J’ai écouté l’ordre de mission avec attention. J’ai essayé de comprendre ce qu’il disait mais je dois avouer que certains mots étaient compliqués. Par contre, je sais ce qu’est une bataille de boule de neige ! Je suis certaine que ça va être génial !
La suite de la mission me fait perdre mon sourire. Je dois convaincre une femme que je ne connais pas et qui à l’air…pas contente avec le consulat d’aider…le consulat. Pour la raison de leur dispute, qui ne me regarde pas mais comme il en parle, je suis d’accord avec sa compagne. C’est crétin de se rendre pour un crime que l’on n’a pas commis.
Comment je peux trouver un cadeau pour une femme que je ne connais pas pour lui demander un service qu’elle n’a pas envie de rendre à l’homme avec lequel elle est fâchée en ce moment ? C’est un peu mesquin de déléguer cette tâche quand j’y pense. Parce que si je trouve un bon cadeau, ils vont se réconcilier non ? Et ça ne sera même pas grâce à lui…
Je traine des pieds jusqu’à ma chambre où je m’écroule sur mon lit. Je ne sais pas faire des cadeaux. Et je suis étudiante au consulat alors elle ne voudra peut-être même pas ouvrir mon cadeau. Je me retourne et regarde le plafond, soupirant plus fort en cherchant une idée.
C’est une femme froide… Il lui faut des vêtements chauds alors ? Un édredon ? J’aimerais bien en avoir un bien chaud. Avec des plumes et qui sent bon ! On se jette dedans et pouf, on disparait dans la douceur. Ca doit être bien. Pour le côté vulgaire… Je fronce les sourcils en réfléchissant. Je sais juste que ce sont des personnes qui disent plein de gros mots que les enfants ne doivent pas répéter mais que les adultes disent tout le temps quand ils sont en colère.
Et si elle est en colère contre Génésis, c’est normal qu’elle soit vulgaire. Peut-être qu’elle va m’insulter ? Je fais une grimace. Je n’aime pas quand les gens sont méchants avec moi. Je soupire encore plus fort. Il sait qu’il me donne une mission qui ne va pas bien se passer. J’ai fait quelque chose de mal ? J’essaye de bien faire mon travail, de suivre les cours, de me montrer digne de la bourse que je touche ! Mais j’ai une mission impossible…
Je sors de mon lit, douillet, même sans édredon et traine mes guêtres jusqu’au Moulin Rouge pour parler avec Aléa. J’essaye du mieux que je peux de lui expliquer mon problème mais entre le manque d’informations, de mots et ma capacité à dessiner, on ne va pas bien loin. J’arrive juste à lui faire comprendre que je dois faire un cadeau à quelqu’un.
Son regard s’illumine d’un coup et elle s’amuse à me taquiner, pensant que c’est pour mon petit ami. Je rougis sans le vouloir et secoue la tête en grognant de dépit. Elle me donne quand même ses conseils de séduction. Acheter de la jolie lingerie, me faire toute belle et mettre une bonne ambiance. Génial.
Je quitte le Moulin, pas vraiment plus avancée, réfléchissant toujours. Si je transpose son conseil à ce couple en crise, si je fais ça pour eux, peut-être qu’ils se réconcilieront et qu’elle voudra bien faire de la neige ? Mais je ne l’ai jamais vue ! Je ne connais pas sa taille ! Comment je vais faire ?!
Et si mon cadeau ne plaisait pas et qu’elle refusait de faire de la neige ? Je vais peut-être devoir quitter le consulat parce que je n’aurais pas mené ma mission à bien… Mes pensées s’emmêlent et la pression monte. Je dois trouver. Je dois réussir.
Froide et vulgaire. Froide…et…vulgaire… Une idée a commencé à germer dans mon esprit et je me suis mise à courir pour essayer de la réaliser. J’ai été voir les boutiques, écoutant les paroles des gens présents. Le mot vulgaire est sorti une ou deux fois dans une boutique de vêtements. Enfin, de sous vêtements. Une femme parlait avec une autre femme en montrant un article, le désignant comme vulgaire, prenant un air outré. C’est étrange parce qu’elle le regardait avec envie cet ensemble. Alors je l’ai acheté. La vendeuse m’a regardé bizarrement et m’a demandé ma taille. J’ai haussé les épaules et tenté de lui expliqué que c’était pour un cadeau. Je ne sais pas vraiment ce qu’elle a compris mais je suis repartie avec un ensemble.
Dans une autre boutique de vrais vêtements cette fois ci, je l’ai aussi entendu. Alors j’ai aussi acheté une robe vulgaire. Je ne vois pas bien ce qu’on lui reproche… Peut-être les ouvertures ? Sa longueur ? Aucune idée. C’est un habit. On le met. C’est tout. On n’aime pas ? Si on peut, on en met un autre. Problème résolu.
Je me retrouve donc avec ces vêtements et je file les plonger dans une bassine d’eau que je place dans un grand frigo qui fait de la fumée blanchâtre et qui est très froid. Il faut attendre longtemps. Et comme la journée se termine, je verrais le résultat à mon réveil !
Me voilà avec un joli cube de glace. Et des vêtements coincés dedans. Voilà. Mon cadeau. Si ça ne convient pas…tant pis. Mais je pense correspondre aux critères qu’on m’a donnés et je rappelle même qu’il nous faut un quartier glacé !
Pour l’emballage du cadeau, c’est un peu compliqué alors je décide de le laisser dans la bassine toute froide et de la tirer jusqu’à ma destination. Je la retourne une fois sur place et sonne, découvrant le cadeau, me cachant. Je ne saurais pas quoi dire et je pense qu’il vaut mieux qu’elle demande à son cher et tendre la raison de ce cadeau. J’espère que ça conviendra.
La suite de la mission me fait perdre mon sourire. Je dois convaincre une femme que je ne connais pas et qui à l’air…pas contente avec le consulat d’aider…le consulat. Pour la raison de leur dispute, qui ne me regarde pas mais comme il en parle, je suis d’accord avec sa compagne. C’est crétin de se rendre pour un crime que l’on n’a pas commis.
Comment je peux trouver un cadeau pour une femme que je ne connais pas pour lui demander un service qu’elle n’a pas envie de rendre à l’homme avec lequel elle est fâchée en ce moment ? C’est un peu mesquin de déléguer cette tâche quand j’y pense. Parce que si je trouve un bon cadeau, ils vont se réconcilier non ? Et ça ne sera même pas grâce à lui…
Je traine des pieds jusqu’à ma chambre où je m’écroule sur mon lit. Je ne sais pas faire des cadeaux. Et je suis étudiante au consulat alors elle ne voudra peut-être même pas ouvrir mon cadeau. Je me retourne et regarde le plafond, soupirant plus fort en cherchant une idée.
C’est une femme froide… Il lui faut des vêtements chauds alors ? Un édredon ? J’aimerais bien en avoir un bien chaud. Avec des plumes et qui sent bon ! On se jette dedans et pouf, on disparait dans la douceur. Ca doit être bien. Pour le côté vulgaire… Je fronce les sourcils en réfléchissant. Je sais juste que ce sont des personnes qui disent plein de gros mots que les enfants ne doivent pas répéter mais que les adultes disent tout le temps quand ils sont en colère.
Et si elle est en colère contre Génésis, c’est normal qu’elle soit vulgaire. Peut-être qu’elle va m’insulter ? Je fais une grimace. Je n’aime pas quand les gens sont méchants avec moi. Je soupire encore plus fort. Il sait qu’il me donne une mission qui ne va pas bien se passer. J’ai fait quelque chose de mal ? J’essaye de bien faire mon travail, de suivre les cours, de me montrer digne de la bourse que je touche ! Mais j’ai une mission impossible…
Je sors de mon lit, douillet, même sans édredon et traine mes guêtres jusqu’au Moulin Rouge pour parler avec Aléa. J’essaye du mieux que je peux de lui expliquer mon problème mais entre le manque d’informations, de mots et ma capacité à dessiner, on ne va pas bien loin. J’arrive juste à lui faire comprendre que je dois faire un cadeau à quelqu’un.
Son regard s’illumine d’un coup et elle s’amuse à me taquiner, pensant que c’est pour mon petit ami. Je rougis sans le vouloir et secoue la tête en grognant de dépit. Elle me donne quand même ses conseils de séduction. Acheter de la jolie lingerie, me faire toute belle et mettre une bonne ambiance. Génial.
Je quitte le Moulin, pas vraiment plus avancée, réfléchissant toujours. Si je transpose son conseil à ce couple en crise, si je fais ça pour eux, peut-être qu’ils se réconcilieront et qu’elle voudra bien faire de la neige ? Mais je ne l’ai jamais vue ! Je ne connais pas sa taille ! Comment je vais faire ?!
Et si mon cadeau ne plaisait pas et qu’elle refusait de faire de la neige ? Je vais peut-être devoir quitter le consulat parce que je n’aurais pas mené ma mission à bien… Mes pensées s’emmêlent et la pression monte. Je dois trouver. Je dois réussir.
Froide et vulgaire. Froide…et…vulgaire… Une idée a commencé à germer dans mon esprit et je me suis mise à courir pour essayer de la réaliser. J’ai été voir les boutiques, écoutant les paroles des gens présents. Le mot vulgaire est sorti une ou deux fois dans une boutique de vêtements. Enfin, de sous vêtements. Une femme parlait avec une autre femme en montrant un article, le désignant comme vulgaire, prenant un air outré. C’est étrange parce qu’elle le regardait avec envie cet ensemble. Alors je l’ai acheté. La vendeuse m’a regardé bizarrement et m’a demandé ma taille. J’ai haussé les épaules et tenté de lui expliqué que c’était pour un cadeau. Je ne sais pas vraiment ce qu’elle a compris mais je suis repartie avec un ensemble.
Dans une autre boutique de vrais vêtements cette fois ci, je l’ai aussi entendu. Alors j’ai aussi acheté une robe vulgaire. Je ne vois pas bien ce qu’on lui reproche… Peut-être les ouvertures ? Sa longueur ? Aucune idée. C’est un habit. On le met. C’est tout. On n’aime pas ? Si on peut, on en met un autre. Problème résolu.
Je me retrouve donc avec ces vêtements et je file les plonger dans une bassine d’eau que je place dans un grand frigo qui fait de la fumée blanchâtre et qui est très froid. Il faut attendre longtemps. Et comme la journée se termine, je verrais le résultat à mon réveil !
Me voilà avec un joli cube de glace. Et des vêtements coincés dedans. Voilà. Mon cadeau. Si ça ne convient pas…tant pis. Mais je pense correspondre aux critères qu’on m’a donnés et je rappelle même qu’il nous faut un quartier glacé !
Pour l’emballage du cadeau, c’est un peu compliqué alors je décide de le laisser dans la bassine toute froide et de la tirer jusqu’à ma destination. Je la retourne une fois sur place et sonne, découvrant le cadeau, me cachant. Je ne saurais pas quoi dire et je pense qu’il vaut mieux qu’elle demande à son cher et tendre la raison de ce cadeau. J’espère que ça conviendra.