L'idée de rester dans son bureau s'était très vite avérée insupportable. Aussi, Cissneï avait subi les premières semaines dans un inconfort extrême, qu'il fut moral ou physique. Rattraper l'immense retard dans l'administration de la Lumière, que ses subordonnés avaient dûment empilé son son bureau s'était transformé en une tâche fastidieuse qu'elle avait à un moment pensé ne jamais revoir. Même pire, elle en avait, semblait-il, venue à la regretter. C'était stupide, terriblement stupide de sa part.
Aussi, à l'aube de la cinquième semaine de son retour, presque deux mois après ce dernier -aussi avait-elle vu sur le calendrier, elle avait emmené ses dossiers les plus importants avec elle dans la recherche d'un endroit calme, aéré, d'où elle pourrait voir le soleil autrement que par sa prometteuse lumière au travers d'une fenêtre, aussi grande soit-elle.
Elle déambula pendant un moment au travers des couloirs, blancs et immaculés, parcourus des soldats qui se débarrassaient des sans-cœur apparaissant à chaque minute de chaque foutue journée. Leur adressant un signe de tête, cherchant l'endroit parfait. Sa recherche l'emmena d'un bout à l'autre des recoins les plus fréquentés du palais, dans un désespoir qui allait en s'accroissant chaque minute. La tasse de café qu'elle avait commencé par faire tenir en équilibre sur sa pile de dossiers à lire – une sélection des plus importants de la semaine, avait fini dans sa main droite dans que lesdits dossiers les plus importants de la semaine, enfin, une sélection, tenaient en équilibre entre son bras gauche et sa taille. Elle sentait les feuilles glisser tandis qu'elle poursuivait son chemin, dans une hantise grandissante.
Enfin, elle pouvait boire son café pendant sa recherche, et c'était un avantage. Elle s'en félicitait.
Au final, elle choisit un banc dans le couloir qui longeait les jardins. Protégée du léger vent qui bruissait dans les arbustes toujours fraîchement taillés, elle posa sa tasse puis ses papiers, et réorganisa ces derniers. Ils avaient cette faculté de se mélanger seuls. Ou peut-être étais-ce simplement elle qui cherchait à gagner du temps. Ce n'était un mystère ni pour elle ni pour quiconque, elle n'avait pas envie de lire quoi que ce fut de plus à propos de la situation des fonds de la Lumière. Et peut importe qu'elle eut changé depuis la dernière fois qu'elle avait regardé. Elle semblait oublier chaque mot qu'elle lisait, et le relire n'aidait en rien. Bientôt, elle but de nouveau dans sa tasse, se rendant compte avec un soupir qu'elle était déjà vide. Un trait de café triste marbrait le fond des côtés de la tasse, comme une rémanence du réconfortant liquide. Et sa cafetière était loin, si loin.
Aussi, à l'aube de la cinquième semaine de son retour, presque deux mois après ce dernier -aussi avait-elle vu sur le calendrier, elle avait emmené ses dossiers les plus importants avec elle dans la recherche d'un endroit calme, aéré, d'où elle pourrait voir le soleil autrement que par sa prometteuse lumière au travers d'une fenêtre, aussi grande soit-elle.
Elle déambula pendant un moment au travers des couloirs, blancs et immaculés, parcourus des soldats qui se débarrassaient des sans-cœur apparaissant à chaque minute de chaque foutue journée. Leur adressant un signe de tête, cherchant l'endroit parfait. Sa recherche l'emmena d'un bout à l'autre des recoins les plus fréquentés du palais, dans un désespoir qui allait en s'accroissant chaque minute. La tasse de café qu'elle avait commencé par faire tenir en équilibre sur sa pile de dossiers à lire – une sélection des plus importants de la semaine, avait fini dans sa main droite dans que lesdits dossiers les plus importants de la semaine, enfin, une sélection, tenaient en équilibre entre son bras gauche et sa taille. Elle sentait les feuilles glisser tandis qu'elle poursuivait son chemin, dans une hantise grandissante.
Enfin, elle pouvait boire son café pendant sa recherche, et c'était un avantage. Elle s'en félicitait.
Au final, elle choisit un banc dans le couloir qui longeait les jardins. Protégée du léger vent qui bruissait dans les arbustes toujours fraîchement taillés, elle posa sa tasse puis ses papiers, et réorganisa ces derniers. Ils avaient cette faculté de se mélanger seuls. Ou peut-être étais-ce simplement elle qui cherchait à gagner du temps. Ce n'était un mystère ni pour elle ni pour quiconque, elle n'avait pas envie de lire quoi que ce fut de plus à propos de la situation des fonds de la Lumière. Et peut importe qu'elle eut changé depuis la dernière fois qu'elle avait regardé. Elle semblait oublier chaque mot qu'elle lisait, et le relire n'aidait en rien. Bientôt, elle but de nouveau dans sa tasse, se rendant compte avec un soupir qu'elle était déjà vide. Un trait de café triste marbrait le fond des côtés de la tasse, comme une rémanence du réconfortant liquide. Et sa cafetière était loin, si loin.