La sentence est irrévocable
Revenu de mission avec « gros tas » qui avait enfin un vrai nom -grâce à Death-, je me voyais mal l’appeler de la sort tout le reste de ma vie.
L’agencement de la place de Struggle avait été quelque peu modifié pour notre nouvel ami. Une cage gigantesque, aussi grande que lui avait été crée et il se tenait maintenant à l’intérieur.
Je passai rapidement devant, tout en restant à une distance raisonnable si jamais sa nouvelle demeure ne lui résistait pas… Et à voir comment il tournait à l’intérieur, il me faisait penser à un lion en cage. À faire les cent pas de la sorte et grogner sur tout le monde passant devant lui, j’avais presque un peu de peine pour lui.
Mais cela n’allait pas durer longtemps, il allait avoir un peu de compagnie, et cela c’était grâce aux trois prisonniers qui avaient été capturés dernièrement.
Je m’approchai alors auprès d’un des hommes de la Garde Noire présent.
Il s’en alla et me laissa seul auprès de « gros tas » et il fallait vraiment que j’arrête de l’appeler de la sorte, désormais il avait un vrai nom et il valait mieux que je m’en souvienne…
Mais c’était surtout la façon dont il m’avait appelé qui me marqua en réalité. Cela faisait désormais un petit moment que j’étais entré dans ce groupuscule et je n’arrivais toujours pas à comprendre comment j’avais réussi à monter en grade dans cette faction. Il était vrai que je ne faisais pas des tâches ingrates mais, il fallait croire que grâce au corps de Milla, j’avais réussi -en partie- ce pourquoi j’avais décidé d’entrer à leurs services, je devais d’abord faire mes preuves et ainsi pouvoir avec le temps en apprendre plus sur l’enfoiré qui avait fait de ma vie un enfer.
Bon, en ce jour, il était sûrement six pieds sous terre, mais par chance, il avait peut-être eu des enfants qui eux-mêmes ont eu des enfants et… Bref, une descendance.
Je restai toujours sur place tout en regardant Anjanath et il n’était vraiment pas heureux, je voyais bien à ces yeux qui me fixaient, qu’il avait sûrement envie de me transformer en casse-croûte.
Je me mis à souffler bruyamment tout en grimaçant.
Les bras croisés, je me mis à agir de la même manière que notre « mascotte », je tournais en rond à attendre le retour d’Auguste… Enfin, Gabriel. Ce n’est qu’au bout de plusieurs et longues minutes qu’il revint me voir, fier de lui.
Un sourire malsain c’était dessiné sur mes lèvres, comme si je n’en avais strictement rien à faire du sort de ces hommes, c’était un sentiment en moi que je n’avais jamais vu… Et ce n’était pas déplaisant…
Arrivé près des cachots où se tenaient nos dissidents, je fis signe aux gardes à leurs côtés de les menotter, prétextant une « petite promenade » pour eux. Bien évidemment, cela était faux, j’allais tout simplement les amener vers Anjanath et ils allaient devoir amuser la galerie.
Bien attachés, je les amenais vers la place de Struggle tout en restant silencieux, bien qu’eux se demandaient où je les emmenais, ils posaient bien trop de questions auxquelles je ne répondais pas volontairement. Et heureusement, je leur tournais le dos, sinon ils verraient très bien ce sourire sur mon visage.
Lorsque nous arrivâmes enfin sur la place où nous attendait Anjanath et un bon nombre de personnes. Le colporteur avait très bien fait son travail, il avait rameuté beaucoup de mondes en très peu de temps, ça devenait de plus en plus excitant.
Je regardai alors mes trois prisonniers qui eurent une nouvelle expression sur le visage. Là, on pouvait vraiment voir la peur se dessiner sur leur trogne, inutile de préciser qu’à cet instant, ils avaient compris ce qui allait leur arriver.
Ni une, ni deux, je ne lui laissais pas le choix, ni à lui ni aux deux autres qui étaient soudainement devenus aphone en voyant Anjanath.
Tiens, ils venaient de retrouver leur langues les deux autres, je pesais que je ne les auraient plus entendu de la journée… Je m’étais fait une fausse joie, faut vraiment que j’arrête ce genre de choses.
Le plus arrogant des trois me tapait doucement sur le système à poser des questions idiotes, sans compter le fait qu’avant de voir le nouvel ami de la Coalition Noire, il n’arrêtait pas de débiter un nombre de conneries incalculables à la minute.
C’est pourquoi après délibération du jury -qui n’était composé que d’une seule personne, moi- il était donc le premier à faire face à Anjanath.
Il se mit à déglutir bruyamment, je fis signe à Gabriel de me rejoindre, lui demandais de le détacher et de le balancer à l’Anjanath.
Il se mit à faire inconsciemment ce que je lui avait « demandé ». Lui, n’avait qu’une envie, sauver, sauver sa peau, en aucun cas il ne voulait faire ce que je lui demandais.
Les deux autres, se mirent à me regarder, je sentais leur regard sur moi, du coin de l’œil, je les aperçus et me tournai vers eux.
Je poussai violemment dans la cage celui qui pleurnichait et il ne restait plus qu’à mes côtés l’autre qui espérait avoir la vie sauve.
Le dernier gredin tordit tellement son visage qu’un instant je crus qu’il resterait comme ça aussi devant Anjanath qui n’avait fait qu’une bouchée du premier et s’apprêtait à dévorer le deuxième qui braillait comme un putois.
Je fis signe à Gabriel de le jeter à son tour. Je ne restai pas pour assister à ce spectacle et reparti vers le Quartier Général pour faire mon petit rapport à Death.
L’agencement de la place de Struggle avait été quelque peu modifié pour notre nouvel ami. Une cage gigantesque, aussi grande que lui avait été crée et il se tenait maintenant à l’intérieur.
Je passai rapidement devant, tout en restant à une distance raisonnable si jamais sa nouvelle demeure ne lui résistait pas… Et à voir comment il tournait à l’intérieur, il me faisait penser à un lion en cage. À faire les cent pas de la sorte et grogner sur tout le monde passant devant lui, j’avais presque un peu de peine pour lui.
Mais cela n’allait pas durer longtemps, il allait avoir un peu de compagnie, et cela c’était grâce aux trois prisonniers qui avaient été capturés dernièrement.
Je m’approchai alors auprès d’un des hommes de la Garde Noire présent.
- Bonjour. Pourriez-vous me rendre un petit service ?
- Hum… Lequel ?
- Trouvez un colporteur ou n’importe qui pour faire part au peuple de ce monde qu’il va y avoir un peu « d’activités » ici, aujourd’hui.
- Quel genre d’activités ?
- C’est une surprise...
- C’est en rapport avec notre « nouvel ami » ? Dit-il en pointant du doigt Anjanath.
- Tout juste Auguste !
- Moi c’est Gabriel...
- C’était juste pour la rime. C’était nul, je vous l’accorde… Mais trêve de bavardages, vous voulez bien…
- Oui mon Seigneur.
- Hum… Lequel ?
- Trouvez un colporteur ou n’importe qui pour faire part au peuple de ce monde qu’il va y avoir un peu « d’activités » ici, aujourd’hui.
- Quel genre d’activités ?
- C’est une surprise...
- C’est en rapport avec notre « nouvel ami » ? Dit-il en pointant du doigt Anjanath.
- Tout juste Auguste !
- Moi c’est Gabriel...
- C’était juste pour la rime. C’était nul, je vous l’accorde… Mais trêve de bavardages, vous voulez bien…
- Oui mon Seigneur.
Il s’en alla et me laissa seul auprès de « gros tas » et il fallait vraiment que j’arrête de l’appeler de la sorte, désormais il avait un vrai nom et il valait mieux que je m’en souvienne…
Mais c’était surtout la façon dont il m’avait appelé qui me marqua en réalité. Cela faisait désormais un petit moment que j’étais entré dans ce groupuscule et je n’arrivais toujours pas à comprendre comment j’avais réussi à monter en grade dans cette faction. Il était vrai que je ne faisais pas des tâches ingrates mais, il fallait croire que grâce au corps de Milla, j’avais réussi -en partie- ce pourquoi j’avais décidé d’entrer à leurs services, je devais d’abord faire mes preuves et ainsi pouvoir avec le temps en apprendre plus sur l’enfoiré qui avait fait de ma vie un enfer.
Bon, en ce jour, il était sûrement six pieds sous terre, mais par chance, il avait peut-être eu des enfants qui eux-mêmes ont eu des enfants et… Bref, une descendance.
Je restai toujours sur place tout en regardant Anjanath et il n’était vraiment pas heureux, je voyais bien à ces yeux qui me fixaient, qu’il avait sûrement envie de me transformer en casse-croûte.
- T’inquiète paupiette, tu auras bientôt ce que tu veux…
Je me mis à souffler bruyamment tout en grimaçant.
Faut vraiment que j’arrête avec les rimes…
Les bras croisés, je me mis à agir de la même manière que notre « mascotte », je tournais en rond à attendre le retour d’Auguste… Enfin, Gabriel. Ce n’est qu’au bout de plusieurs et longues minutes qu’il revint me voir, fier de lui.
- Et voila, c’est fait !
- Parfait ! Je vais aller préparer nos « jouets ». À plus tard.
- Parfait ! Je vais aller préparer nos « jouets ». À plus tard.
Un sourire malsain c’était dessiné sur mes lèvres, comme si je n’en avais strictement rien à faire du sort de ces hommes, c’était un sentiment en moi que je n’avais jamais vu… Et ce n’était pas déplaisant…
Arrivé près des cachots où se tenaient nos dissidents, je fis signe aux gardes à leurs côtés de les menotter, prétextant une « petite promenade » pour eux. Bien évidemment, cela était faux, j’allais tout simplement les amener vers Anjanath et ils allaient devoir amuser la galerie.
Bien attachés, je les amenais vers la place de Struggle tout en restant silencieux, bien qu’eux se demandaient où je les emmenais, ils posaient bien trop de questions auxquelles je ne répondais pas volontairement. Et heureusement, je leur tournais le dos, sinon ils verraient très bien ce sourire sur mon visage.
Lorsque nous arrivâmes enfin sur la place où nous attendait Anjanath et un bon nombre de personnes. Le colporteur avait très bien fait son travail, il avait rameuté beaucoup de mondes en très peu de temps, ça devenait de plus en plus excitant.
Je regardai alors mes trois prisonniers qui eurent une nouvelle expression sur le visage. Là, on pouvait vraiment voir la peur se dessiner sur leur trogne, inutile de préciser qu’à cet instant, ils avaient compris ce qui allait leur arriver.
- Pitié ! Je ne veux pas mourir moi ! Je n’ai rien fiat en plus ! Je suis innocent !
- Il y a toujours des innocents et jamais de coupables… Hum… Comme c’est étrange… Avance !
- Il y a toujours des innocents et jamais de coupables… Hum… Comme c’est étrange… Avance !
Ni une, ni deux, je ne lui laissais pas le choix, ni à lui ni aux deux autres qui étaient soudainement devenus aphone en voyant Anjanath.
- Hey, ça va... Détendez-vous, il ne vous fera rien…
- C’est vrai ?
- Non !
- Alors pourquoi dire ça !?
- Pour faire parler les débiles…
- C’est vrai ?
- Non !
- Alors pourquoi dire ça !?
- Pour faire parler les débiles…
Tiens, ils venaient de retrouver leur langues les deux autres, je pesais que je ne les auraient plus entendu de la journée… Je m’étais fait une fausse joie, faut vraiment que j’arrête ce genre de choses.
Le plus arrogant des trois me tapait doucement sur le système à poser des questions idiotes, sans compter le fait qu’avant de voir le nouvel ami de la Coalition Noire, il n’arrêtait pas de débiter un nombre de conneries incalculables à la minute.
C’est pourquoi après délibération du jury -qui n’était composé que d’une seule personne, moi- il était donc le premier à faire face à Anjanath.
- Tu le vois lui ?
- Oui… Faudrait être aveugle pour ne pas le voir…
- Bref… Tu cours vite et tu mets ta gueule dedans !
- Mais vous êtes cinglée !?
- Traite moi encore comme ça et mon pied va emménager dans ton cul pour le rejoindre encore plus vite…
- Oui… Faudrait être aveugle pour ne pas le voir…
- Bref… Tu cours vite et tu mets ta gueule dedans !
- Mais vous êtes cinglée !?
- Traite moi encore comme ça et mon pied va emménager dans ton cul pour le rejoindre encore plus vite…
Il se mit à déglutir bruyamment, je fis signe à Gabriel de me rejoindre, lui demandais de le détacher et de le balancer à l’Anjanath.
- Ha au fait. Essaye de faire durer le suspens. Sinon, ce n’est pas drôle…
Il se mit à faire inconsciemment ce que je lui avait « demandé ». Lui, n’avait qu’une envie, sauver, sauver sa peau, en aucun cas il ne voulait faire ce que je lui demandais.
Les deux autres, se mirent à me regarder, je sentais leur regard sur moi, du coin de l’œil, je les aperçus et me tournai vers eux.
- Ne vous inquiétez pas…
- On va vivre ?
- Non. Mais si tu m’avais laissé finir ma phrase, je t’aurai dit. Ne vous inquiétez pas, ça ne fait que commencer. Et vu l’état de cet énergumène, ça va aller vite.
- Mais pourquoi nous faire ça ?
- Rappelle moi une chose. Pourquoi vous étiez enfermés ?
- On vous dira tout !
- Je suis tout ouïe.
- On nous a demandé de le faire. On était contre. On savait bien que c’était peine perdue mais…
- On vous n’a pas osé dire non.
- Qui ?
peine perdue mais…[/color]
- On ne sait pas…
- Commanditaire privé.
- Hum...
- Vous nous croyez, n’est ce pas ?
- Comme c’est dommage...
- On va vivre ?
- Non. Mais si tu m’avais laissé finir ma phrase, je t’aurai dit. Ne vous inquiétez pas, ça ne fait que commencer. Et vu l’état de cet énergumène, ça va aller vite.
- Mais pourquoi nous faire ça ?
- Rappelle moi une chose. Pourquoi vous étiez enfermés ?
- On vous dira tout !
- Je suis tout ouïe.
- On nous a demandé de le faire. On était contre. On savait bien que c’était peine perdue mais…
- On vous n’a pas osé dire non.
- Qui ?
peine perdue mais…[/color]
- On ne sait pas…
- Commanditaire privé.
- Hum...
- Vous nous croyez, n’est ce pas ?
- Comme c’est dommage...
Je poussai violemment dans la cage celui qui pleurnichait et il ne restait plus qu’à mes côtés l’autre qui espérait avoir la vie sauve.
- Tu dégages !
Le dernier gredin tordit tellement son visage qu’un instant je crus qu’il resterait comme ça aussi devant Anjanath qui n’avait fait qu’une bouchée du premier et s’apprêtait à dévorer le deuxième qui braillait comme un putois.
- J’en déduis que c’est mon tour…
- Tu as oublié d’être con toi…
- …
- Commanditaire privé ou non, je n’en ai rien à faire. La sentence est irrévocable.
- Tu as oublié d’être con toi…
- …
- Commanditaire privé ou non, je n’en ai rien à faire. La sentence est irrévocable.
Je fis signe à Gabriel de le jeter à son tour. Je ne restai pas pour assister à ce spectacle et reparti vers le Quartier Général pour faire mon petit rapport à Death.