Septimus remercia madame Pop chez qui Henry logea, et monta à l’étage, dans la chambre que son ami occupait. Celui-ci était allongé sur le lit, immobile et couvert de sueur. Il prit la chaise du bureau, l’approcha du lit et s’assied dessus. Ensuite il passa sa main droite sur le front moite du colosse. Il était effectivement bouillant de fièvre.
L’étudiant se redressa et s’appuya sur le dossier de son siège emprunté. Son bras gauche pendait inerte à ses côtés, tandis que sa jambe droite était emplâtrée. Richard lui avait déniché une canne qui lui avait permis d’arriver jusqu’ici sans trop de mal. Bien qu’il ait senti quelques regards s’attarder sur lui. Certains étaient probablement curieux. D’autres étaient de la pitié pure et simple. Et il ne voulait rien de tout ça.
Son soupir réveilla le chasseur. Ses yeux étaient brillants. Et il ne tenta pas de se redresser. Il était certes hors de danger, mais il n’était pas encore remis. Comme lui. Le jeune homme sourit doucement à son ami qui regarda son bras, dont la main était complètement brûlée et sur laquelle on pouvait voir des bouts de doigts tranchés, ou écrabouillés. Le duo était mal en point, plus que durant son entraînement avec Dee. Et la faute était entièrement la sienne.
-Se…
-Je suis désolé, le coupa-t-il. Je n’ai pas pu te protéger. J’ai… perdu le contrôle. D’une manière inédite. Si… Si seulement je ne mettais pas ramolli à force d’étudier, de vivre paisiblement. Rien de tout ça ne serait arrivé.
-Ma…
-C’est ma faute, dit-il d’un ton péremptoire. De même pour mon bras. J’ai été stupide et imprudent. Mais je le mérite. C’est ma récompense.
Le silence s’installa entre eux. Son bras était complètement mort suite aux morsures et à l’explosion magique qu’il avait causé. Les nerfs avaient été détruit et le blond ne pourrait plus jamais l’utiliser. Mais au moins, il était en vie. Il pourrait continuer à partager la vie de ses amis. Il pourrait aider William comme lui l’avait aidé. Il pourrait mûrir suffisamment pour ne plus être un poids, pour ne plus être si dépendant des autres.
Les minutes passèrent. Le maître de la keyblade put voir la culpabilité dans les yeux de son frère de coeur. Ils n’étaient pas les meilleurs amis de l’autre sans raison. Ils se ressemblaient. Il lui sourit doucement, et ouvrit la bouche pour lui dire quelque chose quand le blessé se cabra sur son lit, les mains serrant son haut de pyjama au niveau du coeur, une grimace de douleur gravée sur le visage mais aucun son ne franchit ses lèvres. Puis il s’affaissa sur le matelas. Inconscient. Ou sur le point de mourir. Paniqué, il s’approcha du corps apparemment sans vie, et appuya ses doigts sur le cou, cherchant l’artère carotide. Son coeur battait toujours, le sang continuait à circuler. Mais alors qu’est-ce qui venait de se passer ?
S’appuyant sur le dossier de la chaise, le mutilé se redressa tant bien que mal sur ses deux pieds. Il fit apparaître sa keyblade, et visa la source du problème. Un rayon relaya Armoiries et Henry. Il se sentit soulever. Puis il tomba doucement dans un puits complètement noir, en direction d’un plateau lumineux. Ou qui aurait du l’être. Bien que la lumière que dégageait la plateforme lui permit de voir ce qui l’entourait, le marasme noirâtre qui le recouvrait l’empêchait de voir le palier personnel d’Henry où aurait été visible les personnes les plus importantes à ses yeux. Ses propres ténèbres avaient-elles corrompus son meilleur ami ? Devenait-il dangereux pour ceux qui l’approchaient ?
Une partie du marasme se détacha de l’ensemble, et grandit, s’éleva, se transforma jusqu’à donner naissance à une version noire aux yeux jaunes du chasseur. S’il ne s’en débarrassait pas, il y avait de grandes chances pour que son ami cesse bientôt d’exister.
-Disparais, murmura-t-il en pointant sa keyblade sur l’ennemi.
Une boule de foudre de la taille d’une maison de poupée partit en direction de cette créature ténébreuse qui explosa. Le keybladeur invoqua ensuite de l’eau qui s’échappa de son arme, débarrassant le palier de ses ténèbres. Ou d’une grande partie. Un grand carreau passa du vert au noir, ce qui lui indiquait que le colosse avait… développé ses ténèbres comme lui. Il secoua la tête, leva sa keyblade tout droit et se retrouva de nouveau dans la chambre, face à un homme inconscient. Comment tout cela avait-il pu arriver ? Il lui fallait en découvrir la raison, et rapidement. Néanmoins, le brun n’était pas capable de lui fournir des réponses dans cet état. Il allait devoir atteindre encore un peu.
L’étudiant se redressa et s’appuya sur le dossier de son siège emprunté. Son bras gauche pendait inerte à ses côtés, tandis que sa jambe droite était emplâtrée. Richard lui avait déniché une canne qui lui avait permis d’arriver jusqu’ici sans trop de mal. Bien qu’il ait senti quelques regards s’attarder sur lui. Certains étaient probablement curieux. D’autres étaient de la pitié pure et simple. Et il ne voulait rien de tout ça.
Son soupir réveilla le chasseur. Ses yeux étaient brillants. Et il ne tenta pas de se redresser. Il était certes hors de danger, mais il n’était pas encore remis. Comme lui. Le jeune homme sourit doucement à son ami qui regarda son bras, dont la main était complètement brûlée et sur laquelle on pouvait voir des bouts de doigts tranchés, ou écrabouillés. Le duo était mal en point, plus que durant son entraînement avec Dee. Et la faute était entièrement la sienne.
-Se…
-Je suis désolé, le coupa-t-il. Je n’ai pas pu te protéger. J’ai… perdu le contrôle. D’une manière inédite. Si… Si seulement je ne mettais pas ramolli à force d’étudier, de vivre paisiblement. Rien de tout ça ne serait arrivé.
-Ma…
-C’est ma faute, dit-il d’un ton péremptoire. De même pour mon bras. J’ai été stupide et imprudent. Mais je le mérite. C’est ma récompense.
Le silence s’installa entre eux. Son bras était complètement mort suite aux morsures et à l’explosion magique qu’il avait causé. Les nerfs avaient été détruit et le blond ne pourrait plus jamais l’utiliser. Mais au moins, il était en vie. Il pourrait continuer à partager la vie de ses amis. Il pourrait aider William comme lui l’avait aidé. Il pourrait mûrir suffisamment pour ne plus être un poids, pour ne plus être si dépendant des autres.
Les minutes passèrent. Le maître de la keyblade put voir la culpabilité dans les yeux de son frère de coeur. Ils n’étaient pas les meilleurs amis de l’autre sans raison. Ils se ressemblaient. Il lui sourit doucement, et ouvrit la bouche pour lui dire quelque chose quand le blessé se cabra sur son lit, les mains serrant son haut de pyjama au niveau du coeur, une grimace de douleur gravée sur le visage mais aucun son ne franchit ses lèvres. Puis il s’affaissa sur le matelas. Inconscient. Ou sur le point de mourir. Paniqué, il s’approcha du corps apparemment sans vie, et appuya ses doigts sur le cou, cherchant l’artère carotide. Son coeur battait toujours, le sang continuait à circuler. Mais alors qu’est-ce qui venait de se passer ?
S’appuyant sur le dossier de la chaise, le mutilé se redressa tant bien que mal sur ses deux pieds. Il fit apparaître sa keyblade, et visa la source du problème. Un rayon relaya Armoiries et Henry. Il se sentit soulever. Puis il tomba doucement dans un puits complètement noir, en direction d’un plateau lumineux. Ou qui aurait du l’être. Bien que la lumière que dégageait la plateforme lui permit de voir ce qui l’entourait, le marasme noirâtre qui le recouvrait l’empêchait de voir le palier personnel d’Henry où aurait été visible les personnes les plus importantes à ses yeux. Ses propres ténèbres avaient-elles corrompus son meilleur ami ? Devenait-il dangereux pour ceux qui l’approchaient ?
Une partie du marasme se détacha de l’ensemble, et grandit, s’éleva, se transforma jusqu’à donner naissance à une version noire aux yeux jaunes du chasseur. S’il ne s’en débarrassait pas, il y avait de grandes chances pour que son ami cesse bientôt d’exister.
-Disparais, murmura-t-il en pointant sa keyblade sur l’ennemi.
Une boule de foudre de la taille d’une maison de poupée partit en direction de cette créature ténébreuse qui explosa. Le keybladeur invoqua ensuite de l’eau qui s’échappa de son arme, débarrassant le palier de ses ténèbres. Ou d’une grande partie. Un grand carreau passa du vert au noir, ce qui lui indiquait que le colosse avait… développé ses ténèbres comme lui. Il secoua la tête, leva sa keyblade tout droit et se retrouva de nouveau dans la chambre, face à un homme inconscient. Comment tout cela avait-il pu arriver ? Il lui fallait en découvrir la raison, et rapidement. Néanmoins, le brun n’était pas capable de lui fournir des réponses dans cet état. Il allait devoir atteindre encore un peu.