Enfin si. Je comprends quand même. Tu veux jouer sur le rêve, et c’est plus intéressant de parler du mec qui rêve que du cauchemar qui arrive en lui-même.) Et du coup, quand tu écris en monstre, y a beaucoup plus d'énergie, on sent la méchanceté du truc, on y croit beaucoup plus. Les paroles dans une autre langue viennent vraiment rajouter une ambiance; Et tout ça est très difficile à comprendre, ce qui pose aucun souci, ça rend le tout cohérent avec le personnage qui est lui-même un gros bordel. Non vraiment c'est beaucoup mieux. Pour moi il aurait mieux valu faire la physionomie avec ça ou... rendre le truc monstrueux en prenant comme narrateur un être qu'on n'imagine pas devenir un esclave des cauchemars.

Je vais un peu dans tous les sens, mais une chose m’a quand même plu : Ton personnage c’est pas Freddy, c’est pas le tueur des cauchemars qui apparait visiblement n’importe où. On peut imaginer que certaines personnes ne tombent pas dans son piège et finalement, que c’est pour ça que ça marche si bien avec les salauds : parce que leur culpabilité est une porte ouverte vers les cauchemars, et que ça devient plus facile de les torturer avec ça.

L'histoire m'a beaucoup plu. Je vais quand même reprocher une adaptation franchement... pas hyper poussée. Aucune mention aux avale-rêves, aux esprits et aux cauchemars (les créatures). Alors j’ai évidemment pas tout compris, y a beaucoup de zones d’ombre dans le tas, mais c’est pas forcément un mal. Avec un personnage comme le tien, c’est bien de jouer sur la confusion, sur le pas clair, puisqu’il symbolise tout ce qui est confus : le cauchemar. J’ai aimé l’aspect assez cosmogonique de la narration. Et j’aime le fait qu’on ne sache vraiment jamais à qui le narrateur parle et de qui il parle quand il dit « nous ». Parfois on croit que c’est lui, parfois on croit que c’est ce qu’il était avant, quand il était encore avec Lui. Enfin bref y a de bonnes choses.

Une petite remarque, qui n’est pas une critique, mais qui est un véritable commentaire sur ton concept et sur un peu le concept de tout le monde : Je crois qu’une bonne chose, une bonne idée, c’est de préparer son arrivée.

Je parle pas de construire plus patiemment sa fiche. (Oui c’est vrai qu’il faut le faire mais ça dépend des ambitions que vous avez pour votre personnage).
Je ne parle pas non plus d’annoncer à l’avance que vous allez faire ce personnage.
Je pense qu’une nouvelle étape serait de faire en sorte que le personnage n’arrive pas de nulle part. Attention ici, je ne critique pas l’arrivée de ton personnage, mais… je crois que si on fait un personnage de cette ampleur, ça peut être pas mal de disséminer des… morceaux de lui quelques semaines avant son arrivée. Bon j’en parle comme ça, c’est juste une idée, et je comprends à 1000% qu’on n’ait pas envie de le faire.

Mais je pense que par exemple, si tu avais demandé à quelques rpistes de parler incognito de quelques cauchemars dans leurs rps ; Si tu avais demandé à Roxanne de faire une annonce pour parler d’un phénomène étrange dans tel monde : il y a beaucoup plus de cauchemars, ça aurait pu être intéressant. Bref, des petits trucs. J’en parle comme ça.

Bien alors. Je pense que tu peux faire beaucoup beaucoup mieux que ça. Pour moi, cette fiche ne reflète pas ton meilleur effort. Autant ton idée était excellente, certaines descriptions sont vraiment géniales (j’en ai pas parlé mais oui, tu parviens vraiment à décrire les endroits, les décors, de manière très juste). Autant beaucoup de choses témoignent d’un manque de travail qui ne convient pas aux meilleurs grades. Je ne dis pas qu’on doit nécessairement travailler comme un dingue. Mais il faut savoir ce qu’on veut et si on veut un général ou un maréchal (et même un seigneur), le travail doit être conséquent.

Je te donne le grade de capitaine. Fiche validée et toutes conneries du style.
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