Le prêtre Colin McDiggs descendit prudemment du transporteur Shinra, saluant d’un geste de la main le conducteur, un petit sourire distrait et inquiet sur le visage. Le Haut-Prêtre Martin lui était tombé dessus ce matin même, et l’avait chargé d’une mission – sans escorte ! - de la plus haute importance. Il avait d’abord voulu refuser, et avait pensé à le convaincre de la confier à un quelconque templier ou paladin. Mais devant l’air austère de son supérieur, il n’avait pu que se plier à sa volonté.
Cette mission était indigne de lui, de sa stature, de son importance pour le culte. Il avait tempêté et s’était plaint à qui voulait l’entendre durant la traversée. Cette corvée, ce rôle dénigrant, il était certain qu’il le devait, d’une manière ou d’une autre, à ce coquin de Wiley. Une idée aussi saugrenue, aussi mesquine, ça ne pouvait venir que de lui. Néanmoins, il ne pouvait lui faire payer, pas encore – mais justice triompherait. L’ordre d’un supérieur était absolu. Même s’il impliquait de ce rendre dans un autre monde – tout allié qu’il fut – sans protection.
Colin s’avança jusqu’au porte du château. Il n’avait pas traîné sur le chemin, par peur de tomber sur un de ces monstrueux sans-coeurs dont la rumeur disait qu’ils avaient envahi ce monde. Il se présenta aux deux gardes à l’entrée, et leur remis la soit-disante précieuse cargaison qui avait nécessité qu’il joue les facteurs pour la journée. Aussi forte soit sa curiosité, il avait fait ce que lui avait demandé son supérieur. Remettre l’objet, sans chercher à savoir ce qu’il contenait.
-C’est pour la général Cissneï messieurs. Je vous souhaite une bonne journée.
À l’intérieur du paquet, il y avait une lettre, et une vulgaire boîte en carton.
Cette mission était indigne de lui, de sa stature, de son importance pour le culte. Il avait tempêté et s’était plaint à qui voulait l’entendre durant la traversée. Cette corvée, ce rôle dénigrant, il était certain qu’il le devait, d’une manière ou d’une autre, à ce coquin de Wiley. Une idée aussi saugrenue, aussi mesquine, ça ne pouvait venir que de lui. Néanmoins, il ne pouvait lui faire payer, pas encore – mais justice triompherait. L’ordre d’un supérieur était absolu. Même s’il impliquait de ce rendre dans un autre monde – tout allié qu’il fut – sans protection.
Colin s’avança jusqu’au porte du château. Il n’avait pas traîné sur le chemin, par peur de tomber sur un de ces monstrueux sans-coeurs dont la rumeur disait qu’ils avaient envahi ce monde. Il se présenta aux deux gardes à l’entrée, et leur remis la soit-disante précieuse cargaison qui avait nécessité qu’il joue les facteurs pour la journée. Aussi forte soit sa curiosité, il avait fait ce que lui avait demandé son supérieur. Remettre l’objet, sans chercher à savoir ce qu’il contenait.
-C’est pour la général Cissneï messieurs. Je vous souhaite une bonne journée.
À l’intérieur du paquet, il y avait une lettre, et une vulgaire boîte en carton.
Lettre :
Bonjour ma chère Cissneï,
J’ai beaucoup repensé à notre plaisant entretien, et surtout à vos précieux conseils, tant sur le fait de devoir mettre la main à la pâte, que sur l’absence de sécurité et de certitude. Toutefois, je tenais à vous réaffirmer ma volonté de travailler main dans la main avec vous, et j’ai bon espoir que nous parvenions à sortir les peuples des ténèbres que nous imposent actuellement ces mauvaises herbes que sont Death, ou Genesis.
Dans ce but, je tenais à vous informer de la situation actuelle du Sanctum. Mes réformes prennent vie, petit à petit, dans le but de renforcer nos membres. Comme vos gardes pourront vous le dire, les prêtres eux-mêmes sont en train d’apprendre à se défendre, et à survivre sans la surveillance constantes de nos forces armées qui est bien occupée à palier aux manques de main d’œuvre et de nourriture. Néanmoins, ce n’est pas pour vous faire l’étalage de nos progrès que je vous contacte. Le chef de la Coalition noire m’a contacté récemment, et j’ai décidé d’accepter son offre d’entrevue, à la condition qu’il accepte mes termes. Je puis vous assurer que je serai prudent. J’ai bien l’intention de vous revoir, et d’obtenir une réponse à ma demande.
En ce qui la concerne d’ailleurs, je tiens à réitérer le fait que vous pouvez prendre le temps qu’il vous faudra pour réfléchir à cette question. J’ai conscience de l’importance qu’une réponse positive pourrait entraîner, à la fois entre nos deux groupes, mais également dans votre vie personnelle. Je tenais cependant à faire les choses correctement, et à défaut de pouvoir le faire en personne, voici la bague qu’il me manquait lorsque je vous ai demandé votre main. J’espère qu’elle est à votre goût.
Vous devez être bien occupé, et je vous ai surement donné encore matière à réfléchir, aussi je ne vais pas monopoliser plus votre temps qui est précieux. Sachez cependant qu’à côté de l’écrin de la bague se trouve un assortiment de thé qui, je l’espère, vous fera plaisir.
À votre service, votre dévoué Matthew March.
PS : Vous pouvez conserver la bague, quelle que soit votre réponse.
J’ai beaucoup repensé à notre plaisant entretien, et surtout à vos précieux conseils, tant sur le fait de devoir mettre la main à la pâte, que sur l’absence de sécurité et de certitude. Toutefois, je tenais à vous réaffirmer ma volonté de travailler main dans la main avec vous, et j’ai bon espoir que nous parvenions à sortir les peuples des ténèbres que nous imposent actuellement ces mauvaises herbes que sont Death, ou Genesis.
Dans ce but, je tenais à vous informer de la situation actuelle du Sanctum. Mes réformes prennent vie, petit à petit, dans le but de renforcer nos membres. Comme vos gardes pourront vous le dire, les prêtres eux-mêmes sont en train d’apprendre à se défendre, et à survivre sans la surveillance constantes de nos forces armées qui est bien occupée à palier aux manques de main d’œuvre et de nourriture. Néanmoins, ce n’est pas pour vous faire l’étalage de nos progrès que je vous contacte. Le chef de la Coalition noire m’a contacté récemment, et j’ai décidé d’accepter son offre d’entrevue, à la condition qu’il accepte mes termes. Je puis vous assurer que je serai prudent. J’ai bien l’intention de vous revoir, et d’obtenir une réponse à ma demande.
En ce qui la concerne d’ailleurs, je tiens à réitérer le fait que vous pouvez prendre le temps qu’il vous faudra pour réfléchir à cette question. J’ai conscience de l’importance qu’une réponse positive pourrait entraîner, à la fois entre nos deux groupes, mais également dans votre vie personnelle. Je tenais cependant à faire les choses correctement, et à défaut de pouvoir le faire en personne, voici la bague qu’il me manquait lorsque je vous ai demandé votre main. J’espère qu’elle est à votre goût.
Vous devez être bien occupé, et je vous ai surement donné encore matière à réfléchir, aussi je ne vais pas monopoliser plus votre temps qui est précieux. Sachez cependant qu’à côté de l’écrin de la bague se trouve un assortiment de thé qui, je l’espère, vous fera plaisir.
À votre service, votre dévoué Matthew March.
PS : Vous pouvez conserver la bague, quelle que soit votre réponse.