Un lutin au chaudron remplis d'or Szp8Un lutin au chaudron remplis d'or 4kdkUn lutin au chaudron remplis d'or 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

more_horiz
Ce matin, je m’étais réveillé de bonne humeur. D’excellente humeur même ! Nous étions enfin le 1er avril, et j’allais pouvoir m’en donner à cœur joie. Mais avant toute chose, il me fallait une cible potentielle. Cassie me vint immédiatement à l’esprit mais dans son état, et avec son caractère, je doutais que ce soit la meilleure des idées. Et puis je tenais à ma vie quand même. Le clergé ? Ca me paraissait trop évident. Bien que personne ne me connaisse encore, ceux qui avaient été averti de ma « destinée » bavaient à mes pieds. J’avais déjà dû changer de paire de chaussures, je n’étais pas pressé de recommencer.

Non, j’allais laisser tomber cette secte pour mes cibles potentielles. Mais qui me restaient-ils ? Je m’assis à ma chaise, et fis apparaître un parchemin ainsi qu’une plume. Faire une blague à la lumière ? Non, ces derniers n’étaient pas connu pour avoir le sens de l’humour. Surtout la célébrissime Primus. Et si Roxas prenait mal la chose, je passerais un sale quart d’heure. Le consulat ? Non plus. Ils étaient tellement perchés avec leur vision d’artiste qu’ils risquaient de ne pas comprendre, voire même de décortiquer la blague. Mon village ? C’était une possibilité mais ils étaient tellement habitués à ma manière d’agir qu’ils ruineraient ça en quelques secondes. Et puis ils avaient d’autres chats à fouetter.

Je posai ma plume et soupirai en m’appuyant sur le dossier de la chaise. J’aurai du prévoir ça en avance au lieu d’attendre le dernier moment. Mais le haut machin Marvin ne me laissait rarement un temps de répit. Et puis je devais aussi donner le change en agissant comme leur élu. Ils avaient même prévu une cérémonie d’intronisation pour moi. Je soupirai encore et jetai un regard autour de moi.

Malgré un plaidoyer acharné, je n’avais pas réussi à avoir gain de causes. Marvin m’avait installé dans une des chambres luxueuses du château du roi Stéphane. Mon lit à baldaquin avec ses draps en soie bleue n’allaient pas dire le contraire. Pas plus que mon immense armoire de chêne désespérément vide. Il est vrai que je n’avais pas prévu de m’installer ici à la base. Je n’avais donc rien emporter d’autres que les frusques que je portais sur moi. Il me faudrait prochainement faire les boutiques. Je me demandais un instant si Cassie serait partante pour m’accompagner. Je doutais que ce soit oui.

Mon regard se perdit dans le ciel bleu que j’apercevais à travers ma fenêtre. C’était une belle journée, que ce soit pour faire des blagues, ou se promener. Je n’allais quand même pas la perdre à rester assis dans ma chambre, si ? D’un air décidé, je me levai de ma chaise et sortis de la pièce. Je prendrai un vaisseau Shinra, et je me dirigerai vers un monde aussi bleu que le ciel. Et à ma connaissance, il y en avait un qui étaient peuplés d’idiots et qui correspondait à cette description.

La route vers la compagnie de transport se passa s’en encombre. Je savourais mes derniers moments de liberté avant que tous ces dérangés n’apprennent que j’étais leur sauveur élu par Étron. Ou Étro. Il fallait que je fasse attention à ce que je disais sur elle. Les gens pourraient ne pas tous être aussi sympathique que mon ancienne geôlière. Un sourire éblouissant éclaira mon visage lorsque je demandais un ticket à la guichetière. Y avait-il un manuel expliquant les milles et une choses à connaître sur le Sanctum ?

Le voyage jusqu’à la merveilleuse île de Port Royal se passa en douceur. Et je ne vis pas le temps passé puisque je profitais de ce moment pour me reposer. Le cauchemar que j’avais fait la nuit dernière me hantait encore. J’en aurais presque des frissons. Lorsque je posai le pied sur le bout de rocher qui leur servait d’île, de maison, de refuge même, je ne perdis pas de temps avec les alcooliques qui dormaient à même le sol, les vendeurs et pickpockets qui peuplaient les rues ou les demoiselles à la tenue indécente qui charmaient les passants à l’entrée de leur établissement. Je me dirigeai droit au Centurio pour affaire.

Et je dois dire que l’établissement ne payait pas de mine, surtout en comparaison au château du Domaine Enchanté. Construit entièrement en bois, les mercenaires avaient récupéré une carcasse de bateau, l’avaient retournée, et s’en servaient de QG, mais aussi de taverne. Qu’espéraient-ils attiré comme client ? Des ivrognes ? Secouant la tête, je m’avançai un peu plus dans la rue, et pénétrai dans le bâtiment.

L’intérieur était plus accueillant que je ne l’aurai imaginé en regardant simplement la façade. Mais après tout, c’était un bar donc j’imaginais que c’était normal. Il fallait bien faire tourner la boutique, et un endroit sombre, crade et malodorant, ça ne vendait pas du rêve. Ça ne vendait rien à vrai dire. J’avisai le barman en train de servir un client, et je m’approchai de lui.


-Bonjour monsieur.

-Fred, me répondit-il en sortant une bouteille de sous le bar.

-Fred, répétai-je en souriant. Je cherche des mercenaires à engager pour deux ou trois bricoles. Vous pourriez me dire à quelles tables ils se trouvent ?

-Il y a MacDouglas près de la porte. Le type avec un bonnet rouge. Et vous avez Un Coup à la table près de l’escalier.

-Merci, dis-je avant de commencer à me retourner.

-Et vous ne consommez rien l’aristo ?

-Non désolé, je dois avoir les esprits clairs. Une prochaine fois peut-être.

-C’est ça, cause toujours, marmonna-t-il alors que je m’éloignai.

Je me dirigeai vers MacDouglas qui me semblait bien éméché. Parfait. J’en profitai également pour jeter un œil au dénommé Un Coup qui regardait le sol d’une mine sombre. Et sobre surtout. Je n’allais pas pouvoir en faire ce que je voulais de celui-ci. Ce n’était pas très grave, une idée finirait forcément par me venir à l’esprit. En attendant, je m’assis à côté de mon nouvel ami mercenaire et lui jetai mon plus beau sourire au visage.


-J’mange pas d’ce pain là mon gars.

-Pardon ? Répliquai-je en fronçant les sourcils. Oh, il y a erreur mon cher. Je suis là pour vous engager.

-P’faire quoi ? Dit-il dans un rot.

-Charmant, murmurai-je. Et bien, repris-je plus fort, j’ai besoin d’un homme aux talents multiples. Pensez-vous que vous l’êtes ?

-Sur. D’mande à toutes les putains du port. J’suis l’meilleur, me lança-t-il en me regardant par dessus son verre.

-Je vous crois. Mon affaire est un peu délicate. Je m’approchai de lui, et soufflai le reste, malgré son odeur. Ma femme est partie chez sa sœur car elle me trouve trop froid. Je lui ai donc composé une chanson qui exprime tout l’amour que je ressens pour elle. Malheureusement, ma voix est horrible…

-Je confirme.

-Donc, repris-je dans un sourire, ma voix est horrible. J’aurai besoin que vous la chantiez à ma place.

-Mouais. Combien tu m’donnes pour ça.

Je sortis une bourse vide de ma poche. D’un mouvement de main, je la remplis de pièces d’or sous la table. Puis je la lançai sur la table d’un mouvement rapide. Le bruit sourd, et les pièces qui s’échappèrent du petit sac en cuir firent briller l’oeil du mercenaire avide. Il en fallait peu pour rendre un homme heureux ici.

-Ca sera à vous, continuai-je en plaçant une main sur la bourse, si vous acceptez le contrat.

-Ok, répondit-il sans quitter les pièces du regard.

Je souriais de toutes mes dents. Après nous être serré la main, et lui avoir donné les paroles d’une chanson à la mode d’après l’éclaireur, en plus de l’adresse de Cassie, je me levai et allai à la rencontre du second mercenaire. Je n’avais toujours aucune idée du tour que j’allais lui jouer et j’espérai que ça me viendrait bien vite.


-Bonjour.

Je n’eus aucune réponse de sa part. Ça partait mal. Mais je n’allais pas me laisser décourager pour autant, j’avais connu pire que cette situation.

-Je m’excuse de vous déranger. Fred m’a dit qui vous étiez. Le silence me répondit. Je cherche un mercenaire pour une mission de la plus haute urgence. Et je me dis qu’un mercenaire appelé Un Coup sera parfait pour cette mission.

-Vous savez pourquoi on m’appelle Un Coup ?

-Parce que vous tuez vos ennemis en un seul coup ?

-Parce que je n’ai pas de chance en amour. Voilà pourquoi. Ma copine m’a laissé tomber ce matin, continua-t-il rageusement. Comme toutes les autres. Ces traînées, cracha-t-il.

Bon, l’établissement n’était pas super propre, et ses clients empestaient l’alcool et d’autres odeurs que je ne souhaitais pas connaître. Mais il restait lumineux.


-Écoutez, être plaqué même régulièrement, n’a rien de honteux. Je posai ma main sur son épaule. Et vous êtes un mercenaire. Un homme valeureux qui n’hésite pas à risquer sa vie. Vous retrouverez une petite-amie. Je m’assis à sa table et rejouai le même coup qu’avec MacDouglas. Cet or, qui fera tourner la tête à n’importe quelle fille, est à vous. J’avais l’intention de vous engager avec mais… Il me semble que vous en avez plus besoin que moi. Allez donc faire un tour au bordel du coin si ça vous tente. Ou reprenez à boire. Il n’eut aucune réaction autre que prendre la bourse. Je vous laisse. Il faut encore que je trouve un homme à engager.

Ce que je ne fis pas. Je me contentai de sortir de ce trou à ivrognes, et je me dirigeai vers la compagnie Shinra sans m’intéresser davantage au monde dans lequel ces mercenaires vivaient. Mais heureusement qu’ils étaient là. Qui serait prêt à vendre sa dignité pour de l’argent sinon ? C’est avec le sourire que je pris le transport qui me ramena vers la secte de dégénérés avec laquelle je vivais.
more_horiz
Tiens, seconde fois que l’on se croise dans la journée, c’est un signe, nous sommes voués à une grande destinée.

Alors ici, j’ai une seule et unique minuscule critique à faire. Il s’agit simplement que, le Centurio subit un embargo de la part de la Shin’ra et il y a plus qu’une hausse des prix des tarifs des transports en vaisseau. La compagnie affrète moins de vaisseaux pour ce qui est des voyages en direction ou en partance de Port Royal. Voilà, ma seule déception, c’est de ne pas avoir vu ça dans ton rp.

Parce qui est du reste, de mon point de vue, tu fais un sans-faute. L’introduction est cool, les envies de ton personnage sont marrantes et me donnent tellement envie de croire que c’est sa façon d’agir. Te voir créer des liens avec le groupe (même si jusqu’à maintenant, t’as été un peu bloqué, faute à Bouc Émissaire) et vouloir faire des blagues avec la seule personne que tu connais est génial. Franchement, j’suis persuadé que si tu avais rencontré plus de membres du Sanctum, ça aurait donné quelque chose de génial dans le Centurio. Ici, l’idée d’envoyer les mercenaires avec de fausses pièces faire des blagues, j’ai particulièrement adoré.

À la base, j’imaginais un truc plus con. Genre, te voir attacher un billet à un hameçon et du fil pour attirer des mercenaires dans la mer. Sauf que ça, c’est encore plus cool. J’ai vraiment beaucoup rigolé, et j’suis en train de réfléchir à réagir à ta blague dans un rp.

Comme je le disais plus tôt dans la journée, j’suis pressé de voir ton insolent personnage avancer dans la vie du forum.

Farce accomplie !


Normal : 21 points d'expérience + 266 munnies + 3 PS ! Deux en Symbiose et un en Dextérité.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum