Halloween quand tu nous tiens ! Szp8Halloween quand tu nous tiens ! 4kdkHalloween quand tu nous tiens ! 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Sous un grand vent glacial ! Les cheveux en bataille... le corps en brin de paille... vêtu d'un vieux chandail... voilà l'épouvantail ! Il fait peur aux moineaux, aux corneilles, aux corbeaux. À tout oiseau qui piaille, voici l'épouvantail ! Est-ce que tu oserais ? Le toucher, l'embrasser, le prendre par la taille... cet épouvantail ? Le temps d'Halloween, ils y sont venus... et l'âme du poète est irrésistiblement porté aux nues ! Exaltée par l'automnale et prématurée chandeleur ! L'épouvantail ordonne à octobre de les rassasier de couleurs ! Son regard jouit de la saisonnière conjugaison de noir et d'orange, celle qui caractérise les traditions et indispensables décorations ! Pourquoi cet attrait soudain pour la fête de la frayeur ? Serait-ce subconsciente tentative d'exorciser la peur ?! Handicapante réaction qui vous paralyse les jambes et fait naitre ce dithyrambe ! Ô capiteuse volupté de la terreur à peine domestiquée... qui fait frénétiquement vibrer le cœur de palpations incontrôlés en jouant, sur la corde tendue de l'émotion, toute la gamme des lamentations d'un poète subjugué. Artiste de pacotille, aussi fébrile que la paille et la jute qui l'habille ! Dès son arrivée, le voilà joyeusement terrifié.

" Profitons ! Profitions de la joyeuse célébration du déferlement de nos sombres passions ! " Lance l'épouvantail à son cousin consul d'un regard distrait. Puis il reporte son attention vers le monde à qui il s'adresse directement, haut et fort, presque en hurlant ! Les bras grand ouvert comme son cœur ! " Halloween ! Tu m'ensorcelles année après année sans jamais me lasser ! Entretient en moi le sens du mystère et de l'émerveillement qui ne devrait jamais nous quitter malgré notre vieillissement ! Du palmarès des joies de mon existence ? Non ! Jamais déclassé tu ne seras ! Même au risque que je sois soupçonné d'aliénation... Halloween, je suis tout à toi ! "

Débarqué en plein crépuscule, les ténèbres s'installent et les feuilles mortes détalent, tourbillonnent et virevoltent, frivoles et désinvoltes, dans la folles bourrasques de la nuit des masques. L'épouvantail lève les yeux pour admire et trembler face à cette pleine lune qui éclabousse, préside l'annuelle grande frousse. La nuit est déjà tombé... à peine arrivé. Dès le soleil couchant, des esprits méchants surgissent du néant. L'air ambiant refroidit, l'atmosphère s'alourdit. Arthur sent son cœur qui s'enhardit pour flirter avec l'interdit. L'éther délétère du cimetière altère l'air de la terre tout entière... l'infecte et fétide sol pourri, habité de ver qu'il nourri, soudainement s'entrouvre et révèle ce qu'il recouvre ! Des corps qui y reposent et s'y décomposent ; les antiques sarcophages infestés de nécrophages libèrent donc leurs otages pour qu'ils se livrent aux outrages ! Le cliquetis des vieux os retentit dans les caveaux ! Les squelettes carnassiers émergent des charniers ! Quelques uns se cabrent dans une danse macabres, au son d'une musique franchement périmée... jouée pour un public fraichement exhumé.

Ses sales vêtements en lambeaux, l'épouvantail se hisse sur le haut d'un tombeau et soudain évoque la glauque décrépitude du corps pourrissant en solitude. Le poète de paille instille la trouille alors qu'il domine le champ de citrouilles ! Vision d'enfer et de damnation, donnant fortement l'impression que pour les corbeaux le survolant soudainement, il sera bienveillant. Et exceptionnellement intransigeant envers les cadavres désobligeants. A contempler son énigmatique rictus, on risque un catastrophique infarctus... s'il en vient à descendre de son perchoir... s'accumuleront carnages et déboires.

" C'est Halloween, que diable ! Trêve pour le marchand de sable... car cette veillée finira tard... et demain sera en retard ! Genesis se trompe s'il croit que les habitants d'Halloween n'aiment pas la Coalition Noire... ils la craignent et donc l'adorent ! Ici, c'est l'enfer qui mène le bal... semons l'effroi et la terreur avec ardeur ! Que notre souvenir soit effrayant ! Que Lucifer soit triomphant ! A jamais et dès maintenant ! " Dans un air de défi aux cadavéreux, qui cessent momentanément d'approcher, Arthur les met d'autant plus au défi de s'avancer ! " Dans quelques mois il sera encore temps, de claquer hystériquement des dents... à moins que vous ne trépassiez prématurément ! "

Le Poète de paille, sinistre épouvantail, jette alors un œil moins distrait à son collègue... et le trouvant à ce point effrayant, sursaute avant de partir en courant, hurlant comme possédé d'une frayeur atroce !

Dernière édition par Arthur Rainbow le Mar 22 Aoû 2017 - 11:20, édité 1 fois
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Septimus soupira pour la énième fois en regardant l’épouvantail. Tous les trois avaient fait le voyage dans son vaisseau, et il ne supportait pas ce type. Le consul passait son temps à faire de la prose, et à s’extasier sur tout ce qui était à portée de vue… ou d’imagination. S’il n’avait pas du piloter l’engin – et d’un bras ce n’était pas évident – il aurait sûrement envoyer son poing dans cette figure extatique. Toutefois, la journée était encore tôt. Il pourrait toujours assouvir cette pulsion un peu plus tard.

-Tu penses qu’il a un bouton d’arrêt ? Chuchota le troll à ses côtés.

-Ca m’étonnerait grandement, se plaignit-il.

A cet instant, le poète à deux sous partit dans un cri. L’étudiant le regarda perplexe et haussa les épaules. Se séparer pouvait être la meilleure idée de toute manière, il n’allait donc pas perdre son temps à le rattraper. Genesis voyait grand avec cette mission. Peut-être trop. Les citées dorées pouvaient-elles vraiment accueillir toute la population d’un monde ? Aussi peu peuplé soit-il en comparaison à la Chine ou le Jardin Radieux ? Il n’en savait rien.


-Allez viens Henry. On va sonner à la première maison.

Le duo s’avança jusqu’à atteindre la porte noire, d’une maison toute aussi sombre. Des serpents faisaient office de décoration de portique tandis que des cranes percés jouaient le rôle de carillon. Un vent froid souffla, et l’invalide frissonna. Non pas de froid, mais de crainte. Il n’aimait pas vraiment ce monde et sa thématique de la peur. Il se reprit et toqua à la porte.

-Je peux vous aider ? Demanda une momie en tendant sa main.

-Euh… Fit-il interloqué.

-Madame, commença Henry, nous venons de la part du Consulat. Le troll embrassa la main décharnée et couverte de bandages jaunies, faisant glousser sa propriétaire alors qu’il grimaçait. Nous venons vous offrir la garantie d’une vie protégée loin de la Coalition. Vous pourrez mener le même train de vie qu’actuellement. C’est la garantie de Genesis Rhapsodos lui-même !

-Ce qu’il a dit.

-L’horrible porte-parole ? Ouh, ouh, ouh, glossa-t-elle de nouveau. Je prépare mes bagages !

La porte se referma sur eux, ébouriffant ses poils. Le maître de la keyblade était heureux d’avoir amené son ami. Il n’était pas certain que seul, il aurait pu convaincre une ville entière. Surtout avec l’épouvantail qui était hors de vue. Est-ce qu’il travaillait au moins ? Ou était-il perdu dans la contemplation d’une flaque de boue ?

-A la suivante.
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" Oh mon dieu ! " Lança l'épouvantail, la voix tremblante et chantante d'effroi. " C'était... absolument effroyable, le moment le plus flippant de toute mon existence en tant qu'être humain ! " Les cadavéreux l'avaient suivi, pas tant pour le pourchasser que pour fuir ce... truc monstrueux qu'était devenu Septimus ! Voilà que l'épouvantail et l'un des cadavre se serraient l'un l'autre dans les bras, porté par un zombie lui aussi défait, tous pétrifiés de peur. L'un claquaits des dents et les autres tremblaient des jambes, provoquant une pluie de cliquetis digne d'un concert de castagnettes. " MON DIEU C'ETAIT PUTAIN D... ! " Le poète se détacha de l'emprise de son nouvel ami et l'attrapa par les épaules, dément, pour le secouer frénétiquement comme si c'était son collègue consul. " J'M'ATTENDAIS PAS A CA ! J'm'attendais pas à ca... ! Septimus t'es un enfoiré sur ce coup-là ! J'essaye de te sauver, de prendre les devants et de te protéger... PUIS TU ME FAIS FLIPPER COMME CA ?! " Après la rage, l'excitation et la furie, le poète lâcha... triste, peiné... déçu. " Je pensais qu'on était potes ! " L'artiste lâcha finalement le squelette pour regarder autour de lui... " On est où les gars ? Et où est mon pote ? "

Les squelettes, décharnés, goules, revenants et cadavéreux en tout genre -qui formaient une sacrée troupe d'une bonne quinzaine ! - observaient, perplexes, l'épouvantail. Ce dernier ne fit pas très attention à toute la clique et même eux ne faisaient pas tant attention à lui qu'aux corbeaux qui parasitaient son corps de pailles. Ca a prit de longues secondes avant que le principal concerné ne les remarque enfin ! Arthur aime bien les oiseaux mais ceux-là, il ne les avait point invoqués et encore secoué par la récente sensation forte, s'excita soudain d'un sursaut pour faire fuir les sombres plumages... qui s'écartèrent un instant avant de revenir. D'un côté, ça lui plaisait bien parce qu'ainsi paré de la nuée, l'épouvantail était terrifiant... mais en tant qu'épouvantail, sa nature n'était donc pas d'effrayer les oiseaux ?! Qu'est-ce qu'il faisait mal son job alors ! Ca le vexait et lui paraissait incompréhensible, il pouvait faire trembler des morts-vivants mais pas les corbeaux ? D'ailleurs, à mieux les regarder, les sinistres oiseaux semblaient, eux aussi, être plus morts que vivants. Tâchant à plusieurs reprises de s'en débarrasser en frappant tout autour comme un erratique, donnant l'impression d'un fou qui danse, les parasites ne prirent même pas la peine de s'éloigner. Comprenant qu'en aucun cas le poète ne pourrait les dégager, il décida d'en profiter et... l'on connaît tous, depuis le renard, la faiblesse des corbeaux.

" Woah ! Vous faites trop peur !!! "

" Ca ne prend pas ! La flatterie ne te mènera nulle part ! "

" Si vos sinistres croassements se rapportent à vos plumages effrayants... vous êtes alors les créatures les plus effrayantes du coin ! "

Ils se sont mis alors à croasser... orgueilleux et confiants, volant autour de l'épouvantail comme une tornade mortelle, provoquant chez lui un éclat de rire machiavélique ! Finalement, ils reprirent leurs places, stoïques et méprisants, pas peu fier de la performance. Une histoire d'amour est née.

" Comment on fait flipper ! Bravo les gars. Ecoute l'épouvantail, je suis le boss de cette nuée et c'est moi qui commande. T'es notre territoire maintenant, notre maison, on tuera le premier qui te menace. "

Arthur reporta alors le regard vers la clique de zombies, un sourire sadique au visage...

" Les gars ! Le monstre de tout à l'heure, c'était mon pote... et je dois le retrouver, vous voulez venir ? On va lui flanqué la frousse et à tout Halloween avec ! Au pire, c'est nous qui allons bien flipper ! Et en échange, je vous rendrais plus flippant que vous ne l'êtes déjà ! "

Carrément ! Ils étaient chauds ! Arthur dégaina alors son pinceau et barbouilla les cadavéreux ! Il leur dessina des cornes, des griffes, des armes à l'allure glauques, des ailes de chauves-souris, des chaines pour que pendent leurs crânes sans qu'ils perdent pour autant la tête... et offrit d'horribles déguisements aux morts ! Jusqu'ici, ce n'étaient que des morts qui cheminaient encore... mais c'est maintenant une véritable escorte tout droit venu des enfers ! Quand l'épouvantail avançait, désormais, il était entourée de sa nuée de corbeaux comme si c'était son aura... et suivit d'une une clique qui avançait en cliquetant, des morts dansants. Que voilà un bon début pour sinistre fanfare !
Le funèbre cortège déboulait dans les rues, chaotiques et frénétiques, se jetant au cou de la première créature qui passe ! On allait bien se marrer !

Ce n'est que dans les hauteurs, sur les toits et autant de perchoirs, que l'on apercevait ce si sinistre épouvantail... excités comme jamais et éclatant de rires déments comme pris de spasmes ! On le voyait qui dansait, erratiques, peignant araignées, chauves-souris et serpents comme bien d'autres petites sordides créatures pour alimenter son spectacle ! Certes ! Ses œuvres qui prenaient vie ne durent pas bien longtemps... mais y a d'la de la réserve !

" Que les morts fassent silence ! Le silence est de mort ! Les morts ont toujours tords ! La sentence ne traine pas avec moi car je suis l'avocat et le juge à la fois ! Le seul à contrôler ! Le seul à délibérer et putain d'rancunier ! Je vous déclare tous innocents... il n'est de pire crime au monde, qu'on les tue dans la seconde ! "

Halloween ne tarderait pas à lui rendre l'appareil... et pour se venger, l'épouvantail fit de grands signes à son ami Septi' ! Dans un sourire sadique, les yeux joueurs presque lubriques, il s'adressa à lui haut et fort, que tous sachent que lui aussi fait partit du cortège ! Même malgré lui !

" Mon ami Septi' ! Et n'oublions pas Henry ! "

Évidement, tout cela, avec l'emblème du Consulat cousu à même le cœur...

Dernière édition par Arthur Rainbow le Jeu 24 Aoû 2017 - 2:42, édité 1 fois
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-Mais qu’est-ce que vous me voulez à la fin ? Cria le Minotaure aux cornes fendues.

-Comme nous vous l’avons expliqué, le Consulat tient à votre sécurité. Nous voulons vous offrir l’asile dans les cités dorées.

-Je suis très bien chez moi ! En plus, je dois aider le maire à préparer le prochain Halloween.

-Vous pouvez faire ça n’importe où. Le Maire vient avec nous également, mentit-il. Donc si vous voulez faire votre travail, il faudra venir avec nous.

-Qu’est-ce qui me dit que vous ne tentez pas de me faire sortir de chez moi pour vous accaparez ma maison ? Meugla-t-il. Partez !

Septimus coinça son bras gauche entre le battant et la porte. La créature eut beau forcée, elle ne pouvait fermer le passage. Il avait peut-être perdu un bras, mais les morsures et l’explosion avait eu du bon. Ses nerfs étaient tellement endommagé qu’il ne ressentait plus aucune douleur.

-Écoutez, je n’ai pas que ça à faire. Votre sécurité ne vous importe pas ? Vous avez des idées suicidaires en tête ? Ca vous regarde. Il jeta le passe dans l’ouverture. Mais Genesis tient à vous. Alors si vous avez le moindre respect pour lui et l’art en général, vous viendrez. Faire peur doit perdurer. Comme son apprentissage.

Henry lui tapota l’épaule au même moment où le fêlé cria son nom. Ou plutôt son diminutif. Agacé, l’étudiant se retourna et vit un petit bataillon de morts armés prêt à agresser la ville. Sur le toit, le soit-disant poète s’amusait à danser avec ses corbeaux. Il sera les crocs et son regard se fit plus dur. Que cherchait-il à faire ? Était-il juste complètement demeuré ou avait-il de sombres desseins concernant ce monde ? Pensait-il qu’il aurait le dessus sur la ville et lui simplement parce qu’il faisait face à un simple étudiant ?

-Tir sur les corbeaux, et si tu peux, troue moi ce type. Je m’occupe de sa petite armée, dit-il froidement.

D’un bond, le maître de la keyblade fit apparaître armoiries, et se retrouva entre deux zombies et trois squelettes armés. Il mit tout son poids sur un pied, et donna une impulsion de son autre pied pour tourbillonner. Son arme frappa tous ses ennemis violemment. Les squelettes tombèrent en un petit tas d’os défaits, tandis que les zombis furent repoussés contre leurs camarades. Sans attendre, il donna une nouvelle impulsion du même pied, et sauta à l’horizontale. Son corps percuta d’autres squelettes qui ne firent pas le poids face à sa chair et sa masse.

Pendant ce temps, le troll avait saisi son arc et encoché une flèche en direction des volatiles. Il inspira profondément, et lorsqu’il expira de manière tout aussi intense et lente, la flèche vola dans les airs, trouant un des charognards de part en part. Il recommença deux fois, enlevant le peu de viandes qui leur restaient. Puis il passa sa main sur chaque nouvelle flèche encochée pour y ajouter une petite flamme. Aucun corbeau ne survivrait à cette petite rencontre.

Le mutilé fit pleuvoir la foudre sur deux squelette qui se dirigeaient vers la maison de Madame la Momie. Leurs chaînes qui tenaient leur tête fut la dernière erreur qu’ils firent. Il se retourna ensuite et colla la garde de sa keyblade dans le visage d’un zombi à qui il venait de faire une balayette. Puis il recommença encore et encore jusqu’à faire gicler la cervelle. Il se redressa alors que le second mort-vivant tentait d’enjamber le corps de son homologue pour fuir. Il le coupa en deux, puis poussa un rugissement.


-Vous ne ferez aucun mal aux habitants de cette ville ! Et je viendrai ensuite pour toi poète de pacotille, hurla-t-il en montrant ses crocs pointus.
Musique d'ambiance :
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Arthur, qu'on veuille le trouer, passe encore... mais qu'on embroche ses amis aux sombres plumages ?! Haineux ! Jamais, ni lui, ni la nuée, ne tourneront la page !

Mort au costaud, dès la première flèche, piaillèrent les sinistres corbeaux ! La nuée vengeresse se jeta sans réfléchir sur le tireur, bien décidé à le déchirer de leurs becs et serres... avec comme seule envie rancunière de l'envoyer en enfer. Si Henry put en tuer, il ne put tous les stopper et aurait bien de la chance de ne pas y perdre quelques plumes ! On le voyait se faire déchiqueter par les charognards comme un cadavre en sursis !

Comme il fut faible et frêle et peureux et fluet ! Accablé de douleur, en fureur, l'épouvantail hurla de terreur ! Hurla à s'en déchirer la voix ! Hurla à en arracher les tympans ! S'écria d'un cri plus strident que la craie qui crisse sur le tableau ! L'épouvantail hurla si fort qu'il en réveilla quelques morts ! Tant leurs faces étaient livides et leurs mains glacées -Ces spectres !- on aurait dit en vérité des morts ! Tandis que la nuit lugubre a étreint les cieux, flottant en brumes mortelles, les voici devant Henry, blancs et silencieux. Ces magnétiques esprits, plus aigus que des lames, blessèrent le troll fibre à fibre et filtrèrent dans sa chair ; que la moelle de ses os gèle à leurs mornes flammes !

On en oublierait presque le monstre... ce psychopathe de Septimus qui prétend être le héro de cette histoire... mais qui ne comprend décidément rien à rien ! La vision de ses potes morts en lambeaux... pour Arthur, s'en était bien trop, sans oublier ces pauvres corbeaux !

" Faire du mal aux habitants de cette ville... ? Ce n'est pas toi qui vient à peine d'en tuer une dizaine pour une simple farce ?! Et qu'est-ce qu'ils t'ont fait les corbeaux ?! "

Partout dans la ville, les peintures du poète fondaient... un serpent qui vous enlace et vous n'avez qu'à vous débattre... tandis que les autres créatures redeviennent flaques liquides d'un revers de main. Quand aux cadavres complices, ils n'avaient aucune intention de faire du mal ! Tout ça n'était qu'un spectacle, une petite démonstration du consul pour montrer aux habitants toute sa compréhension de leurs coutumes ! Et voilà que ce... malade mental transforme ça en un truc de sociopathe ! A vrai dire, les habitants en eux-mêmes... selon de ce qu'ils ont été témoin, peuvent prendre un partit ou un autre... au fond, Arthur voulait faire peur. Et comme le dit l'adage, il faut se méfier de ce que l'on souhaite puisqu'apparemment, sa macabre fanfare avait dépassé toutes ses attentes !

Courageux mais pas téméraire, le fils d'Erato et sa verve filèrent. Avec un peu de chance, ce sociopathe de Septimus serait soucieux d'aider Henry qui ne tiendrait pas seul face aux spectres et corbeaux... ce qui laissera le temps à Arthur de filer ! Ce monstre qu'on surnomme l'Aquilon était terrifiant, plus que tout ce que le poète avait vu jusqu'ici... et malgré la tournure des évènements, il s'amusait comme un fou ! Tant pis pour la mission, sa survie passait avant tout et c'est pour ça qu'Arthur détalait dans les rues ! A la première poubelle croisée, il s'y dissimula comme si c'était chez lui... mais en sortit bien vite d'un sursaut, hurlant comme une fillette face au monstre qui y vivait déjà !

Partout dans la ville, on s'invitait dans les rues... surtout quand des créatures s'invitaient chez vous, mourant en peintures. Sans parler du vacarme des sursauts peureux en larmes ! Un petit chaos naissait, une charmante anarchie s'installait... et peut-être que tout ça finirait bien, qui sait ? Après tout, les cadavéreux étaient déjà morts et peut-être, à nouveau, chemineront-ils encore ! Ca ne serait pas le cas des corbeaux, par contre... et le consul était fou de rage ! Ce même consul qui à chaque bruit, chaque ombre, hurle comme une petite fille ! Des monstres sont déjà en embuscade de partout et fébrile, son cœur se meurt de saccades !
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Septimus tournoya de nouveau sur lui-même, envoyant valser les morts-vivants et brisant un peu plus d’os alors qu’Arthur hurlait de nouveau quelque chose. Ses ennemis étaient-ils réellement des membres d’Halloween Town ? Ou tentait-il juste de le déstabiliser ? Il secoua la tête et décida qu’il y réfléchirait plus tard. Henry se faisait picorer à l’heure actuelle. Et puis… il jeta un œil au cadavre à ses pieds. Même si c’était des habitants, ils attaquaient la ville sous les ordres de ce cinglé. Alors il avait fait le bon choix.

Le monstre fonça vers son ami et écrasa deux corbeaux d’un coup de keyblade. Il leva deux doigts et fit apparaître un petit pot qui se mit à scintiller et faire briller les plaies du troll, le guérissant petit à petit, très légèrement. Il invoqua ensuite son mille patte et l’envoya distraire les rares zombis qui restaient encore malgré le massacre. Puis il emballa deux autres piafs dans des sphères aqueuses avant de chercher le poète, peintre à ses heures perdues.

Si son antagoniste n’était pas à portée de vue, des cris de fillettes terrifiées eurent tôt fait de l’avertir de la direction qu’il avait emprunté. Ce débile ne lui échapperait pas, et il lui ferait payer son attaque sur Henry. L’étudiant partit au pas de course, abattant son arme sur des formes hautes en couleur, ses poils blonds s’agitant avec le vent. Il avait été étonné d’atterrir nu dans ce monde, mais fort heureusement, il était suffisamment poilu pour ne pas être embarrassé. Il dépassa rapidement la maison du Maire dont la tête tournait sans s’arrêter. Était-il joyeux ou affolé de se bazar ? L’une de ses têtes étaient-elles de mèche avec Arthur ?

Les habitants de la ville commençaient à sortir de chez eux à son passage… s’il ne l’avait pas encore fait à celui du débile qui l’accompagnait. Il put voir les faces curieuses de sorcières au teint verdâtre, la peur qui se dessinait sur des petits cadavres tout juste recousus, la colère qui se peignait sur la face de deux vampires aux dents particulièrement pointues. Il les ignora tout simplement, et se mit à hurler – à la lune – le nom du consul. Il allait le retrouver, et quand ce serait fait… Peut-être qu’il allait agir comme William, et passer ses nerfs sur ce futur corps sans vie qui déambulait dans les rues. Ca sonnait comme un bon plan dans sa tête.


-Allons sort de ta cachette ! Moi aussi j’ai envie de jouer. Moi aussi j’ai envie de tuer l’innocent qui sommeille ! Cria-t-il.
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" C'est affreu... Commença le maire flippé, voix et visage horrifiée à la vue du grand méchant Septimus qui passe ! ...semeut génial ! " Poursuivit le maire, admiratif, voix et visage joyeux ! " Je n'ai jamais rien vu d'aussi terrible et effroyable... Reprit le maire tremblant, voix et visage horrifiée ! ...depuis Jack Skellington ! " Termina le maire en chantant, voix et visage joyeux ! Soudain, le gestionnaire d'Halloween tique devant une poubelle gribouillée à la va-vite... puis hurle avec son masque figé d'effroi quand en surgit une main de paille lui tendant un morceau de parchemin ! Hésitant, le régisseur du trente-et-un octobre s'en saisit timidement pour le lire... et afficha soudain son masque radieux ! " Le Consulat nous offre asile et fera tout en son pouvoir pour nous aider à organiser, chaque année, le plus terrifiant des Halloweens ?! " Puis soudain, il revêt encore une fois son expression terrifié. " Quand je vois ce que ces deux-là nous font déjà subir... nous n'y survivrons pas... ! " Contre toute attente, le revoilà en joie. " J'en tremble d'avance ! " Et encore une fois, pris d'effroi. " Le revoilàààààààààà ! " Le grand méchant Septimus est de retour ! Lui qui harcèle son pair, comme toute autre espèce ! De bon gré, de mal gré, le menace sans cesse, pour couvrir sa vengeance de légitimité, il réclame adhésion à sa triste sobriété. Il revêt les habits de justice et de rage, exige de lui un obséquieux hommage ! Il veut qu'Arthur emboîte aveuglement ses pas et lui force la main, que le poète le veuille ou pas.

Victime et bourreau même le nez dans le crime, ils recommenceront à nouveau ! Même les yeux dans l’horreur, ils continueront tout deux en chœur ! Victime ou bourreau même humanité en abîme, même insanité en vitrine ! Une célébrité en victimes, un forcené en bourreau ! Victime et bourreau ! La même exaltation du spectaculaire, pour le rendre si extraordinaire, même occultation de l’ordinaire,pour oublier la chute libre dans l’abîme. Victime et bourreau, coupable ou innocent mais pas des mêmes crimes. L'un trop sérieux et sévère, si austère ! L'autre trop fou et fantasque, trop couronné de lierres ! Victime ou bourreau ? Question de temps, question de moment ! Ca dépend des jours ! Ca dépend des crimes ! Ca dépend du boulot ! C’est à qui le tour ?

Le Poète surgit de sa cachette avant qu'on l'en extirpe, couvert d'une nuée de corbeaux et des quelques spectres venu de tantôt ! La cohorte de l'épouvantail recouvre le lycanthrope, sans espérer le blesser ; désespérant de l'occuper assez. L'artiste dément se jette sur le maire, s'y accroche comme un petit koala à sa mère. Voilà que le pauvre régent en perd la boule, devient maboule. Effrayé par le consul de paille comme de fourrure, il tourne son visage effrayé sur l'un et l'autre en continue, sa tête tournoyant comme une toupie. Les habitants sont déjà là, en nombre, pour acclamer et applaudir ! Que ce monstre de Septimus s'attaque au fils d'Erato, le maire en pâtira et s'il aura la peau du Poète, Halloween tout entier lui fera sa fête.
Que ce psychopathe renonce, parte dans son vaisseau et laisse Arthur en paix ; c'est lui-même qui le punira avec la bénédiction du Consulat.

" Je te hais, c'est doux comme je te hais !
Je veux que tu crève, c'est beau comme je veux que tu crèves !

Un jour tu monteras là haut !
Tu verras, qu'ils sont beaux les oiseaux !
Je vengerais mes amis corbeaux !

Je t'aiderais ne t'en fait pas...
...ce sera marrant tu verras !

Je te crèverais aussi les yeux !
Trop beaux ! Trop pures ! Trop bleus ! "


Déclara l'épouvantable épouvantail, pétrifié de terreur, les yeux ambres effroyablement rieurs et tremblant d'excitation. Lui-même n'était sûr de rien quand à la suite mais jouissait de cette haine ! Emotion plus intense qu'aucune autre dans sa vie, funeste découverte !
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Henry avait laissé tomber arc et flèche pour se battre comme un vrai troll. A coup de poings enflammés, il chassait les bêtes haineuses et décharnées qui lui fonçaient encore dessus. Le combat était particulièrement inégale, et il ne lui fallu pas longtemps pour être encerclé de cadavres fumants. Le chasseur put ensuite profiter de la vue d’un mille-patte géant qui décapitait le reste de l’armée du consul fou. Un jour, il devrait apprendre ce genre de passe-passe, c’était quelque chose de bien pratique.

-Allez ! Plus qu’à retrouver Septi et lui donner un coup de main, soupira-t-il alors que l’insecte partait en fumée.

Pendant ce temps, Septimus esquivait tant bien que mal les assauts des piafs, regrettant amèrement de n’avoir pas fait réparer son armure. Les maudits-spectres invoqués par le poète le rendait suffisamment mal à l’aise pour ne pas être complètement maître de ses mouvements, ce qui en résultait pas de nombreuses plaies qui se faisaient de plus en plus nombreuses, de plus en plus profondes. Sa fourrure blonde était recouverte de son précieux liquide carmin. Mais il ne serait pas le seul.


-Fumée inférieure, qui s’élève comme un esprit, dans la douce luminosité des rues d’Halloween Town, aucun charme ou magie ne peut cacher, le cœur animal qui sommeille en moi, chanta-t-il. Foi perdue, les martyrs sans os à ronger, les vieilles haines fatiguées et domestiquées, chassant la plus imperceptible des traces, un pâle compagnon solennel, me protège de moi-même. Il modula sa voix pour la faire plus grave, plus terrifiante. Ces froides réflexions ne disent aucun mensonge, mais tes yeux ont juste gratté la surface… Ne me secoue pas, ne me fais pas montrer les crocs, tu ne veux vraiment pas rencontrer ce type. Ne me réveille pas, ne le libère pas de sa laisse, il y a un monstre qui vit sous cette peau !

Son chant dérouta les spectres et les corbeaux qui se mirent à danser dans les rues de la ville. Les gens qui s’étaient réunis pour voir l’affrontement exprimèrent leur joie alors que certains d’entre eux dansaient également. Le maître de la keyblade continua son chant alors qu’il observait Arthur, toujours collé au maire. Ce type était cinglé, et il allait lui montrer ce qu’il en coûtait de s’en prendre au Consulat et à ses alliés. De s’en prendre à lui dans ses mauvais jours.

Sans arrêter son chant hypnotique qui le protégeait des attaques, l’invalide tira son bras brusquement en arrière. Une petite sphère d’eau se forma derrière lui, et une dizaine de poissons lumineux nagèrent en ébahissant la foule. Des couleurs intenses éclairaient maintenant les visages. Du bleu, du rouge, du blanc, du vert. Il profita de cette distraction pour ramener violemment son bras en avant, lançant au dernier moment Armoiries en ouvrant sa main. Son arme vola rapidement en direction du maire, et l’assomma sur le coup, le faisant s’effondrer à terre. Il rappela son arme à lui, et sourit méchamment au peintre dément, montrant tous ses crocs. Maintenant, ils allaient pouvoir s’amuser ensemble, rien que tous les deux, sans otage.
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Voilà que le maire git à terre sur le parvis de sa propre mairie, Arthur l'ayant suivi. La chanson, plutôt sympa, et le sort, tout en éclat, furent un temps diversion. Un temps assez long ; ce que ça fit au maire, nul le vit lui faire. Et avec toutes ces étrangetés, des morts l'on ignore encore les meurtres éhontés. Qu'Halloween l'apprenne dépendit du temps mais d'Erato le Fils en manquait cruellement. Les corbeaux avaient disparus en dansant, ne restaient jamais très longtemps mais les défunts spectres furent toujours vivants. Les fantômes se ruèrent sur Septi' mais matériels cette fois-ci, le frappèrent en furie. Arthur rentra en trombe dans la mairie, décoré de tombes et chauves-souris, de squelettes aussi. L'épouvantail courrait comme un dératé, sa paille en bataille et en pagaille. Ses servants ne retiendraient pas le chien très longtemps ! Peut-être juste assez pour s'enfuir ? Rien ne sert de courir vite, faut juste pas mourir !

Arthur avait pourtant peur de la mort. Ce roi reconnu fort, puissant, respecté. Intouchable divinité qui sur terre qui brillait comme un soleil sans pareil. Et  pourtant apeuré, horrifié, terrifié ! A la maison du maire ? Rien ne l'aurait préparé. En passant dedans, à chaque pas l’on cognait des os demi-rongés, des restes de charogne et des crânes sonnant creux. On voit de chaque trou sortir des jambes raides ; des apparitions monstrueusement laides fendent l’air ténébreux ! Une citrouille s'allume ! Une vieille machine fume ! Peut-être qu'avec cette sinistre décoration, il pouvait espérer s'échapper ?

En âge, comme un oiseau dépourvu de plumage, il n'avait plus d'amis à invoquer ou de drôles de sorts à lancer ! Alors sa dernière solution, c'était d'allez dans une tombe se cacher... et mourir d'effroi bien avant les griffes. Pâle comme un mort, sa paille blême perdit tout son or. Il l'entendait ! Le sentait ! Ce chien horrifiant ! Suppot de satan ! Halloween lui fera sa fête, le Consulat prendra sa tête ! Que d'Erato le Fils en trépasse ou pas, sa vengeance même post-mortem, il l'aura !
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Les rats quittaient toujours très vite les navires. Septimus put le constater de ses yeux lorsqu’Arthur partit à l’intérieur, se barricadant probablement en tremblant de peur. Il avait croisé quelques débiles profonds, et autres malades mentaux depuis sa venue au Consulat – et sa mission inter-groupe – mais jamais de type comme lui. Prompte à attaquer et semer le chaos. Tout aussi vif pour s’enfuir la queue entre les jambes. Il grogna de colère et frustration alors que les corbeaux s’évanouissaient dans des nuages délétères.

Alors que l’invalide s’apprêtait à s’avancer, les fantômes, qui le ralentissaient jusqu’alors, furent capable de le frapper. Il se prit un coup dans l’œil, et deux autres dans l’estomac. La surprise plus que la douleur le firent se recroqueviller sur lui-même. Quel rat intelligent décidément. Il tentait vainement de l’incapacité après s’être terré dans son trou. Hurlant de rage, il donna un coup, puis un autre. Mais si les esprits étaient maintenant capable de l’atteindre, ce n’était pas son cas. Pas véritablement. Chacun de ses coups ne faisaient que les repousser sans leur faire le moindre effect. Comment pouvait-il lutter face à ça ?

L’étudiant se remémora un vieux cours qui datait de son arrivée à l’académie. Un jeune coq et leur professeur s’étaient amusés à ses dépends. S’il avait utilisé un chant envoûtant pour se débarrasser de la classe, il avait sorti de ses manches un petit truc qui ne payait pas de mine. Reculant d’un bond, il regarda chaque esprit qui se dirigeait vers lui. Et l’espace d’une seconde, chaque fois que ses yeux se posaient sur une nouvelle cible, il leur fit une démonstration de sa force. Sa ruse fut à la hauteur de celle du poète à deux sous car ses adversaires se figèrent avant de détaler.


-Septi ! Cria au loin le troll.

Le temps que son compagnon le rejoigne, le loup-garou avait eu le temps de réfléchir à son prochain mouvement. Pourchasser Arthur et le tuer – très probablement – ou continuer la mission qu’il lui avait été confié. N’étant de la race des canidés que d’apparence, il restait de perdre beaucoup de temps à retrouver le planqué – à moins qu’il ne couine de nouveau comme une fillette. La meilleure des solutions étaient de poursuivre sa tâche. Et de laisser le loisir à Arthur de raconter pourquoi il rentrait si tard d’Halloween Town sans la compagnie de l’étudiant qui l’accompagnait.

Le maître de la keyblade prit une profonde et intense inspiration. Il expira tout aussi lentement, de manière continue. Puis il recommença, encore et encore. Lorsqu’il sentit son esprit moins brouillé par le ressentiment, et la colère, il se tourna vers les habitants de la ville, toujours fasciné par ses poissons. Il les dissipa et leur ouvrit un grand sourire remplis de crocs terrifiants.


-Bonsoir à tous ! Je m’appelle Septimus et je viens de la part du Consulat ! Genesis Rhapsodos voudrait vous convier tous autant que vous être à venir habiter les cités dorées. Vous avez de sa part l’assurance que vous pourrez continuer à organiser les pires halloween pour tous les mondes ! Si vous acceptez son offre, vous n’aurez plus jamais à craindre d’attaque de la Coalition noire, ou des sans-coeurs ! Il vous en fait la promesse !

-Je dépose les laissez-passer sur votre… maire. Vous en aurez besoin pour intégrer sans problème vos nouvelles demeures.

Henry déposa rapidement les badges sur le corps inconscient et rebondi de l’étrange personnage à deux faces, puis il rejoignit son ami qui se dirigeait déjà vers son vaisseau. Cette mission, qui lui rappelait de bons souvenirs, ne s’était pas effectuée sans heurt – ou une nouvelle semaine de repos pour sa part – mais il était heureux de l’avoir accompagné.
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Mission accomplie.

Honnêtement... Je sais quoi dire mais avant d'écrire ce commentaire, je sais que je dois me préparer à le faire parce que ça va être un moment agréable pour personne. Donc préparez-vous aussi.

Au début, je trouvais vraiment que c'était bien parti. Je veux dire par là que j'étais pas du tout braqué. Le contraste était assez marrant. Ton premier rp, Arthur, est, je trouve, vraiment sympa et très drôle. Le fait qu'il soit effrayé par Septimus au début du rp, j'ai vraiment ressenti la même chose que Septimus ^^ Limite j'ai imaginé le monde entier lever les yeux et soupirer d'ennui. Mais attention, bien sûr... Belle auto-dérision, j'ai aimé ça. Une chose me gêne, tu vas me dire "Mais quel gros cou, ce Xaldin !"

"" C'est Halloween, que diable ! Trêve pour le marchand de sable... car cette veillée finira tard... et demain sera en retard ! Genesis se trompe s'il croit que les habitants d'Halloween n'aiment pas la Coalition Noire... ils la craignent et donc l'adorent "

En lisant ça, je te reconnais bien ^^. Toi, le pro des certitudes douteuses ! Ca me dérange, pas seulement parce que tu dis que je me trompe (je plaisante), mais parce que d'une part, Genesis ne t'a jamais dit ça. On s'en fiche un peu, d'ailleurs tu dis "S'il croit que..." ce qui laisse imaginer que ce n'est peut-être pas le cas, même si... c'est surtout une expression le "Si tu crois que...".

Non, le vrai problème, c'est l'affirmation. Ca pourrait être le point de vue très volontaire de Arthur mais je te reconnais trop derrière ^^. Je saurais pas expliquer, bien sûr. Disons que toi et moi sommes pareils. A partir d'une chose, on fait une conclusion, conclusion de la conclusion, jusqu'à extrapoler à l'extrême.

C'est une affirmation qui déjà n'a pas énormément de sens dans le fond. En vérité, la ville d'Halloween n'a pas subi d'attaques de la Coalition noire. Ou alors si mais pas de véritablement significatives. Bien sûr, c'est un monde qui est martyrisé par la Coalition noire, mais jusqu'ici, au niveau de la ville d'halloween même, c'est très "sous le manteau". En gros, trois grosses actions dans ce monde de la part de la Coalition noire : Détruire la fabrique de Noël et transformer ses lutins en sans-coeurs. Enlever le Père-Noël. Enlever Jack. Or la ville ne sait pas que c'est la Coalition noire qui a enlevé Jack.
Donc non, Halloween ne craint pas spécialement la Coalition noire.

Mais bon, en-dehors de ça. "Ce sont des créatures dont la passion est la peur donc... s'ils craignent quelqu'un, en vérité, ils l'adorent"

Je trouve que ce n'est qu'à moitié vrai. Oui en effet, si le grand méchant loup est devant eux, genre bien effrayant et tout, là oui ils risquent de l'adorer. Mais si... un trou noir menace de faire disparaître leur monde ? Est-ce que tu penses qu'ils vont l'adorer ? Ils en ont peur mais... comme on a peur de la mort. Ce n'est pas la même peur que celle qu'on a devant un film d'horreur. Donc pas comparable, je trouve. On pourrait pousser la réflexion plus loin mais enfin.

Bref, très chouette premier rp. Un autre petit défaut, qui va un peu avec ton style, c'est que dès ce premier rp, j'étais un peu perdu. Je comprenais pas trop dans quelle situation vous étiez, pourquoi y avait des squelettes avec vous, bref. Pas très clair. Ton style est génial mais, comme je le disais à BT autrefois, si dès le départ tu perds ton lecteur en n'expliquant pas clairement la situation de base, y a un problème. Je dis pas que tu dois stopper ton poème pour dire "Alors on est dans une clairière, il fait gris, ..." non mais rien ne t'empêche de rendre ta poésie moins... erratique. Pour reprendre ton expression ^^.

Ton rp, Septimus, est comme je l'ai dit plus tôt, très cohérent. Un autre rp aurait cassé le délire de Arthur. Si avec Genesis j'avais répondu, en m'amusant de l'attitude de Arthur, je suis sûr que ça aurait donné moins bien. En fait... c'est précisément en adoptant un style cassant vis-à-vis de Arthur, que tu ne casses pas la dynamique de son rp.

Il me plait bien même s'il est simple. Un petit défaut qu'il a, c'est le manque d'ambiance. A nouveau, ça rend bien... par rapport à Arthur qui joue le jeu à fond. Mais indépendamment, cet rp manque un peu de l'énergie qui, dans ce monde-là, devrait vous pousser à parler 80% du temps de peur.

Le dialogue avec la momie. Sincèrement, j'ai eu l'impression d'être dans un MMO. Septimus doit convaincre des personnes de rejoindre le jardin radieux, aussi, il va près d'un PNJ avec un point d'interrogation, il fait /convaincre et ""Ouh, ouh, ouh, glossa-t-elle de nouveau. Je prépare mes bagages !". Objectif : 1/5. Voilà, je trouve ça très forcé; Quand tu vois que dans certaines missions, il faut un rp pour convaincre quelqu'un de faire quelque chose...

Bref. Deuxième rp de Arthur. Ensuite je... commenterai différemment.

Très bien. Actuellement, j'en suis à me demander si un jour, j'en arriverai à ne pas aimer un de tes rps avec Arthur, je trouve ça d'une fraicheur; Tu me rappelles précisément BT, mais avec une énergie incroyable et honnêtement, ouais, y a un petit côté "lourdingue" chez ton personnage qui est fasciné devant le moindre papillon. Mais justement c'est super cool.

Les corbeaux j'ai adoré. Par contre... transposer le Corbeau et le renard avec des mots effrayants, pour le poète, c'est un peu la sère-mi. T'aurais pu faire mieux.
Reprendre la chanson du Bossu de notre-dame, pour rester dans le même thème, j'ai pas de problèmes avec ça mais fallait assumer la référence pour que ce soit marrant, je trouve. Genre une réflexion sur le fait qu'il chantait un air connu dans la cité des rêves. J'aurais aimé. Sans "citation", j'aime beaucoup moins.

Mais donc les corbeaux, j'ai kiffé. Et alors le début, quand il commence à se taper un monologue avec les squelettes et tout le bordel, tout aussi effrayés que lui, c'était vraiment marrant. Et franchement, les corbeaux. A partir du moment où t'en fais des potes, c'est juste super drôle je trouve ^^. Je me disais "Trop cool, le gars remplit la mission, mais à sa façon !" Je kiffais.

Et puis la réponse de Septimus, bah là y a un problème. Pour l'instant, je vais dire "Un problème". J'ai énormément de choses à dire, à critiquer plus exactement. Arthur, désolé, à partir d'ici... J'ai trouvé tes rps très bons mais clairement, je ne voyais plus que ceux de Septimus.

Donc je vais dire un problème. Parce que ce problème, il apparaît dans ton deuxième rp et... rp après rp, il s'aggrave de plus en plus. Et je le dis d'avance, à la fin, j'avais envie de péter un plomb.

Donc cet rp-là... N'importe quel lecteur, je dis bien n'importe quel... va le lire et au moment où Septimus dit :

"-Tir sur les corbeaux, et si tu peux, troue moi ce type. Je m’occupe de sa petite armée,"

Là, le lecteur, en principe va se dire "Euh... Quoi ?"

Ce qui apparaissait clairement comme étant une blague dans le rp d'Arthur, le fait de réunir tout un cortège de monstres peints, et de sauter sur tous les passants pour leur foutre une trouille bleue... Septimus l'interprète comme un acte de guerre... que je qualifierais de nucléaire. Parce que la réaction, mon dieu, mais elle est complètement... schtarbée, j'ai pas d'autres mots.

"Oui mais c'est comme ça que mon perso interprète les "agressions" d'Arthur." vas-tu dire.

Alors... Je colle un passage, qui précède cette phrase :

"Henry lui tapota l’épaule au même moment où le fêlé cria son nom. Ou plutôt son diminutif. Agacé, l’étudiant se retourna et vit un petit bataillon de morts armés prêt à agresser la ville. Sur le toit, le soit-disant poète s’amusait à danser avec ses corbeaux. Il sera les crocs et son regard se fit plus dur. Que cherchait-il à faire ? Était-il juste complètement demeuré ou avait-il de sombres desseins concernant ce monde ? Pensait-il qu’il aurait le dessus sur la ville et lui simplement parce qu’il faisait face à un simple étudiant ?"

Donc... Septimus entend Arthur crier son nom. Et c'est sur ça que se finit le rp de Arthur, d'ailleurs. Il ne l'a même pas vu attaquer des gens. Genre sur un malentendu, il aurait pu croire qu'une attaque pour effrayer était une véritable agression mais là même pas. Il n'a rien vu du tout. Et il conclut, en voyant Arthur en train de blaguer avec ses copains : "Il... va tuer tout le monde."
Je trouve que la suite illustre très bien l'expression "Faire son Rambo". Parce que la suite n'a justement aucun sens. Il en arrive déjà, avec Henry, à buter plein de mecs.

Là, évidemment, Arthur gueule "Mais t'es malade ? On faisait rien, on blaguait !" parce que tu sais, c'est... la ville d'halloween, hein. C'est... plutôt cohérent avec le monde où tu es.

Je tiens à dire qu'à ce moment, je me disais "Oh c'est brillant ! En fait, c'est un spectacle. Arthur et Septimus ont imaginé tout un spectacle avec des effets spéciaux marrants, pour que la ville croie en un massacre ! Et genre à la fin, ils vont révéler la supercherie !"

Je me suis dit ça, tant je ne comprenais pas ce qu'il s'était passé. Et bien sûr, ce n'était pas ça.

Le rp de Septimus commence sur un doute. "Est-ce que je viens de tuer des gens que je devais pas ?" en substance. Même si j'exagère le trait. En vérité c'est "Est-ce que ces gens sont des citoyens de la ville d'halloween", ce qui est clairement pas la même chose, mais en extrapolant un peu, on pourrait y arriver.

Cet rp... en lui-même n'aggrave pas le problème. Il se finit sur une phrase plutôt mystérieuse de Septimus : "Allons sort de ta cachette ! Moi aussi j’ai envie de jouer. Moi aussi j’ai envie de tuer l’innocent qui sommeille ! "

D'un côté, la narration nous dit qu'il a fait ça pour protéger la ville, qu'il veut venger Henry de l'attaque de Arthur, que... etc. Et puis cette phrase me fait dire "En fait il a pété les plombs. Il a envie de massacrer tout le monde." Et là à nouveau, on pourrait me dire "oui mais Septimus pète les plombs, c'est son roleplay, tu peux pas lui en vouloir !"

Le problème est précisément la dualité entre narration et dialogue. On a encore un Septimus qui pense qu'il a raison de protéger la ville... Et on l'aura jusqu'à la fin. Mais encore ici, je répète : Septimus n'a jamais vu Arthur attaquer les gens dans la ville. Jamais.

Et c'est ici que je me fais la réflexion suivante : Même si Septimus pète les plombs, pourquoi est-ce que Henry réagit de la même manière ? Et à moins que ce soit une folie de groupe, comme deux personnes qui deviennent des criminels parce qu'ils sont ensemble mais qui ne l'auraient pas été sinon... ça n'a pas de sens. Henry perpétue lui aussi un véritable massacre sans se poser la moindre question, ce qui démonte la défense "Septimus pète juste les plombs". Henry devrait le raisonner.

La réponse de Arthur est intéressante, même si à nouveau tu vas un peu trop forcer le trait. Le Maire est ici vraiment trop... bipolaire. Autant dans le disney il l'est, autant il change d'attitude de manière logique. Si tout va bien, il est super content, si y a un truc qui va de travers, il devient défaitiste, commence à crier son désespoir, etc. Dans ton rp, le mec c'est juste... un autre personnage ^^.

Mais c'est un rp intéressant parce qu'on est encore dans la logique de "Arthur est toujours dans une démarche de recherche d'amis et d'alliés". Et c'est comique de le voir se constituer une armée alors que lui-même ne se bat pas. J'ai bien aimé le poème de fin, le moment vraiment consul.

Et la réponse de Septi révèle dès le début un nouveau problème : Henry est beaucoup trop fort. Le mec défonce tout. On est devant des monstres d'Halloween donc y en a beaucoup qui sont loin d'être des bonnes soeurs. Mais Henry, avec ses PS à peine plus hauts qu'un bleusaille, il fait un massacre. Il va se prendre plein de coups mais avec ses 9 de défense, survivra à tout ça. Non évidemment. Ton PNJ compagnon devrait être mort. Attaquer toute une ville ? On est sérieux ?

Et... la suite révèle un nouveau problème : Tu ne respectes pas du tout les les compétences, etc. Alors, Septimus est pas faible, il a des PS de général. Il est très polyvalent, donc le fait qu'il se batte bien et tout, ça me dérange pas. Le respect des statistiques, passe encore même s'il encaisse beaucoup trop bien.

Mais les compétences c'est n'importe quoi.

La maîtrise de la keyblade s'arrête à Animosité, une rang 2. Mais il défonce tout le monde.

Ton chant... Tu te rends compte que Son gracieux qui te permet de faire ça, est une compétence rang 1 ? Là... t'as reproduit le Party Rock Anthem. "Son chant dérouta les spectres et les corbeaux qui se mirent à danser dans les rues de la ville. Les gens qui s’étaient réunis pour voir l’affrontement exprimèrent leur joie alors que certains d’entre eux dansaient également. "

Un sort de rang 1. Genre... le rang où certaines séries commencent et où on dit bien "En fait cette compétence à ce stade ne sert à rien."

Non, avec ça, tu fais danser les esprits faibles et genre quelques gars autour de toi, et pour le temps que tu chantes oui, mais plus le temps avance, plus on est susceptibles de se libérer de ça.

Et puis... franchement, utiliser la compétence suivante et en faire une sorte de boule de cristal que tout le monde regarde comme des moustiques devant une lampe...

Poisson d’avril : Actif. L'utilisateur est capable de créer un orbe d’eau, d’un diamètre de cinquante centimètres, flottant dans les airs en face de vous et émettant une faible lueur. Dans celle-ci, se trouvent quelques poissons vivants (le nombre est selon l’envie de l’utilisateur) et leur apparence correspond à l'humeur du lanceur à l'instant où il utilise la compétence. La sphère ainsi que les poissons disparaissent quand à l'instant où l'utilisateur brise sa concentration, il est impossible de boire l'eau contenu dans la sphère.

De base... tu ne respectes même pas la compétence. Ta concentration se brise et elle est toujours là. Mais alors... elle fascine les gens ?

"Reculant d’un bond, il regarda chaque esprit qui se dirigeait vers lui. Et l’espace d’une seconde, chaque fois que ses yeux se posaient sur une nouvelle cible, il leur fit une démonstration de sa force. "

Tu utilises Oeil de soumission, une compétence de rang 1, à répétition, pour effrayer des esprits qui te défoncent. Alors tu leur montres un "aperçu de ta force". Et ils se barrent tous. Une rang 1. Je suis impressionné parce qu'avec la rang 5, avec Shanks, j'arrivais pas forcément à me débarasser de quelques ennemis.
Et excuse-moi, mais quand on dit "concentrer le temps d'un regard sa force", c'est pas dit textuellement mais tu peux deviner que c'est un truc que tu peux pas utiliser cinq fois en cinq secondes. Il faut concentrer sa force le temps d'un regard, de base.

Et on retrouve l'aquarium quand tu nous dis cinq minutes plus tard "Lorsqu’il sentit son esprit moins brouillé par le ressentiment, et la colère, il se tourna vers les habitants de la ville, toujours fasciné par ses poissons. Il les dissipa et leur ouvrit un grand sourire remplis de crocs terrifiants."

Ce sont des créatures qui sont exceptionnelles, qui voient des choses exceptionnelles, qui font des choses exceptionnelles comme enlever leur tête sans en mourir. Et ils regardent pendant dix minutes l'aquarium alors qu'un gars est en train de défoncer leurs concitoyens à côté.

J'ignore si vous avez réfléchi au script de cet rp ensemble avant de le commencer. Je n'espère pas. Et je ne sais pas si tu as volontairement fait en sorte que Septimus comprenne tout de travers et massacre des gens. Si c'était la seule chose, je dirais "Brillant". Sincèrement. L'ennui c'est que ça ne tient pas debout et que c'est mal fait.

Ici, je me suis retrouvé devant un rp comme on en fait plus. Un rp où on se permet de faire n'importe quoi en croyant que ça n'a pas de conséquences. Et je me tire une balle dans le pied mais c'est évidemment un échec monstrueux (la mission est un échec, j'entends). Non, aucun foutu habitant de la ville d'halloween ne va venir. Là, le Consulat vient de leur défoncer la gueule.

Bon. Je tiens quand même à dire, pour préciser que je vois aussi un peu de bon, que les rps en eux-mêmes sont bien écrits. Arthur, toujours la même chose, relis-toi. Mais Septimus c'était bien écrit. En fait je trouvais tes rps de plus en plus bons, en terme de qualité d'écriture. Y avait une très bonne énergie.

Bref. Donc...

Mission difficile.

Arthur: 37 xp, 370 munnies et 4 PS en symbiose.

Septimus : 35 xp, 350 munnies, 1 PS en magie. 2 PS en défense pour Henry.
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