Les aléas de la construction
Death avait été voir Bisley pour lui montrer comment fonctionnait la machine du Père Noël qui fonctionnait plutôt bien.
Mais notre ingénieur avait quelques petits soucis avec cette « invention », du moins, ce n’est pas vraiment Bisley qui a des problèmes, c’est plutôt le chef de Coalition Noire. La machine dépasse les espérances de Death mais aussi qu’elle na pas l’air d’être aussi efficace qu ce qu’il attendait.
C’est pourquoi, j’avais décidé de relire le rapport de son entrevue avec Bisley, et je devais bien l’admettre, pour moi, c’était plutôt de l’incompréhension, tant que la machine dupliquait correctement les éléments qu’on lui « donnait ».
Je partis donc retrouver Bisley directement chez lui, vu l’heure, il ne pouvait être que là-bas, ou alors, c’est un lève-tôt qui part directement au travail…
Arrivé à sa maison, je n’étais pas très à l’idée de revoir Samirella, elle me dérangeait légèrement. Enfin pas en mal, mais c’est surtout qu’elle avait une personnalité et un physique qui pouvait me plaire. Et j’avais peur de me mettre à avoir des vues sur cette femme alors que son conjoint travaille pour nous.
Je m’approchais de la maison et frappai à la porte, j’attendais quelques secondes, lorsque j’entendis la poignée s’agiter et aperçus sur le palier… Bisley.
Il avait l’air terriblement fatigué. D’immenses poches s’étaient dessinées sous ses yeux. Son teint paraissait encore plus pâle que d’habitude.
Il me fit entrer dans sa maison et inconsciemment je regardais un peu partout, cherchant du regard Samirella, Sorey et Mikleo.
Bisley me laissa seul dans la maison, je me dirigeais vers la cuisine -que j’avais déjà aperçu à ma dernière visite- je fouillai rapidement dans les placards pour trouver une tasse et e servis un café. En le buvant je vis sur le comptoir une photo de toute la petite famille. Je ne pouvais m’empêcher de faire comparaison de Sheena et Samirella. Elles n’avaient peut de choses en commun à part leur splendide chevelure blonde. Mais elles se ressemblaient d’une certaine manière. Inconsciemment, je touchais du bout des doigts le visage de cette femme sur la photo.
Je bus mon café et lavai ma tasse que j’essuyai et reposai là où je l’avais trouvé, l’ingénieur revint aussitôt me voir.
Je lui fis un petit signe de tête en guise d’approbation et le suivis. Nous arrivâmes au bout de plusieurs longues minutes -en réalité, ça ressemblait plus à une heure de trajets à pieds-. Nous entrâmes dans l’entrepôt qui était plutôt imposant. C’était assez sombre, jusqu’à ce que Bisley enclenche deux interrupteurs qui amenèrent une importante lumière dans cet endroit. Maintenant qu’il était éclairé, il paraissait encore plus grand.
Au centre, se trouvaient plusieurs ordinateurs dotés de câbles qui étaient reliés à une énorme machine au centre. Elle avait une apparence très basique et tous les ordinateurs étaient déjà allumés. Ils étaient justes en veille. Des étoiles multicolores tombaient sur un fond noir. Lorsque Bisley s’approcha d’un de ces ordinateurs et les « remit en route ». Il appuya sur quelques touches du clavier faisant apparaître différents logiciels sur l’écran.
Il s’attela ensuite à la machine centrale et fit quelques opérations que je n’arrivais pas du tout à comprendre.
Je décidai de me focaliser de nouveau sur l’ingénieur lorsqu’il revint vers moi légèrement contrarié.
Bisley se contenta de grimacer un peu plus et repartit vers la machine, il appuya sur plusieurs boutons, qui allumèrent de différentes couleurs -un court instant- quelques endroits de la machine. Puis il repartit vers un des ordinateurs sur lequel il commençait à pianoter. Je fis quelques pas pour m’approcher de lui mais m’arrêtais directement lorsque je le vis faire glisser une chaise vers lui, il s’assit dessus et recommença à fouiller dans les programmes de l’ordinateur.
Je restai le plus silencieux que possible, mais il y avait beaucoup d’écho dans cet entrepôt et le simple faire de faire un pas résonnait à l’intérieur. Je décidai de reculer un peu plus vers la sortis sur la pointe des pieds et finis par m’asseoir sur un tabouret que je trouvais près d’un comptoir où étaient amassés différentes pièces détachées. Des roulements à billes, des écrous, des vis et tout un tas d’autres choses que je n’avais plus eu l’habitude de toucher depuis que j’étais devenu « Milla ».
Les secondes s’écoulèrent, elles devinrent des minutes, puis des heures. Je restai tant bien que mal sur ce tabouret à ne pas bouger, mais j’avais des fourmis dans les pieds et dans les jambes. Je les remuais sans faire de bruit et lorsque je pus enfin faire un pas -sans me casser la figure- je me relevai et m’avançai vers Bisley qui avait cessé de faire la tête.
Je lui donnai une petite tape sur l’épaule avant de le remercier. Je lui demandais aussi de me raccompagner, lui faisant aussi comprendre qu’il avait déjà passé trop de temps sur cette machine pour aujourd’hui, et que sa famille devait sûrement être rentré.
Mais notre ingénieur avait quelques petits soucis avec cette « invention », du moins, ce n’est pas vraiment Bisley qui a des problèmes, c’est plutôt le chef de Coalition Noire. La machine dépasse les espérances de Death mais aussi qu’elle na pas l’air d’être aussi efficace qu ce qu’il attendait.
C’est pourquoi, j’avais décidé de relire le rapport de son entrevue avec Bisley, et je devais bien l’admettre, pour moi, c’était plutôt de l’incompréhension, tant que la machine dupliquait correctement les éléments qu’on lui « donnait ».
Je partis donc retrouver Bisley directement chez lui, vu l’heure, il ne pouvait être que là-bas, ou alors, c’est un lève-tôt qui part directement au travail…
Arrivé à sa maison, je n’étais pas très à l’idée de revoir Samirella, elle me dérangeait légèrement. Enfin pas en mal, mais c’est surtout qu’elle avait une personnalité et un physique qui pouvait me plaire. Et j’avais peur de me mettre à avoir des vues sur cette femme alors que son conjoint travaille pour nous.
Je m’approchais de la maison et frappai à la porte, j’attendais quelques secondes, lorsque j’entendis la poignée s’agiter et aperçus sur le palier… Bisley.
- Milla !?
- Bonjour Bisley.
- Bonjour Bisley.
Il avait l’air terriblement fatigué. D’immenses poches s’étaient dessinées sous ses yeux. Son teint paraissait encore plus pâle que d’habitude.
- Ça va ?
- Oui, un peu fatigué, mais ça va.
- Je peux repasser une autre fois si vous le souhaitez ?
- Non, restez. Vous êtes la bienvenue !
- Oui, un peu fatigué, mais ça va.
- Je peux repasser une autre fois si vous le souhaitez ?
- Non, restez. Vous êtes la bienvenue !
Il me fit entrer dans sa maison et inconsciemment je regardais un peu partout, cherchant du regard Samirella, Sorey et Mikleo.
- Je suis seul à la maison.
- Si tôt ? Où est votre famille ?
- Sam a du partir pour San Fransokyo. Un rapide aller-retour dans la journée, elle avait quelques affaires à régler là-bas.
- Avec les enfants ?
- Je lui ai demandé de les prendre avec elle, j’allais partir pour travailler. Je n’aurai pas pu avoir un œil sur eux et je ne pouvais pas les laisser seul à la maison.
- Je comprends.
- Mais d’ailleurs, que faites-vous ici de si bonne heure ?
- En fait, je viens par rapport à la machine. Je sais qu’elle est fonctionnelle mais… C’est Death qui a un petit problème.
- Ho je vois… Laissez moi un instant, le temps de me préparer et on va aller tous les deux. Servez-vous un café en attendant si vous voulez, il y en a dans la cuisine. Je fais au plus vite.
- Si tôt ? Où est votre famille ?
- Sam a du partir pour San Fransokyo. Un rapide aller-retour dans la journée, elle avait quelques affaires à régler là-bas.
- Avec les enfants ?
- Je lui ai demandé de les prendre avec elle, j’allais partir pour travailler. Je n’aurai pas pu avoir un œil sur eux et je ne pouvais pas les laisser seul à la maison.
- Je comprends.
- Mais d’ailleurs, que faites-vous ici de si bonne heure ?
- En fait, je viens par rapport à la machine. Je sais qu’elle est fonctionnelle mais… C’est Death qui a un petit problème.
- Ho je vois… Laissez moi un instant, le temps de me préparer et on va aller tous les deux. Servez-vous un café en attendant si vous voulez, il y en a dans la cuisine. Je fais au plus vite.
Bisley me laissa seul dans la maison, je me dirigeais vers la cuisine -que j’avais déjà aperçu à ma dernière visite- je fouillai rapidement dans les placards pour trouver une tasse et e servis un café. En le buvant je vis sur le comptoir une photo de toute la petite famille. Je ne pouvais m’empêcher de faire comparaison de Sheena et Samirella. Elles n’avaient peut de choses en commun à part leur splendide chevelure blonde. Mais elles se ressemblaient d’une certaine manière. Inconsciemment, je touchais du bout des doigts le visage de cette femme sur la photo.
Mais qu’est ce que je fais moi !? Je suis sérieux ? Et si Bisley était revenu, je lui dis quoi ? Reprends-toi Max !
Je bus mon café et lavai ma tasse que j’essuyai et reposai là où je l’avais trouvé, l’ingénieur revint aussitôt me voir.
- Désolé !
- Il n’y a pas de mal. Dis-je en souriant.
- On y va ?
- Il n’y a pas de mal. Dis-je en souriant.
- On y va ?
Je lui fis un petit signe de tête en guise d’approbation et le suivis. Nous arrivâmes au bout de plusieurs longues minutes -en réalité, ça ressemblait plus à une heure de trajets à pieds-. Nous entrâmes dans l’entrepôt qui était plutôt imposant. C’était assez sombre, jusqu’à ce que Bisley enclenche deux interrupteurs qui amenèrent une importante lumière dans cet endroit. Maintenant qu’il était éclairé, il paraissait encore plus grand.
Au centre, se trouvaient plusieurs ordinateurs dotés de câbles qui étaient reliés à une énorme machine au centre. Elle avait une apparence très basique et tous les ordinateurs étaient déjà allumés. Ils étaient justes en veille. Des étoiles multicolores tombaient sur un fond noir. Lorsque Bisley s’approcha d’un de ces ordinateurs et les « remit en route ». Il appuya sur quelques touches du clavier faisant apparaître différents logiciels sur l’écran.
Il s’attela ensuite à la machine centrale et fit quelques opérations que je n’arrivais pas du tout à comprendre.
Je comprends pourquoi Death m’a bien précisé dans mon ordre de mission qu’il n’était pas « ingénieur ». Je lui en voulais un peu de m’avoir emmené ici, car je ne comprends rien aussi à tout cela. Mais je suis bien une des seules personnes à avoir un bon contacts avec Bisley.
Je décidai de me focaliser de nouveau sur l’ingénieur lorsqu’il revint vers moi légèrement contrarié.
- Je ne comprends pas quel est le problème avec la machine. Elle fonctionne très bien pourtant…
- Je n’en doute pas. Seulement Death m’a dit que… Désolé, ça peut vous paraître méchant de vous dire cela… Mais…
- Allez-y. Je pourrais peut-être remédier à cela.
- En fait, il m’a dit qu’elle était trop lente. Il a fallu plus de huit heures la dernière fois à créer une seule réplique du canon…
- Je n’en doute pas. Seulement Death m’a dit que… Désolé, ça peut vous paraître méchant de vous dire cela… Mais…
- Allez-y. Je pourrais peut-être remédier à cela.
- En fait, il m’a dit qu’elle était trop lente. Il a fallu plus de huit heures la dernière fois à créer une seule réplique du canon…
Bisley se contenta de grimacer un peu plus et repartit vers la machine, il appuya sur plusieurs boutons, qui allumèrent de différentes couleurs -un court instant- quelques endroits de la machine. Puis il repartit vers un des ordinateurs sur lequel il commençait à pianoter. Je fis quelques pas pour m’approcher de lui mais m’arrêtais directement lorsque je le vis faire glisser une chaise vers lui, il s’assit dessus et recommença à fouiller dans les programmes de l’ordinateur.
Je restai le plus silencieux que possible, mais il y avait beaucoup d’écho dans cet entrepôt et le simple faire de faire un pas résonnait à l’intérieur. Je décidai de reculer un peu plus vers la sortis sur la pointe des pieds et finis par m’asseoir sur un tabouret que je trouvais près d’un comptoir où étaient amassés différentes pièces détachées. Des roulements à billes, des écrous, des vis et tout un tas d’autres choses que je n’avais plus eu l’habitude de toucher depuis que j’étais devenu « Milla ».
Les secondes s’écoulèrent, elles devinrent des minutes, puis des heures. Je restai tant bien que mal sur ce tabouret à ne pas bouger, mais j’avais des fourmis dans les pieds et dans les jambes. Je les remuais sans faire de bruit et lorsque je pus enfin faire un pas -sans me casser la figure- je me relevai et m’avançai vers Bisley qui avait cessé de faire la tête.
- Bingo !
- Vous avez réussi à…
- À comprendre pourquoi cela mettait autant de temps.
- Ho bien ! Et qu’elle est donc l’origine du problème ?
- En fait la machine crée des répliques parfaites. Et par conséquent, ça demande énormément de matériel. Je vais donc essayer de voir s’il est possible de garder la même qualité de rendu en trouvant des composant alternatifs.
- C’est génial ça !
- Enfin, ce n’est qu’une théorie. Maintenant, j’espère que ça ne va pas me porter préjudice si jamais je n’arrivais pas à faire ce que j’ai « promis ».
- Ne vous inquiétez pas pour ça. Vous avez déjà réussi à créer cette machine, à la faire fonctionner. Death ne vous en voudra absolument pas si vous mettez plus de temps que prévu…
- Ou que je n’y arrive pas.
- Vous y arriverez. J’ai entièrement confiance en vous. Vous nous avez pas déçu une seule fois depuis votre arrivée.
- Il faut bien une première fois à tout.
- Vous êtes trop pessimiste.
- Et vous, trop optimiste.
- Je compense.
- Vous avez réussi à…
- À comprendre pourquoi cela mettait autant de temps.
- Ho bien ! Et qu’elle est donc l’origine du problème ?
- En fait la machine crée des répliques parfaites. Et par conséquent, ça demande énormément de matériel. Je vais donc essayer de voir s’il est possible de garder la même qualité de rendu en trouvant des composant alternatifs.
- C’est génial ça !
- Enfin, ce n’est qu’une théorie. Maintenant, j’espère que ça ne va pas me porter préjudice si jamais je n’arrivais pas à faire ce que j’ai « promis ».
- Ne vous inquiétez pas pour ça. Vous avez déjà réussi à créer cette machine, à la faire fonctionner. Death ne vous en voudra absolument pas si vous mettez plus de temps que prévu…
- Ou que je n’y arrive pas.
- Vous y arriverez. J’ai entièrement confiance en vous. Vous nous avez pas déçu une seule fois depuis votre arrivée.
- Il faut bien une première fois à tout.
- Vous êtes trop pessimiste.
- Et vous, trop optimiste.
- Je compense.
Je lui donnai une petite tape sur l’épaule avant de le remercier. Je lui demandais aussi de me raccompagner, lui faisant aussi comprendre qu’il avait déjà passé trop de temps sur cette machine pour aujourd’hui, et que sa famille devait sûrement être rentré.