Cette fois-là, c'est point un bohémien ! Szp8Cette fois-là, c'est point un bohémien ! 4kdkCette fois-là, c'est point un bohémien ! 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

more_horiz

Arthur Rainbow



Identité

  • Nom  : Rainbow

  • Prénom : Arthur

  • Titre  : Le Poète

  • Âge : Dix-Sept Ans

  • Camp : Consulat

  • Monde d'Origine : Domaine Enchantée

  • Race  : Humain

  • Grade désiré : Le plus haut possible.




Test-rp



" J'ai rien fait ! " Dit-il, si innocent à l'oreille mais si coupable au premier coup d'œil. Les gardes du Consulat ne purent en croire un mot quand bien même ils l'auraient voulu ! Le jeune homme comprit son erreur et jeta son pinceau dans la rue en contrebas, le regard fuyant. Bien naïf, il aurait pu se débarrasser de l'arme du crime bien avant qu'on le surprenne... ou même penser à relâcher la tourterelle peinturlurée qui étouffait presque, prisonnière de l'étreinte de sa main. Le jeune homme lui-même était couvert de flaques de peintures sèches qu'il n'aurait pu enlever. Pas forcément une lumière, Arthur comprit que c'était foutu pour lui. " Bon, d'accords, c'est moi le coupable mais... ! J'ai mes raisons. "

" Ses oiseaux sont sous la protection du Consulat et symbolisent Aphrodite ! Tu... tu te rends compte que tu vandalises l'amour là ?! "

" L'amour et la foudre sont flammes de l'ardente fureur des cieux qui violentes à nos âmes, sont de milles couleurs à nos yeux ! " Lança le jeune délinquant d'une traite et croyez-bien que cela sortait du cœur ! " Sérieusement, depuis quand l'amour est aussi... plat... ? Les cygnes sont soit tout noir, soit tout blanc... les colombes sont justes blanches et les tourterelles sont si ternes ! L'amour, c'est du grand n'importe quoi, c'est chaotique... ça nous fait passer d'une émotion à l'autre, d'un extrême à l'autre... d'où le mélange de pleins de couleurs éclatantes ! " Arthur fit une pause pour soupirer, arrogant et frustré, comme un artiste incompris le ferait face un public limité... puisqu'à voir la face du garde, il se fichait bien des excuses du jeune homme. Qu'importe, il se résigna à continuer sa démonstration et l'acheva de manière... bien superficielle. " C'est pas beau toutes ses couleurs qui volent dans le ciel... ? Bref, de toute façon, j'ai demandé la permission aux oiseaux et ils ont trouvés ça cool comme idée. "

" Bref... tu viens avec nous blondinet et on va voir ce qu'on fait avec toi... "

Sans doute que le jeune homme n'aurait pas eu tellement de problèmes... quelques remontrances et peut-être un coup de pression, difficile d'imaginer plus. Malheureusement... et en été surtout, même vaincu, puisque stupide, il restait entêté. Tel l'épée qui tranche l'air, le délinquant trancha son point de vue d'un coup de pinceau... et se rendit compte qu'il ne l'avait plus. Le voilà alors qui prend la fuite, court en tout sens erratiques sans d'autres échappatoires que le vide ! D'un bond, on cru le voir sceller son destin... mais des oiseaux peinturlurés s'empressèrent de le sauver. La myriade peinait à le soulever, n'y parvint même pas mais réussirent tout de même à ralentir sa chute.
Les gardes restèrent... incrédules face à cette vision... le jeune homme parait fou... mais au fond, puisqu'il a la permission des oiseaux, qu'il aille vaquer à ses occupations.

" On va quand même raconter ce qu'il s'est passé... "

Quelques minutes plus tard...

Arthur se ballade, milles couleurs en guises de parures et profite. Le voilà qui s'émerveille d'un goût de framboise et de fraise, à cette chair de fleur riant au vent vif qui la baise comme un voleur. L'instant d'après, il est déjà accroupi et fait face au rose églantier qu'il embête aimablement, riant surtout, à folle tête, de tout les passants ! La fleur lui raconte alors un secret... puisque ce n'est autre que la plus belle femme du monde qui s'occupe d'elle.

" Pamela Isley ?! Lui glissera-tu un mot en mon nom ?! "

" Je pourrais lui parler et elle m'écouterait... mais en aucun cas n'entendrait. "

" Comment ça ?! N'est-ce pas la consule de l'art florale ? "

" Certes ! Elle nous parle, nous sublime... est à l'écoute... mais n'entends pas. Pas comme toi, en tout cas ! "

" Toi qui connaît la plus belle femme du monde, dis-moi comment la séduire ! "

L'églantier... pouffe alors de rire... et vexe le jeune homme qui s'en va... heureusement que lui seul entend tout le jardin qui se rie de lui à grands éclats ! Soudain, face à tant de moqueries, Arthur se retourne et se met à insulter les plantes, furieux comme un petit démon. Heureusement pour elles, le jardinier qui les garde fera fuir l'innocent en brandissant sa pelle, menaçant.

Encore un peu plus tard...

" Ô rage ! Ô desesp... "

" Bouuuuuh ! " Hue le garçon, ses mains en porte-voix tel un rhétoricien de bas étages ! Toute l'assemblée, ainsi que l'artiste en représentation, dirigent le regard vers lui et... c'est bien la seule chose que veut véritablement un artiste. " C'est pourri ton truc ! "

" Oh ? Et bien mon jeune ami... "

Pardon ? Pour qui donc se prend cet artiste pédant ?

" J'suis pas ton pote et j'aime pas ta tronche. "

" Bien... mais dis-moi, à quoi te sert cette langue, sinon à conspuer la beauté ? "

Le gant est jeté et si Arthur aime à prendre la fuite, le défi qu'on lui a lancé sera toujours relevé ! Alors il se lève, à la fois humble et fier, ses yeux brillants comme l'ambre ; car plus obscur sont les ténèbres, plus intense est la lumière.

" Ces mille questions
Qui se ramifient
N'amènent, au fond,
Qu'ivresse et folie ;

Reconnais ce tour
Si gai, si facile :
Ce n'est qu'onde, flore,
Et c'est ma famille !

Et puis une voix
- Est-elle angélique ! -
Il s'agit de moi,
Simplement t'explique ;

Et chante à l'instant
En sœur des haleines :
D'un ton Allemand,
Mais ardente et pleine :

Le monde est vicieux ;
Si cela t'étonne !
Vis et laisse au feu
L'obscure infortune.

Ô ! Joli château !
Que ta vie est claire !
De quel âge est donc,
Ta nature princière ? "


La foule est silencieuse, autant que le prétendu poète... et quelques secondes, le temps de comprendre, avant que ne foudroie les acclamations ! Puis soudain, plutôt que de profiter de son succès, Arthur s'enfuit comme un voleur, avare de son mystère. Qui est-il ?! Que fait-il ?! Où est-il partit ? Le reverra-t-on un jour ?! Il pose la question et les laisse chercher la réponse.

Quelques ruelles plus loin...

Le pauvre enfant est assailli de pigeons mécontent !

" Les cygnes, colombes et tourterelles se parent de milles couleurs... mais nous restons gris, ternes, moroses et sans valeurs ! " Lui hurlent les prolos parmi les oiseaux.

" Que j'aimerais vous rendre beau... ! Mais j'ai égaré mon pinceau... "

Les pigeons l'encerclent alors, le mitraillent de leurs regards suspicieux... et s'en vont lui chercher un pinceau. Arthur ne les attendit pas et eut bien raison... car trop couard, ils n'eurent le courage de voler un pinceau. Quand à l'outil abandonné dans la rue, il fut récupéré en moins de deux. L'enfant, pourtant, resta peiné... et s'il n'avait rien contre colorié les pigeons, il se demandait comment leur offrir du courage. Lui avait eu la chance de rencontrer la bonne entité, celle qui a su trouvé les bons mots et lui faire préféré la liberté à sa cage dorée. Juste quelques mots, bien placés, suffirent pour lui à quitter le domaine enchantée et lui donnèrent le courage d'accomplir sa destinée ! On a bien essayé de le retenir... mais on a pu qu'essayer. Comment rendre brave les pigeons comme elle rendit brave Arthur ?

Quelques temps plus tard...

" Hey monsieur ! "

" Encore toi ?! T'as arrêté les bêtises j'espère ! "

" Ouais, j'ai été sage. Au fait... vous êtes courageux, non ? "

" Je ne suis qu'un garde, pas un héro ou un guerrier légendaire. Je ne suis pas tant courageux que soucieux de bien faire mon travail... mais pourquoi cette question au juste ? "

" Les pigeons voulaient que je les colorie aussi, ils sont jaloux des tourterelles, cygnes et colombes. Sauf que j'ai perdu mon pinceau... et les pigeons sont pas assez courageux pour m'en récupérer un, un humain vient toujours les chasser. Du coup, je cherche quelqu'un de courageux pour apprendre aux pigeons à devenir brave. "

" C'est pas plutôt moi que tu te prends pour un pigeon là ? "

Le garde, d'abords incrédule... se mit soudain à réfléchir. Après tout, voir Arthur sauvé par les oiseaux qu'il avait lui-même peinturluré devait bien... ça devait bien prouver quelque chose et l'avoir convaincu de son lien avec les oiseaux.

" Le plus courageux du Jardin Radieux, c'est sans aucun doute le Tragédien ! Sauf que voilà, c'est un boss et il a pas que ça à faire. Hum... le maitre-brasseur est courageux lui aussi mais il habite à la citée des rêves. Mizore est courageuse mais te gèlerait probablement sur place avec tes histoires de piafs. Tu peux toujours allez voir le Forgeron du Consulat, c'est un géant et comme tu le sais, ils sont plutôt courageux. Bon, par contre, il a un sale caractère et je pense pas que tes histoires de piafs l'intéresseront non plus. "

" Hum... hey ! Finalement, vous avez trouver cool mon idée de repeindre les oiseaux hein ? "

" Elles ont trouvés ça mignon au temple d'Aphrodite et vont lavé tes conneries mais ne veulent pas qu'on te punisse. Par contre, si je t'y reprends ! "

" Quoi ?! "

Arthur se fichait bien des pigeons, on était en train de salopé son travail là ! Sans attendre, il partit en courant... mais revient vite sur ses pas.

" C'est où le temple d'Aphrodite ? "

" Ah non ! T'avises pas de les faire chier ! "

" Je fais ce que je veux ! "

Et ce n'est certainement pas un garde lambda qui l'en empêchera !

Quelques temps plus tard...

Arthur débarque avec le fracas d'un tonnerre dans le péristyle ! Bien vite plaqué au sol par des gardes... mais mince, ils sont aussi nombreux que des rats en pleine peste ceux-là ! Furieux, le jeune homme se débat sans succès et bien que ça ne soit pas agréable, il peut s'estimer heureux que les gardes ne cherchent qu'à le maitriser. Attirer par le désordre, une femme débarque à son tour en trottinant élégamment, sa légère robe blanche, presque éthérée, est délicieuse de transparence et suffit à calmer le garçon. Maintenu les bras en clef par les hommes de lois, il... se ressaisit après un court hébétement et fronce les sourcils face à la belle blonde !  

" On m'a dit que vous salopiez... " Un seins s'échappe de sa prison de tissu... et le temps d'un silence gêné qui passe, le garçon reprend ! Toujours énervé mais... un peu moins quand même. " ...mon œuvre d'art ! "

" Oh ? C'est donc toi le chenapan qui a peint nos oiseaux ! On a trouvé l'idée de ton œuvre... super, on adore l'idée. "

" Pourquoi vous gâchez tout alors ! "

" Parce que... tu as utilisé une peinture normale et c'est dangereux pour les oiseaux... tu sais, la peinture c'est un peu toxique quand même. Puis on peut pas dire que tu ais fait vraiment attention en les peignant non plus ! Y en a qui sont devenus aveugles et d'autres qui ont des crampes d'estomac terribles ! "

" N'importe quoi ! J'ai déjà bu de la peinture et je vais très bien ! "

" Ca explique pourquoi tu as l'air... " La dame hésita, laissant trainer sa voix douce... et elle a toujours le sein à l'air mais ça, y a personne pour lui faire remarquer, évidement. " ...différent. Oh mais attends ! " Elle se fit soudain plus... lascive... ce qui laissa le garçon complètement désemparée et inoffensif... au point d'oublier qu'on venait de le traiter de débile. " Tu as de la peinture partout aussi ! Et si on te lavait, toi aussi... ? "

Les gardes se sont regardés, arquant chacun un sourcil avec une idée évidente en tête...

" N'y pensez même pas ! " Trancha la prêtresse, froide comme l'enfer. " Et vous pouvez le lâcher maintenant. Allez mon petit, viens prendre ton bain... "

Juste le temps d'entrer plus profondément dans le temple...

Elle commence par défaire le nœud de son manteau qui lui sert de ceinture... ensuite, c’est son long pull à capuche trop large pour lui qui se met à glisser au cœur de son dos, s'échappant comme happé par les cieux. Elle poursuis par son t-shirt, découvrant peu à peu son buste légèrement musclé. Elle prend son temps, lui laissant le temps d’apprécier la sensation de bien-être que se déshabiller procure. Sont ensuite défais les lacets de ses baskets et il se fait déchaussé. Puis voilà qu'on le déleste de son jogging avec délicatesse, laissant apparaître un pair de chausses dépareillés et troués. Ces dernières, une fois ôtées, laissent ses jambes sculptés par l'errance à la vue des prêtresses qui passent par là. En un rien de temps, le voilà complètement nu, plongé dans un bain chaud et mousseux... quelques autres prêtresses le rejoignent. Il y en a une qui masse ses cheveux gras et désordonné, les assainissant pour que, peut-être, l'échevelée ait moins l'air d'un pouilleux. Les autres, quand à elles, tâche de faire partir les traces de peinture... s'acharnent sur son cou et son bras gauches où on y trouve des crânes noirs consumés par des flammes bleus...

" Laissez tomber, ce sont des tatouages ça ! "

" C'est pas très beau... quel en est le sens ? "

" Y en a pas ! Je venais de m'enfuir de mon château, j'ai débarqué à Port Royal et... j'ai cru comprendre que les tatouages c'est un truc de dur... vu que tout les pirates ou presque en avait. "

" Ah... un jeune homme qui fuit une vie confortable pour devenir un dur... ca a du sens... et maintenant que ça a du sens, c'est un peu moins laid. Ca l'est toujours... mais moins. "

" Et moi, je suis beau ? "

" A ton avis ? "

" Je suis magnifique. "

" Tu es surtout très doué... mais tu le sais déjà. N'est-ce pas, fils d'Erato ? "

" Comment tu sais ça toi ?! "

Elles ont toutes rigolés... plus moqueuses que des fleurs, pas moins douces pour autant... et subjugué par un tel toucher, il n'osa pas se vexer.

" Nous avons nos secrets... quand tu seras propre... on va te rhabiller et t'escorter jusqu'au sommet des arts. Juste, et tu apprendras que les femmes sont curieuses... "

" Pfeuh... je connais bien les femmes ! "

" Vu ta réaction quand tu m'as vu un seins à l'air, j'en doute... alors dis-moi, Don Juan... pourquoi tu n'es pas allez directement voir tes frères et sœurs consuls ? "

" J'attendais que ce soit eux qui me trouvent ! C'est plus marrant comme ça... et ils m'ont pas encore trouvé d'ailleurs ! "

" Oh... mais nous sommes consules. "

" Ah bon ? C'est quoi votre art alors ? "

" Tu vas voir c'est quoi notre art... "




Questions diverses



1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?

Oui.

2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?

Un perroquet... non pas parce qu'il répète mais seulement pour leur capacité à parler et parce que parmi les oiseaux, ce sont les plus colorés. Le Poète ne peut être qu'un oiseau... ca a beau être cliché... mais ca reste pour les deux espèces les plus libres qui soit.

3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?

Le Consulat, c'est comme la famille et plus particulièrement concernant les autres enfants de muses. Après, quand on est passionné dans une famille de passionné, on passe vite de l'amour à la haine. Pour tout ceux qui ne sont pas consuls, c'est à la tête du client. Donc... ca dépend surtout de son humeur.

4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.

Bof... il a sympathisé avec pleins de mondes... a pris du bon temps mais... n'a jamais forgé d'amitié.

5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.

" L'univers est une œuvre d'art à jamais inachevée. "

" Regardez-moi, je vais faire quelque chose ! "

" Je fais ce que je veux. "

6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?

Je suis bon en général et je ne me vois pas faire une liste. Mon point faible... c'est l'empressement, à cause de ça je bâcle parfois ce que je fais et je devrais parfois me donner plus de mal.

7) Pourquoi incarner ce personnage ?

Pour changer d'air ! Mes personnages sont systématiquement cyniques, pragmatiques et privilégie la raison et la réflexion aux émotions. Pour celui-là, j'inverse la tendance ! Ca fait longtemps que je veux faire un consul en plus.


more_horiz
Alors !

Je ne sais pas si ce commentaire sera long. Je dois dire que j'ai lu ta fiche avec un sentiment. Et ce sentiment résume finalement bien tout ce que je pense;

Je trouve vraiment que c'est une très bonne, voire excellente fiche. C'est assez subjectif, toutefois. Tu me diras que c'est toujours subjectif, une appréciation, mais... j'en suis pas forcément certain. Y a des caractéristiques qu'on peut donner objectivement à une fiche, la forme notamment mais aussi le travail qu'on ressent derrière.

Et c'est assez rigolo parce que si je vais dans ce sens là, je trouve que ta fiche est objectivement pas dingue... mais subjectivement vraiment cool. Parce que j'ai adoré tout ce qui fait la spécificité de ta fiche et de ton personnage.

Alors pourquoi objectivement pas dingue ? C'est assez brouillon. C'est relativement bien écrit mais y a des moments dans la narration où certaines tournures de phrase m'ont un peu perdu. Ta manière d'amener les choses était loin d'être toujours claire. Y a des fautes, qui plus est.
Tu balances tout ton physique d'un coup, quasiment. Ca c'est assez maladroit, même si le moyen utiliser pour décrire est malin (on y reviendra). Honnêtement, demande-moi si j'ai retenu quelque chose de ton physique : pas le moindre détail. C'est le problème quand tu balances tout d'un coup. Sans dire que quand c'est bien fait, y a des choses qu'on retient, bah si t'amènes les choses finement, certaines caractéristiques marqueront le lecteur.

Aussi, y a un gros flou à pas mal d'endroits. Des bêtes trucs mais... est-ce que tu te rends compte que quand ton personnage va vers un autre personnage dont tu as déjà parlé, tu dois nous expliquer qui est le gars ? Parce que quand il va trouver le garde, faut déjà deviner que c'est à lui qu'il parle. Tu le diras un peu plus loin, oui mais... un moment, faut se rendre compte que si tu es pas du tout clair, genre en disant "Il retrouva le garde après quelques minutes", le lecteur aura plein de pensées parasites.

C'est un peu ce qui me gêne avec "vous" parfois. On dirait que vous vous dîtes "Ok le lecteur va pas comprendre tout de suite mais ça viendra." Parfois c'est très intéressant mais parfois c'est juste super chiant pour le lecteur.

Si le but est justement que le lecteur se pose plein de questions et que les éléments de réponse arrivent petit à petit, super, c'est très intéressant. Par exemple : Le fait qu'il soit fils de muse n'est dit qu'à la fin. Très intéressant. Toute la fiche, un lecteur peut se dire "Mais... il est consul ou pas ?" et à la fin on comprend. Bien.

Mais... ne pas être sûr de savoir avec qui le personnage parle jusqu'à ce que tu le dises, franchement c'est pas du tout intéressant.

Déjà, j'espère que vous comprenez que ce sont des valeurs objectives. Pas dans l'absolu mais elles ne dépendent pas du lecteur ou peu.


Mais pourquoi est-ce que j'ai trouvé ça subjectivement super cool ?

Y a plein plein de choses. Déjà tu inscris ton personnage dans l'actualité d'un monde et tu lui fais faire un acte défendu. Bon ça c'est un début, en soi c'est bien mais... déjà vu.

Mais là, surprise, tu amènes très brusquement le fait qu'il sait parler aux oiseaux. Et là je me suis dit "Trop cool. Ca n'a aucun foutu rapport avec la poésie, pas le moindre, mais ça lui donne un air allumé juste cool". J'ai bien plus imaginé ton personnage quand tu le décrivais en train de parler à des oiseaux ou des fleurs que quand tu le décrivais physiquement.

Par ailleurs, le coup de la peinture est à la fois super expliqué (le coup de : les oiseaux sont monochromes, c'est chiant) et moi-même je me suis dit "Ouais carrément." et qui plus est... super idée. Tu associes encore plus la peinture à ton personnage que la poésie. Alors qu'à la rigueur, c'est juste un truc qu'il fait comme ça mais le mec est pas vraiment peintre.

J'ai senti l'artiste à tous les points de vue. J'ai trouvé juste super cool qu'il aille faire porter un message à Pamela par des fleurs. Vraiment très chouette. L'instant d'après il aurait agité une pancarte free hugs, je l'aurais pas trouvé moins paumé ^^.

Le coup du poème durant la pièce de théâtre... C'est le moment le moins bien amené. Il est chouette parce que le poème en lui-même est bien écrit et parce que c'est drôle mais il souffre d'un des syndromes du test rp : On met nos personnages dans des situations pour qu'il montre quelque chose. On met. C'est-à-dire que c'est très peu naturel. A mes yeux, c'est comme si quelqu'un était venu lui demander "Hey, tes cheveux sont décoiffés, c'est bizarre" et que ton personnage avait répondu "Ouais c'est parce que blablabla... mon enfance blablabla... et je trouve que blablabla." Bref rien de naturel.

Mais c'est bien. Le dialogue avec le garde était bien par contre. Très bizarre et peu naturel mais intéressant, bien farfelu.

Étrangement, je te fais la même critique que celle que je viens de faire à Chen : Y a 800 consuls et les seuls dont tu parles à part Mizore sont les PJ...

Alors tu mets beaucoup l'accent sur la garde, ce qui est chouette et... bien que banal ailleurs, très peu fait au jardin radieux.

Et les prêtresses d'Aphrodite ! Oui ! Ah ça je suis très content. Mais aussi un peu déçu ^^. J'ai tout trouvé très bien, de la rencontre au bain avec elle, jusqu'au dialogue concernant Erato.

Le fait qu'elles se baignent même nues avec Arthur ne m'a pas du tout paru too much, clairement... mais que tu suggères qu'elles couchent avec Arthur ensuite, par contre, ça je me suis dit que c'était très/trop simple.

Elles exercent la prostitution sacrée, et si je pense qu'elles peuvent être des virtuoses, je ne les imagine pas faire ça avec un gars sans tout le sacré, justement. Donc j'aurais aimé que ce soit le moment le plus hot de la terre mais que ça s'arrête là. Ou alors tu faisais ça de manière hyper orchestrée, avec un public et tout... et là j'aurais adoré, ça aurait rendu ton perso encore plus paumé.

Durant la lecture, ça fait vraiment "Si j'ai bien compris, vous êtes des chaudières ?" " Oui c'est exact. On se met tout nus ?"

Alors le caractère est super bien décrit, aucun souci. L'histoire euh... Bon bah c'est pas très grave mais une ligne à propos de l'histoire, c'est soft.

Le physique, très intéressant. Décrire un corps en le déshabillant, je crois que c'est la première fois que quelqu'un le fait et c'est très cool. Par contre comme je le disais, 90% des infos à ce moment-là, ça passe très mal.

Moi j'ai adoré ta fiche mais je ne peux pas te dire "Excellent, maréchal" dans la mesure où ses défauts sont quand même... importants, même si mon appréciation est très positive.

Ce sera capitaine. Oui j'essaie d'être de plus en plus dur avec les grades.

Fiche validée et toutes conneries du style.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum