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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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J'abandonne...

Surkesh a cessé de réfléchir. Pourquoi courir alors qu'il ne voit rien et n'entend pas plus ? Il n'y a de magie que si on y réfléchit. Le sans-cœur n'a plus de magie et même s'il en avait, il s'en ficherait, ne  le remarquerait même pas. Il n'y a pas un plan, une magouille, un arrière-pensée, rien... pas la moindre solution ne vient à Surkesh qui, d'ordinaire, fulmine d'idées peu importe la situation. Le Centurio, le Pays Imaginaire, toutes les implications qui peuvent avoir cours ici... tout devenait flou à son esprit. Le calme de la forêt assourdissait le contexte. Surkesh, clairement, était ici dépassé et n'a eu d'autres choix que de s'effacer... pour laisser le sans-cœur prendre le relais.
A cet instant, Surkesh n'était plus qu'une masse d'ombres et d'instincts. Pour survivre, Surkesh devait se laissez-allez.

Humain, le combat au corps à corps et l'athlétisme de manière générale... ca a toujours été sa faiblesse. Raison pour laquelle il comptait sur sa magie pour compenser. Là ? Plus de magie... et au-delà de ça, l'impuissance de ses stratagèmes. Ça pouvait être ou ne pas être lié, dans l'idée que sans magie, Surkesh ne produit aucun stratagème efficace.
La raison, la logique et le pragmatisme du côté froid de l'être qu'est Surkesh ici, était dépassé par la situation. Ne restait plus comme seule option de s'en remettre à tout le reste.

En d'autres termes, Surkesh tentait de chasser toutes réflexions ou pensées de son esprit... d'éteindre sa personnalité pour ne plus freiner la créature affamée en lui. Plus facile à dire qu'à faire mais contre toute attente, les premiers résultats se firent sentir.

...je m'arrête pour admirer la forêt qui brille. L'or du soleil ruisselle sous les cimes avares d'eaux et de lumières. L'ombre qui règne au cœur de la forêt indomptée ici et là, voit tant de petits points brillé. Comme autant de lucioles ou petites fées... mais ce sont les Indiens sur le point d'attaquer. Pas dangereux. La flèche rate sa cible... difficile de toucher un être d'ombre dans son élément, malgré les yeux et la bouche jaunes luisantes. Je m'accroupis. Comme si ses jambes n'avaient plus la force de rester droite, la créature descend à temps pour esquiver la flèche de justesse. Danger ! Le sans-cœur fait balancier avec son corps... plaçant son bras inerte dans la trajectoire d'une flèche pour qu'elle s'y encastre à deux doigts de sa tête. Le membre déjà mort n’intéresse pas la créature qui parvient finalement à la même conclusion que Surkesh. Je me casse. Sans le souci de décider vers où, le sans-cœur chercha d'instinct à s'enfoncer plus avant dans la forêt indomptée.
D'autres projectiles partent... j'entends une flèche. Le sans-cœur s'arrête, juste une seconde, pour que la flèche frôle son épaule et ne s'enfonce au sol à ses pieds. Un pas ou deux en arrière... léger et chancelant comme si on venait de le pousser.

Pourquoi essayer de courir plus vite que des créatures qui courent plus vite que soit ? C'est débile.

Plusieurs projectiles suivent le dernier qui a raté.

Danger.

Surkesh se lève soudain de tout son haut, immobile. Ses jambes sont tendus, légèrement écartés mais pas plus qu'il ne faut... son dos est droit, sa nuque aussi et le menton relevé... ce qui donne quelque chose dans les trois mètres avec cette posture. Les humains sont trop petits et courts. Une créature aussi grande que celle-là... dans la toile bien trop dense que tisse ici la nature, ce corps n'est qu'encombrant. Je dois rapetisser. Surkesh se penche soudain en avant, les deux bras pendant volontairement entre ses deux pattes fléchies.
Juste en se laissant porter par la gravité, Surkesh roule vers l'avant au sol, le corps malmené par un tapis de racines et de ronces, s'arrondissant au maximum pour cela.

Percuter un arbre lui fait naturellement stopper sa route pour que, d'une impulsion digne d'un batracien sous caféine, le sans-cœur décolle et perfore les broussailles sur son passage. L'atterrissage se fait à quelques mètres de là, le vol brutalement stoppé par une branche si imposante qu'on croirait  déjà un arbre à elle seule.
Celle-ci pourtant se brise et en hauteur à ce moment là, Surkesh se laisse tomber sans même chercher à atterrir.

A force de courir, ses jambes sont fatigués et tendus par l'effort... des cordes sur le point de céder mais sur lesquels il faudra pourtant continuer de tirer. Autant imposer le choc de la chute à son bras blessé qui, de toute façon, ne veut pas vraiment bouger pour l'instant.

Fracas du membre au sol ou de ce qu'il en reste... et un peu de l'épaule qui fissure avec, rien qui n'empêche le sans-cœur de continuer sa route. Sans y penser, la créature s'inquiète juste de sa vie, attendant sans le savoir que les Indiens tombent à court de projectiles.
Chose auquel Surkesh n'a pas pu penser, trop occupé à penser à des futilités.

Le combat, comme l'amour, se conjugue au présent uniquement et ne sont bons que ceux qui s'y adonnent à fond, corps et âmes. Rien ne doit interférer. En cet instant, Surkesh visait l'économie ultime de gestes et de pensées. Les minutes déroulent... le sans-cœur fuit, esquive les projectiles... et  désormais, il commencerait presque à récupérer.
Les Indiens doivent bien fatigué tôt ou tard... leur énergie, comme le nombres de projectiles, descend inexorablement avec le temps.

Tôt ou tard, les Indiens devront se dévoiler.

Tout droit. Surkesh saute par-dessus le cadavre d'un arbre autrefois orgueilleux... pour qu'un tomahawk vienne en saigner l'écorce que la mousse dévore. Du bout d'une batte, la créature s'élève juste un peu plus en hauteur, esquivant d'autres tomahawks.
Il n'y pense pas mais déjà, les Indiens ont réduits d'eux-mêmes la distance... probablement parce qu'ils n'ont plus de flèches à tirer.

Juste un peu plus haut, le sans-cœur lève son bras qui se heurte à une branche, ses griffes se refermant autour par réflexe. Les Indiens fatiguent... mais je pense toujours trop. Quand ils attaquent, je n'ai pas le temps de réfléchir et tant que je n'essaye pas, les solutions m'apparaissent d'elles-mêmes. Là... entre deux salves qu'ils commencent à économiser... les Indiens ne m'aident pas à ne plus penser. Ça me rend vulnérable, arrête de penser. J'en ai marre d'être aussi faible... c'est trop demander que de vouloir vaincre ses ennemis sans forcer ?

Ça n'a plus rien à voir avec les mercenaires, la coalition, le pays imaginaire ou je ne sais pas quoi... à partir de maintenant, il n'est plus question que de survie.


Des tomahawks filent de toutes parts en toutes directions, toutes ayant le sans-cœur à un moment ou à un autre de son itinéraire. Toutes les trajectoires forment alors une sorte de filet ou de toile duquel Surkesh peut difficilement s'échapper. Lâche. Si simplement, la créature desserre ses griffes et chute parfaitement droite.
Pour mieux rebondir à même le vide jusque dans les cimes d'un arbre.

Coup de chance... le sans-cœur passe d'un côté comme de l'autre, un indien chutant de son perchoir après le passage de la sombre comète. Cette dernière achevant sa course encastrée dans les branchages d'un arbre semblable à un nid de serpents. Je ne vois plus le sol... mais des Indiens virevoltent de branche en branche, aussi difficile à suivre que des écureuils agités. Surkesh se libère tout juste, une douleur le saisit à torse... ca fait mal ! Un tomahawk est enfoncé dans sa chair noire. Le temps de le réaliser... là ! Surkesh jette son bras valide, perdant lentement l'équilibre sur sa branche sans qu'il y pense. Le temps que Surkesh réagisse, l'indien était déjà partit. Je ne dois pas penser. Surkesh tombe à temps, ralentissant par à-coup à chaque obstacle rencontré pour, finalement, se retrouver au sol sur ses pattes.

Ca fait trop mal, je ne peux plus faire comme si de rien n'était... et Surkesh repart en courant, incapable d'atteindre une vitesse décente avec tout ce qui lui barre la route. Le corps trop épuisé pour être éfficace juste en le voulant vraiment. C'est déjà un miracle que le sans-cœur ne s'évanouisse pas... Aucune stratégie ne me sauvera ici... je suis à la hauteur ou je ne le suis pas. Un pur test de compétences et de capacités physiques... mais les Indiens se montrent à peine.
Et ils commencent à venir me chercher au corps à corps, c'est pas bon du tout. Dommage pour eux, j'ai retrouvé de quoi lancer quelques sorts. Va juste falloir que j'utilise mon peu de magie intelligemment où ça sera pur perte.

Je préfèrerais attendre d'avoir plus mais... j'ai pas vraiment ce luxe, je devrais déjà être prêt pour l'attaque qui vient.


Surkesh se retourne en catastrophe, souhaitant frapper du coude avec son bras qui ne répond plus... échec cuisant, l'Indien assène un coup de poing de toutes ses forces au niveau des côtes. Bien que dominant largement en taille et en envergure le peau-rouge, l'aussi grand que long sans-cœur est plié en deux sur le côté par l'attaque. Toujours sur ses pattes, la douleur ne l'empêche pas de canaliser un sort dans sa main... mais à peine l'énergie magique réunit, un deuxième coup interrompt l'incantation. Tibia contre tibia, le sans-cœur voit sa patte gauche céder et se tordre à son tour... la créature chancèle, ne sachant comment réagir.
Un troisième de coup, tête contre torse, suit dérrière... chaque attaque détruisant un peu plus le corps du sans-cœur pour mieux assommer son esprit.

Le sombre mercenaire n'était plus très loin d'atteindre un état second où ses instincts pourraient se déchainer sans la moindre restriction ou interférence venant de sa raison. Reste plus qu'à tenir jusque là... tenir jusqu'à finalement atteindre la transe. Ce corps de sans-cœur ne demande qu'à tout dévorer, je n'ai qu'à apprendre comment le laisser faire.

D'un coup de griffe dans le vide, comme sortit de nulle part vu le repli en sursaut de l'indien, Surkesh repousse son adversaire pour lui-même mieux reculer, légèrement chancelant.

Les autres ?

Surkesh bondit au hasard, ratant de peu un Indien venu l'embrocher mais à peine ses griffes se posent, la créature perd le temps d'une nouvelle réflexion. Je marche sur le sol ou sur des branches ? Ca parait étonnant mais pas tant que ça, l'essentiel étant qu'ici, la végétation est bien trop dense pour voir quoique ce soit. Et il est tout aussi impossible de s'y déplacer silencieusement, le passage doit être un minimum forcé dans la brume de branchages entremêlés. Le premier qui bouge se dévoile... et Surkesh a pas mal bougé ces dernières secondes, bien trop agité pour percevoir le tremblement des buissons. En panique, il est trop concentré pour réagir d'instinct... mais trop dépassé -paniqué ?- pour penser à user de détection magique.
Il n'en aurait de toute façon pas eu la temps... le temps de réfléchir, c'est déjà trop tard pour réagir.

Les coups de tomhawks pleuvent soudainement... sans que je comprenne rien à ce qui se passe... je me fais juste ruer de coups de toutes parts... et d'un coup, Surkesh lève son bras, semblant se briser le poignet pour asséner une uppercut à un indien. En l'abaissant, ses griffes saignent un indien qui, dans son élan, s'effondre au sol... tout le reste recule. Manger. Le sans-cœur se jette sur l'humain à ses pieds, enfonçant ses griffes dans son dos, sans une goutte de sang... enfonçant le corps de l'indien dans une ombre naissante.
Une attaque, de plein fouet dans le crâne, interrompt la créature et la sonne violemment mais trop tard...

La victime disparaît dans le gouffre de ténèbres, s'y enfonce à vitesse surnaturelle comme dans un marais et même éjecté au loin, le coeur se dissout en fragment de lumière qui sont attirés par Surkesh... comme des papillons vers la lumière... sauf qu'ici, ce sont des lucioles virevoltant vers un trou noir. D'avoir dévoré ce coeur... certes, ce n'est pas un coeur pur ou exceptionnellement lumineux mais... c'est déjà lumineux. Ce n'est pas gris comme les coeurs de Port Royal.
Ce coeur était suffisement bon, lumineux et puissants pour chasser un bon bout de temps toute réflexion chez Surkesh.

Malgré tout... ça bloque. Sa personnalité, son esprit, sa raison, sa logique... sa réflexion et toute cette partie là de lui ne fait plus obstacle à ses instincts et si c'est un gros progrès, ce n'est pas suffisant. Zanmato rapelle sans cesse la créature à tout ce qu'elle possède... tout ce qu'elle a perdu... et ça, on peut encore l'ignorer. Néanmoins, quand l'arme rapelle à son possesseur tout ce qu'il pourrait perdre... ce n'est juste pas possible de faire la sourde oreille. Pas éternellement en tout cas. A l'image d'un schizophrène, par moment, c'est le sans-cœur qui combat... par moment, c'est Zanmato qui fuit.
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Coup sur coup, me revoilà !!
Pour un rp au titre bien tendancieux…. Quoi, j’suis l’seul à penser ça??

Ahem.
Voilà que Surkesh renonce à tout… Sauf à sa nature!
Ca tombe bien pour toi, parce que c’est un genre de rp que j’aime beaucoup! Brute, mais révélateur, avec plein d’opportunités de developper ton personnage.

Et, en effet, y’a une certaine pureté, tant dans les pensées de Surkesh que dans le rp en lui même.

Attention, il y a encore quelques longueurs... mais dans l’ensemble c’est beaucoup plus fluide.
Les narrations se mêlent, et ça créé quelque chose d’original (même si parfois confus).
Plus important encore, ce que j’ai vu des sans coeurs m’évoque quelque chose de bestial, et tu y revient en souplesse.

Le texte est véritablement ancré dans son environnement, grâce aux descriptions plus présentes. La narration progresse bien, malgré certaines répétition : Les phrases d’actions courte, sans exposer de stratégie, ont tout leur sens ici.

Sur la fin, on revient à ton style plus habituel, quoiqu’entrecoupé de reflexions plus “brute”, et j’admet ne pas trop savoir qu’en penser.
La scène de repas finale, par exemple, aurait pu être l’apothéose du texte. C’est sanglant, animal, il a tellement les crocs qu’il mange en plein combat, ‘fin bref ça m’vend du rêve...
Et pourtant… Je suis mitigé. Autant j’adore comment Surkesh se jette sur sa proie, autant je trouve que l’avant-dernier paragraphe aurait pu être plus conçis (et donc plus aggressif), plutôt que de reprendre les mêmes choses plusieurs fois.

Je suis difficile, hein?
C’est que j’aime les thèmes vers lesquels tu te dirige, donc je suis plus exigeant : Qui aime bien chatie bien, toussa...

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