La chaleur faisait couler la sueur sur son front, dans son dos. Septimus détestait ça. Ses yeux secs le brûlaient à cause de l’acidité de celle-ci, tandis que ses lèvres desséchées s’ouvraient, faisant perler des gouttes de sang brûlantes. Mais il continuait à alimenter la forge, appuyant avec son pied sur le soufflet. Le vieille homme en face de lui continuait à marteler la pièce de métal chauffée à blanc de son marteau, la déplaçant de temps en temps sur l’enclume pour allonger certaines parties grâce à la bigorne ronde.
Voilà plus d’un mois que le jeune homme travaillait gratuitement auprès de ce forgeron taciturne. Le fait qu’il possède un bras mort rendait son travail compliqué puisqu’il ne pouvait pas forger le métal lui-même. Il se contentait donc de déplacer les métaux, ranger les outils, alimenter la forge, et de temps en temps, tenir la tenaille droite – dont les pattes étaient bloquées par un cercle – pendant que son employeur faisait le gros du travail.
-Tourne d’un quart.
L’invalide s’exécuta. Les premiers jours n’avaient pas été faciles. Maintenir une pièce stable, la tourner juste ce qu’il faut, tout en pensant à continuellement actionner le soufflet… Il avait du s’entrainer à faire tout ça. Cependant, il avait fini par prendre le rythme – remerciant le ciel de ne pas avoir à faire plus. Et sa récompense arriverait prochainement. En échange de cette main d’oeuvre gratuite, le vieux avait promis de réparer son amure. Celle-ci ayant été forgée selon des techniques ancestrales oubliées, sa réparation avait pris du temps. Mais à la fin de la semaine, il l’aurait récupéré. A la fin de la semaine, il pourrait quitter ce monde pour repartir à la recherche des ces reliques, maintenant qu’ils avaient récupéré de leurs blessures.
-Plonge dans le tonneau.
Le bruit strident du métal plongé dans de l’eau froide le faisait toujours grincer des dents. Toutefois, le blond le fit quand même. Après trente secondes, il le ressortit. Le métal était sombre dans l’atelier mal éclairé mais il arrivait à distinguer les fourches qu’un paysan leur avait commandé. Il les déposa sur la table où patientaient des têtes de haches ou des lames de couteau de chasse. Le vieille homme les monteraient avant de fermer boutique, afin d’honorer les commandes du lendemain.
-Passez une bonne soirée monsieur Schmidt !
Son employeur grommela comme tous les soirs. Le maître de la keyblade referma la porte derrière lui, et se mit en chemin vers la ferme à deux kilomètres de là. Henry y avait été embauché, et pour son dur labeur de la journée, ils avaient droit au gîte – dans la grange avec les chevaux – et au couvert. Leurs nuits étaient assez mouvementés, et ils ne s’y étaient toujours pas habitués. La vie en ville avait rendu leur tolérance au milieu rurale assez basse. Mais, en tant que fugitifs, sans toit et blessés comme ils l’étaient, ils n’avaient pas eu d’autre choix que de se retirer dans ce petit village isolé par la forêt du monde de Grimm. Jusqu’à présent, leur choix s’était révélé être le bon. Personne ne les avait reconnu. Personne ne les avait traqué. Ils étaient à l’abri. Jusqu’à la fin de la semaine, et la reprise des ennuis.
Voilà plus d’un mois que le jeune homme travaillait gratuitement auprès de ce forgeron taciturne. Le fait qu’il possède un bras mort rendait son travail compliqué puisqu’il ne pouvait pas forger le métal lui-même. Il se contentait donc de déplacer les métaux, ranger les outils, alimenter la forge, et de temps en temps, tenir la tenaille droite – dont les pattes étaient bloquées par un cercle – pendant que son employeur faisait le gros du travail.
-Tourne d’un quart.
L’invalide s’exécuta. Les premiers jours n’avaient pas été faciles. Maintenir une pièce stable, la tourner juste ce qu’il faut, tout en pensant à continuellement actionner le soufflet… Il avait du s’entrainer à faire tout ça. Cependant, il avait fini par prendre le rythme – remerciant le ciel de ne pas avoir à faire plus. Et sa récompense arriverait prochainement. En échange de cette main d’oeuvre gratuite, le vieux avait promis de réparer son amure. Celle-ci ayant été forgée selon des techniques ancestrales oubliées, sa réparation avait pris du temps. Mais à la fin de la semaine, il l’aurait récupéré. A la fin de la semaine, il pourrait quitter ce monde pour repartir à la recherche des ces reliques, maintenant qu’ils avaient récupéré de leurs blessures.
-Plonge dans le tonneau.
Le bruit strident du métal plongé dans de l’eau froide le faisait toujours grincer des dents. Toutefois, le blond le fit quand même. Après trente secondes, il le ressortit. Le métal était sombre dans l’atelier mal éclairé mais il arrivait à distinguer les fourches qu’un paysan leur avait commandé. Il les déposa sur la table où patientaient des têtes de haches ou des lames de couteau de chasse. Le vieille homme les monteraient avant de fermer boutique, afin d’honorer les commandes du lendemain.
-Passez une bonne soirée monsieur Schmidt !
Son employeur grommela comme tous les soirs. Le maître de la keyblade referma la porte derrière lui, et se mit en chemin vers la ferme à deux kilomètres de là. Henry y avait été embauché, et pour son dur labeur de la journée, ils avaient droit au gîte – dans la grange avec les chevaux – et au couvert. Leurs nuits étaient assez mouvementés, et ils ne s’y étaient toujours pas habitués. La vie en ville avait rendu leur tolérance au milieu rurale assez basse. Mais, en tant que fugitifs, sans toit et blessés comme ils l’étaient, ils n’avaient pas eu d’autre choix que de se retirer dans ce petit village isolé par la forêt du monde de Grimm. Jusqu’à présent, leur choix s’était révélé être le bon. Personne ne les avait reconnu. Personne ne les avait traqué. Ils étaient à l’abri. Jusqu’à la fin de la semaine, et la reprise des ennuis.