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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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La porte du bureau se referma derrière-lui, plongeant la pièce dans un silence qui était presque perturbant. Sauron n'eut aucun mal à trouver de quoi écrire sur un large bureau. Son envie d'exécuter la tâche que lui avait 'confiée' Rhapsodos était telle qu'il préféra encore admirer la salle pendant quelques minutes avant même de réfléchir à son... alibi. L'emploi de ce mot lui rappela une fois encore l'injure qui lui était faite. S'il écoutait le Tragédien – bien que ce dernier lui confia  subrepticement ne pas croire en sa culpabilité, il était sommé de coucher sur papier ce qu'il faisait mardi. Ceci accompagné de preuves, de noms et de contacts afin d'étayer la situation.  

« Faites ça intelligemment... » murmura-t-il. Les mêmes mots qu'avait employé Genesis. L'avait-il vu faire preuve du contraire ne serais-ce qu'une fois ? C'était une calomnie. Une farce d'un goût ridicule et immonde.

Sauron observa chaque détail de la pièce, se rappelant les événements de ladite journée. Elle avait été comme les autres, très probablement. D'un premier coup d’œil, il ne se rappela pas avoir fait quelque chose de notable. Cette pensée le mit en face d'un sentiment sous-jacent, comme d'une tristesse non- d'un énervement qui le piquait à l'échine. Il n'avait rien fait. Que ce soit ce... ce mardi ou tout autre jour !

Il aurait préféré avoir été découvert les deux mains enfoncées dans l'abdomen d'un cadavre plutôt que pour une fausse accusation des plus inutiles !

Il lorgna la feuille avec un dégoût prononcé puis s'en détourna.

Le bureau était une pièce de taille modeste, mais qui lui permettait tout de même le plaisir de tourner en rond. Son long manteau se mouvant avec chacun de ses pas. L'endroit était meublé avec goût, comme le reste de toute possession du Consulat le semblait. Le cruel manque de distraction était cependant un léger problème qui allait empêcher Sauron de faire quoi que ce fut d'autre que la mission qui lui avait été donnée.

Il se posa la question ; avait-il envie de rester planté là comme une créature enfermée ? Non, non il n'y avait pas de comparatif à employer. Il était une créature enfermée à cet instant même. Et cette pensée l'exaspéra peut-être encore plus que de songer une fois encore à ce maudit papier. Qu'aurait-il à y écrire ? Non, je n'ai rien fait, cette personne, celle-ci et probablement celle-là vous le prouveront ? C'était ridicule, il ne méritait pas un traitement aussi lamentable. La guerre dévorait certains mondes, les engloutissait dans les ténèbres, et il restait là. Jusqu'à maintenant, il avait été au Moulin Rouge aider des danseuses, été dans ce monde rempli de sable – qui n'était pas Agrabah pour autant, trouver un mog buveur de thé... Il n'avait rien fait !

Il était un sans-cœur. Une créature faite de ténèbres, enfermé dans un cagibi pour écrire une lettre d'excuses. Il aurait dûment apprécier pouvoir exprimer son mécontentement comme un humain basique, et hurlant et en lançant une chaise sur la fenêtre la plus proche mais son cœur – inexistant, ne lui permettait que de songer à cette colère et à la ravaler. Et a y penser encore et encore. Dans un ballet qui lui était des plus communs, il ressentait un grand vide là où toute colère aurait pu se trouver, là où la folie se logeait alors qu'il eut tant de fois laissé place à la rage. Il contemplait ce manège qui n'avait aucun sens dans le silence de cette petite pièce.

Durant ses recherches ici, il n'avait rien découvert de plus. Rien de plus intéressant sur sa condition, rien qu'il ne sût déjà. Cependant, il ne savait comment prendre cette petite remarque de son supérieur Consul ; il ne pouvait le concevoir coupable. Etais-ce là une marque d'affection ? Ou peut-être signe qu'il avait réfléchi à l'affaire et avait déjà ses propres conclusions ? Dans ce cas, pourquoi l'envoyer ici ? Non, c'était une de ces paroles en l'air remplies de confiance. Et Sauron la tenait en haute estime. De la confiance, ce n'était pas une chose dont il faisait souvent preuve. Il n'en faisait même jamais preuve. Alors que l'on fasse preuve d'une certaine confiance envers lui eut été injuste, presque faux.

Il laissa passer quelques instants, regardant par la fenêtre ce monde pour l'instant fort paisible. Un océan de toits qui lui étaient déjà mornement familiers. Sauron inspira et s'approcha du bureau.


«  Au sujet du meurtre ayant eu lieu ce mardi,
Aux consuls et officiels lisant cet écrit.

Ayant passé la matinée entière, du lever du soleil jusqu'aux environs de midi, dans la salle des archives se situant au 3ème étage du Sommet de l'Art, je gage que l'archiviste chargée des rayonnages n°154 à 748 concernant entre autres la magie temporelle et les spécificités magiques propres aux courants interstellaires Mme de Hainaut-Essarts sera la plus à même de vous rassurer quant à ma présence sur les lieux.

Avant cela, vous aurez tout loisir de vous enquérir avec Monsieur Gemmel, propriétaire d'un télescope qui m'a été fort utile pour observer la course des étoiles durant toute la nuit précédant les faits, de lundi à mardi. Sa boutique d'instruments d'astronomie se trouve a n°32, rue de la Marne, de ce monde.

Je vous prie de vous référer au mog dénommé Cornet, propriétaire du nouveau salon de thés Aux plaisirs de l'Ouest sis rue des Réaux quant à ma présence de midi à quinze heures le mardi. Pour gager du reste de mon parcours je vous prie de vous référer aux différents gardes en poste au Sommet des Arts ainsi que sur les voies séparant tous ces lieux. Je vous assure avoir passé le reste du temps dans mes appartements.

Sauron. »

Le sans-cœur posa son stylo, songeant à d'autres détails. N'en trouvant aucun, il se leva et s'en retourna vers la porte afin de remettre ce message aux autorités compétentes.
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Mission accomplie.

J'ai bien aimé la mission, déjà ! Je n'ai absolument rien de négatif à dire ^^. Quand je te l'ai donnée, honnêtement, j'ai cru que ça t'inspirerait. Je ne sais pas si ce fut le cas, ça t'a pris un certain temps (mais je ne t'en tiens pas rigueur, il me faut autant de temps pour faire une mission). Je serais curieux de savoir. Mais disons que je trouve que c'est une mission qu'on peut faire en très peu de temps. Difficile de broder dix pages là-dessus... et c'est suffisamment engageant pour avoir facile à trouver des idées. Ca concernait directement ton personnage, je veux dire ^^.

J'ai trouvé ça bien. Ca m'a amusé. J'ai bien aimé ce moment où Sauron dit plus ou moins en ces termes que finalement... le fait qu'on l'accuse alors qu'il n'a rien fait est particulièrement triste parce que... je résume plus ou moins bien... précisément... Il n'a rien fait ^^. Il n'est coupable de rien alors qu'avant, il avait un grand pouvoir. Et c'est un triste constat : Bon sang mais qu'est-ce qui m'arrive ? je ne fais rien !

Le questionnement par rapport à Genesis est assez intéressant, d'autant que nos personnages ont une relation... pas vraiment chaleureuse. Je crois qu'irp, ça aurait été vraiment cool à développer mais je crois que ce sera plus une relation hors-champ ^^.

Le texte en lui-même (la lettre je veux dire) est très sympa ! Pas très... logique mais c'est pas grave. En fait, le problème, c'est que tu situes une bibliothèque (ou un centre d'archives) au troisième étage du sommet des arts. Le sommet des arts, c'est un dôme. Le gros du dôme, c'est le sénat... Et la place qu'il reste, ce sont des bureaux, un chemin qui entoure le sénat avec plein de tableaux... Peut-être des étages oui, mais c'est pas là qu'il y aura une grande bibliothèque. Par contre, les archives du Consulat vraiment vraiment, oui.

Les bibliothèques sont en ville.

Et voilà c'est très chouette.

Mission très facile : 6 xp, 60 munnies et 1 PS en psychisme.
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