« Nous y sommes, le centre de ce monde ! » Lance Gilgamesh dans un rire orgueilleux, fier de lui ! Ne semblant absolument pas ce rendre compte de l'atmosphère dans laquelle baigne l'endroit. Soit, on comprend bien à le voir qu'être à la Fin des Mondes, ce n'est pas si désespérant ou effrayant que ça et vu sa puissance, ca se comprend. Le centre de l'Explosion d'étoile... y trône l'ample sommet du tour en forme de chapeau pointu de magicien bleu sombre avec les dessins d'étoiles et d'une lune bleue claire, les mêmes motifs ors flottants autour en satellite. Depuis l'extérieur, rien ne choquait Surkesh mais une fois à l'intérieur... il ressent cette incroyable puissance. L'air est saturé de magie comme le cœur d'un volcan est empli de chaleur, c'est à peine soutenable. Est-ce sa puissance... ou son manque total de sensibilité à la magie qui laisse Gilgamesh de glace ? Difficile à dire, sans doute un peu des deux. Prudent, le sans-cœur laisse Gilgamesh ouvrir la voix dans ce qui se révèle très rapidement être un labyrinthe mystique. L'intérieur est incroyablement vaste, composé d'entrelacs d'escaliers en ruines qui montent et descendent, montent et viennent en tout sens sans la moindre logique. Des portails magiques bleus rayonnent, illuminent cette d'une sombre lueur bleue tamisée alors qu'il devrait être plongé dans le noir. Un long moment passe sans que les deux explorateurs n'arrivent quelque part, perdu dans ses escaliers sans même être rentré dans une pièce.
Au point où Surkesh se demande s'il pourra un jour sortir d'ici.
Pourtant, après plusieurs heures particulièrement frustrante, les deux paumés ont atterris... dans une grande pièce en forme de cercle. Les murs n'en sont pas mais se relèvent un enchainement de bibliothèques remplis d'épais livres et grimoires, leurs feuilles volants en tout lieu. Au cœur de l'endroit... repose un long sabre dans un fourreau rouge comme des entrailles qui flotte près du sol ou plutôt lévite, droit comme un arbre et tout aussi immobile. Autour du fourreau, il y a un morceau de tissu qui love la partie centrale ainsi qu’orné de spirales. Sa garde est dorée et sa poignée arbore de nombreuses couleurs assez agressives.
Alors... malgré toutes ces balivernes... Gilgamesh n'aurait pas menti ?
« Ah ! Yojimbo m'a peut-être dépouillé de mes munies mais ne m'a pas menti ! »
Yojimbo... ? Ca n'était pas un mercenaire ça ? Surkesh se le demande mais ses yeux sont rivés sur l'arme... puis sur Gilgamesh qui s'y précipite. Bien forcé d'accélérer le pas, le sans-cœur réalisa plusieurs petites choses. Premièrement, s'il y avait eu un portail pour entrer en ce lieu, il ne voit pas celui qui permet d'en sortir. Deuxièmement, sans porte de sortie, ça parait difficile d'échapper à la colère de Gilgamesh si l'errant tente de lui dérober l'arme sous le nez ! Sa réflexion, soudain, s'interrompt et son corps se fige en même temps que son gigantesque compère s'arrête.
Un unique papillon multicolore flâne tranquillement, sortit de nulle part... puis explose en un nuage de fumée bleue surnaturelle d'où s'échappent des étoiles et lunes de lumières. De la Lumière, après tout ce temps, Surkesh en perçoit ailleurs qu'en Gilgamesh. Quand l'écran de fumée se dissipe, on voit apparaître... une armure de maitre de la clef... et savoir à qui elle appartient n'est pas compliqué, on s'en doute aisément que c'est celle du défunt Yen Sid. A sa vue, Gilgamesh caresse le menton de son masque, posé et serein, examinant l'être avec une attention particulière. L'armure, quand à elle, lève mécaniquement le bras avec lenteur et nonchalance, presque mollesse. L'instant d'après, le corps du sans-cœur s'encastre douloureusement dans le mur-bibliothèque, sonné et voyant soudain flou. Quelque chose le brûle... entre le feu et l'acide, le petit flash de lumière suffit à ce qu'il sente son corps se dissoudre.
Une voix, grave et forte, ancienne, résonne alors dans la pièce.
Zanmato est la lame forgée à l’origine d’un monde, elle appartenait au clan Bushido, un clan de mercenaires. Le forgeron leur donna cette lame car seul un mercenaire put résister à la tentation de basculer vers le mal. J'en suis le gardien... seul celui qui est parfaitement équilibré dans ses passions entre la lumière et les ténèbres pourra l'obtenir. Reprenant peu à peu ses esprits, Surkesh comprend en quoi il est parfaitement équilibré... et aperçoit l'armure pointé du doigt Gilgamesh. Toi, tu peux obtenir cette lame, ton cœur n'est qu'équilibre.
« Pardon ?! » Répond Gilgamesh, d'une voix assez forte à en faire trembler l'édifice... et Surkesh sourit malgré la douleur d'être toujours encastré. Comme quoi, être un beau parleur peut aider... surtout quand on croise des imbéciles aussi puissant que le géant à six bras. « Premièrement ! T'as touché à mon pote ! Enfin, tu l'as pas touché mais... tu vois ce que j'veux dire. Deuxièmement ! D'où tu crois que tu vas me donner la permission de prendre Zanmatoto ? Je prendrais cette épée grâce à ma puissance et non parce que tu m'y autorises. Troisièmement... tu m'as l'air très puissant ! »
De la chance... encore de la chance... et Surkesh s'en veut presque en pensant à toute les fois où il accusait le destin d'être contre lui. Sa seule chance, si mince et si infime, de survie alors qu'il est prisonnier de cette pièce et qu'un combat terrible est sur le point d'avoir lieu... c'est d'obtenir l'arme unique.
Gilgamesh attaque mais son geste même pas fini qu'il gèle déjà. Prisonnier d'un bloc de glace qui se brise dans la seconde, le géant n'ayant semble-t-il eu qu'a bander les muscles pour s'en libérer. L'instant d'après, il décolle du sol de force par un pilier de terre sortit de nulle part... et ses six armes croisés, le voilà qui part un torrent asséné de plein fouet. Pendant que l'armure se concentre sur Gilgamesh, Surkesh en profite pour canaliser les ténèbres dont il est fait... son corps se fait plus dense... ça ne le soigne pas mais l'aide à endurer la précédente attaque. Le géant à six bras, bien plus préoccupant, est une diversion suffisante pour que le sans-cœur atteigne Zanmato et ne s'en saisisse, un sourire mauvais satisfait au visage. Expression qui se défait immédiatement quand simultanément, Gilgamesh et l'amure interrompe leurs passes d'armes pour le fixer du regard. L'armure est froide, aussi impitoyable que le métal aiguisé d'une guillotine... et Gilgamesh a tout le feu de l'enfer dans ses yeux.
Un portail noir apparaît alors... Surkesh se demande un instant si c'est de son fait ou non et la réponse étant non, le mini trou noir n'est pas très engageant. Soit... le sans-cœur n'ayant aucune chance, il se rue vers la seule porte de sortie qui s'offre à lui.
Lun 9 Oct 2017 - 12:43Au point où Surkesh se demande s'il pourra un jour sortir d'ici.
Pourtant, après plusieurs heures particulièrement frustrante, les deux paumés ont atterris... dans une grande pièce en forme de cercle. Les murs n'en sont pas mais se relèvent un enchainement de bibliothèques remplis d'épais livres et grimoires, leurs feuilles volants en tout lieu. Au cœur de l'endroit... repose un long sabre dans un fourreau rouge comme des entrailles qui flotte près du sol ou plutôt lévite, droit comme un arbre et tout aussi immobile. Autour du fourreau, il y a un morceau de tissu qui love la partie centrale ainsi qu’orné de spirales. Sa garde est dorée et sa poignée arbore de nombreuses couleurs assez agressives.
Alors... malgré toutes ces balivernes... Gilgamesh n'aurait pas menti ?
« Ah ! Yojimbo m'a peut-être dépouillé de mes munies mais ne m'a pas menti ! »
Yojimbo... ? Ca n'était pas un mercenaire ça ? Surkesh se le demande mais ses yeux sont rivés sur l'arme... puis sur Gilgamesh qui s'y précipite. Bien forcé d'accélérer le pas, le sans-cœur réalisa plusieurs petites choses. Premièrement, s'il y avait eu un portail pour entrer en ce lieu, il ne voit pas celui qui permet d'en sortir. Deuxièmement, sans porte de sortie, ça parait difficile d'échapper à la colère de Gilgamesh si l'errant tente de lui dérober l'arme sous le nez ! Sa réflexion, soudain, s'interrompt et son corps se fige en même temps que son gigantesque compère s'arrête.
Un unique papillon multicolore flâne tranquillement, sortit de nulle part... puis explose en un nuage de fumée bleue surnaturelle d'où s'échappent des étoiles et lunes de lumières. De la Lumière, après tout ce temps, Surkesh en perçoit ailleurs qu'en Gilgamesh. Quand l'écran de fumée se dissipe, on voit apparaître... une armure de maitre de la clef... et savoir à qui elle appartient n'est pas compliqué, on s'en doute aisément que c'est celle du défunt Yen Sid. A sa vue, Gilgamesh caresse le menton de son masque, posé et serein, examinant l'être avec une attention particulière. L'armure, quand à elle, lève mécaniquement le bras avec lenteur et nonchalance, presque mollesse. L'instant d'après, le corps du sans-cœur s'encastre douloureusement dans le mur-bibliothèque, sonné et voyant soudain flou. Quelque chose le brûle... entre le feu et l'acide, le petit flash de lumière suffit à ce qu'il sente son corps se dissoudre.
Une voix, grave et forte, ancienne, résonne alors dans la pièce.
Zanmato est la lame forgée à l’origine d’un monde, elle appartenait au clan Bushido, un clan de mercenaires. Le forgeron leur donna cette lame car seul un mercenaire put résister à la tentation de basculer vers le mal. J'en suis le gardien... seul celui qui est parfaitement équilibré dans ses passions entre la lumière et les ténèbres pourra l'obtenir. Reprenant peu à peu ses esprits, Surkesh comprend en quoi il est parfaitement équilibré... et aperçoit l'armure pointé du doigt Gilgamesh. Toi, tu peux obtenir cette lame, ton cœur n'est qu'équilibre.
« Pardon ?! » Répond Gilgamesh, d'une voix assez forte à en faire trembler l'édifice... et Surkesh sourit malgré la douleur d'être toujours encastré. Comme quoi, être un beau parleur peut aider... surtout quand on croise des imbéciles aussi puissant que le géant à six bras. « Premièrement ! T'as touché à mon pote ! Enfin, tu l'as pas touché mais... tu vois ce que j'veux dire. Deuxièmement ! D'où tu crois que tu vas me donner la permission de prendre Zanmatoto ? Je prendrais cette épée grâce à ma puissance et non parce que tu m'y autorises. Troisièmement... tu m'as l'air très puissant ! »
De la chance... encore de la chance... et Surkesh s'en veut presque en pensant à toute les fois où il accusait le destin d'être contre lui. Sa seule chance, si mince et si infime, de survie alors qu'il est prisonnier de cette pièce et qu'un combat terrible est sur le point d'avoir lieu... c'est d'obtenir l'arme unique.
Gilgamesh attaque mais son geste même pas fini qu'il gèle déjà. Prisonnier d'un bloc de glace qui se brise dans la seconde, le géant n'ayant semble-t-il eu qu'a bander les muscles pour s'en libérer. L'instant d'après, il décolle du sol de force par un pilier de terre sortit de nulle part... et ses six armes croisés, le voilà qui part un torrent asséné de plein fouet. Pendant que l'armure se concentre sur Gilgamesh, Surkesh en profite pour canaliser les ténèbres dont il est fait... son corps se fait plus dense... ça ne le soigne pas mais l'aide à endurer la précédente attaque. Le géant à six bras, bien plus préoccupant, est une diversion suffisante pour que le sans-cœur atteigne Zanmato et ne s'en saisisse, un sourire mauvais satisfait au visage. Expression qui se défait immédiatement quand simultanément, Gilgamesh et l'amure interrompe leurs passes d'armes pour le fixer du regard. L'armure est froide, aussi impitoyable que le métal aiguisé d'une guillotine... et Gilgamesh a tout le feu de l'enfer dans ses yeux.
Un portail noir apparaît alors... Surkesh se demande un instant si c'est de son fait ou non et la réponse étant non, le mini trou noir n'est pas très engageant. Soit... le sans-cœur n'ayant aucune chance, il se rue vers la seule porte de sortie qui s'offre à lui.