Nom : Al'.
Titre : La Feuille blanche.
Âge : 28 ans.
Camp : Errant.
Monde d'origine : San Fransokyo.
Mondes de papier
« Papa, quand je vais être grand, je veux être astronaute ou archéologue ou enquêteur comme dans les livres… ou agent secret! Oui, agent secret, infiltrer l’ennemi, trouver des infos, embrasser la belle agent-double entre deux missions, oui! Non, j’ai mieux encore : je vais sauver le monde. Papa, je vais sauver le monde! »
Malheureusement pour Al’ et pour tous les autres, la réalité coupe.
Dans la vraie vie, on ne voyage pas dans l’espace et on ne résout pas de crimes sans-queue-ni-tête, on n’époussète pas d’ossements et on n’embrasse surtout pas la belle agent-double, trop occupée à ne pas exister. Dans la vraie vie, on fait comme Al’, insouciant, assis sous le sapin entre ses jouets mâchonnés, et on rêvasse, on se propulse tant qu’on peut dans toutes les possibilités et dans tout ce qui n’existe pas. On dit que c’est de l’espoir, mais si vous voulez l’avis d’Al’, c’est autre chose, c’est plus puissant.
Dans la vraie vie, on rêvasse mais on finit dans un bureau. On entasse de la paperasse, on additionne des chiffres et des nombres qui viennent de nulle part, on développe une relation singulière avec la photocopieuse, on boit de l’eau chaude à côté d’une machine steampunk qui fait un brouhaha terrible et on dit « Oui, monsieur » à tous ceux qui ont des épingles de cravate. On se dit que c’est pour un moment, pour un moment qui dure comme toute une vie et on finit par être écrasé par la routine. Les rêves de découvertes extraterrestres et de missions en territoire ennemi se nuancent, décantent, s’estompent. Les ambitions surhumaines prennent des allures de réalité, et les « je vais sauver le monde » deviennent « je vais sauver de l’argent », mais tout cela fait du sens, oui. Pour les autres, peut-être, mais pas pour Al’.
Al’ est assis devant son bureau, les ramettes devant lui comme des forteresses. Il compte des chiffres mais les oublie une fois retranscrits, il imprime des listes de données qu’il lit sans prendre en compte, entend le patron sans prendre le temps de l’écouter. Il est ailleurs, Al’, il n’est pas dans ce bureau. Il est dans l’espace, dans le désert, dans un temple maudit, au sommet d’un volcan ou dans un récif de coraux. Il fait grincer son vélo, exploser sa fusée, il danse avec des tribus perdues, il découvre des nouveaux atomes, construit des ponts, grimpe des glaciers, il communique avec les manchots, menotte des filous, chante des sérénades, court des marathons sur les mains, il écrit des odyssées, renverse des régimes autoritaires, compte les moutons et combat les forces du mal. Al’ n’est pas fait pour la vraie vie.
Pour passer le temps de la vraie vie, Al’ recycle. Il recycle les feuilles de papier qu’on enverrait à la déchiqueteuse en avions de papier, en jets privés, en aéroglisseurs, en deltaplanes, en motomarines, en portails interdimensionnels. Il les recycle et les lance au hasard, au milieu du bureau, dans les couloirs, dans les toilettes ou un peu partout ailleurs, espère que ses navettes spatiales ou ses tandems stellaires ou ses chasses-galeries atterrissent à un endroit inusité, dans une tignasse, entre les stores, dans un sourire, dans une trappe d’aération ou mieux, dans une brèche de la réalité.
« Al’, on te demande au bureau. »
Al’ n’aime pas comme l’appelle Al’. Il aimerait qu’on l’appelle par son prénom dans toute son entièreté et dans la splendeur de toutes ses syllabes, mais personne ne prend plus le temps pour le faire. C’est peut-être une question de productivité, écourter un mot rallonge l’espérance de vie. Al’ aimerait qu’on prenne le temps de dire son prénom, qu’on essaie au moins Alphonse ou Allan, Alistair ou Alexandre, qu’on se trompe sur toute la ligne mais qu’on essaie au moins. Mais on n’aime pas se tromper, alors on préfère ne pas essayer.
Il se lève. Sa chemise blanche est trop grande comme le reste de ses chemises blanches trop grandes. Sa cravate est trop longue comme le reste de ses cravates trop longues. Il n’y a pas d’épingle sur sa cravate trop longue, il ne la mérite pas. Il se lève et se dirige vers le bureau. Al’ aimerait avoir peur, mais il est ailleurs, on le rappelle. Sa démarche est trop extravagante pour être celle d’un gars d’un bureau comme lui. Peut-être qu’il valse ou qu’il sprinte ou qu’il nage ou qu’il vole dans sa tête, ou peut-être même qu’il fait plus ou tout en même temps. Al’ est dans sa tête et personne ne veut y entrer, et si quelqu’un voulait y entrer, il en ressortirait un peu moins mort.
Le bureau est une pièce énorme ornée de mille cadres et fioritures, mais Al’ ne remarque rien de tout cela. Il s’assoit sans qu’on lui demande de s’assoir, mais il s’assoit et personne ne dit rien et il suppose que c’était bien ce qu’il devait faire. De l’autre côté, à quelque chose comme un mètre ou des galaxies de distance, un épingle-à-cravate fait danser son pied. Sa moustache est une broussaille, son costume est plus noir que la nuit, sa jambe est fébrile mais ce n’est surtout pas parce qu’elle danse ou parce qu’elle suit une quelconque mélodie.
« Al’, ‘faut qu’on parle de ton avenir ici. »
Si Al’ n’aime pas les bureaux, Al’ adore les fenêtres. Il tue un nombre d’heures incalculable par semaine à regarder au travers d’elles, mais à bien y penser, peut-être qu’il y aurait bien un moyen de les calculer. Al’ aime la transparence de la vitre, les quarts de reflet, la buée comme un jardin de givre ou quelque chose comme ça. Il espérerait pouvoir y traverser, et en même temps, il espèrerait pouvoir traverser n’importe quoi : des murs de béton, des citadelles, des bunkers anti-atomiques, des cyclones et des ouragans, le mur du son; il sait en revanche qu’il n’est pas doté d’un tel superpouvoir, alors se contente-t-il de regarder au travers elles, pour passer le temps, pour ne pas écouter le patron qui doit parler de son avenir ici.
Parler de son avenir dans ce bureau lui semble bien étrange.
Par la fenêtre, une silhouette attend l’autobus, sur le bord du trottoir ou sur le bord d’une falaise, Al’ n’arrive pas à en être sûr à cette distance. Il s’étonne toutefois de pouvoir discerner ses traits les plus fins, la courbe de ses lèvres, l’angle de ses cheveux, la rondeur de ses joues, la profondeur de ses yeux, l’écart entre ses sourcils, la fonction quadratique de son sourire, la teinte exacte de ses iris, la longueur de ses cils, les replis de son tailleur, les ondées dans ses cheveux, l’alignement de ses astres. Pour une fois, il se dit qu’il pourrait véritablement se lancer par la fenêtre, essayer juste une fois, le temps d’un moment, la chute libre et la liberté.
Au bout de cette conversation, Al’ ne sait toujours pas ce qu’il en est de son avenir. Il quitte le bureau, rejoint le sien. Il n’aimerait pas qu’on utilise « le sien » en parlant du bureau sur lequel il empile les feuilles avant de les agrafer, de les envoyer au département de l’étage supérieur afin qu’on en fasse un monument digital immatériel ou il ne sait quoi, il n’aimerait pas qu’on parle ce bureau comme « le sien », comme celui qu’il possède, qu’il habite. C’est le bureau qui l’habite, pas le contraire. Il n’est pas ici, Al’, rien dans ce bâtiment ne lui appartient, pas même un quart de seconde ou l’interstice d’une espérance. Les murs ont des yeux mais ne l’épient pas, ils ont des oreilles sûrement mais ne l’écoutent pas se plaindre à cette place qu’on déclame comme son bureau alors qu’il n’en est rien. Il est un inconnu ici, et il se dit qu’il ne se plaint peut-être pas assez fort.
Pendant la pause, quinze minutes tapantes pas-une-seconde-de-plus, il grimpe dans les rideaux ou sur le bord d’une fenêtre, ou rien vraiment de tout cela mais il décide de regarder par la fenêtre, au travers d’elle plutôt. La femme n’attend plus l’autobus, et heureusement qu’Al’ se dit, il fait froid dehors, il vente peut-être, n’importe quelle intempérie pour faire semblant que l’herbe n’est pas mieux au-dehors de ce bureau. Un autobus s’arrête à l’arrêt, fait donc ce qu’il doit faire, et repart. Al’ se demande si le nombre de passagers qui ont descendu équivaut au nombre de passagers qui sont monté, et il se dit que c’est absurde, qu’il ne doit pas compter pendant les pauses. C’est pourtant bien un nombre qui attire son attention, un soixante-sept comme tête de proue, plus précisément même un nombre avec une lettre et des mots ensuite : 67N – Université-San-Fransokyo.
La pause se termine : Al’ fait donc ce qu’il doit faire. Il retourne au bureau qui n’est pas le sien et ne recommence pas à travailler. Il plie et il replie plutôt des contrats et des factures, il en fait des croiseurs galactiques et des chasseurs de guerre et des zeppelins et des parachutes antigravitationnels, il en fait des centaines et des milliers. Il les lance ensuite sans ne plus faire attention à qui que ce soit ou à quoi que ce soit, et les frégates et les bombardiers et les porte-vaisseaux et les cuirassés atterrissent là où ils veulent jusque dans l’épingle d’une épingle-à-cravate. L'épingle-à-cravate crie et il crie, il devine que c’est Al’ parce qui d’autre fait de l’origami sur les heures de bureau que lui, hein, dites-moi, qui d’autre perd le précieux temps d’une telle compagnie, dites-moi, qui d’autre est une insulte à la rentabilité, hein, dites-moi, qui d’autre n’en n’a plus rien à faire des comptes et des calculs, des profits et des dettes, des délais et des ententes, des paiements et des appels?
Dans une pluie d’insultes et d’objets volants, Al’ quitte le bureau. Son corps fin glisse entre les avions de papier, il ne subit aucune blessure, pas la moindre égratignure. Il ne prend pas l’ascenseur parce qu’elle ne va pas assez vite, se laisse porter le cœur dans les jambes jusqu’à la sortie. Il y a bien des bourrasques mais le vent n’est pas désagréable sur la peau d’Al; il fait bien un peu froid mais ça le garde bien en vie. Entre les klaxons, il jure pouvoir entendre un début de symphonie, et il pense que c’est le moment. Al’ traverse le boulevard en se faufilant entre les camions et les taxis, arrive juste à temps pour s’arrêter et grimper, tendre sa carte au chauffeur et s’asseoir : soixante-sept, nord, Université technologique de San Fransokyo.
Al’ n’est pas allé à l’université, n’y a jamais mis le pied même. Dès qu’il a pu travailler, il a dû travailler, c’est la moindre des choses, après tout, d’entrer dans les rouages de la société. Il a pensé qu’il pourrait y retourner un peu plus tard, une fois le portefeuille bedonnant et les idées claires, pour devenir neurologue ou biochimiste ou philosophe ou ingénieur ou linguiste ou botaniste ou chevalier, ou quelque chose qui rassemble un peu tout ça. Al’ n’est jamais retourné à l’université, c’est la moindre des choses, après tout, de rester coincé dans les engrenages de la société. Par la fenêtre de l’autobus qui s’y dirige pourtant, Al’ aperçoit la tête de béton du bâtiment dans lequel il travaille, ou dans lequel il travaillait, il n’arrive plus vraiment à être certain de ce qui arrive de ce que n’arrive plus. Quelqu’un a ouvert la fenêtre du bureau, et on lance ses avions de papier à la hauteur du ciel, une pluie d’origami, chute libre et liberté.
Toujours est une habitude, Al’ regarde par la fenêtre. Il ne sait pas ce qu’il cherche, même si, au fond, il sait exactement ce qu’il veut. Il voit se dessiner au loin le campus universitaire, les paires de lunettes, les cartables, sans reconnaître quoi que ce soit, mais il ne peut vraiment s’en vouloir de ne pas reconnaître ce qu’il n’a jamais vu. Il regarde dehors, Al’, et aperçoit l’un de ses avions fendre l’air et atterrir à un endroit inusité, comme dans les cheveux d’une femme, comme dans les cheveux de celle qui attendait, de l’autre côté, pendant la pause, la 67N. Il se lève d’un bond d’un coup d’un peu, tire sur une corde, appuie sur un bouton, tourne la chevillette et l’autobus s’arrête, une centaine de mètres plus loin. Il en sort, croise son regard dans la baie vitrée d’une boutique, se demande un moment si ses cheveux sont en bataille ou en guerre mondiale, s’il est présentable, et cette question lui semble absurde alors poursuit-il son chemin.
Chaque pas est une première pour Al’. Le quartier est tout neuf pour ses semelles, il foule ces terres inconnues en regardant du haut en bas, d’est en ouest, d’une marée à l’autre, il ne veut rien manquer, aurait voulu se greffer des millions de paires d’yeux supplémentaires pour porter attention à tous ces nouveaux détails, ces nouveaux recoins, ces nouveaux angles. Il n’arrive pas à croire qu’on puisse manger dans le noir le plus total, qu’on puisse faire du bungee en pleine ville, qu’on puisse passer une nuit dans un hôtel sous la terre ou qu’on puisse voyager dans l’espace. Une affiche encadrée de néons dans la rue lui propose même des escapades à Costa Del Sol, à la Salle d’arcade ou à Port-Royal – où ça, exactement? San Fransokyo lui parait soudainement minuscule.
Al’ retrouve la femme entre un stand à hot dog et un kiosque à cactus. Elle regarde ailleurs, c’est un peu triste, mais il serait encore plus étrange qu’elle regarde en direction d’Al’, comme ça, comme si c’était normal, comme s’ils se connaissaient, comme s’ils avaient été des amis de longue date retrouvés entre un stand à hot dog et un kiosque à cactus. La femme n’a pas déplié l’avion de papier, il dépasse, pointe le bout du nez hors d’un de ses sacs, ne demande qu’une brise pour s’envoler. Al’ se dirige vers la femme et se demande ce qu’il pourrait bien lui dire, comment entamer la discussion, briser la glace, faire fondre l’inconfort. Il continue de s’approcher et ses réflexions s’accélèrent. Al’ devient un volcan en éruption, mais il n’arrête pas de marcher. Quelques pas le séparent de l’inconnue, oui, c’est bien une inconnue, qu’il se dit. Il devrait arrêter, qu’il se dit ensuite, mais ses pieds ne s’immobilisent pas, ils sont en mission, en quête providentielle.
Dans l’ombre d’un cactus, un avion de papier glisse sur une bourrasque et s’approche dangereusement de la femme. Al’ y voit un signe du destin, un signe lancé par lui-même. Il fait aller tous ses membres dans tous les sens, ses jambes déjà longues deviennent presque élastiques, ses bras se liquéfient pour se faufiler entre les passants. L’avion crashe contre son nez, un monument ou une montagne, dans une tragédie évitée et il s’effrite, se chiffonne, devient une épave.
« Votre nez m’a bien sauvé la vie! »
Al’ se retourne. Tout était vrai, la rondeur de ses joues, la fonction quadratique de son sourire, le reste, tout est vrai, mais il n’avait jamais imaginé qu’elle ait une voix, une voix comme une sérénade qui s’infiltre en deux frissons, une voix douce, presque trop pure ou trop cristalline, Al’ aurait l’impression de pouvoir briser cette voix rien qu’en l’entendant, alors il tend l’oreille avec délicatesse. Il ne sait que dire, ni quels mots choisir ni comment les prononcer. Elle rajoute :
« C’est bien anormal cette pluie d’avions de papier, aujourd’hui, vous ne trouvez pas? »
Al’ aime bien la sonorité du mot anormal. Il semble qu’il n’ait jamais entendu un mot avec autant d'écho. Il aimerait pouvoir l’articuler à son tour, dans toutes les phrases et dans tous les contextes possibles, mais les mots bloquent dans ses cordes vocales.
« Vous ne parlez pas?
— Oui, désolé, je suis peu bouleversé, vous voyez, un avion vient de m’atterrir sur le nez. »
La femme sourit.
« Si vous passez un jour au Jardin Radieux, arrêtez à l’Arbre à Palabres, un café vous y attend. Je vous dois bien ça, c’est la moindre des choses pour remercier un preux chevalier comme vous! »
Al’ baisse la tête, rougit et glousse, dans cet ordre et dans l’autre. Il ne connaît pas le Jardin Radieux. Il ne connait ni ses paysages, ni ses habitants, ni ses quartiers, ni sa culture, ni la structure de ses rues, ni la disposition de ses collines, ni le nombre de ses clochers, ni la teneur de ses foules ni le souffle de ses dragons. Il ne connaît pas non plus Costa Del Sol, ou la Salle d’arcade, ou Port-Royal – où ça, exactement? Cette vie à San Fransokyo ne lui suffit plus, il sera astronaute, archéologue, agent secret ou, mieux, preux chevalier. Chevalier, pourquoi pas, Al’?
« Nous vous remercions pour l’invitation, mon nez et moi. »
Les yeux de la femme s’illuminent, et elle laisse échapper un rire doux, si doux qu’on aurait envie de le prendre pour le cajoler et, d’un coup, Al’ change d’idée : c’est absolument cette sonorité qu’il préfère.
Questions diverses :
1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation?
Absolument.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il?
Le coati, un animal bien curieux.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage?
Très fidèle, très camarade, mais très peu d'occasions de le montrer jusqu'à présent.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Al' n'a pas eu la chance d'avoir de véritables relations.
5) Quelle est la devise de votre personnage? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
Pourquoi pas?
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
C'est pas mon premier compte ici, donc vous me connaissez bien, moi et mon style d'écriture.
7) Pourquoi incarner ce personnage?
Je voulais reprendre le rp tranquillement avec un personnage carte-blanche. Il est inspiré du court-métrage de Disney « Paper Man », que je recommande vivement à ceux qui ne l'auraient pas vu.
Absolument.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il?
Le coati, un animal bien curieux.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage?
Très fidèle, très camarade, mais très peu d'occasions de le montrer jusqu'à présent.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Al' n'a pas eu la chance d'avoir de véritables relations.
5) Quelle est la devise de votre personnage? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
Pourquoi pas?
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
C'est pas mon premier compte ici, donc vous me connaissez bien, moi et mon style d'écriture.
7) Pourquoi incarner ce personnage?
Je voulais reprendre le rp tranquillement avec un personnage carte-blanche. Il est inspiré du court-métrage de Disney « Paper Man », que je recommande vivement à ceux qui ne l'auraient pas vu.