Stärker
Identité
- Nom : McBride
- Prénom : Tracie
- Pseudonyme : Stärker
- Titre : L'avatar violent
- Âge : 16 ans
- Camp : Coalition Noire
- Monde d'Origine : San Fransokyo
- Race : androïde contrôlé
- Grade désiré : je sais pas lol
Physionomie
On va séparer cette partie en deux.
Commençons par la jeune femme qui est derrière l’écran. Tracie McBride. Un mètre cinquante et une silhouette un peu plus maigre que la moyenne, faut dire qu’elle passe son temps à grignoter ou alors à manger des petits plats rapide plutôt qu’à se nourrir convenablement. Les épaules basses pas très larges, des bras fins et une poitrine modeste. Des cheveux roux assez long bouclés aplatis par le port de son casque en quasi-permanence. Des petits yeux marrons marqués par le manque de sommeil et des lèvres ténues accentuant encore plus son air blasé.
Niveau vestimentaire, c’est pas la grande joie non plus. Tracie ne porte que des vêtements amples et confortables pour se sentir à l’aise sur sa chaise. Que ce soit un simple débardeur, des short ou des joggings. Il faut dire qu’il fait assez chaud dans sa chambre et dés qu’elle sent un peu de froid, elle met le radiateur en marche pour éviter des porter des pull-overs. Elle ne porte des habits couvrant que lorsqu’elle va faire quelques courses assez spéciales, même si elle se fait livrer la plus part du temps. Elle n'est pas très coquette mais elle aime bien s'agrémenter d'un accessoire, en général une barrette, en forme de trèfle à quatre feuilles, elle aime la forme pas le folklore pseudo-chanceux qui en découle.
Maintenant passons à son personnage qui voyage de monde en monde.
ORANGE-10 alias Stärker, c’est le nom qui lui a été donné. Légèrement plus grande que sa propriétaire, un mètre cinquante huit et le teint plus foncé. Une apparence de jeune adolescente et le visage impassible. Un corps fluet et pas de seins, jugé superflu à sa conception. Des cheveux blancs coiffés en un carré ébouriffé. Un regard inexpressif et concentré entre le jaune et le rouge. Un petit nez prononcé et de petites lèvres décrochant rarement quelques mots.
Sa tenue est aux goûts de celle qui l’a contrôle, elle aime ce qui est classe et soigné, comme dans les animes et les cafés avec des beaux garçons. Une veste et un short à rayures s’arrêtant aux cuisses, une chemise blanche au large col plié mettant en valeur la cravate avec le même motif que le complet. Des hautes chaussettes noirs et de petites chaussures noires comme celles d’écolières. Or ce qui attire plus le regard, c’est ses énormes gants métalliques disproportionnés dont elle se sert pour se battre et qu’elle porte avec une aisance incroyable malgré leur apparente masse. Il y a aussi sa queue, à la fois squelettique et robotique, aussi vivace que celle d’un scorpion prêt à attaquer sa proie, ça fait froid dans le dos.
Question vis-à-vis du Physique :
Décrivez le style de combat de votre personnage. Utilise-t-il la magie, est-il agile, fort ? Que cela soit complet.
Enfilant un casque de réalité virtuelle, pour plus d’immersion comme si elle y était, deux joystick pour les commandes et Tracie voyage à travers les yeux de Stärker. Les écrans sont là pour vérifier le statut de l’androïde, surtout pendant les phases de combat. Le robot est manipulé à distance avec une facilité déconcertante, ça lui a demandé des mois de travail pour en venir à un tel résultat. C’est simple, en la voyant en action, on dirait une vraie personne, si elle n’avait pas quelques mimiques mécaniques.
Tracie la contrôle avec beaucoup d’agilité, elle bouge beaucoup, pas forcément rapidement, mais efficacement pour porter des coups très lourds grâce aux deux énormes poings. Son joueur utilise assez souvent le saut, une technique efficace qui demande peu de ressources pour un résultat efficace grâce à la gravité. Tournoyant sur elle-même, filant des uppercuts à tout va. Elle utilise également sa queue dans de rares moments, un bon élément de surprise capable de percer par surprise et même, d’infliger une petite décharge électrique.
Stärker est une machine de combat. Il reste encore des points à perfectionner bien sûr, mais c’est un modèle de défense qui surclasse un être humain lambda. Sa peau est recouverte d’une fine couche dérivée du caoutchouc pour donner cette impression de peau humaine. Mais, en dessous, c’est du métal, tout comme ses bras. Bien sûr, une lame ou des sorts pourraient endommager ses circuits, mais ce sont des dégâts qu’un être humain normal pourrait subir. Toutefois elle ne se laissera pas faire et elle pourrait parer et arrêter certaines attaques d’un revers de la main.
Et d’ailleurs, elle possède une manœuvre d’urgence. Si le système est défaillant ou qu’elle soit incapable de rentrer dans son monde d’origine, elle se fait directement téléporter dans la chambre de Tracie, un petit cadeau de son professeur.
Psychologie
〚Flegmatique Misanthrope Orgueilleuse〛
Tracie voyage à travers Stärker mais ce n’est pas pour autant qu’elle joue un rôle, l’adolescente incarne son propre personnage. Quelqu’un de peu bavard, arrogant et froid. Il est rare de l’entendre prononcer plus d’un mot car elle ne voit pas l’utilité de s’exprimer pour ne rien dire. Rien qu’en les voyant, elle ou son avatar, on sent une aura placide et désabusée. Elle ne veut pas parler avec n’importe qui.
Même les livreurs qui viennent lui apporter des courses, elle ne leur décroche pas un mot. L’adolescente est renfermée sur elle-même depuis des années, elle refuse de mettre le nez dehors si ce n’est qu’en cas de nécessité. Certains disent qu’elle serait agoraphobe allant jusqu’à la traiter d’hikikomori, vu que Tracie ne sort quasiment jamais de sa chambre. Ce n’est pas entièrement faux. C’est vrai qu’elle préfère passer un bon moment chez elle en regardant un anime, enroulée dans sa couette, le chauffage à fond et manger des chips plutôt que de passer la porte de son appartement. Sachant qu’en plus de ça, elle a un rythme complètement décalée, se réveiller à quinze heures de l’après-midi pour se coucher à huit heures du matin, ça lui permet d’éviter pas mal de monde, y compris sur ses jeux vidéos préférés.
Ce n’est pas qu’elle a peur des gens, c’est juste qu’elle les déteste tous, ils sont tous des idiots, des incapables voir des inférieurs à ses yeux. Ses rares sorties, alors qu’elle se cache sous une capuche, sont toujours ponctuées de grincements de dents et d’horribles pensées à l’encontre de simples passants.
En voyageant à travers Stärker, ces inconnus, ces foules, c’est une tout autre sensation qu’elle ressent à leur égard. Ce sont des PNJ pour elle. Ils sont là et c’est tout, ils ne servent qu’à exister, un amas de pixels sur son écran et rien d’autre. Elle n’y prête pas attention tout comme ils ne la regardent pas. C’est pour ça qu’elle ne se donnerait pas la peine d’adresser la parole à qui que soit, sauf si c’est nécessaire.
Grande adepte de concours, de jeux vidéos et de quelques combats de robots illégaux, Tracie est une compétitrice, elle a ça dans le sang. Il faut dire qu’elle a grandie avec cette mentalité. Elle est la meilleure et elle en est persuadée. Perdre ce n’est pas une option et la seconde place est la première place des losers, c’est un peu sa maxime.
Si la joueuse sent la défaite proche, elle laisse la colère prendre le pas à en devenir extrêmement agressive. Insulter les gens aux alentours, jurer à haute voix et taper du poing sur son bureau. Ses proches s’inquiètent de son irritabilité et de son éternel sentiment de compétition. Elle gère très mal sa colère, beaucoup la traitent comme une gamine dans ces phases colériques, que ce n’est qu’un caprice. Malheureusement ça ne fait qu’encore plus alimenter sa rage, Tracie ne supporte pas d’être traitée comme quelqu’un d’inférieur et encore moins comme une enfant. Voulant surpasser le commun des mortels, ça ne lui viendrait pas à l’idée d’être l’égal de n’importe qui, encore moins de perdre face à eux. Elle repousse les autres, les traite avec un profond mépris et reste de marbre face à leurs paroles. Elle est beaucoup trop fière pour accepter de fléchir ne serait-ce qu’un genoux.
Histoire
Tracie McBride est née vers la fin d’un mois de juillet à l’hôpital général de San Fransokyo il y a déjà seize années. Ses deux parents ont toujours travaillés à l’étranger, donc elle ne les a vu que pendant quelques mois entrecroisés. Encore aujourd’hui, leurs visites sont rares. Elle regardait souvent sa mère avec beaucoup d’admiration, une femme d’affaire brillante qui transpirait le charisme et la supériorité, peut-être un trait de caractère dont Tracie a héritée ou une image sublimée maternelle. Son père quand à lui était beaucoup plus autoritaire. Il poussait sa fille à faire beaucoup plus que les autres, pas à réussir, mais à exceller dans tout ce qu’elle entreprenait. Mais contrairement à ce que son père pensait, il arrivait à être surpris par les efforts de sa fille, il en souriait. Cours du soir et danse classique, c’était ses extras en dehors de l’école et à forte dose. Pourtant c’était une enfant assez turbulente, qui pleurait souvent, hurlait, piquait des crises, pour le plus grand plaisir de ses nourrices. Or lorsque ses parents étaient présents, l’enfant faisait place à une personne solennelle.
Transférée dans une école spécialisée pour enfants exceptionnellement doués, elle y donnait le meilleur d’elle-même dans tous les domaines. Une élève modèle, première dans toutes les matières y compris en activités physiques. Les concours, les compétitions de danse. C’est une volée de médailles et de trophées qui ornaient tout un mur de sa chambre. Cependant elle ne parlait à personne de son âge, sauf bien sûr pendant les travaux à plusieurs, à contrecœur, et cela inquiétait ses professeurs. Quand on lui posait la question, la jeune fille répondait qu’elle n’avait rien à faire avec eux, qu’elle n’en voyait pas l’intérêt et qu’ils ne faisaient que la ralentir. Mais la ralentir dans quoi ? Pour ses devoirs à plusieurs ? Non, tout simplement dans son projet d’avenir. Tracie avait déjà décidée de ce qu’elle voulait faire plus tard et cela n’étonnait pas son père et sa mère. Au vu de l’enthousiasme qu’elle dégageait lors des cours technologique avancés et de physique, elle voulait devenir ingénieur en robotique.
Pendant des certaines expositions dédiées à la science, il y avait une compétition junior. Le but étant d’attiser la curiosité des plus jeunes dans le domaine scientifique. Inutile de vous dire que Tracie a déjà remporté plusieurs fois ce concours, allant du simple volcan en éruption projetant de la vraie lave en fusion à en attaquer la table, au module anti-gravité et sa dernière invention, des chaussons magnétiques pour chats.
Cependant, un incident se produisit. Ce n’était pas très grave en soit, mais ça a fortement changé sa façon de voir le monde. Elle venait de perdre. Elle était arrivée dernière et ça, elle ne pouvait pas l’accepter. Hurlant, renversant les tables, détruisant les inventions des autres concurrents, les frappant. Elle l’avait très mal pris. Il a fallu plusieurs minutes pour l’arrêter, elle était déchaînée, une vraie furie. Après ça, elle s’est retrouvée bannie des évènements du genre, ce qui n’arrangeait pas les choses. Il lui a fallut plusieurs jours pour s’en remettre mais, ça n’allait pas aller avec le temps.
La jeune fille ne dansait plus aussi bien qu’avant, ses notes avaient sacrément dégringolées et depuis son excès de colère, les ragots fusèrent et elle n’y était pas indifférente. De nombreuses bagarres éclataient et elle se fit très vite expulsée de son école pour être transférée dans une autre. Ses parents ne comprenaient pas ce revirement soudain, que ce n’était qu’une phase, ou qu’il y avait un garçon. Ce n’était rien de tout ça. Tracie était dans une phase de sa vie où elle avait besoin de soutien et personne ne pouvait lui apporter cette aide. Les gens l’ignoraient au départ et maintenant ils la déteste. Elle brillait par ses exploits en silence et ne voulait que de la reconnaissance.
C’est pendant cette période d’isolation qu’elle commença à se tourner vers internet. Elle y passait le plus claire de son temps, que ce soit pour des recherches utiles et inutiles, regarder ses anime préférés et commander ce qu’elle voulait. Les jeux vidéos étaient aussi un bon défouloir, passer des heures à se perfectionner d’étape en étape et de niveau en niveau, découvrir une belle histoire et rencontrer des gens aussi car certains étaient en ligne. Et bizarrement, elle était plus bavarde avec un casque audio qu’avec quelqu’un en face d’elle. Sociabilisant, des fois victorieuse, des fois victorieuse à en balancer son clavier. Son rythme de vie avait carrément changé du tout au tout. Son pseudonyme était toujours le même sur chacun de ses jeux : Stärker, et c’était un nom que d’autres joueurs commençait à connaître, pour sa bonne ou sa mauvaise réputation.
Une maison trop grande et aseptisée, tout de blanc et de verre, digne d’un ouvrage de science fiction. C’était d’un ennui mortel pour cette adolescente. Il n’y avait qu’une personne pour s’occuper d’elle, mais les dîners étaient bien calmes, les pièces vide de vie. C’est à ce moment qu’elle décida de sortir la nuit, pour affronter les autres, littéralement. Ses talents en ingénierie allaient payer. Un soir dans la semaine, elle allait incognito dans les quartiers de San Fransokyo pour combattre des robots, avec son propre modèle. C’était illégal bien sûr, mais c’était affreusement grisant. Ses robots avaient étrangement l’allure de personnages de manga ou du moins s’en inspirait, dans l’apparence, dans le style. Le joystick chauffait, les commandes de boutons s’enchaînaient et les clameurs du public réchauffait le cœur. Et c’est sur ce terrain que Stärker excellait de nouveau, ce nom avait remporté pas mal d’argent, de quoi s’offrir un ordinateur plus puissant, plus rapide.
Refusant de se rendre en cours, elle préféra les suivre via une caméra situé en classe ou en rediffusion, envoyant directement ses contrôles à ses professeurs. C’était payant, elle reprenait du poil de la bête. Se défoulant le soir sur des jeux et revenant vers les premières places des examens, c’était quelque chose qui lui plaisait. Ceci n’a d’ailleurs pas laissé indifférent l’un de ses professeur. Son nom ne lui étant pas inconnu elle avait retrouvée les traces de cette adolescente et de son passé pavé d’or, y compris à sa déchéance. Le professeur Gyora décida de venir à la rencontre de cette enfant autrefois prodige. Elle vivait dans un appartement luxueux, une femme de chambre était même venu l’accueillir. On lui indiqua sa chambre, l’employée y toqua :
« Mademoiselle McBride ? Quelqu’un voudrait vous voir. Il s’agit de l’un de vos professeurs. » la servante un peu hésitante dans ses propos, elle sentait qu’elle la dérangeait. Elle chuchota à la visiteuse. « Mademoiselle est très sensible, évitez de la vexer. C’est déjà un miracle si elle daigne nous ouvrir la porte. » Ce n’est qu’une bonne minute plus tard que la porte s’entrouvrit. Des chaînes bloquaient l’entrée et c’était leur usage, pour ne pas qu’on vienne la déranger. On percevait dans entrebâillement un grand œil marron contrarié et cerné ainsi que ses doigts prêts à refermer son antre. L’ado fit signe à la femme de chambre de les laisser. L’enseignant s’avança à son tour :
« Bonjour Tracie. Je suis le professeur Gyora. J’enseigne les sciences dans ton collège. Tu es en troisième n’est-ce pas ? » pas de réponse. « J’ai remarquée que tu avais de bonnes notes ces temps-ci et je voulais venir te féliciter en personne, avec ton statut, ça ne doit pas être évident. Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle je viens te voir aujourd’hui. » elle sorti une dizaines d’impressions de journaux, toutes parlant de Tracie. « J’ai remarquée que depuis quelques années tu te fais assez discrète. La chenille serait-elle encore dans son cocon ? » sur ces mots, Tracie claqua violemment la porte, or le pied de son enseignante était resté dans l’ouverture. Malgré cela, la renfermée resta de marbre en fixant son éducatrice. « Je sais très bien que tu as un avenir prometteur et je veux l’exploiter. Tu dois revenir sur le devant de la scène ma chérie. Et je mettrais tout en œuvre pour que tu puisses y arriver. En échange de mon aide, j’ai un service à te demander. Mais, pourrions nous en parler dans un endroit plus sûr ? »
De son ton suave et assuré, elle avait réussi à convaincre la jeune rebelle et la porte s’ouvrit. La chambre était assez mal rangée. Des livres et des mangas empilés, des papiers de chips et de bonbons non loin d’un bureau énorme à multiples écrans, des pièces métalliques et des parties mécaniques dans un coin, ainsi qu’une étagère détruite occupant tout un espace. Gyora prit une petite serviette de son sac avant de s’asseoir sur le lit non fait, invitant Tracie à la rejoindre.
« Qu’est-ce que vous voulez ? » dit-elle d’un air placide.
« Je ne veux que ton bien ma chérie. Gâcher un talent pareil, ce serait inadmissible. Il ne te reste qu’un an avant de rentrer au lycée et tu es au sommet. Sauf que tu refuses d’y retourner de peur de chuter, encore. Tu te cloîtres pour oublier, or la vie est dehors et elle refuse de se passer de tes talents. Ce que je veux ? C’est que tu sortes de ta coquille pour briller de mille feux et ce même en y restant bien au chaud. Car, il est vrai que les rues sont dangereuses la nuit tombée, tu pourrais avoir un pépin un jour. » elle se mit à rire alors que la jeune femme ne changeait pas d’un iota. « Oui je sais également pour tes escapades nocturnes et de ton palmarès, des gens refusent de se frotter à toi. Et quelle belle installation tu as là. » s’exclama Gyora en s’avançant vers le bureau. « Un penta-core, trois écrans de haute qualité, système de refroidissement artisanal, je n’imagine même pas la mémoire. Tu connais vraiment ton truc toi hein. Dis toi que je peux te donner un meilleur équipement, mais ça va aller avec notre marché bien sûr. Voilà ce que je te propose. Tu dois me construire un robot et pas n’importe quelle robot. En te voyant combattre dans l’arène avec ta figurine articulée, il m’est venu une idée. Tu dois mettre en œuvre un être humain capable de se battre comme ces machines. Sauf qu’il y a un hic. Tu imagines bien que je ne m’attache pas qu’à l’apparence et au côté flashy de son arsenal. La portée de ton petit combattant, ça doit être quoi, dix, vingt mètres tout au plus. Moi je veux un androïde capable de voyager, dont le signal ira ailleurs qu’ici. Et c’est toi qui va me le fabriquer et qui le pilotera. J’ai assez de contacts pour te fournir tout ce dont tu as besoin. Tu as un an. Avant ton entrée au lycée. Passé ce délai, inutile de te dire que je me passerai de tes services. »
« C’est une menace ou une proposition ? »
« Oh mais je vais te laisser y réfléchir, c’est vrai que je monopolise la conversation. Allez ma chérie, voilà mon adresse mail et mon numéro. On s’appelle et on déjeune hein. »
N’importe qui pourrait trouver ça étrange. Qu’est-ce qu’un professeur voulait à un de ses élèves ? Était-ce juste de l’altruisme ou quelque chose de plus égoïste que ça ? C’était évident que cela cachait un truc, mais Tracie s’en fichait. Pressée par cette deadline et l’excitation, elle accepta. C’est donc pendant des mois et des mois qu’elle mis au point un robot à l’apparence humaine et douée pour le combat. Nom de code : ORANGE. Bien sûr, les échecs étaient présents et les attentes trop ambitieuses. Tenter un tel exploit dans sa chambre étriquée n’était pas une mince affaire. C’est pour ça qu’elle déménagea dans un appartement plus petit et plus grand à la fois, il n’y avait qu’une plus grande chambre et une salle de bain, une grande fenêtre donnant sur l’horizon. Ici, elle se sentait plus en sécurité, plus libre et moins oppressée. Pas de gens à sa botte, se faisant livrer ses repas, personne à attendre pour les dîners ou espérer un retour. Le rêve d’une personne qui n’aimait pas les gens.
Jour après jour, l’adolescente donnait tout ce qu’elle avait pour perfectionner son art et le faire éclater. Parfois, les pièces étaient livrées et d’une provenance douteuse, les autre fois, Tracie devait sortir dehors et aller les chercher sur les docks ou à l’arrière de l’université robotique en pleine nuit. C’était pas vraiment sa partie préférée, mais si il fallait le faire, c’était fait, pour arriver à son but.
Après dix essais, un abonnement à la livraison de nouilles, d’un sacrifice d’innombrable paquets de chips et de boissons gazeuses et tout autant de mois, elle avait réussie. Elle avait conçue un androïde qu’elle était capable de contrôler à une distance incroyable. On ne sait comment, le professeur Gyora avait réussie à envoyer un satellite pour amplifier le signal, rien que ça. Cette femme était vraiment pleine de douteuses ressources.
ORANGE-10 avait l’apparence d’une jeune fille tout droit sortie d’un anime dont Tracie était friande. Sa façon de combattre était très proche de combattants au corps-à-corps assez classique car munie d’énormes gants métalliques. Sans oublier un sacré style, propre sur elle, très classe, l’effet d’un complet. Pouvant y communiquer par son biais, elle avait bien sûr modifiée la voix pour ne pas se faire reconnaître. C’est après plusieurs tests en voyageant d’un monde à l’autre que ses prévisions s’avéraient extrêmement satisfaisantes. Tracie se prenait même au jeu. Prendre le contrôle d’une telle machine capable de rivaliser avec le commun des mortels sans être directement exposée, le rêve. C’était comme si elle avait achetée un nouveau jeu et dont les possibilités étaient infinies. Cette fille mécanique était ses bras, ses yeux et ses jambes.
L’éducatrice était très satisfaite de son élève. Son potentiel avait explosé, comme elle l’avait prévue. Elle lui offrit même une amélioration de son crue. Un upgrade capable de téléporter sa machine directement dans sa chambre si les systèmes étaient trop endommagés, il ne pouvait pas être actionné manuellement et ce n’était que lorsque sa machine était hors combat que cela pouvait se produire. Gyora lui proposa de lui donner un nom et c’était évident, Stärker était de retour sur la scène.
Quelle était la suite ? Récolter des informations bien sûr. Des données importantes sur les mondes, sur ces espèces de monstres qui étaient présents un peu partout à l’allure lugubre. Et bien entendu se perfectionner. Il n’y avait rien de mieux que le terrain pour améliorer ses compétences.
C’est là qu’elle fit la connaissance d’un groupe très particulier. La Coalition Noire. Dans un monde dont le soleil était plus noir que la nuit elle-même, où le désespoir était maître et où les gens étaient muselés par une main de fer. Qui avait dit que Tracie devait faire le bien avec cette armure ambulante ? En conversant avec les gardes, elle pût entrer dans le manoir de la Cité du Crépuscule et prouver sa valeur. Défaisant quelques sans-cœur avec une certaine aisance à les exploser dans ses larges paumes, il était certains que ce regroupement réunissait des soldats d’élites à la botte de Death et ainsi, assouvir les desseins de celui-ci. Bien sûr, elle était en bas de l’échelle, mais elle était résolu à devenir plus forte, Tracie se donnait une mission de grimper la hiérarchie et prouver sa valeur. Elle écraserait ses ennemis, elle anéantirait ceux qui se dresseront devant sa route, elle tuerait ces insectes qu’elle déteste tant.
Questions diverses
Pas du tout, mais alors vraiment pas.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Peut-être un minotaure. C'est quelque chose que j'aime bien et le fait qu'il soit enfermé mais que quiconque croise sa route est mis en charpies, ça me plaît bien.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Tracie déteste peut-être beaucoup de personnes mais les rares qui ont su gagner sa confiance savent qu'elle ne les trahiront jamais. Par contre, pour taper la discussion dans les vestiaires, ce sera sans elle.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Il ne reste que son professeur qui l'aide corps et âme pour la sortir de sa coquille, elle salue l'effort mais cela reste vain. Elle accepte toutefois son aide à la fois avec un certains attachement et bien sûr par pur intérêts.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
Inutile.
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles ?
Alors je sais vraiment pas. Peut-être pour les descriptions et la mise en scène où je suis le plus fort. Alors que l'orthographe ce doit être mon plus gros point faible.
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Parce que le concept me plaisait bien, cette idée d'avatar est assez cool et j'aime également beaucoup les gens qui passent leur vie devant des anime dans leur chambre. Oui je me retrouve beaucoup dans ce pan de mon personnage.