Waltz, Le Valseur [terminée] Szp8Waltz, Le Valseur [terminée] 4kdkWaltz, Le Valseur [terminée] 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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WALTZ



Identité

  • Nom  :/

  • Prénom :Waltz

  • Titre  :  Le Valseur

  • Âge :  11 ans

  • Camp :  La Lumière

  • Monde d'Origine :Forteresse Oubliée

  • Race  : « Mage Noir »

  • Grade désiré : Capitaine ?




Physionomie






« Peut-être suis-je né minuscule … Mais je mourrai en colosse. »

Outre la détermination et les rêves de grandeur cachés derrière l’une des phrases fétiches de Waltz, celle-ci offre une bonne description de ce qu’est le mage, aux yeux de bien des personnes. Si l’on passait par-dessus tous les petits détails étranges qui pourraient faire lever un sourcil à la majorité de la populace, Waltz serait avant tout décrit comme un petit homme, voir même un jeune garçon plus qu’un nain. Caché sous des couches de vêtements et de plumage, de bandages et de mystère se trouve un corps chétif et maigrelet, à moins qu’il ne s’agisse d’une masse informe ? Prenant vaguement les courbes d’un corps humains pour servir ses noirs desseins en ce monde ?

Après tout, le corps de Waltz est bien caché. Simples vêtements de cuir, n’offrant que maigre protection, sauf peut-être un faux sentiment de sécurité. Le cuir de son trench-coat noir est cousu de telle façon à ce que jamais il ne puisse s’ouvrir. Son pantalon évasé, gris, disparait sous le tissu brodé et épouse à nouveau la fine forme qu’il cache lorsqu’il est rangé dans ses bottes … Sans réel signe d’une possible rétraction du tissu.

Tout chez lui, des gants jusqu’aux chausses, semble avoir été manufacturé, modelé pour être une créature complète dès sa naissance. Ceci se traduit par sa « race »… Nul part ailleurs n’a-t-il espoir de rencontrer un jour un autre « mage noir » comme son défunt créateur l’a appelé. Un mage noir … Une erreur, sans doute, dans les grands plans de la création. Un mage noir, de par ses recherches, semblerait être un humain fait de ténèbres, ayant pour seul corps non pas de la chair et des os mais du tissu enchanté, empêchant le précieux fluide, noir comme du goudron, de s’échapper et se répandre.

La seule part « visible » de ce corps se trouve être son visage et c’est bien là tout le drame de sa misérable existence. Rien ne peut le différencier d’un sans-cœur, réellement. Sa peau, si on peut appeler cette membrane brumeuse ainsi, est d’un noir profond, tel un abysse dans lequel on plonge le regard. Et la seule chose visible, en dessous de ce chapeau de sorcier, orné d’un emblème en forme de crâne, se trouve être ses yeux brillant, non pas d’une lueur radieuse et apaisante mais d’un jaune putride et malsain, trahissant d’avantage encore sa nature ténébreuse. « Mage Noir »… Le nom était approprié, autant par la maitrise naturelle de la magie noir de ces être que par leur apparence.

Cependant, quelques signes distinctifs essaient de tromper l’œil avisé des êtres de lumières, en vain bien entendu. Des signes qui hurlent à l’individualité, qui supplient l’univers tel un appel à l’aide, une demande, un désire d’être unique et d’avoir une personnalité. Etrangement, les oreilles dépassant de son couvre-chef s’apparente à celles d’un animal au pelage blanc, tout comme la longue queue derrière lui, liée, enveloppée d’un fil rougeâtre. Une cape de plumage noir, lié, ancrée à son col, un mémento en souvenir de la gloire passée de ses ailes qui lui avaient valu le surnom de « valseur ». Et à ce col ? Une paire de grelots, couleur or et argent. Une pathétique tentative pour paraître plus inoffensif, plus abordable … Mais même un enfant s’approcherait avec méfiance d’un tel attirail lorsqu’il est porté par un être entouré de mystère et transpirant la noirceur des ténèbres, quand bien même il essai de les repousser.

En résumé, donc, Waltz a tout de l’apparence d’un mage au sens classique du terme. De longs vêtements brodés accompagnés d’un sceptre aux allures mystique, magique, et d’un chapeau pointu bien que celui-ci ait tendance à se tordre. Mais comparé à un mage normal, il est d’une très petite taille tout en abordant de nombreux traits de ressemblance avec les sans-cœurs … quand bien même il n’en est pas techniquement un, pas totalement en tout cas …

Ainsi, comme l’indique la dénomination de sa race, Waltz, quand il doit se battre, se défend majoritairement grâce à la magie. Quand bien même son corps a été conçu pour durer, il n’a pas la force physique, brute nécessaire pour être un fier combattant. Il préfère utiliser des barrières magiques plus que des boucliers de fer, préfère son sceptre à une épée, l’illusion plutôt que l’agilité pour esquiver les coups mortels. Comme de nombreux mages, il utilisera le b.a.-ba du bon petit arcaniste mais sa nature, pourtant tellement peu désirée, l’autorise à plonger dans les arts obscurs… des arts qu’il a aussi explorés par lui-même, de par sa nouvelle vocation chez les membres de la lumière. Il utilise d’ailleurs son expression « Pour combattre les ténèbres, il faut les connaitre. » pour justifier ses noirs travaux.




Psychologie


« Beaucoup se perdent dans le cœur des ténèbres mais pas celui-ci … Pas aujourd’hui. »

Cet « homme » comprend que « Adversité » et « Existence » ne sont que des mots différents désignant la même chose. Cela s’explique non seulement par un passé difficile mais également par la dualité dont est victime Waltz. Son corps, son être, n’est que ténèbres. Il a été ainsi fait. Ainsi façonné par un esprit malin et mal intentionné. Il n’est même pas un être vivant, selon les définitions les plus basiques de la biologie. Sous son chapeau et ses vêtements, il n’y a qu’une masse solide de ténèbres. Certains pourraient croire, dans leur grande bonté, que ce n’est qu’un corps, une enveloppe corporelle et quand bien même ceci est en partie vrai, cela n’empêche pas à cet « extérieur » de désirer devenir « intérieur » … Attiré par ce cœur résidant en Waltz. Un cœur. Un cœur conscient et éveillé. Un cœur avec sa part de ténèbres mais également de lumière, comme tout un chacun. En cela réside la dualité à l’intérieur du mage.

Bien que les ténèbres s’emparent de temps à autres de lui, puisqu’il y est sensible et en fait partie, le valseur n’aspire qu’à un avenir plus brillant. Certes, ses motivations sont quelque peu égoïstes mais après tout, de son point de vue, qu’importe la motivation si les actions sont bénéfiques. Une mentalité qui l’aide à garder la tête haute, au quotidien. Waltz a souffert toute sa vie de l’isolement, de la discrimination. La jalousie et la frustration, parfois plus dévastatrices qu’une centaine de canons, sont des fardeaux quotidiens qui  titillent son coté obscur… Et c’est pour cesser de souffrir, cesser de succomber aux ténèbres et d’être affligé de remords sans fin qu’il s’est voué à les affronter et travailler pour un monde meilleur. La réalité est que derrière d’un discours chevaleresque dont il aime abuser à l’aide de son éloquence et son savoir supérieur à la moyenne, se cache le simple désire d’être vu par les autres non pas comme un sans-cœur mais comme un simple homme. Un homme qui a de bons et de mauvais cotés, des qualités et des défauts… Et pas juste un monstre. Un être que l’on ressent instinctivement comme « louche » ou qui a le désire de faire le mal.

Car telle est la fatalité de son existence, cette « adversité » à surmonter chaque jour … Lui qui a été fabriqué pour être un sans-cœur s’est retrouvé être bien plus que cela. Il est une expérience ratée en ce sens mais le résultat mène à ce cocktail peu ragoutant : l’apparence d’un sans-cœur pour un espritet une personnalité propre. Ainsi, souvent vu comme une menace, Waltz n’a eu que peu, voir aucun réel ami. Pire encore, les seuls qui ont osé s’approcher on finit par comprendre que sous le coup de quelques sauts d’humeur, provoqués par la tentation induite par sa nature, le mage pouvait tomber sous le joug des ténèbres … et de ce fait, il eut de nombreuses fois le cœur brisé. Enchainant échec sur échec … Les refus et rejets répétitifs ont même mené à la susceptibilité. La colère monte lorsque quelqu’un ose l’appeler « sans-cœur » une fois de trop.

Son désir de briser cette solitude fut si forte qu’un jour, le ténébreux prit une décision. Lui qui s’est souvent caché dans les théâtres et autres cabarets des divers monde, aidé par sa magie, il a vu les divers chanteurs, comédiens, danseurs comme l’apogée des êtres sociables en cet univers. Ils étaient le plus souvent tous admirés, félicités, ils apportaient joie et bonne humeur à quiconque était témoin de la scène. Un peu comme une thérapie, le petit être revêtit un masque, non pas littéralement mais, pour se convaincre que « tout n’allait pas si mal », se convaincre qu’il pouvait lui aussi vivre une vie normale, il se mit à jouer la comédie. Il s’inventa une « persona » d’artiste. Un caractère de bon vivant rieur, travaillant son humour et son sourire, sa gestuelle pour qu’elle soit la plus accueillante possible. C’est pourquoi cet être, qui se considère comme un sage, quelqu’un de sérieux et déterminé, s’avouant même un peuaigri de temps à autre, peut souvent être aperçu en train de « faire son show », être jovial et parfois même un peu bruyant. Un masque qu’il porte par désespoir après tant d’essais infructueux. Un gage de sa bonne condition mentale, son arme pour lutter contre la folie, une amie assez peu désirée.

Bien évidement, sous ce masque, c’est un homme affligé, ce qui met en déroute ses efforts. Après avoir expérimenté la chose, il doit faire face à la dure réalité qui est que la seule manière qu’il avait d’attirer les gens à lui … était de cesser d’être lui-même pour laisser cette persona de clown agir à sa place. On ne l’aimait pas réellement. On aimait le Waltz souriant et joueur, ce qui l’emplit de tristesse … Mais malheureusement, il n’a pas encore trouvé meilleur moyen d’approcher les autres. Cela fait de lui un être mystérieux et secret malgré les éclats de rire qu’il peut parfois provoquer. Il est quelqu’un de « bien » mais il ne le dévoile qu’à de rares élus qui ont gagné sa confiance. Pourquoi ? Car c’est un travail difficile pour lui. Traumatisé par les réactions extrêmes de certaines communautés à son égard, le mage noir a désormais un complexe d’identité et une peur bleue d’agir comme l’être un peu plus froid et réservé qu’il est normalement … De peur de faire fuir les précieux « amis » qu’il a. Après tout, confier aux autres que l’on peut entendre la voix des ténèbres dans son esprit n’est pas une chose très rassurante, pour personne.

Mais dans sa recherche de contact, le valseur a acquis des connaissances et des valeurs qui lui ont fait comprendre qu’accepter pleinement les ténèbres n’allait jamais mener à l’épanouissement qu’il désire. Après tout, lors de ses excès de folie, lorsque les « mauvais sentiments » s’emparent trop de lui … Il n’a jamais éprouvé la moindre satisfaction à tuer ceux qui l’harcelaient, juste du remord et de la tristesse … C’est pour ça que ce mage, ce chercheur explorant le fonctionnement de son corps et des ténèbres, curieux de qui il est, ce qu’il est, a décidé de mettre ses connaissances, ses expériences et sa magie à contribution des membres de la lumière. Ce clown triste cherche expiation pour ses crimes… Il cherche le pardon des autres, tout comme il cherche à se pardonner.




Histoire


Tout commença lorsqu'une question se posa : « Est-ce que je me souviens du jour de ma naissance ? »

Quelqu'un lui avait dit que lorsque cette question se posait, cela voulait dire que l'on était déjà éveillé, qu'on était déjà en plein contrôle de sa destinée. Mais celle de Waltz débuta de manière bien chaotique. Alors qu'il se posait cette question, le petit être sombre regardait ses mains, couvertes de sang. A ses pieds et un peu partout autour de lui, des cadavres, des êtres humains, blessés, meurtries, morts … En relevant le regard, il vit d'autres personnes, plus ou moins comme lui. Des hommes noirs, de différente tailles, tous avec ses chapeaux si spécifique et reconnaissable. Ils se tenaient tous debout dans un grand canyon où tubes et plaque de métal recouvraient ou sortaient des parois rocheuses mauve… et ils attendaient. Calmement. Sans bouger. Seul cet unique mage noir semblait confus, choqué … Qu'avait-il fait ? Etait-ce bien ? Mal ? Qui étaient ces gens ? … Etaient-ils à terre à cause de lui ? Et pourquoi restaient-il à terre ? A ce moment-là, Waltz n'était qu'une petite chose venant de naître et aussi loin qu'il pouvait s'en souvenir … Son existence débuta il y a quelques secondes.

Il releva le visage lorsqu'une voix, un rire, s'éleva et fit écho entre les parois du canyon. Plus loin, sur un plateau plus élevé, un homme aux traits vieillis et vêtit d'une blouse blanche admirait avec euphorie le carnage dans lequel les mages noirs baignaient, jubilant de ce qui semblait être un franc succès. Son visage était déformé d'une expression malsaine et triomphante, ne ressentant visiblement aucune émotion face à tout ce sang et face aux morts qui ne semblaient même pas être des guerriers… Tordu, maniaque … Un testament au pouvoir de la corruption.

Cependant, le jeune mage ne ressentait pas encore le danger. Il n'arrivait pas à décrypter les intentions de quiconque … Il était là, étourdit, vacillant … Sur le point de s'effondrer. Il n'était pas blessé mais, les émotions allaient, venaient et il ne savait pas où les mettre, il ne savait quoi en faire… L'homme donna ses ordres après s'être jeté des fleurs et sans discuter ni même hésité, les autres créatures autour de lui se mirent à marcher et l'accompagner, en rang derrière lui, traversant les vastes étendues du canyon, vide … et infinie. Et sans comprendre, il suivit. Car c'est ce qui semblait être la seule chose à faire. Le flutiste joue et les rats suivent.

Ils parcouraient le canyon, montant et descendant les pentes escarpées, aidées par leurs ailes, escortant le scientifique. Au loin, le mage éveillé pouvait apercevoir un immense bastion, en ruine… De l'autre côté, un village ou une ville décrépit. Et eux ? Ils s'engouffraient dans une caverne, un refuge taillé dans la roche que l'homme avait dû fortifier lui-même de plaque métallique et autres cordages, câblage, composant électrique. Ils étaient tous en rang, immobile, silencieux … Le mage au regard curieux ne pouvait constater que l'inactivité de ses paires. Là où il semblait nerveux et avec une certaine gestuelle, les autres n'étaient que statues, automate attendant les ordres. Le scientifique, pendant ce temps, parlait tout seul tel le dément qu'il semblait si bien incarner.
« Après tant d'essais, ils sont enfin prêts ! Oui ! J'ai trouvé comment créer mes propres sans-cœurs ! AHAHAH ! Enfin ! Ma revanche ! Ils vont regretter de s'être moqué de moi et de m'avoir retiré du Comité de Restauration … J'aurais fait de ce tas de ruine un palais, phare de gloire parmi les mondes mais, si je ne peux pas en être l'architecte, ni le maitre … Alors, personne n'en profitera ! »

La créature noire ne savais pas quoi en tirer de tout cela, ne comprenant ni les mots, ni les sentiments derrière ses exclamations … Et cette incompréhension, cette confusion, cela commençait à le ronger, le travailler et la seule personne qui pourrait lui apporter des réponses était cet homme. Il se faufila donc entre ses compères et vint s'approcher du savant qui vérifier certaines choses sur un écran, dans un grand ordinateur incrusté dans le mur entier en face de lui.

« Un cœur … La volonté des ténèbres … C'était en réalité si simple ! Mais sans les travaux de ce certain « Ansem », je n'aurais jamais sû le découvrir par moi-même … Ahahah ! … Et lorsque je me serais débarrassé de ses gêneurs, à supposer qu'ils finissent par rendre les armes … Je pourrais reconstruire la forteresse oubliée et jamais plus qui que ce soit ne sera embêté par les Sans-cœurs… PUISQU'ILS SERONT SOUS MA COUPE ! OUI ! AHAHAH ! … … Quoi ? »

L'homme sembla presque choqué alors qu'il vit, par-dessus son épaule, le « sans-cœur » tendre la main vers lui. Celui-ci voulait lui poser des questions mais … Il fut surpris lui-même de ne sentir, ni entendre aucun mot sortir de sa bouche. Il … N'en avait pas réellement non plus. Il était bizarre qu'il puisse assumer parler dans ses conditions mais ainsi, restant un peu bête devant lui, l'homme vit rouge et hurla.

« RETOURNE DANS LES RANGS ! NON MAIS ! Que se passe-t-il avec celui-là ?! Aucun n'a jamais … Hé, vous autres Valseurs ! Saisissez-le et remettez-le dans un tube ! »

Celui cherchant le contacte écarquilla ses yeux brillants et fit un pas en arrière, un sentiment étrange faisant vibrer son âme et trembler son corps. La peur ? L'angoisse ? Quelque chose qui le paralysa et l'empêcha même de lutter contre ses paires qui, sans discuter ni réfléchir, se saisir de ses bras et ailes pour le tirer jusqu'à une machine, un tube ouvert ancré dans un mur. Désormais captif, il restait pensif face à tout cela et était prêt à abandonner cette conscience qu'il venait de recevoir, en manque de direction, peut-être encore estomaqué par ce qu'il vivait … Mais au moment de refermer le tube au-dessus de lui, une arme fendit les airs devant ses yeux, une étoile composée de lame qui vint briser les rangs de ses paires. Rapidement, une jeune femme s'élança dans l'armée du savant, causant rapidement une cohue sans nom. La seule chose qu'il réussit à entendre distinctement était la voix des visiteurs qui faisaient échos jusqu'à lui.

« Je pensais que les Ninjas étaient discrets, Yuffie ! »

« Il faut tout de même tous les combattre, non ? Alors allons-y ~ »

Subitement, l'un des mages qui le tenait s'effondra sur le sol, coupé en deux avant de s'évaporer, ne laissant que ses vêtements vide au sol … et un cœur, montant dans le ciel… Et un homme se tenait derrière, une lame à la main qu'il brandit aussitôt après.

Mortalité clarifiée en un seul coup.

Tétanisé, il vit le deuxième de ses geôliers partir en fumée, son cœur battant fort, paniquant petit à petit alors que dans un geste fluide, le combattant devant lui relevait sa lame pour la planter dans son corps. L'instinct de survie du Valseur, comme le scientifique semblait les appeler, prit le dessus sur tout, comme réveillé lorsqu'il comprit ce qu'allait lui faire ce coup d'épée. Il se tourna sur le côté, entendant l'épée dans son dos s'enfoncer dans la roche qui constituait la table sur laquelle il était couché. Pendant ce temps, la voix de son soi-disant maitre raisonnait.

«Leon ? Tu ne comprends toujours pas ?! C'est finit ! MASSACREZ-LES, VOUS AUTRES ! »

Ce qui le sauva fut l'attaque d'un des siens qui repoussa le dénommé Léon qui arracha l'épée de son socle pour la mettre en garde devant lui, une explosion de feu le faisant reculer. La bataille commençait à faire rage, les deux intrus semblant assez doué pour tenir à eux seul des vagues de mage noir lancé sur eux. Profitant du chaos, le petit valseur rampa au sol … Contrairement aux autres, il n'était pas pris d'un désir de les combattre. Il ressentait ses sensations, manquant l'expérience pour les appeler « peur » et « panique » … Caché, il vit un de ses semblables tomber à terre. Ils échangèrent un regard et remarqua que celui-ci … tendait doucement la main dans sa direction … Avant d'être pris d'uns spasme, l'épée de l'intrus transperçant son dos … disparaitre … L'horreur envahit son esprit : celui-ci ne semblait pas être un simple pantin comme les autres, il semblait s'être éveillé, comme lui … Cependant, il ne devait pas rester là. Se faufilant jusqu'à la sortie de la grotte, il finit par prendre son envole, battant des ailes pour s'élever dans les airs, acquérir un semblant de sécurité, haut dans le ciel pour finalement admirer la scène devant lui. Il ne pouvait plus voir l'intérieur du repaire mais de la roche s'échappaient des cœurs par dizaines.

Ces cœurs étaient les restes de ses compagnons. Il le savait par expérience désormais. Le valseur se tint la tête sous son large chapeau, pris de migraine, dépassé par les événements et pourtant, ceux-ci ne faisaient que commencer car les cœurs étaient alléchant pour certains. Il vit bientôt des ombres voyager en dessous de lui, des ombres sur la roche qui finirent par glisser au sol jusqu'à s'engouffrer dans l'ouverture. Bientôt quelques créatures en armure entrèrent à leur tour … Et finalement quelque chose le percuta dans le dos, le faisant perdre le contrôle de son vol durant un court instant. Lorsqu'il se retourna, une de ces créatures noires, dotée d'une hélice sur la tête et d'ailes de cuir, riait à sa figure, d'autres ne tardant pas filer dans sa direction.
Il découvrait désormais la douleur, les griffes de ses monstres venant lacérer ses vêtements, le précieux liquide noir en lui s'échappant doucement… Il venait à peine de voir le jour … et quelque chose en lui interdit de s'éteindre si tôt. Quelque chose au fond de lui ordonnait de se battre pour empêcher cette douleur de persister. Comme par réflexe, le mage noir fit apparaitre le feu dans l'une de ses mains et lança un sort sur une des créatures qui s'embrassa aussitôt, disparaissant dans une explosion noire. La magie coulait dans ses veines, il pouvait le sentir à présent … Et il recommença, encore, découvrant au fur et à mesure ses « pouvoirs ». Il faisait tomber la foudre sur les grossières gargouilles pensant être capables de s'en prendre à lui, gelé leurs ailes, découpait leur chère ténébreuse de tranchante bourrasques.

Lorsque le dernier agresseur volant fut détruit, il dû reprendre son souffle, profitant d'un court répit pour regarder en bas. Des bruits de combat s'élevaient dans les airs alors que l'entrée du repaire grouillait désormais de ses monstres noirs. Il devait fuir. Une voix en lui, lui disait de tous les détruire, de s'assurer qu'ils ne lui feront plus jamais du mal … Mais sa raison le força à voler plus loin, planer à l'autre bout du canyon. Il savait d'instinct que … peu importe qui il décidait d'aider dans cette bataille, il ne pourrait se faire entendre et la fin résulterait sur une dramatique expérience.

Récupérant de ses blessures, le mage noir se cacha dans les formations rocheuses, cherchant le calme, la paix, un moment pour laver sa colère et sa tristesse. Voir un autre comme lui, montrant signe de conscience avant de s'être volatilisé lui donna envie d'y retourner, de savoir plus … Une nuit passa et le valseur revint sur le champ de bataille. Ses créatures noires n'étaient plus présentes, tout comme les personnes qui les avaient attaqués … Moins encore cet homme aux projets bien sombres. Seulement un repaire vide … De la poussière, de la cendre … de la déception, peut-être. Seul, il fouilla les moindres recoins de la cave pour trouver petit à petit des indices, des notes concernant ce qu'il était.

Il y passa des heures, nez plongé dans les bouquins et la paperasse, capable de lire comme s'il se souvenait très vaguement avoir été éduqué pour cela…. Il apprit une bien triste vérité alors que ses grands yeux fouillaient chaque coin de feuilles, chaque inscription griffonnée dans les marges : il n'était qu'un pantin. Cet homme, un certain Jaz, avait tant été aveuglé par la vengeance qu'il désirait reprendre son « royaume » par la force si nécessaire et d'après diverses documentations, il avait appris à « créer » des « sans-cœurs »… Et les Valseurs, ses créatures noires abordant l'apparence de sorciers classique, n'étaient que le fruit de ses recherches, des « sans-cœurs » expérimentaux … des prototypes. Par des procédés complexes et aidé de la technologie cachée ici et là à la « forteresse oubliée », il arriva à combiné un cœur à une masse de ténèbres pour créer ce qu'il était aujourd'hui. Un homme en blouse, proclamant communion avec les ténèbres … Quelle folie.

Il les avait créés pour faire la guerre. De cruelles machinations amenées à la vie avec un seul et unique but … Et pourtant le voici, désirant le calme et la paix avant tout. Ou en tout cas, c'est ce qu'il désirait, le temps d'avoir les idées claires. Après tout, pourquoi une marionnette comme lui se retrouva avec une volonté propre, subitement ? Etait-il réellement un sans-cœur ? Il en déduit que non puisque, par déduction toujours, ces créatures qui l'avaient attaqué étaient des Sans-cœurs et qu'ils ne semblaient pas s'entre-tuer. La seule explication qu'il se trouva … Fut que le cœur qu'il y avait en lui, bien que volé à un autre être par ce savant fou, a été assez fort pour ne pas succomber. Il finit par se redresser en fermant les ouvrages qu'il avait recueillis. Ainsi donc, il était un « valseur » ? Et désormais, il était en vie … Bien que dénué de parole, il décida de se faire appeler Waltz. C'était un peu une victoire pour lui, bien que déroutante, d'avoir fait le point sur son existence. Une victoire insignifiante … mais une victoire malgré tout.

Des jours, des semaines passèrent, presque des mois ? Waltz explora le grand canyon, approfondissant ses connaissances sur la magie qu'il manipulait, sur ce monde et sur les habitants. Il dut plus d'une fois se frotter à nouveau aux sans-cœur qui semblaient, d'après les écrits, tant désirer justement ce cœur en lui. Témoin encore et encore de leur férocité et du danger qu'ils représentaient … Le mage noir n'osait observer la ville que de loin, espionnant la communauté et apprenant d'eux à une distance raisonnable. Ses guerriers n'avaient pas hésité un seul instant à s'attaquer à lui, quand bien même était-il tenu prisonnier des autres valseurs… Il était naturel de penser, en vue de leur réaction, qu'il ne serait pas le bienvenu.

Cependant, au plus il comprenait leur fonctionnement, au plus son cœur se faisait creux. Ils travaillaient tous d'arrache-pied pour reconstruire la ville. Ils s'entraidaient. Il n'y avait pas de réel chef comme l'était le tyran Jaz. Naturellement, ils se tendaient la main, l'un à l'autre et même dans les moments les plus sombres de leur existence, sans nul doute, ils se souriaient, ils rigolaient, se nourrissaient de ce sentiment profond qui les unissaient et leur donnaient la force de continuer. Un sentiment qu'il avait hâte de ressentir … avec une avidité grandissante chaque jour. Que cela semblait agréable de discuter avec quelqu'un, de rendre service, de se recevoir une tape familière dans le dos. Sans cela … son existence semblait bien vide d'intérêt, il le craignait. Qu'avait-il pour lui dans ses steppes stériles ? Sans-cœurs et ruines ? Explorer la forteresse au loin était risqué, même si elle regorgeait de connaissances. Ce n'était cependant pas son but premier. Les livres étaient intéressants mais, ils ne nourrissaient pas son cœur qui criait famine, rongé par la jalousie.

L'envie surmontant sa peur, le valseur finit par survoler la ville et s'y poser, aussi discret que possible. Il n'avait pas de plan, il était uniquement poussé par ce besoin de s'approcher, sentir cette chaleur… quitte à s'en bruler les ailes. La nuit était tombée, il profitait du voile des ténèbres mais, sa curiosité fut mal convenue. Alors qu'il regardait à une fenêtre, aussi discret que possible, il surprit une conversation entre plusieurs personnes dont une, une jeune fille rappelant vaguement un ninja, qui avait attaqué le repaire de son créateur il n'y a pas si longtemps que cela. Il en était indifférent… Après tout, il avait relativisé, il avait compris que cet homme était mauvais et qu'elle l'avait sans doute tué … Un mal nécessaire ? Cependant, alors qu'il épiait ce beau petit monde autour de la table, cette demoiselle eut subitement l'air alerté.

« Cid, dit … Le système de sécurité est en marche hein ? »

« Bah ouai, comme toujours … Pourqu- Hey ! »

Rapide et agile, la dénommée Yuffie se saisit de son arme et d'un geste presque trop rapide pour être vu, lança avec force et précision son étoile qui brisa la fenêtre par laquelle il regardait, surprenant Waltz qui écarquilla les yeux, n'ayant pas eu le réflexe d'esquiver assez vite. Le tranchant de l'étoile passa au travers son épaule, ce qui le fit tomber en arrière, tenant sa plaie qui suintait désormais un liquide noir ainsi qu'une brume épaisse. La douleur réveilla ses instincts et il n'attendit pas de voir la suite pour prendre la fuite, s'éclipser dans les rues alors que la combattante rattrapait son étoile et passa par la fenêtre pour le suivre.

« On dirait pas ! Désolée pour la vitre mais il y a un sans-coeur ! Je m'en occupe ! »

Et de là se suivi catastrophes sur catastrophes. La course poursuite, les bruits de combat réveillèrent le quartier et fit s'élever les cris et les pleures alors que Waltz courrait pour sa vie, quitte à traverser maisons et foule. Il tenta de déployer ses ailes pour s'envoler mais, une douleur vive paralysa son corps, le faisant chuter lourdement dans une série d'escalier … Et une fois au sol, il vit ses ailes tomber devant lui, coupées net par un coup précis de la lame boomerang avant de s'évaporer. A quel point la marée tourne subitement… Il réussit à se cacher et trouva assez de courage dans son corps pris d'adrénaline pour se faufiler jusqu'aux portes de la ville, laissant derrière lui un hameau alerté et d'un coup animé.

Tenant ses blessures, le valseur désormais déchu de ses ailes titubait de crevasses en crevasses, l'esprit vide ou … possédé par la frayeur qu'il venait de subir, fuyant, encore et toujours, quand bien même le danger était écarté. Alors que l'aube pointait au bout de l'horizon, le mage noir tomba finalement à genoux au milieu d'un plateau, tenant toujours son corps meurtri, fixant désormais le sol avant de simplement fermer les yeux. La peur digérée, la colère montait en lui, mêlée de la tristesse créant ainsi son désespoir. Une telle injustice lui retournait l'estomac. N'avait-il donc pas le droit à tout cela ? N'avait-il pas le droit de se faire accepter ? Devait-il toujours être un ennemi ? Etait-ce tout ce que le monde avait à lui offrir ? Dans son esprit passaient en boucle les images des gens heureux qu'il avait observé jusqu'ici, suivi de l'horreur sur le visage de certains lorsqu'il tenta de s'échapper de la guerrière.

Petit à petit, son corps fut pris de spasmes alors qu'une brume ténébreuse s'amassait autour de lui. La douleur, autant sentimentale que physique, le mit en transe alors que son visage noir commença à se déformer … Ce qui devait être sa mâchoire s'ouvrit peu à peu, difficilement, étirant et arrachant la membrane opaque, déchirant lamelles par lamelles les ténèbres sur son visage, un liquide poisseux dégoulinant de son menton alors qu'une bouche lumineuse commençait à se former petit à petit. Un cri puissant retentit, un rugissement alors que Waltz se mutilait par son effort, ses joues creuses et percées, hurlant toute cette tension, cette frustration à tel point que la magie en lui émana d'une onde puissante, soulevant la poussière et fissurant le sol.

Après cet éclat de colère, le valseur resta là, recroquevillé sur lui-même et remplissant cet espace vide du canyon comme de son cœur avec ses sanglots. Il ne pouvait pas pleurer, pourtant ses lamentations étaient bien réelles. Finalement, une voix s'éleva après de nombreuses minutes face contre terre.

«Aaah, c'était donc toi, l'origine de tout ce raffut ? »

Par réflexe, le petit être noir se redressa d'un bond, sur ses gardes et regarda autour de lui, son nouveau sourire croqué et sombre. Cependant, il n'y avait personne. Seul le sifflement du vent … et une voix éthérée qui faisait écho.

« J'admets que tu m'as inquiété, mon garçon ! Même un vieillard comme moi a rarement l'occasion d'être le témoin d'un tel débordement, ohohoh … »

La voix était bienveillante mais, toujours personne en vue … Jusqu'à ce que subitement, en se retournant, il fit face à un grand monsieur, habillé d'une robe bleue, d'un couvre-chef de la même couleur et arborant une longue barbe grise. Le ténébreux fit quelques pas en arrière, surpris, encore sous le choc. Il bégaya ses premiers mots, hésitant.

« V-Vous … N'avez … P-Pas peur de … M-Moi ? »

Le vieil homme sortit une pipe de sa cape et s'attela à l'allumer. « Oh, et bien … Je ne peux nier que la magie qui vient … d'exploser, dira-t-on, pouvait donner quelques frissons mais, en tout et pour tout, je vois bien que tu ne cherche pas le mal. »

« C-… Comment … ? »

«Hmm ? Ah, mes excuses, mon garçon ! Je ne me suis pas présenté. Je suis Merlin et je suis un grand enchanteur ! Et un devin … Je possède le pouvoir de connaitre le futur, je vois l'avenir des siècles à l'avance mon cher ! … » Dit-il avec de grands gestes pour illustrer ses propos, motivé « Et quand bien même je détiens ce pouvoir, je n'avais eut vent de toi. Nul besoin de magie cependant pour savoir que tu n'es pas comme les autres, ohohoh … E-Enfin, laisse moi t'aider, petit. »

L'enchanteur retroussa ses manches et répéta de grands gestes en sa direction, accompagné d'une formule magique.

« ALICAFEZ BALAKAREZ MALAKAMEZ MEDICADEZ ! »

Et accompagné d'un vent revigorant, les blessures de Waltz se refermèrent rapidement, lui permettant de se tenir droit à nouveau, quand bien même ses ailes lui manquaient encore.

« P-Pourquoi … vous m'aidez ? Tout le monde dit … que je suis … un Sans-cœur … Je ne devrais même pas … exister … »

Le grand magicien se frotta la barbe tout en tirant sur sa pipe, l'air pensif. « Un sans-cœur, dis-tu ? Baliverne … Un sans-cœur a rarement le temps de s'arrêter et de pleurer. Il n'y a d'ailleurs pas de
honte à cela. La vérité était que je me faisais du soucis à ressentir subitement tant de magie mais, maintenant que je suis ici, je ne pouvais tourner le dos à quelqu'un ayant besoin de mon aide. Dis moi plutôt, petit … C'était toi qui provoquas toute cette cohue, la nuit passée, n'est-ce pas ? Pourquoi donc ? »


A l'évocation de ce désastre passé, le jeune mage noir se recroquevilla un peu sur lui-même « J'ai essayé … de me sentir comme les autres … Mais les gens ont peur de moi … Ils me chassent … Mais je ne suis … qu'un monstre … Je ne … mérite pas … la moindre attention … Ma vie n'a aucun sens … »

« Non ! Que des bêtises ! » Soudainement révolté, l'enchanteur sortit de sa robe une baguette magique avec laquelle il vint tapoter la tête du valseur, comme pour diriger sa concentration vers lui. « Les gens ne sont pas tous les plus futé ni les plus compatissant. Les humains craignent l'inconnu, c'est bien connu ! Mais cela ne veut pas dire qu'avec un peu de persévérance, tu ne trouveras pas non plus ta voie ! Le destin n'a rien à voir avec ce que les autres pensent de toi, le destin se forge sur tes actes et tes décisions ! Le destin ne choisis pas pour toi ce que tu es. Tu es le seul maitre de ta destinée, mon garçon. Il suffit d'y croire et de s'en donner les moyens … Après tout, tu es au plus bas. Désormais, tu ne peux que monter ! »

Quelque part, ses mots et même cette interaction en général lui fit du bien. Bien que parfois un peu directe, Merlin faisait de son mieux et utilisait les mots juste pour démontrer pourquoi sa situation n'était pas aussi désespérée. Elle était grave mais, pas insurmontable. Le mage noir découvrir que le morale était quelque chose d'important car, avec celui-ci, ses idées noires avaient été chassées bien que la réalité reste entre lui et ses rêves.

« Mais … M-Merlin … Je ne peux pas retourner là-bas … Après la terreur … que je leur ai fait … »

L'enchanteur réfléchit longuement en marmonnant dans sa barbe « J'ai … peut-être une solution pour toi, mon cher. Il serait idiot de nier ta ressemblance flagrante avec ces maudites créatures, après tout … Et ils ont déjà causé bien des ravages ici. Grace à mes pouvoirs, je pourrais t'envoyer dans un monde qui n'a pas encore souffert de leur présence mais … de ce fait, il ne tiendra qu'à toi de bien te comporter dans cette nouvelle vie. La magie est une aide mais, il n'est pas bon de se reposer dessus constamment. Il y aura encore beaucoup d'obstacles sur ton chemin et tu devras trouver par toi-même le moyen de les surmonter. Es-tu prêt à prendre ce risque, mon garçon ? »

Waltz était perplexe et incrédule face à la simple évocation d'autres mondes … Mais il était à deux doigts de lui avouer qu'il n'en avait rien à faire. Merlin ici présent était le seul qui lui avait accordé cette gentillesse, ce contacte et ces mots d'encouragement. Il lui offrait une porte de sortie à cet enfer qu'il vivait.

« Oui … S'il vous plait, Merlin … »

« Ainsi soit-il ! Alors … Hum … Quelle était la formule déjà ? Hmmm… » Il se gratta la tête du bout de sa baguette, se frottant la moustache d'un doigt avant d'avoir un éclaire de génie « Ah oui oui ! C'était … KlatouAlakazamVerata Presto ! »



Plus tard, dans la maison de Merlin.

« Hey, je veux pas remettre en doute votre immense savoir, Merlin, mais de ce que vous me dites … Est-ce que c'était bien judicieux de le laisser partir, comme ça ? »

« Cid, ce n'est pas en le disant ainsi que vous ne m'insultez pas ! Je sais très bien ce que j'ai fait et ce petit n'était définitivement pas un sans-coeur … Et puis, quand bien même j'aurais eu un mauvais pressentiment, que voulais-tu que je fasse ? Que je l'abandonne ainsi ? Allons allons … »

« Ah, après tout, c'est vous le magicien ici, Merlin. Mais du coup … Devrais-t-on le dire à Yuffie ? »

« Et bien … C'est une grande fille maintenant mais, personne ici ne peut lui en vouloir pour sa réaction. Elle a vu son monde engloutit par les ténèbres, comme beaucoup ici. Et même moi, avec mon expérience, aurait pu le confondre avec une de ces créatures si je ne valais pas mieux ! Mais puisque j'ai pris la décision de l'aider, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de causer plus de soucis à Yuffie. Nous avons déjà tous tant à penser. »

« C'est vrai que le comité s'occupe à la fois de la reconstruction et de défendre la ville. On a encore une longue route ! Mais du coup Merlin, où l'avez-vous emmené. »

« A vrai dire, je ne le sais pas moi-même, Cid. Ce petit est un vrai mystère pour moi. »

« Quoi ? Mais vous lui aviez dit que vous le transporterez dans un monde sans sans-cœur non ? Ou un truc du genre … »

« Tout ce que je sais, c'est que ce bougre d'imbécile de Jaz a fait des choses horribles pour le créer. Au fond de lui sommeille un cœur, encore parfaitement lumineux. Un cœur dérobé à un habitant d'un autre monde. Le sort que je lui ai jeté était un sort qui revoit la personne à son foyer. Je me suis dit que, peut-être, trouverait-il chaussure à son pied dans un endroit plus familier. Quelque chose me disait qu'il venait d'une contrée calme … »

« Prions pour que vous dites vrai… »



Lorsque Waltz ouvrit à nouveau les yeux, il se réveilla couché à terre, l'esprit embrouillé à nouveau… Mais cette fois, il se redressa avec plus d'aisance et observa son entourage. Il était à l'intérieur d'une maisonnette qui semblait avoir pris la poussière, rustique mais, pas laide. Etrangement, il n'était pas affolé ou confus. Il ressentait en réalité un étrange sentiment de plénitude. Il se souvenait de ce que lui avait dit Merlin mais, il y avait plus que cela. Pour la première fois, il avait l'impression d'être à sa place. Légèrement en émoi, il toucha le bois des meubles et explora sa maison, ouvrant chaque tiroir en ayant la vague impression de savoir ce qu'il allait y trouver. Seulement, il croisant finalement un miroir et s'y attarda un long moment, regardant calmement son reflet, ses yeux lumineux fuyant, sur chaque aspects de son corps, de son visage. Il était réellement un sans-cœur … Même son chapeau était orné du symbole des Sans-cœurs, chose qu'il ignorait jusque là.

Son regard passa sur ses mains, les observant un instant avant de plisser doucement les yeux, regardant à nouveau dans le miroir avec une détermination nouvelle. Merlin lui avait donné une seconde chance et il avait foi en lui. C'était ce qu'il ressentait. Qu'importe son apparence, ici, il pourra mieux s'y prendre. Dans un geste de résolution, il leva une main pour prendre le tissu de son chapeau et le déchirer, enlevant l'étoffe maladroitement cousue qui arborait le symbole des sans-cœurs et le fit bruler dans sa main de par sa magie avant de l'utiliser à nouveau pour recoudre fermé son couvre-chef. Armé de son courage seulement, il ouvrit la porte vers l'extérieur, ébloui par la lumière vive avant de distinguer petit à petit les silhouettes des passants dans de larges rues pavés. Tous avaient des accoutrements rappelant une époque presque féodale. Mais sans plus se poser de question, le petit être ténébreux s'avança dans les rues, avec prudence.

Certes, on le dévisageait parfois du regard mais, personne ne semblait s'affoler à sa vue. Etait-ce simplement parce qu'il avait retiré ce symbole de sans-cœur sur son chapeau ? Ou Merlin avait-il raison … et les monstres ne s'étaient pas encore manifestés en ce monde ? Timide, quelque peu, il osa finalement hausser la voix pour demander à une roturière passant par là, au hasard.

« Excusez-moi, madame … Sauriez-vous où nous sommes ? »

« T'as la berlue ou quoi, p'tit gars ? On est dans la Rue Clodion ici, s'marqué à chaque coin rue où t'es ! »

« Je … Non, excusez-moi … Je voulais dire … La ville, le … le monde ? »

La femme leva un sourcil, le regardant d'un air curieux avant de grogner un peu « Le monde ? … Oooh, toi t'as pas du décuver d'la veille, j'pourrais même parier que t'es un d'ses artiste ambulant arrivé y a pas longtemps, t'as encore ton costume, dit donc ! T'es à Paris, p'tit gars ! La cité des rêves, ça sonne quelques cloches ou pas ? »

Un sentiment mitigé l'envahit à l'évocation de cette ville. Il était sur et certain de ne jamais être venu et pourtant, les mots sonnent doux dans son esprit. Cependant, son air penseur, quand bien même celui-ci était difficilement reconnaissable, se changea rapidement en une paire d'yeux satisfait, tirant le bout de son chapeau pour le pencher un peu en avant.

« Merci bien, pour le renseignement madame … Et … Et merci pour tout. » Dit-il avec une sincérité mal placée

« Euh … B-Bah de rien ?

Waltz fila ensuite dans les rues. Cette interaction un peu brusque fut pour lui déjà un grand succès. Il respirait à nouveau d'un tel rafraichissement et chanta déjà les éloges de cette fameuse cité des rêves qui portait bien son nom.
A partir de ce moment là, le mage noir vécu une vie plus douce. Son quotidien était mouvementé par les événements de la capitale et s'il restait tout de même un peu maladroit vis-à-vis de la populace, il se contentait des bonjours des marchands et des regards échangés avec les passants. Il découvrit une autre culture et s'en nourrit pour passer le temps, oubliant l'espace de quelques mois, presque une année, la nature obscure qui l'habitait, oubliant les sans-cœurs et les drames que subissaient les autres mondes. Il dévora les livres des scribes, arrivant à se faufiler dans les librairies paroissiales et assistait en silence aux plus grandes pièces de théâtre et autres spectacles de rues. Il n'était pas rejeté mais, cependant, tout le monde le prenait pour un clown, un gars étrange, peu fréquentable ? Son apparence était toujours reliée à un costume, certains même le traitant d'appartenir … à une secte ? Il ne pouvait cependant pas cracher sur sa chance… Pas après ce qu'il ressentit comme l'enfer.

Un jour cependant, Waltz fut inspiré. Les nombreuses représentations d'art qu'il put admirer lui offrit une illumination. Ces gens étaient toujours si bien accueillit, félicité, on les aimait, ils faisaient rire et apportaient la joie… Pourrait-il lui aussi exercer ce métier ? C'était une pensée presque idiote en vue de ce qu'il était mais, après tout, n'était-ce pas la cité des rêves ? Et puis, il avait lu tous les livres, il avait étudié toutes les pièces au point de pouvoir en jouer par cœur. Et quand bien même, il restait réaliste : il ne pourrait pas jouer une pièce lui-même et entrer dans une bande n'allait pas être mainte affaire … Surtout que ses rôles devraient sans doute être très spécifique, mage ou entité maléfique ? Son esprit commençait à fuser d'idées et de réflexion.

Mais au moment de se lancer, dans les rues et sur les places de Paris, il ne fut pas chose aisée de trouver le courage de s'ouvrir assez au monde pour jouer quelque chose qui valait réellement la peine. Il pensa alors à nouveau aux comédiens et aux personnages qu'il avait admiré depuis son arrivée… Alors, il improvisa sa première fois, ayant décidé de faire ce qu'il savait faire le mieux. Installé sur une place, il tenait un grand sceptre, plus grand que lui, le frappant plusieurs fois au sol pour attirer l'attention … Et laissa son trac disparaitre pour incarner le magicien qu'il était.

« Mesdames et messieurs, petits et grands, je vous demande toute votre attention ! N'avez-vous jamais pensé à mettre un peu de … Magie, dans votre vie ? »

Il agita son sceptre et fit apparaitre autour de lui une brume d'étoile, de paillettes, lumières de mille couleurs qui eurent vite fait de captiver l'attention des passants avant de se dissiper petit à petit dans les airs.

« Je vois à vos regards intrigués que vous êtes intéressé ! Comment ne pas l'être ? Tout le monde n'a pas ce don unique alors … Laissez-moi le partager avec vous ! ~ »

Ainsi, il commença à utiliser de sa magie pour éblouir les plus sceptiques. Il utilisa le feu pour créer mille et une forme, créa des scènes au travers des flocons et usa d'illusions pour en bluffer plus d'un… Mais tout ceci pris rapidement fin à l'arrivée de plusieurs gardes.

« Hey, vous ! Quelle est donc cette sorcellerie ?! La magie noire ne sera jamais acceptée dans notre sainte cité ! »

En effet, il s'agissait d'une époque qui, malgré ses couleurs et ses prestations, n'étaient pas encore réellement ouverte et surtout ignorait tout de la véritable magie. Le valseur était encore jeune en ce monde et il s'avoua être quelque peu choqué, quand bien même, après réflexion, il s'agissait de l'évidence. Pourtant, le public restait en émoi devant ses tours, sans doute figé sur place par la fascination de tant de couleurs et de lumières, si bien délivrées par un Waltz se prêtant au jeu. Celui-ci resta d'ailleurs muet, hésitant sur la réaction à adopter. Il pourrait s'enfuir, il en était facilement capable quand ses poursuivants n'étaient clairement pas aussi féroce que les bêtes noires qu'il avait combattu mais quelle image il donnerait de lui-même ? Cela serait contraire à son but, à son désir d'être accepté. Mais d'un autre côté, quel châtiment offre-t-on aux sorciers et sorcières en ce monde ? Le bucher ?

Les gardes s'approchaient pour s'emparer de lui jusqu'à ce qu'une jeune femme à la peau sombre s'interposa, se plaçant entre lui et les hommes armé. Cette dame portait des habits plutôt singuliers, presque une combinaison orange, foulards et large chapeau. Un simple travail de déduction lui disait qu'une telle femme devait elle aussi être une artiste.

« Un instant, je vous prie … Il ne s'agit pas de sorcellerie : cet homme est innocent. »

« Plait-il ? Vous avez vu comme moi son dernier tour, n'est-ce pas ? Je doute que le gens honnêtes puissent créer du feu d'un simple claquement de doigt ! »

« Et pourtant. »

De sous son imposant foulard qui recouvrait une partie de son corps, la jeune femme sortit un petit tube de papier. Elle tira une ficelle qui y était reliée et l'autre extrémité s'ouvrit dans un « pop » sonore avant de libérer des étincelles de toutes les couleurs qu'elle agita en l'air de façon à créer des formes de manière agile et gracieuse. Lorsque le tube s'éteignit, elle le tendit au chef de la garde.

« Cet homme fait parti de mon groupe d'artiste ambulant. Nous avons parcouru bien des pays ensemble et nous avons découvert les merveilles d'outre-mer. Nous pouvons fabriquer ce genre d'objets à partir de poudre colorée pour faire naitre des formes dans les airs… De la poudre aux yeux, littéralement. »

Dubitatif, le chef de garde ne put cependant lutter alors que la foule semblait défendre les deux « artistes », des mots prononcés plus haut que les autres tantôt suppliant et tantôt autoritaire, s'accordant en tout cas tous à dire que le spectacle que le mage noir leur avait donné étaient dignes d'applaudissement et non pas d'un séjour au donjon. Il rappela ses hommes, quand bien même il cracha néanmoins son venin.

« Maudis clowns… Prenez cela comme un avertissement : vous feriez mieux de quitter notre ville bien aimée au plus vite. Les choses vont changer, il y en a assez de vous autres « artistes » envahissant nos rues. Que notre belle Paris soit la cité des rêves ne vous donne pas le droit de tout faire ! »

Quand bien même l'affaire était résolue pour l'instant, suite aux menaces de cet homme pour le moins remonté contre les gens de leurs « espèces », la femme saisit la main de Waltz et s'empressa de l'emmener avec elle dans un coin plus tranquille, dans une ruelle. Confus à vrai dire, il se laissa guider jusqu'à ce qu'elle ne lâche sa main, la fixant dans l'incompréhension la plus totale.

« … Pourquoi m'avez-vous aidé ? … Vous le savez, n'est-ce pas ? Que ce que j'ai fait n'était nullement le fruit d'un quelconque … Gadget. »

La jeune femme à la peau sombre se retourna et se pencha un peu vers lui, surplombant sa petite taille et l'observa un instant. Son air était dur et quand bien même il y avait une certaine grâce émanant de chacun de ses gestes, elle semblait si mystérieuse et sérieuse. « Je le sais … Tes tours étaient bien trop compliqués pour être l'œuvre d'une poudre à canon. »

« Dois-je … hum … » Sans son masque de comédien, le petit être se vit plus frêle que prévu. « … Dois-je en conclure que … Vous avez déjà vu de la magie, mademoiselle ? »

« Pas comme celle la … Mais je sais qu'elle existe. Comme je l'ai dit, j'ai parcouru le monde, peut-être plus que n'importe qui d'autre. Mais même si ce n'était pas le cas, je ne pouvais laisser une telle injustice se produire. » Elle se redressa et croisa les bras, un genou légèrement levé, le fixant de la même sévérité. « Car après tout, tu es l'un des nôtre, non ? Qu'importe la motivation derrière ta prestation, tu as fait pétiller les yeux de ton audience et tu leur as fait oublier leurs soucis. C'est quelque chose que je peux respecter. »

Ses mots lui ont fait réfléchir. Il était vrai, avec le recule, que la sensation d'être écouté et appréciait n'était pas la seule douceur qu'il ressentit. Rendre les gens heureux était aussi quelque chose de spécial. Qu'importe les connaissances et le temps passé à étudier, il était toujours possible d'apprendre des choses … Et lui-même avait encore un long chemin à faire. Mais alors que la jeune femme faillit tourner talon pour le quitter, ne lui adressant que de maigres mises en gardes par rapport à la magie qu'il utilisait, le valseur la retint par la main, une nouvelle idée germant, une opportunité s'ouvrant à lui.

« Attendez ! … Vous disiez que vous faisiez partie d'un groupe ? Je … M'excuse pour cette demande abrupte mais … Puis-je me joindre à vous, mademoiselle … ? »

« … Noole. Juste Noole. » Elle ne lutta pas en sentant sa main la retenir mais resta encore une fois pensive à ses mots … Avant d'esquisser un sourire en coin. « Je ne te promets rien mais je veux bien en parler aux autres … A condition que tu sortes de ton déguisement et que tu me dises ton nom. »

«Waltz … Je m'appelle Waltz. Quand au « déguisement » je crains que cela ne soit difficile. »





Dernière édition par Waltz le Lun 4 Déc 2017 - 20:41, édité 10 fois
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WALTZ



Histoire (seconde partie)



Ainsi, le mage ténébreux fit la rencontre de bien des artistes dans cette petite bande de nomade, vivant par les dons de leurs admirateurs durant leurs nombreuses représentations. La cohésion du groupe n'était pas parfaite et beaucoup d'individu différent devaient se supporter mais tous tenaient bon et coexistaient, conduit par une passion commune : le désir de vivre pour et de leur art. Acrobates, jongleurs, contorsionnistes, dresseur d'animaux, cracheurs de feu, un véritable cirque. Waltz, dans tous ces gens, n'étaient qu'une personne étrange de plus dans le lot, prétextant être très attaché à ce « costume » qu'il portait. Après tout, comment leur expliquait qu'il venait d'un autre monde ? D'un monde où des monstres lui ressemblant existaient ? Où la magie n'était pas forcement chose rare ?

Ainsi commença la carrière du mage qui roula sa bosse avec eux pendant un long moment. De tous ses compagnons, désormais, Noole fut presque naturellement celle avec qui il se sentait le plus proche et avec qui il réussit à communiquer le plus facilement. Là où il était le bout en train ne se souciant guère des remarques des autres, la jeune femme eut plus d'une fois l'occasion de voir la personne plus fragile en dessous. Elle fut d'ailleurs la seule qui eut droit de connaitre un peu du passé de Waltz. Lorsqu'ils étaient seuls dans leur caravane, le petit être aimait se confier à elle puisqu'elle écoutait, tout deux couché dans leur hamac, à parler parfois pendant des heures.

« Tu dois le savoir … mais ce n'est pas un déguisement, c'est qui je suis. »

« … Alors explique-moi qui tu es, Waltz. »

« … Je suis un Valseur. Il fut un temps où j'avais de grandes ailes. Je viens d'un autre monde. »

« Ta magie est impressionnante et en rien comparable à ce que je connais … Mais je pense tout de même avoir du mal à te croire. »

« Je ne t'en veux pas … Parfois, j'ai moi-même du mal à le croire. »

« Que viens-tu faire ici alors, Waltz ? »

« Je ne sais pas … Je cherche peut-être tout simplement le bonheur. »

« Ce n'est pas une réponse. Tout le monde cherche le bonheur à un moment donné. Que cherches-tu plus précisément. »

« … Je cherche à être accepté, je pense. Tout le monde a peur de moi car ils ont peur de l'inconnu et être avec vous a à peine amélioré les choses … »

« Car … Tu désires être accepté de tous ? Ce n'est pas possible Waltz. »

« … »

« Si tel est la définition du bonheur pour toi … sache que quelqu'un ne peut pas être heureux tout le temps. Le bonheur n'est pas constant … Il y a des instants de bonheur mais, tu ne peux pas être heureux toutes les heures de la journée. Il faut parfois se battre pour ces moments mais jamais tu ne seras comblé pour toujours. C'est ainsi que le cœur humain est fait. »

« … Et si mon cœur n'était pas humain ? De temps à autre, je me sens si vide … ou en colère de voir que personne ne me comprend … Parfois, j'ai l'impression d'être un monstre égoïste … »

« … C'est ainsi que le cœur humain est fait. Il suffit d'apprendre à accepter certaines choses, relativiser ses mauvais sentiments pour en souffrir le moins possible… Maintenant, essai de dormir, Waltz. »

« … »

« Waltz ? Je t'accepte, moi. »

« … Merci, Noole. »

Et quand bien même les interactions du genre s'enchaînaient nuit après nuit, il ne put jamais lui avouer sa vraie nature, lui qui savait au plus profond de lui qu'il était une créature impure et littéralement entourée de ténèbres. Il commençait à avoir un attachement sincère pour cette femme … Tellement qu'il n'eut jamais le courage de risquer la perdre. Le temps passait et alors qu'ils voyageaient aux quatre coins du pays, le monde se mit à changer. Il devenait de plus en plus dangereux. Des échos venaient à eux comme quoi il y avait de plus en plus d'agression. Pas de guerre, pas de faction à reporter, juste des crimes gratuits faisant de nombreux morts …

Un jour, ils se rendirent dans un village pour travailler mais celui-ci venait de se faire attaquer. Ils furent tous surpris de voir la ruine, le feu, les blessé … Rappelant d'horribles souvenir au mage noir qui s'imaginait encore les premiers instants de sa vie … Baigné dans le sang et entouré de cadavre. Alors que les membres de la caravane s'attelaient hors de leur véhicule pour sauver ce qu'il y avait encore à sauver, le mage noir souleva un vent de panique par sa simple présence lorsqu'il posa pied à terre.

« Non … Non ! Encore un ! TUEZ-LE ! TUEZ-LE VITE ! » hurla de manière hystérique un homme ensanglanté, reculant jusqu'à être assit, dos à une maison.

« … Et bien, et bien, ce n'est pas une façon très agréable de recevoir des personnes vous venant en aide, très cher ! » Répondit-il avec calme et une fausse malice.

« Il ne va rien vous faire, c'est notre ami. » Finit par rajouter Noole, levant un bras devant Waltz comme pour le couvrir, protectrice.

« Non ! VOUS NE COMPRENNEZ PAS ! C'est une créature noire ! Encore une ! »

La mine de Waltz se fit soudainement plus sombre, restant en retrait alors que Noole et les autres essayaient de comprendre d'où venait le malentendu visant le mage qui, pourtant, n'avait pas réellement causé problème depuis son intégration au groupe. Le ténébreux savait très bien ce qu'il se passait. C'était l'évidence pour lui … D'un ton plus sérieux, le valseur s'adressa à son ami tout en se dirigeant vers la sortie du village.

« Ne vous en faite pas, j'attendrais notre départ hors de la ville »

« Non, attend Waltz ! »

Mais il était déjà en chemin pour le chemin de terre et les murets de pierres, situé en bordure du village. Noole lui courra après et le suivit pour lui parler, sentant bien l'animosité chez son ami.

« Ce n'est qu'un malentendu, il suffit de leur montrer et de leur prouver que- … »

Elle fut néanmoins coupée par un rustre amoché qui beugla. « Laisse le partir ! Au moins y en a des comme lui, au mieux c'est ! »

«Ouai ! Hors de notre village ! »

« Sale monstre ! »

Il aurait pu se défendre mais Waltz n'avait pas les mots pour arranger la situation, tout comme il était muet par le passé. La rage le faisait bouillonner, lui qui apprit à détester par-dessus toute cette injustice, cette discrimination … L'espace d'un instant, ce village aurait pu s'éteindre définitivement, il en aurait été ravi. La balance penche rapidement d'un coté à l'autre … Le valseur fit un signe de main à Noole, rassemblant le peu de sang-froid qui lui restait pour lui demander de rester et soigner les blessé avant de partir, s'asseoir sur la roche d'un muret à quelques centaines de mètres de l'entrée du village.

Ruminant sa colère, les paroles des habitants tournoyaient dans son esprit, martelant son morale, petit à petit. Les heures passaient, la nuit tombait et au loin, il pouvait voir les feux éclairer le hameau et de temps à autre son amie se tenir à l'entrée du village, sentir son regard sur lui … Et il ignorait toujours s'il avait bien fait de réagir ainsi ou non. La pluie tombait, trempant ses vêtements et ruisselant le long de son grand chapeau … Il ne cherchait pas à s'abritait, sentant cette fureur dormante pouvant se réveiller à tout instant. Comme lorsqu'il fut pourchassé dans l'autre monde, il pouvait sentir des vapeurs noires flotter autour de son corps.

Alors qu'il se tenait à son sceptre, il finit par relever les yeux en remarquant du mouvement. Des ombres se dessinaient sur le sol … Des ombres plates, mouvante de manière surnaturelles, des ombres qu'il connaissait bien. Les sans-cœurs. Il resta immobile, les observant et aurait pu presque être surpris si son esprit n'était pas si préoccupé … à les voir se désintéresser de lui mais au lieu de cela, se diriger vers le village. Il ne réagit pas. Peut-être était-ce mieux ainsi ? Que ces gens misérables voient leurs souffrances disparaitre… Qui sait ? Peut-être était-ce lui qui avait attiré les sans-cœurs, qui avait désigné leur prochaine cibles. Le mage noir resta là, assis, observant les monstres s'approcher.

Mais dans sa transe, il repensa à ses compagnons et bien entendu à sa douce amie qui lui avait tant appris, tant sur l'art qu'humainement parlant. Eux ne méritaient pas cela … Et pourtant ils étaient là-bas, en train d'aider le même être pitoyable qui était prêt à lever les torches et les fourches contre lui. Mais est-ce que ce mal entendu, cet écart sur la route leur vaudrait donc la mort ? Un instant de réflexion qui lui permit de passer outre son humeur noire, bondissant subitement dans les airs alors que des cris commençaient à se faire entendre, à nouveau. Sautant haut, au milieu des ombres rampantes, Waltz brandit son sceptre, lançant un premier sort.

Son sceptre grésilla, parcouru de plusieurs arcs électriques alors que les nuages noirs finirent par faire pleuvoir la foudre, désintégrant sur place bon nombre des créatures. Les survivant se tournèrent vers la menace, semblant subitement bien plus intéressé par l'expérience ratée qu'était le valseur, sautant également pour l'attraper. Sous les regards impuissant des villageois, le mage repoussa les sans-cœurs, sorts après sorts, suivant seulement son cœur pour faire les choses juste, retrouvant ses esprits.

Il finit essoufflé, genou à terre, restant immobile un long moment après que le dernier monstre soit repoussé. Quand bien même savait-il qu'il avait pris la bonne décision, un sentiment de honte l'empêchait de relever le regard vers ceux qu'il faillit laisser mourir … Mais personne ne connaissait réellement ses états d'âmes. De grands héros peuvent être trouvés même ici … Sous la pluie et dans la boue. C'était la seule chose que pouvaient se dire les rescapés. Feintant l'épuisement, il se servit de cette ruse pour éviter de croiser les regards, se laissant tomber à terre jusqu'à ce que quelqu'un ne vienne le ramasser. Il se laissa aller, fermant les yeux…

Lorsqu'il les rouvrit, il était dans sa caravane, la jeune artiste veillant sur lui. Toujours un peu réservée et sérieuse, elle ne lui adressa qu'un sourire en le voyant ouvrir à nouveau les yeux, s'asseyant à ses côtés. Cependant, ce fut lui qui lui adressa les premiers mots.

« C'était des Sans-cœurs … Des êtres ténébreux qui étaient dans mon monde. Ils sont la cause de tous mes soucis … »

«Shhh … Essait de te reposer, Waltz. Tu nous as tous sauvé, tu mérites de te reposer. »

« … Tu ne comprends pas Noole … J'ai faillit les laisser détruire le village … »

« … »

« Noole ? Ce monde est en train de changer. Je ne sais pas si c'est moi qu'ils ont suivi ou … Si partout ils se répandent … Mais le monde n'est plus sûr. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous protéger mais … je ne sais pas si cela sera suffisant. »

« Je ne sais pas Waltz … Mais tu fais de ton mieux en toutes circonstances. On ne peut pas te blâmer pour cela. Maintenant repose-toi. Les villageois ne vont plus te chasser. »

Depuis ce jour fatidique, Waltz faisait plus office d'escorte pour la troupe que simple artiste dans la bande. Le monde changeait, pour le meilleur ou pour le pire. Les sans-cœurs commençaient à être reconnu comme une réelle menace, les armées étaient plus présentes tout partout et le mage noir devait se tenir de plus en plus discret … sous peine de voir d'autres éclats de colères et de folie surgir si on le traitait encore de monstre et qu'on l'obligeait à devenir un. Et alors que le pays s'adaptait à ses intrus, d'autres organismes se mirent à étendre leur dominion sur les lieux. Quelque chose avait mis la machine en mouvement. Alors que Waltz voyageait et qu'il ne se tenait pas forcement au courant de toutes les nouveautés, le « Consulat » pris le contrôle de la cité des rêves, suivi d'un autre groupe, la « Shinra » qui, petit à petit, faisait des rêves les plus fous des réalités en accommodant petit à petit la population aux prouesses de technologies qu'étaient les vaisseaux pouvant voyager de mondes en mondes.

Après de nombreuses croisades, le groupe fut contacté pour travailler, main dans la main, avec les membres du « Consulat » qui semblaient être intéressés par le côté artistique de leur petite bande et souhaitaient collaborer pour étendre leur culture respectives. Le ténébreux était bien entendu de la bande mais … Ses hommes avaient tellement bien pris les choses en mains. La cité des rêves devint un bastion sécurisé grâce à eux cependant … Waltz ne pouvait s'empêcher de se questionner sur ses propres démons et ce que ces autres « démons » pouvaient faire à ceux qui n'ont pas la chance d'être protégés par le Consulat.

Pas longtemps après leurs premières représentations pour le compte des élus des muses, le mage noir voulu s'enfuir mais pas sans un dernier au revoir à sa plus tendre amie. Il la réveilla en pleine nuit, lui agrippant doucement l'épaule alors qu'elle était logée dans son hamac.

« Noole ? Je pars … »

« … Je pense que je l'ai senti, mais cela ne veut pas dire que j'en suis heureuse. »

« Pardon … Mais vous n'avez plus besoin de moi. Vous êtes à l'abri ici, désormais. J'aime ce qu'on fait, j'aime voir les gens heureux mais … Sans prétention, je suis spéciale. J'ai appris qu'il y avait des choses plus importantes que d'être « accepté » et apprécier dans la vie. Je veux utiliser ma magie et … user de ce que je suis pour faire le bien. »

« Tu fais déjà le bien, Waltz. Et je t'interdis de dire … que je n'ai plus besoin de toi. »

« Je suis navré, Noole … Je le sens au plus profond de mon âme : mon destin est ailleurs. Je ne sais pas si c'est possible mais … S'il y a une solution pour débarrasser le monde des Sans-cœurs, je veux la trouver et faire du monde une meilleure place. »

« Ou bien cherches-tu à calmer ta culpabilité ? Du temps passé dans ton ancien monde ? »

Poignardé en plein cœur, son air triste se fit plus prononcé encore. « Il y a encore plein de choses que je ne t'aies jamais raconté sur moi, Noole … Je ne suis pas une bonne personne … J'abrite le pouvoir des ténèbres et plus d'une fois, j'ai imaginé le monde bruler juste parce qu'on m'a mal-traité… Plus d'une fois, j'ai faillit le faire bruler. Et si vous n'étiez pas dans ma vie, peut-être n'aurais-je pas retenu mes pulsions. »

Il y eut un long silence où ils se regardèrent dans les yeux avant que la jeune femme se retourne dans sa couche, lui faisant dos, frustré, elle aussi en colère sans doute … Mais malgré ce sentiment émanant d'elle, elle lui glissa tout de même.

« Ne nous oublie pas … Reviens nous voir. »

« … Je ne vaudrais pas mieux que ces monstres si j'osais un jour vous oublier. Vous m'avez rendu heureux. Tu m'as rendu heureux. »

Et c'est sur une caresse sur son épaule, y posant son front un instant, qu'il finit par tirer sa révérence, laissant larmes et sanglots derrière lui.

Guidé par son instinct, résolu, le mage monta dans un des nouveaux transports de cette compagnie, « Shinra », non pas sans quelques explications et de quoi clarifié sa situation … Mais il réussit à embarquer malgré tout. Etrangement, le Valseur posa une question bien singulière. Quel était le monde avec le plus de sans-cœur ? Longtemps il du essayer de convaincre le responsable de l'amener à un tel endroit, après bien sur lui avoir expliqué les motivations derrière cette demande inquiétante.

Il cherchera là où d'autre n'iraient pas … et verra ce que d'autre ne peuvent voir.

Depuis ce jour, Waltz voyage de monde en monde. Pas longtemps, juste quelques jours ou le temps de satisfaire sa curiosité, avant de repartir vers l'endroit maudit que la Shinra lui avait désigné lorsqu'il posa cette question funeste. La fin des mondes. Une montagne disgracieuse de rage et de haine. Un gouffre de tristesse et de désespoir. Un océan de ténèbres que même les plus téméraires des agents de la Shinra n'osaient approcher. Une parodie des mondes engloutis. La plupart finiront ici, recouvert par la terre empoisonnée, attendant une fin plus miséricordieuse … C'était ce qu'il se disait après un temps d'étude, à analyser cet endroit et son soleil noir. Mais son exile en ses lieux n'étaient pas un pèlerinage à la gloire de la fin du monde imminente. Il ne voyait pas l'avenir de toute façon, il ignorait si cette fin allait un jour se produire. Il observait juste et étudiait le déroulement des choses, découvrant ce qu'est la lumière et surtout les ténèbres.

Il commença avec humilité, dédiant son travail et ses combats au nom de tout ce qui est bon et pour but de protéger ce « tout ». Mais dans ses veines expériences pour essayer de comprendre pour la noirceur est noirceur, Waltz commença doucement à se perdre. Il faut se perdre pour trouver l'introuvable, c'était un fait, mais parfois cela avait un prix car l'abysse retourne même le plus audacieux des regards.

Les créatures cauchemardesques des ténèbres pouvaient être repoussées, elles pouvaient être battues ! Mais ses études, qui se traduisaient par une grande part de combat pour sa vie, l'exposa aux souffrances. Il vit les ruines des mondes, les restes fossilisé des civilisations, les cadavres et les cœurs volés dès l'instant qu'ils apparaissaient. En ses lieux, l'esprit de Waltz petit à petit s'embrouillait. Il croyait progresser et pourtant, peut-être reculait-il plus qu'il n'avançait. Sans s'en rendre compte, il perdait sa lumière, il perdait son but, déviait du droit chemin, au point que même la plus folle des pensées sembla subitement être une idée lumineuse.

« Je ne peux pas … travailler dans ses conditions … Oui … Je dois … Faire des tests … sur d'autres cœurs. Il faut que je vois des cœurs purs se faire envahir … Oui ! Oui, j'en … apprendrais plus ainsi, c'est bien sur … Ahah ! C'était si évident ! Je dois … aller récolter … C'est le seul moyen, il faut que … je comprenne … que je comprenne … Ahah … »

Son excès de confiance en ses pouvoirs était un tueur lent et insidieux … Une mort lente … invisible … impardonnable. Il aurait dû savoir mieux que personne que sa part de ténèbres le rendait sensible à la noirceur et n'était pas une force … Mais cela faisait aussi parti de son étude ?

« Ceux qui convoitent le sang et les blessures en trouvent … en grande quantité … Ceux qui convoitent les ténèbres … en trouve en grande quantité … Et pourtant … Pourtant … ceux qui convoitent la lumière ne la trouve pas toujours… Aaaah … Ils se multiplient rapidement, dans les ténèbres … Ah … Ahah … Pouvons … Pouvons-nous les détruire plus rapidement encore ? »

Il ne pouvait cependant pas avoir d'espoir dans cet enfer… Aucun espoir. Juste les marmonnements d'un fou qui se laissa influencer et réalisa des actes immoraux, croyant dur comme fer faire les bonnes choses. Il en venait au point de capturer des innocents et les jeter dans les ténèbres … Observer les visiteurs du néant s'approcher alors qu'il se battait avec les guerriers qu'il jetait en pâture aux sans-cœur, les retenant de partir.

« Ne me suppliez pas … Non, arrêtez … Vous ne comprenez pas … Si j'y arrive … Si j'arrive à percer le voile des ténèbres … Je pourrais réparer tous mes tords ! Je pourrais sauver l'univers ! Alors … A-Alors arrêtez de lutter … ET LAISSEZ-MOI GAGNER ! AHAHAHAH ! »



Et ainsi, Waltz tombait … Juste pour une miette de pain qu'était « l'étude », la « compréhension » … Un leurre cachant son obsession de vouloir bien faire … De trouver une solution pour inverser le cours du temps et détruire les sans-cœurs … Non pas pour le salut de l'univers mais … Pour évincer ceux qui lui donnaient une mauvaise image ?

Après des années à lentement sombrer dans une folie douce, Waltz revint, presque par hasard, dans le monde abritant la cité des rêves. Ses talents d'acteur lui permit de passer toutes les barrières et à cacher ses noirs dessins mais au moment de passer à l'acte, le cœur de Waltz transpirait la putréfaction du mal … Si bien que … Lorsqu'une jeune femme croisa le mage noir, dans les décombres d'un village fantôme jusqu'à où il avait chassé sa « cible » … Elle ne le reconnu pas.

Il était sur le point de lancer un sort au pauvre bougre, dos au mur … Mais en croisant le regard de cette jeune femme … La peur et le dégout dans ses yeux le meurtrit plus que toutes les blessures qu'il avait enduré face aux sans-cœurs. Elle était là, Noole, son amie de toujours pour ainsi dire … Et lui ? Il était débraillé, les mains dégoulinant de sangs et ses vêtements, débordant littéralement d'une brume noire et de coulée de goudron, infecté et malade. Se fixant tous les deux, la victime s'éclipsa, laissant les deux s'observer. Elle avait vieilli, cela faisait presque une dizaine d'année après tout … Son esprit se vida, le cœur serré … Comme s'il savait qu'il avait fait quelque chose de mal, sans le réaliser pleinement pour autant. A peine ouvrit-il la bouche que Noole le coupa, les yeux emplit de larmes … et de fureur.

« C'est toi, n'est-ce pas ?! C'est à cause de toi, cette série d'enlèvement ses derniers jours ?! Qu'est-ce que ce tu leur as fait ?!»

Son regard tomba doucement, muet alors que les mots lui manquaient… Sa gorge était trop serrée pour avouer l'horreur qu'il avait pratiquée.

« Que suis-je censée faire, maintenant ? Prévenir les gardes ? Te tuer de mes propres mains ?! »

Ces mots commençaient à apporter la clarté dans son esprit, la lumière sur ses actions… Il regarda ses mains à nouveau et il se souvint des premiers jours de son existence. Du sang et des corps. L'histoire se répétait. Quelle serait la déception de Merlin s'il le voyait aujourd'hui ? Que penserait-il d'avoir sauvé un tueur, un fou dément, une atrocité sans nom … et sous cette réalisation, il soupira.

« Tu devrais … Je ne suis pas humain … Les monstres … devraient être abattus »

« Pitié, ne me demande pas ça ! Je … Je n'ai jamais été aussi confuse … et détruite qu'aujourd'hui … Qu'est-ce qui t'es arrivé Waltz ? … Pourquoi ?! … »

Elle commençait doucement à tomber à genoux au sol … Reculant, tombant en arrière alors que la créature de ténèbre avait tendu la main vers elle. Une réaction naturelle qui le blessa à nouveau, sans s'en plaindre cependant. Il resta quelques secondes ainsi, immobiles … avant de se saisir de son bâton qu'il avait laissé tomber après le choc, essuyer les miasmes obscure s'échappant de son col.

« Je … comprends … Tu n'auras pas à le faire … Je … Je sais vers qui … me tourner … »

Et il disparu dans un nuage sombre, laissant son ancienne connaissance seule dans son désarroi.



Aux commandes d'un vaisseau Gummi qu'il avait dérobé durant ces années sombres, Waltz parcouru les étoiles durant de longues heures, peut-être même des journées, méditant sur ses actes, épongeant ses pensées impure… Comme si, indirectement, Noole n'avait pas donné de lumière mais au moins chassé une part des ténèbres qui l'avaient envahi… Et lors de sa dérive, il finit par s'approcher de sa destination le Château Disney, qu'il contacta par radio.

« Salutation. Je suis ici pour expier mes péchés, apporter mon aide … Ou me livrer à votre jugement. »




Questions diverses



1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?// C’est possible !
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?// Un Nekomata : Démon se cachant sous l’apparence d’un chat à deux queues, masquant sa véritable apparence sous un physique plus doux.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? La méfiance règne mais des flash de bravoure peuvent arriver pour les rares qui percent sa coquille.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. // Son passé Chaotique ne lui a jamais donné beaucoup d’espoir, de rêves ou d’amitié stable, sincère.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? // « Pour combattre les ténèbres, il faut les connaitre. » - « Peut-être suis-je né minuscule … Mais je mourrai en colosse. »
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles? // Faible ? Ohoh, très certainement les petites faute d’inattention style les « S », les accords, ainsi de suite. Point fort ? On m’a toujours dit que j’étais agréable à lire, inventif, etc …
7) Pourquoi incarner ce personnage ? // Waltz est mon nouveau bébé. Il s’agit d’un personnage qui m’appartient officiellement (j’ai payé de l’argent pour cela) et je souhaite le faire vivre à travers des images que je vais demander à des artistes mais aussi … Je le trouvais tellement approprié pour KingdomHeart, moi qui voulait recommencer à RP en générale, c’est une parfaite opportunité !


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Salut !

J'ai donc lu ta fiche parce que le perso m'intriguait. Genre, en voyant le nom je me suis dit "Consulat", en voyant l'avatar "Coalition", et au final... "Lumière". Cool !

Bref, du coup autant laisser un petit commentaire, à toutes fins utiles. Avant tout chose, je suis absolument fan de l'idée d'incarner un mage noir ! Je trouve ça chouette, dans un esprit très FF/KH.

Donc, ta fiche ! Je dirais que... Le physique me semble en dessous. Pas qu'il soit mal écrit, mais je l'ai trouvé un peu monotone, un peu trop descriptif (comment ça, c'est normal dans une description ?). Pour être un peu clair, je dirais qu'il lui manque un truc, de la mise en scène, du mouvement ! C'est peut-être perso, mais la partie physique m'emmerde à fond, je vois pas trop comment être ému par une description. Par contre, si tu le rends vivant, c'est déjà plus intéressant ! Avec une mise en situation par exemple, c'est beaucoup plus simple, je trouve, de déballer de la description.

Ouais, donc je dirais que le physique manque de contexte pour m'avoir vraiment emballé.

Je glisse ici avant d'oublier, mais j'ai vu quelques fautes. Des trucs tout cons, comme des espaces manquants ou... Je ne retrouve plus d'exemple de ce que je voulais dire. Bref, rien qui ne résiste à une relecture !

Le caractère, je l'ai trouvé très touchant ! Franchement, je ne vois pas trop quoi redire dessus, je le trouve crédible et vraiment intéressant dans les thématiques que tu abordes : qu'il ne sache pas vraiment qui il est, qu'il essaie de porter un masque, qu'il ait autant besoin d'être accepté vu sa nature (à ce propos, l'idée du parallèle avec un sans-cœur est très bonne). Vraiment, j'ai hâte de voir ce perso évoluer en rp !

Et l'histoire. Y'a un truc que je trouve vraiment raté !

En fait y'en a un deuxième.

Y'a deux trucs que je trouve vraiment ratés !

Le deuxième est moins important.

Y'a un truc et demi que je... !

Bref.

Ce truc donc, c'est le moment où, juste après que Waltz ait été envoyé à la Cité des Rêves, tu fais un interlude avec les guest stars du comité feat Merlin. Je trouve qu'il n'est pas cohérent avec le reste de la forme. Parce que, pendant toute l'histoire, on est avec Waltz, on nait avec lui, on découvre en même temps que lui. On est toujours plus ou moins dans le point de vue de Waltz. Et d'un coup, tu as cette scène à laquelle il n'a pas assisté et qui sort un peu de nul part, qui est là juste pour nous faire passer des infos. Je trouve que c'est un raccourci, une facilité pour justement nous balancer de l'info, et à mon sens tu aurais dû essayer de trouver un autre moyen de faire ça.

Voilà, ce passage est pour moi le gros point noir de toute la fiche.

Le deuxième reproche que j'aurais à faire à l'histoire c'est la crédibilité de certains dialogues, comme :

« Un cœur … La volonté des ténèbres … C'était en réalité si simple ! Mais sans les travaux de ce certain « Ansem », je n'aurais jamais sû le découvrir par moi-même … Ahahah ! … Et lorsque je me serais débarrassé de ses gêneurs, à supposer qu'ils finissent par rendre les armes … Je pourrais reconstruire la forteresse oubliée et jamais plus qui que ce soit ne sera embêté par les Sans-cœurs… PUISQU'ILS SERONT SOUS MA COUPE ! OUI ! AHAHAH ! … … Quoi ? »

C'est hyper caricatural. Et d'ailleurs ! Ça rejoint ma critique précédente sur comment faire passer de l'info de manière subtile. Là, ce personnage sert juste à poser le plot, ce qui m'amène à une question (qui n'est pas valable que pour ta fiche, je me la pose aussi sur des bouquins ou des films) : pourquoi vouloir tout expliquer ?

Si tu rends tout limpide, tu perds en mystère, en charme, tu risques d'être plombant. Comparaison ciné : dans Alien, ce qui fonctionne super bien au début quand ils découvrent les œufs dans un vaisseau en ruine, c'est qu'on ne nous dit rien. Qu'est-ce que c'est que ce vaisseau ? C'est quoi cet extraterrestre mort ? Pourquoi ils avaient ces œufs ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Tout est laissé à l'imagination. Et quand on veut tout t'expliquer, relier les points entre eux de manière lourdingue, ça donne Prometheus.

Je m'égare.

Mais imagine dans ton histoire, la même scène sauf que Waltz ne bite rien à ce qui se passe. Le lecteur est intelligent, il va tout de même comprendre deux trois trucs grâce à l'apparition de Squall et Yuffie, et ensuite tu peux amener des éléments de réponse (typiquement, quand Waltz retourne au labo, ça aurait été le moment parfait). Mais entre deux, tu as créé une autre forme de tension, tu as suscité de l'intérêt justement en ne donnant pas toutes les infos top tôt.

Ouais, donc les dialogues...

« Pitié, ne me demande pas ça ! Je … Je n'ai jamais été aussi confuse … et détruite qu'aujourd'hui … Qu'est-ce qui t'es arrivé Waltz ? … Pourquoi ?! … »

Ce passage, j'ai trouvé que ça sonnait particulièrement faux aussi. Est-ce que quelqu'un dirait vraiment ça de cette manière ?

Bon voilà, c'était juste quelques moments de dialogues à côté de la plaque, il serait temps que je dise du bien. Parce qu'en soi, j'ai bien aimé ! (si si si) Le passage avec Merlin était cool, toute la partie à la Cité des Rêves je me suis vraiment laissé emporter. Et surtout, j'ai trouvé cette partie très détaillée, elle prend son temps, elle pose les personnages et le trajet de Waltz, vraiment très cool.

Comme ça prenait son temps, je me suis d'ailleurs demandé comment tu allais bien pouvoir couvrir dix ans de vie au rythme où ça allait. Et la solution est... Bof. Attention, j'aime beaucoup l'évolution borderline du perso, qu'il se rapproche des ténèbres en pensant réellement bien faire ! Ce que j'ai trouvé plus bof, c'est la crédibilité de passer autant d'années à la fin des mondes. Même s'il est proche d'un sans-cœur, c'est quand même un endroit vachement dangereux.

On va s'arrêter là ! En tout cas, je suis assez d'accord quand tu te décris comme inventif, et même si j'ai sûrement dit plus de critiques négatives qu'autre chose (prends plutôt ça comme des pistes de réflexion) je trouve que c'est une très très bonne fiche !

Pour le grade euuuuuh... Ouais, Capitaine ça me semble bien !
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Ola jeune gens ! Alors, oui, ce n’est pas Primus qui validera ta fiche. Il est pas mal occupé pour les deux prochaines semaines et ne va pas avoir le temps de le faire, et au lieu de te faire attendre tout ce temps, je prends sur moi la lourde tâche de m’occuper de toi ! Pas de chance pour toi, j’ai souvent tendance à être plus ferme sur les présentations que sur les rp. Pourquoi ? Aucune idée. En tout cas, j’ai fait bien attention à évier de lire le commentaire d’Aqua, histoire de ne pas être influencé.

Bien ! J’vais commencer tout cela maintenant, il y a des chances que j’parle de chaque partie séparément, histoire d’être original.


Physionomie :

C’est un problème que j’vois souvent sur les physiques depuis quelque temps (depuis ma dernière fiche, et je n’ai moi-même pas pu appliquer le théorème) et j’trouve ça un peu regrettable. Selon moi, un physique ne doit pas se résumer à simplement : « Qu’est-ce que je porte ? Ma taille ? Mon poids ? Qu’est-ce qui me différencie d’un humain (dans ton cas) ? »

De mon point de vue, le physique est un milliard de fois plus complexe, il suffit simplement d’observer les gens. Il s’agit aussi des postures, ta façon de marcher, les mouvements que tu fais et bien d’autre choses, tu vois c’que j’veux dire ?

Souvent, j’entends dire que dans une bonne fiche, il y a un peu de caractère dans le physique, du physique dans le caractère et les deux dans l’histoire. Mais pourquoi cela ? Si dans ton physique, tu décris ton personnage qui marche systématiquement en bombant le torse, cela veut dire que c’est une personne confiante. Le contraire ? Si ton personnage à le dos voûté, les épaules en avant et la tête basse, tu prends directement la direction que l’gars n'est pas très recommandable où plus simplement pas digne de confiance.

Un peu comme la sorcière dans Blanche Neige, j’ne comprends toujours pas comment cette conne à ignorer les signes évident de : « Meuf, cette personne ne peut pas te vouloir du bien ! »

Bref, j’ai l’air dur ici. Sauf que non, je souligne simplement mon propre point de vue. Un physique très « plan-plan » n'est pas ma tasse de thé parce que je trouve que tu peux en faire tellement plus. Après, nous sommes d’accord, c’est difficile de parler « expression » avec l’origine de ton personnage. Après, nous pouvons imaginer un truc à la BMO dans « Adventure time ».

Si tu ne connais pas, il s’agit d’une Gameboy vivante et toutes ses expressions sont faites via l’écran qui se traduit par une paire d’yeux et un trait pour la bouche. Tu peux traduire la surprise par deux yeux énorme par rapport à une bouche minuscule, où la suspicion par deux yeux minuscules et un simple trait pour la bouche. Mes exemples sont très basiques, mais c’est une façon de rendre les choses limpides sans avoir à se confondre en explication pour expliquer un sentiment au lecteur.

Finalement, il faut rendre à César ce qui est à César. Ton physique est bien dans le style choisi, on reconnaît un peu le caractère général du personnage au travers de ta façon décrire ainsi que les anecdotes pour certaines pièces de ton équipement et il n’y a aucune difficulté à imaginer Waltz dans son ensemble. C’est complet, il manque rien et nous avons de quoi nous mettre sous la dent pour reconnaître la personne. En clair, c’est précis et concis !

Malheureusement, j’trouve que c’est pas aussi fort que les deux autres parties.


Caractère :

Alors, ici, il y a du très bon et du moins bon. Dans la globalité, j’apprécie pas mal le caractère qui est décrit dans cette partie. Cependant, j’voyais bien l’embrouille venir et j’me suis dit qu’il ne fallait surtout pas commenter les choses séparément et de tout voir dans l’intégralité.

Le caractère est super cool, c’est presque le moment de mise à nue du BadBoy dans les films, quand tu te rends compte qu’il y a autre chose par-delà la carapace.

Et c’est exactement ce que tu nous donnes à lire dans cette partie de ta fiche. On ressent la sincérité, que ton personnage aimerait bien plus que d’être cette boule rejetée et que l’on passe au-dessus des apparences. Qui, en soit, est, dans un sens, largement la thématique de Vivi dans FF9. Ah oui, c’est mon FF favori et valait pas mieux que ce soit moi qui te commente =D

Enfin, cette thématique de « fatalité » et du regard des autres est super intéressante, j’suis super content que tu l’abordes et de quelle façon elle est abordée. Sincère, touchant et ainsi de suite. Et surtout quand j’vois le final de l’histoire, j’suis curieux de voir comment ça va se passer pour toi à la Lumière. Est-ce que tu vas conserver ce masque où est-ce que tu tentes le coup de « Juger les actes que j’vais accomplir pour vous ».

Bon, et si j’ai envie d’être un poil chiant, j’dirais que j’trouve que ça manque d’un défaut. Loin du fait que ton personne soit une Mary-sue, j’trouve qu’il manque ce p’tit truc qui fait la différence et puisse le rendre problématique.

Dans le caractère, j’peux ressortir ça : égoïste / instable / anti-sociale comme le plus mis en avant. Là, c’est peut-être mon côté lecteur qui dit cela, mais j’en voudrais un peu plus ! T’es un valseur, que diable ! Tu peux n'être animé pas bien pire que cela. Pourquoi est-ce que ton côté ténébreux te rendrait pas plus « sadique » dans tes actions ? T’es égoïste à quel point ? Instable, c’est une chose, mais est-ce que t’irais jusqu’à provoquer un cataclysme dans ta rage ?! Enfin, c'est des questions que j’lance comme ça.

L’ayant déjà dit, j’apprécie beaucoup ton caractère. Néanmoins, il pourrait y avoir plus de « ténèbres » dans un personnage comme le tien.


Histoire :

Pour l’histoire, j’pense que j’vais me rapprocher de ma façon de noter les missions. Dans le sens où, ma lecture d’hier soir histoire que mon esprit conserve les choses les plus remarquables » dans ton texte. En d’autres mots, après un bon gros dodo et deux épisodes du Punisher (très bonne série, faut la regarder), j’ai clairement dans mon crâne les choses qui me perturbent le plus.

Aussi, j’vais dire le négatif en premier et conclure par le positif. Après, j’vais le redire ici, prend pas ça pour de la critique bête et méchante, non. Mon idée en faisant comme ça et commentant de cette façon, c’est pour donner des pistes et que tu remarques ton écrit sous un autre regard. D’autant que je n’estime pas être parfait et avoir encore beaucoup de choses à apprendre. C’est l’oeil critique d’un lecteur avec d’autres habitudes que les tiennes, pour te poser sur ton texte et te dire : « Hmm, c’est vrai que comme ça… ». Donc, j’suis gentil, pas méchant avec des crocs.


Donc, pour moi, il y a trois trucs qui cloche dans ton histoire et j’vais énumérer celle-ci de la plus grave à la moins grave. Du moins, dans ma tête de moi et moi seul.

- Changement drastique après la Cité des Rêves
- Parfois caricatural
- Une omniscience que j’ai du mal à comprendre

Ma première critique arrive très tard dans l’histoire, c’est limite le dernier acte. Simplement que, le moment où il se sépare dans la troupe et que sa véritable aventure solo commence, j’ai pas du tout trouvé l’évènement déclencheur de tout cela. Genre, ok, il en apprend et commence à faire de plus en plus de recherche afin de combattre un mal.

En soit, la quête est noble et il faut le souligner. Finalement, par rapport à ce que je dis plus haut, c’est ici que nous découvrons ton sadisme. Sauf que j’ai pas compris les tenants et aboutissant te menant jusqu’à cette voie. Est-ce que c’est le manque de considération ? Pendant tes années avec la troupe, tu avais droit à cela. La volonté d’aider ? Possible, mais j’ai pas compris que c’était pour ça. La simple soif de découverte ? Une fois de plus, j’ne suis pas certain.

Par ailleurs, une phrase m’a fait penser à autre chose :

« Ne me suppliez pas … Non, arrêtez … Vous ne comprenez pas … Si j'y arrive … Si j'arrive à percer le voile des ténèbres … Je pourrais réparer tous mes tords ! Je pourrais sauver l'univers ! Alors … A-Alors arrêtez de lutter … ET LAISSEZ-MOI GAGNER ! AHAHAHAH ! »

Probablement parce que j’me suis fait Wakfu il y a pas longtemps, mais ce moment où tu sombres, j’ai retrouvé Nox dans tes paroles et ton caractère sur le coup. Ce n’est pas pour me déplaire ! Ce qui me dérange, c’est que j’ai l’impression que c’est tombé d’un coup et que c’était un point que tu voulais aborder sans pour autant être aussi développé que jusqu’à maintenant.

Tu vois c’que j’veux dire ? Il manque un truc pour que j’sois « Woah, c’te révélation ».


Deuxième point ! Il y a certains dialogues qui, quand j’regarde ceux-ci, me semblent faut et j’arrive pas à les imaginer. Genre, mon point de référence, j’imagine la scène et j’essaye de voir si c’est le genre de dialogue que tu peux retrouver dans un film à gros budget ou dans le scénario dans jeu AAA.

Et genre, la phrase de Jaz quand tu viens l’voir, j’y croyais pas un instant. Le dénouement avec Noole après ton isolement, c’est pareil. J’ai arqué un sourcil en m’demandant si des gens pouvaient parler comme ça dans la vérité véritable et j’ai des doutes. Après, j’me suis dit que ça ressemblait vachement au dialogue de théâtre du 17e et j’me dit que ça colle avec la situation. Sauf que ce n'est pas le sujet.

Enfin, vraiment, j’dis pas ça pour faire « Oh, c’est nul ! » mais plutôt « Imagine ton dialogue dans une situation réelle ». Parfois, j’me lève et je joue un dialogue pour voir si sa marche. Je ne peux que tu conseiller à essayer ce genre de méthode.


Troisième et dernier point ! C’est moins important pour une raison, c’est que ça n’arrive qu’une fois, c’est au moment avec Merlin. En soit, j’trouve ça cool l’histoire que tu fais, c’est sympa et ainsi de suite. Sauf que, l’moment où on retrouve un dialogue entre Cid et Merlin bien loin de Waltz me semble extrêmement bizarre.

Pourquoi ? Simplement parce que nous étions toujours avec Waltz, de son point de vue et de ses ressenti, pourquoi switch à un seul moment sur ceux de Merlin ?

Pour moi, il s’agit d’une logique de jeux-vidéo, KH le fait beaucoup dans sa licence. En gros, pour expliquer au joueur que le monde évolue sans lui, dans une direction que l’on n'attend pas spécialement afin d’apprécier le scénario dans sa globalité. En soit, j’ai rien contre ça. Parfois, c’est dérangeant parce qu’il n’y a aucune place à l’imagination. Mais ici, c’est un moyen de renforcer la présence de ton personnage. Alors, dans ce cas-là, pour ne pas y aller à fond ? Donnant ainsi par moment la vison d’autre personnage tel que Noole où celui d’un villageois où même l’une de tes victimes.

Dans le sens où, une vision différente d’une personne sur ton personnage, c’est cool. Pourquoi ? Ça montrer ce que ressort le personnage par rapport à ses actes, et ce, à quoi il tend à vouloir être. Donc voilà, franchement, ça aurait été génial de pousser l’histoire jusqu’au bout sur ce point de vue.



Donc, voilà ! C’était ce que j’ai le moins apprécié dans ta fiche. Et comme j’suis un radoteur, j’vais préciser une fois de plus qu’il s’agit de mon avis de lecteur et mon but est de te donner des pistes pour t’améliorer dans le futur. Comme tout le monde, j’ai des préférences et ainsi de suite. Genre, Vepser, le vinyle qui déraille ne le dérangent pas dans les comédies alors que ça m’horripile. Donc, voilà, prends ça pour ce que c’est, un moyen de t’aider et pas de la critique pour de la critique.

En attendant, tu remarques que ce sont trois petits points que je critique, j’apprécie pas mal ta fiche en général.

Par exemple, l’histoire des Valseurs et des Mages Noirs de FF9, j’adore. Clairement, l’inspiration est bonne et c’est un très bon hommage. Surtout, tu as eu l’intelligence de nous montrer cela de l’oeil d’un « nouveau-né » et pas comme Vivi qui est bien conscient et qui cherche à comprendre pourquoi il font ça. Enfin, dans un sens, tu fais le parallèle ! Sauf que la thématique est légèrement différente. Donc, l’histoire des valseurs et ainsi de suite, gros pouce bleu. Maintenant, si tu m’balances les trois Valseurs dans tes rp, j’vais te choper au tournant si j’vois un truc pas cool !

L’apparition de Merlin était cool, il arrive un peu comme le guide que l’on attend et qui est quand même un peu un connard. Genre, le mec, il t’envoie dans un monde dans le plus grand des calmes sans prendre le soin de savoir lequel. Imagine, tu serais tombé à l’Île du Destin avant sa chute ? Pas cool le barbu, pas cool. Et l’histoire avec Noole est quand même pas mal intéressante, j’me demande même si nous allons la revoir où non.

Là, tu dois te dire que j’suis bien pingre en note positive, sauf que j’ai vraiment apprécié des aspects de ta fiche. Par exemple, tu prends le temps de bien poser les chances, de bien décrire ce que tu veux décrire. Le moment dans laboratoire et dans les zones extérieures à la ville, ou encore tes pérégrinations dans la Cité des Rêves. Vraiment, j’garde un bon souvenir de ta fiche même si j’suis en train de sauter à pieds joint sur les défauts. Donc, c’est l’moment où j’balance les grades. Alors, il n’y a pas une pointe de stress qui grimpe lentement ?

J’ai pas de calcul compliqué ou de référent, j’vais donner ça à l’instinct ! Et selon moi, j’pense que cette fiche vaut bien… *roulement de tambour* Capitaine ! *Feu d’artifice*

Voilà, fiche validée et papier rempli ! Pour la fiche de compétence, ça va se passer une nouvelle fois avec moi, Primus étant toujours aussi indisponible. Ma première fois, ce n’est pas kiffant ?!

XOXO, Gossip Girl.
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