Septimus était torse nu, dans la salle de bain de sa chambre. Ses cernes avaient doublé de taille en quelques jours. Ses yeux étaient brillants, probablement à cause de la légère fièvre qu’il couvait depuis quelques heures. Il tourna le robinet, et attendit que l’eau se réchauffe. Puis il la recueillit dans ses mains, et se passa un coup sur le visage. Et un autre. Ensuite il ferma l’arrivée d’eau.
Henry était finalement sauf. Après des jours passées au précipice de la mort, le médecin avait prononcé le verdict. Il vivrait, même s’il ne serait pas sur pieds et en pleine forme avant des semaines. L’étudiant déposa une léchée de gel à raser dans ses mains, puis il commença à les frotter l’une contre l’autre, faisant apparaître une grosse mousse blanche qu’il appliqua sur son visage, méticuleusement. Sa « barbe de chevet », comme l’avait nommé le chasseur, touchait à sa fin.
Une fois que son visage ressembla en partie à celui du père noël, le maître de la keyblade prit son rasoir, et passa les lames sous l’eau chaude. Il laissa le liquide coulé jusqu’à avoir rempli de lavabo. Puis il approcha l’instrument tranchant de sa peau, allant du haut vers le bas. Avec chaque nouveau coup, chaque nouvelle pression qui découpait les poils jusqu’au bulbe, il avait l’impression de changer de peau. Mais ce n’était qu’une impression.
Lors de ce pique-nique au Domaine, les ténèbres avaient ressurgi. Le jeune homme pensait les avoir sous contrôle mais il s’était lourdement trompé. Encore une fois, il avait été dominé par cette force obscure qui résidait en lui. Néanmoins, son expérience avait été complètement différente de ce qu’il avait déjà expérimenté. Cette fois, il avait perdu connaissance, et agi sans s’en rendre compte. Était-ce parce qu’il marchait maintenant sur une corde fine, en tentant d’utiliser consciemment ce pouvoir ? Ou y avait-il une autre raison ? Il n’avait pas de réponses. Et il doutait d’en avoir une. Personne ne pouvait le guider là où il se rendait.
Le blond trempa son rasoir dans l’eau, et le secoua violemment pour enlever la mousse et les poils qui se coinçaient entre les lames. Puis il recommença son labeur, repassant encore et toujours sur les mêmes zones jusqu’à ce qu’elles soient lisses. Jusqu’à ce qu’elles soient perlées de sang. Peut-être que s’il s’appliquait assez, ses problèmes disparaîtraient ? Peut-être. Ou alors il devait adopter une toute nouvelle approche. S’enfoncer davantage jusqu’à devenir parfaitement maître de lui-même comme William le lui avait montré. Comme il le lui avait dit.
Lorsqu’il eut fini, le keybladeur reposa son rasoir, et vida le lavabo, nettoyant les derniers restes de sa barbe de garde-malade. Il prit ensuite une serviette, et enleva la mousse qui pouvait lui rester sur la figure. En la retirant, il constata qu’elle était passée d’un blanc immaculé à rosé, voire même rouge à certains endroits. Il regarda ce morceau de tissu, complètement différent, l’air hagard, un mince sourire aux lèvres. Était-il comme cette serviette ? Il secoua la tête, puis quitta la pièce pour s’habiller. Il avait cours aujourd’hui, et il n’avait que trop manqué de séances.
Henry était finalement sauf. Après des jours passées au précipice de la mort, le médecin avait prononcé le verdict. Il vivrait, même s’il ne serait pas sur pieds et en pleine forme avant des semaines. L’étudiant déposa une léchée de gel à raser dans ses mains, puis il commença à les frotter l’une contre l’autre, faisant apparaître une grosse mousse blanche qu’il appliqua sur son visage, méticuleusement. Sa « barbe de chevet », comme l’avait nommé le chasseur, touchait à sa fin.
Une fois que son visage ressembla en partie à celui du père noël, le maître de la keyblade prit son rasoir, et passa les lames sous l’eau chaude. Il laissa le liquide coulé jusqu’à avoir rempli de lavabo. Puis il approcha l’instrument tranchant de sa peau, allant du haut vers le bas. Avec chaque nouveau coup, chaque nouvelle pression qui découpait les poils jusqu’au bulbe, il avait l’impression de changer de peau. Mais ce n’était qu’une impression.
Lors de ce pique-nique au Domaine, les ténèbres avaient ressurgi. Le jeune homme pensait les avoir sous contrôle mais il s’était lourdement trompé. Encore une fois, il avait été dominé par cette force obscure qui résidait en lui. Néanmoins, son expérience avait été complètement différente de ce qu’il avait déjà expérimenté. Cette fois, il avait perdu connaissance, et agi sans s’en rendre compte. Était-ce parce qu’il marchait maintenant sur une corde fine, en tentant d’utiliser consciemment ce pouvoir ? Ou y avait-il une autre raison ? Il n’avait pas de réponses. Et il doutait d’en avoir une. Personne ne pouvait le guider là où il se rendait.
Le blond trempa son rasoir dans l’eau, et le secoua violemment pour enlever la mousse et les poils qui se coinçaient entre les lames. Puis il recommença son labeur, repassant encore et toujours sur les mêmes zones jusqu’à ce qu’elles soient lisses. Jusqu’à ce qu’elles soient perlées de sang. Peut-être que s’il s’appliquait assez, ses problèmes disparaîtraient ? Peut-être. Ou alors il devait adopter une toute nouvelle approche. S’enfoncer davantage jusqu’à devenir parfaitement maître de lui-même comme William le lui avait montré. Comme il le lui avait dit.
Lorsqu’il eut fini, le keybladeur reposa son rasoir, et vida le lavabo, nettoyant les derniers restes de sa barbe de garde-malade. Il prit ensuite une serviette, et enleva la mousse qui pouvait lui rester sur la figure. En la retirant, il constata qu’elle était passée d’un blanc immaculé à rosé, voire même rouge à certains endroits. Il regarda ce morceau de tissu, complètement différent, l’air hagard, un mince sourire aux lèvres. Était-il comme cette serviette ? Il secoua la tête, puis quitta la pièce pour s’habiller. Il avait cours aujourd’hui, et il n’avait que trop manqué de séances.