*Tandis qu’en ces lieux nous errons, quelque part peut-être, on pense à nous…*
Qu’était-ce qu’une seconde visite en ces lieux ? Rien ? Rien pour personne… A vrai dire, en cet endroit, on ne devait jamais se sentir qu’en première visite, là où on peut craindre en chaque instant, s’attendre à apercevoir quelque chose à chaque coin de rue. Qu’est ce que c’était une première visite ? Ses pas l’avaient mené dans un quelque part…Des constructions pharaoniques, ces bâtiments… D’acier et de chaux fondus…Des lumières an animant et éclairant leurs masses imposantes. Et au loin, se fondait dans l’horizon ce triste élément, son triste reflet, son triste reste. Kingdom Hearts. Celle qui nous envahit en chaque instant. Ce monde perdu. Ce monde incompris, que tous pourchassent pour l’éternité.
-Eh bien, je suis déjà allée plus loin que je n’étais allée autrefois…
Illusipolis était l’endroit où naissaient les similis, qu’y faisait-elle ? Elle n’en avait aucune idée. Mais qu’importe… D’ailleurs, étrangement, les similis ne s’étaient pas encore approchés d’elle, alors que pourtant, elle ne représentait pas une menace, en cet instant, elle ne représentait une menace pour personne. Absolument personne dans cette ville, pas même le souffle du vent… Pas une ombre au creux d’un trou, pas de cris, pas de rires. Elle avait pourtant appris que les membres de l’Organisation passaient une grande part de leur temps à y contempler le quelque part qui se dessinait sur l’horizon, et que personne n’était capable de renier. Mais en ce jour, la keyblade avait disparu, l’armure n’était pas de bon augure, le casque perdu, les airs, perdus, eux aussi… Alors on aurait pu croire que l’apocalypse avait déjà eu lieux et qu’elle errait depuis une éternité, mais non. Une fois de plus, le combattant en armure s’était relevé, constatant en peu de temps dans quel endroit déjà parcouru, elle était tombée. L’air y était toujours aussi pesant, ses pas s’en faisaient ressentir. Cet endroit sentait la mort, et personne ne pouvait s’en cacher… Au milieu de la rue, elle avançait, vide, vide de tout. Sans personne. Car jamais, elle ne restait bien longtemps en compagnie, et à chaque fois qu’elle fermait les yeux, c’était en un autre endroit qu’elle s’éveillait. Comme si chaque épisode de sa vie n’était qu’un rêve. Et en vérité, elle ne cherchait plus à savoir si c’était le cas. Pas un seul désespoir ne parcourait son visage, pas de l’amertume, rien. Il était toujours aussi pâle, bien qu’un peu sale, ses cheveux et ses yeux bleus ne ressortaient pas autant que sa blancheur d’ailleurs, si ce n’est celle-ci, elle se serait aisément fondue dans la pénombre. Il faisait froid, d’un froid meurtrier, qui vous transperçait de ses lames en chaque instant, en chaque mouvement, et si vous ne vous bougiez pas, il vous saisissait encore plus vite. Elle ne semblait pas en souffrir, et pourtant avant, elle en avait regretté la douce saveur du soleil. La glace pourtant, c’était elle… Le jais d’eau, encore elle… Elle était le froid et pourtant, elle n’y régnait pas, elle avait toujours craint le froid, mais pas aujourd’hui. Si seulement il y avait un « aujourd’hui » en cet endroit… Elle quitta son itinéraire, et entra dans un bâtiment, librement, se demandant bien souvent si c’était son imagination qui lui permettait un tel acte ou si c’était véritablement dans un bâtiment qu’elle entrait. Ca n’avait pourtant pas beaucoup d’importance. Elle grimpa les quelques marches qui la séparaient de l’étage supérieur. Arrivée à cette même hauteur, elle trouva une fenêtre qui était à son goût et l’ouvrant naïvement, elle s’installa sur son rebord sans grande difficulté, étant si grêle. Alors, elle déposa sa tête contre le mur, jouant dangereusement avec le sort. Et pourtant, elle ne tomberait pas. Dans ses mains, d’un soupir glacé, elle fit apparaître une figure, qui s’envola dans la minuscule tempête qu’elle venait de créer. Alors elle ferma les yeux, espérant pouvoir s’endormir pour pouvoir disparaître de cet endroit.
*Si seulement ça pouvait marché ainsi…*
Non, elle le savait, elle ne s’endormirait que si un quelqu’un le décidait, son corps ne se consumerait en poussière d’étoile pour se volatiliser vers un autre part que si on l’avait souhaité. Mais par malheur, personne ne l’avait encore décidé. Alors, elle attendait, et elle attendrait le temps qu’il faudrait.
Mar 31 Juil 2007 - 11:14Qu’était-ce qu’une seconde visite en ces lieux ? Rien ? Rien pour personne… A vrai dire, en cet endroit, on ne devait jamais se sentir qu’en première visite, là où on peut craindre en chaque instant, s’attendre à apercevoir quelque chose à chaque coin de rue. Qu’est ce que c’était une première visite ? Ses pas l’avaient mené dans un quelque part…Des constructions pharaoniques, ces bâtiments… D’acier et de chaux fondus…Des lumières an animant et éclairant leurs masses imposantes. Et au loin, se fondait dans l’horizon ce triste élément, son triste reflet, son triste reste. Kingdom Hearts. Celle qui nous envahit en chaque instant. Ce monde perdu. Ce monde incompris, que tous pourchassent pour l’éternité.
-Eh bien, je suis déjà allée plus loin que je n’étais allée autrefois…
Illusipolis était l’endroit où naissaient les similis, qu’y faisait-elle ? Elle n’en avait aucune idée. Mais qu’importe… D’ailleurs, étrangement, les similis ne s’étaient pas encore approchés d’elle, alors que pourtant, elle ne représentait pas une menace, en cet instant, elle ne représentait une menace pour personne. Absolument personne dans cette ville, pas même le souffle du vent… Pas une ombre au creux d’un trou, pas de cris, pas de rires. Elle avait pourtant appris que les membres de l’Organisation passaient une grande part de leur temps à y contempler le quelque part qui se dessinait sur l’horizon, et que personne n’était capable de renier. Mais en ce jour, la keyblade avait disparu, l’armure n’était pas de bon augure, le casque perdu, les airs, perdus, eux aussi… Alors on aurait pu croire que l’apocalypse avait déjà eu lieux et qu’elle errait depuis une éternité, mais non. Une fois de plus, le combattant en armure s’était relevé, constatant en peu de temps dans quel endroit déjà parcouru, elle était tombée. L’air y était toujours aussi pesant, ses pas s’en faisaient ressentir. Cet endroit sentait la mort, et personne ne pouvait s’en cacher… Au milieu de la rue, elle avançait, vide, vide de tout. Sans personne. Car jamais, elle ne restait bien longtemps en compagnie, et à chaque fois qu’elle fermait les yeux, c’était en un autre endroit qu’elle s’éveillait. Comme si chaque épisode de sa vie n’était qu’un rêve. Et en vérité, elle ne cherchait plus à savoir si c’était le cas. Pas un seul désespoir ne parcourait son visage, pas de l’amertume, rien. Il était toujours aussi pâle, bien qu’un peu sale, ses cheveux et ses yeux bleus ne ressortaient pas autant que sa blancheur d’ailleurs, si ce n’est celle-ci, elle se serait aisément fondue dans la pénombre. Il faisait froid, d’un froid meurtrier, qui vous transperçait de ses lames en chaque instant, en chaque mouvement, et si vous ne vous bougiez pas, il vous saisissait encore plus vite. Elle ne semblait pas en souffrir, et pourtant avant, elle en avait regretté la douce saveur du soleil. La glace pourtant, c’était elle… Le jais d’eau, encore elle… Elle était le froid et pourtant, elle n’y régnait pas, elle avait toujours craint le froid, mais pas aujourd’hui. Si seulement il y avait un « aujourd’hui » en cet endroit… Elle quitta son itinéraire, et entra dans un bâtiment, librement, se demandant bien souvent si c’était son imagination qui lui permettait un tel acte ou si c’était véritablement dans un bâtiment qu’elle entrait. Ca n’avait pourtant pas beaucoup d’importance. Elle grimpa les quelques marches qui la séparaient de l’étage supérieur. Arrivée à cette même hauteur, elle trouva une fenêtre qui était à son goût et l’ouvrant naïvement, elle s’installa sur son rebord sans grande difficulté, étant si grêle. Alors, elle déposa sa tête contre le mur, jouant dangereusement avec le sort. Et pourtant, elle ne tomberait pas. Dans ses mains, d’un soupir glacé, elle fit apparaître une figure, qui s’envola dans la minuscule tempête qu’elle venait de créer. Alors elle ferma les yeux, espérant pouvoir s’endormir pour pouvoir disparaître de cet endroit.
*Si seulement ça pouvait marché ainsi…*
Non, elle le savait, elle ne s’endormirait que si un quelqu’un le décidait, son corps ne se consumerait en poussière d’étoile pour se volatiliser vers un autre part que si on l’avait souhaité. Mais par malheur, personne ne l’avait encore décidé. Alors, elle attendait, et elle attendrait le temps qu’il faudrait.