Celui qui ne ressent pas ne peut pas comprendre Szp8Celui qui ne ressent pas ne peut pas comprendre 4kdkCelui qui ne ressent pas ne peut pas comprendre 4kdk
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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Ma mission dur jour était de nettoyer les dortoirs des gardes. Alors faire le ménage ? Avec un cœur, ça m'aurait vexé et je n'arrive plus à comprendre pourquoi. Certes, je peux faire mieux que ça mais en quoi faire le ménage serait dégradant ? Quelqu'un doit de toute façon le faire et vu que je ne part pas en mission aujourd'hui à cause de mon dos, autant que ce moi. Sans oublier que la Lumière manque d'effectif, raison pour laquelle j'ai du aidé les gardes dès mon arrivé au Pays Imagine puis durant la Saint Patrick. En soit, déminer le pays imaginaire n'a pas été de tout repos pour moi et à peine rentré, il a fallu faire face à un afflux de sans-cœur de la Saint Patrick. Tout ça m'avait épuisé alors que mon dos me faisait encore un peu souffrir. En résumé, faire le ménage, ça valait un jour de congé à mes yeux et ne me gênait pas le moins du monde. J'y étais en ce moment-même, revenu après avoir emmené les draps, couettes et housses à la blanchisserie du château. En attendant que ce soit propre, je passais un coup de balais, des sacs poubelles à disposition pour tout ce qui trainait ici et là. Avec une main, quelque chose de simple peut vite devenir compliqué... mais chaque chose en son temps. Je pose mon balais puis je m’évertue à ramasser les cannettes, paquets de chips ou gâteaux et divers emballages de nourritures qui trainent. De ce que j'ai pu voir, les gardes ne fument pas puisque pas un seul cendrier ne traine... moi-même j'essaye d'arrêter. J'ai envie de fumer, mon corps est accoutumé mais ça me parait aussi inutile que nuisible. Je me refuse à écouter cette envie qui n'est là que pour s'entretenir elle-même. Contrairement à la faim et à la soif, qui sont des envies là pour nous maintenir en vie, l'envie qu'on peut avoir de fumer n'a pas de but réel... sinon continuer à fumer. Un environnement propre et rangé... c'est tout de suite plus agréable à la vue, c'est reposant alors que la salubrité est essentiel à la bonne santé. Très vite, alors que je remplissais mes sacs poubelles, j'ai eu cette... curiosité... en effet, les gardes m'ont laissés une bonne impression : ils font leur travail et le font bien, ni plus, ni moins.
Or, je suis curieux puisque je me trouve en pleins dans leurs dortoirs et si c'est là qu'ils dorment, en-dehors de leurs postes statiques ou de rondes, c'est là qu'ils vivent. Je suis très loin de ne trouver que des déchets ici... et si je pourrais fermer les yeux, ça me parait bien plus intéressant de me pencher sur le reste.

En théorie, ce ne sont que de simples objets sans grandes valeurs... mais non, pour des gardes qui portent tous la même armure, obéissent aux mêmes ordres et se conforment à une attitude commune au nom de l'ordre, chacun de ces petits objets est un... comment dire ? Un morceau d'identité qu'on demande aux gardes d'oublier la majorité du temps. Sous un lit, j'ai pu trouver un ours en peluche... vieux, habillé, à moitié brûlé et avec un seul bouton cousu comme œil, l'autre n'étant plus là. Ça m'a rassuré. En effet, un garde a gardé ce nounours alors qu'il lui manque un œil et... il me manque une main. Cette peluche n'était clairement pas là pour son esthétisme, ni pour sa douceur tant sa " fourrure " était sèche et revêche. L'attachement au nounours était clairement sentimental... le souvenir d'une enfance perdue et l'innocence qui va avec ? Une sorte de totem sur qui défouler ses problèmes affectifs ? Un conseiller muet ? Ou le souvenir d'un enfant ? Difficile à dire mais ce nounours m'a particulièrement intrigué. Les gardes ne sont pas des tendres, Eric -celui avec qui j'ai déminé un morceau de forêt indomptée- était sympathique mais rude et discipliné. De la même façon, ceux qui gardent le château son impitoyable avec le règlement et sur le qui-vive, réagisse immédiatement au moindre danger.
Comment imaginer l'un deux dormir avec un ours en peluche ? C'est un peu caricatural, certes, il ne dort pas forcément avec mais le fait est que la peluche est là... et témoigne d'une certaine douceur, de quelque chose d'enfantin. Loin de l'image froide comme l'acier de la garde, ils semblent que leurs motivations soient bien plus tendres. Au fond, ça parait logique, qui veut l'argent, le pouvoir ou les deux se ferait garde noire, mercenaire ou soldat de la Shinra. Or non, il y a de la guimauve au fond de chaque garde de la lumière. Ce ne sont pas les seules à se résoudre à la loi martiale... mais ce sont probablement les seules à le faire pour des raisons douces.

C'est beaucoup de réflexion pour un simple nounours, je suis d'accords ! Mais ça m'a perturbé... j'ai cru voir un condensé de sensibilité dans ce tas de tissu à l’effigie d'un mammifère. Ce nounours, à mes yeux, était de l'émotion à l'état pur et ça m'a fait réalisé à quel point je n'y comprends rien. J'ai des souvenirs, oui... et je me souviens jusqu'aux émotions qui vont avec sauf que cela ne veut rien dire pour moi. Par exemple, je me rappelle avoir ressenti... tout un tas de choses mais je n'en comprends ni la cause, ni le but, ni le résultat et j'arrive simplement à déduire des choses. Comme un enfant à qui l'on fait une leçon de chose avec des images. On me montre une vache qui mange de l'herbe et je comprends que les vaches mangent de l'herbe... mais je ne sais toujours pas à quoi sert une vache. Ce n'est pas qui m'expliquera que ça se mange ou qu'on peut en tirer du lait.

Je vois de la colère, de la peine, de la joie... mais à quoi ça sert ? Qu'est-ce que ça coute et qu'est-ce que ça rapporte ? Ma déduction est que ça ne fait qu'assombrir l'esprit et brouiller les raisonnements. Pourtant, des gens vivent et meurent au nom de leurs émotions... ils y sont soumis. Les émotions me font l'effet d'être au cœur ce que le climat est à chaque chose : les humains sont tristes et puis c'est tout, de la même manière qu'il pleut et puis c'est tout. La différence étant que quand la pluie arrive, on peut s'abriter ou dégainer son parapluie mais peut-on se prémunir d'être triste ? Pour autant, la plupart des émotions ne me semblent être qu'une contrainte et une souffrance... mais je me rappelle la joie qui correspondrait à une température ambiante avec un ensoleillement parfaitement adapté.
Je me rappelle surtout l'amour... aussi positive que négative... une émotion plutôt simple mais qui peut suffit à donner une raison d'exister. Surkesh n'avait aimé qu'une seule femme et pas longtemps mais toute sa vie, il s'aimait. Objectivement, de manière logique et pensé, je ne trouve aucune raison de l'aimer. Lui, pourtant, s'aimait et ça suffisait à lui donner une raison d'exister. Moi, je n'existe que pour... pour quoi, en fait ? Et bien, je préfère simplement l'existence au néant, les sensations aux vides mais si ce n'est la mission du jour, je n'ai aucun but.J'ai choisi mon groupe surtout au hasard mais d'une manière ou d'une autre, en servant la Lumière, je sers tout simplement à quelque chose et ça me... ça me rassure sur ma place dans l'univers.

Or, pour être rassuré, il faudrait encore que je puisse avoir peur et ce n'est pas le cas. Simplement, j'ai trouvé une place et jusqu'ici, personne ne contredit que je suis à ma place. Si je n'ai pas d'émotion, qu'est-ce qui me pousse à vouloir trouver ma place ? Les sensations remplacent pour moi les émotions et je ne ressens pas... je vois, j'entends, je goûte, je touche et je sent. C'est parfois agréable, ce qui suffit à me contenter mais mon esprit ne me laisse pas en paix. Finalement, je crois être en quête de vérité et d'un sens, de quelque chose de parfaitement objectif. Quand j'y réfléchis deux secondes, l'objectif que peut avoir la Lumière d'aider tout à chacun et de créer un monde meilleur n'est pas qu'un idéal dont un simili ne peut que se contrefoutre. Au fond, je n’admets deux logiques : l'égoïsme pragmatique pour soit ou l'altruisme désintéressé pour tous. Et quand j'y pense, l'égoïsme pragmatique n'a pas mené Surkesh bien loin, il en est même mort avant ses trente ans.
Au fond, le plus logique, c'est encore de rendre son univers aussi agréable que possible et la guerre n'est pas ce qu'il y a de plus agréable.

Tout ça... à cause d'un nounours... mais j'ai trouvé bien d'autres choses caché sous les lits. J'aurais été curieux de regarder directement dans leurs affaires mais ces dernières étaient verrouillés et inaccessibles. On en revient au nounours, pourquoi ne pas simplement le ranger dans un coffre ou casier ? Non, ce fameux garde avait semble-t-il besoin, à défaut de dormir avec, de dormir à proximité de cette peluche. J'ai... trouvé l'idée respectueuse, belle et très classe de remettre le nounours à sa place avec une grande précaution. J'aime l'idée qu'une peluche borgne puisse avoir de la valeur, ça invite l'idée que mon corps sans cœur et privé d'une main puisse en avoir aussi. Au fond, c'est ça qui me hante : le néant... et même dans le monde physique, si personne ne m'accorde de valeur ou d'intérêt, c'est comme si je n'existais pas. Puis qu’après tout, la différence entre ce nounours et moi... les deux différences ne sont que celle-là : je suis organique et quelqu'un l'aime. D'ailleurs, ce garde qui ne me connait pas se ficherait que je disparaisse mais ne serait certainement pas indifférent à la disparition de sa peluche.

Tout ça est très confus... et je ne suis même pas sûr que toutes ces pensées ait du sens, ça me parait incroyablement brouillon. A ma " naissance ", je croyais déjà avoir tout compris et finalement, je suis bien embarrassé de ne pas savoir quoi penser. En théorie et en toute logique, exister pour le plaisir devrait suffire mais définitivement non, ça ne me suffit pas. Soit... j'ai continué d'inspecter sous les lits. En plus des magazines érotiques, j'ai trouvé un nombre incroyable de photos d'êtres probablement chers... des jeux de cartes, des dés, des pages de l'éclaireur traitant d'un sujet en particulier et notamment la une concernant la disparition de Cissneï, boss de la lumière. Jusqu'ici, tous les boss de la Lumière ont connu un sort tragique et je ne pense pas qu'elle fasse exception. Que ce soit à la Lumière, à la Coalition Noire ou chez les mercenaires, les boss s'enchainent... seul la Shinra et le Consulat ont le même boss depuis des années, ce qui n'est probablement pas pour rien.
Enfin, la plus grande trouvaille de la journée pour moi ce fut bien celle-ci : un journal intime.

Ça racontait l'ennui... des heures passés à attendre que quelque chose se produise, un sans-cœur éliminé de temps à autres... et une routine pesante. Cette garde avait vécu la terrible attaque, celle de la sorcière Arachné qui s'était sacrifié pour détruire la Pierre Angulaire et depuis, elle faisait chaque nuit des cauchemars. Ça l'avait tellement marqué que désormais, la simple vue d'une araignée pouvait la tétaniser et elle en avait honte. Ça racontait aussi... le pétage de plomb d'un hérisson noir... qui avait jugé la garde incompétente et pas préparé avant de se faire facilement mettre aux cachots. Il y avait pleins de choses dans ce journal... et pleins d'émotions... notamment une, qui m'a retenue, qui est rabâché à chaque page ou presque. Cette émotion, c'était la compassion... quelque chose que je ne comprends pas et que je ne comprenais pas plus du temps où j'avais un cœur. Cette idée qu'on peut être triste pour quelqu'un et ses souffrances, c'est principalement ce que voulait cette garde. Elle ne supportent pas que des gens souffrent ou soient victimes d'injustices et auraient honte de rester à rien faire... pour elle, c'est tout simplement inadmissible. Ça n'a rien à voir avec l'envie que je peux avoir d'un monde serein et en paix ou mon besoin de me sentir utile et important c'était...

...j'ai juste pas compris, en fait. En quoi cela peut la toucher que d'autres souffrent tant que c'est pas elle ? Qu'est-ce que ça a, et je cite, de si "inadmissible" ? Ça m'a tout simplement l'air d'être la façon dont tourne le monde. Chez cette garde, au fil des pages, j'ai découvert que chez elle il n'y avait aucun projet, aucune vision et que le seul objectif, c'était d'apaiser les souffrances de tout à chacun. On était même pas là à se dire : les gens souffrent et à force, font souffrir. L'injustice appelle la haine, qui appelle la guerre, qui appelle l'injustice. On est tous dans le même univers alors pourquoi ne pas en faire un endroit agréable ? Aucune mention de concept comme l'égalité ou la justice et même pas cette idée qu'on ne doit pas souhaiter aux autres ce qu'on aimerait pas qu'on nous fasse. Non... dans ces pages, il n'y avait aucune croyance, aucune logique, aucune idéologie... rien d'autre qu'un sentiment qui la commandait de venir en aide à ceux qui en auraient besoin. La compassion était tout ce qui la guidait et... ça ne m'a pas énervé, je ne peux pas l'être... mais je trouvais ça d'une sottise absolue. C'est complètement con et illogique, rien d'autre !
Pourtant, ça m'a figé le cerveau et aidé à trouver ce que je désirais profondément : du sens, de la logique, de l'objectivité et de la vérité. J'ai cru comprendre que les humains n'avaient même pas besoin d'argumenter ou de s'expliquer quoique ce soit... ils n'ont pas qu'à écouter leurs émotions et y obéir. Pendant que moi, je dois me casser le crâne à trouver pourquoi je fais ci ou ça.

Bref, ça ne m'a pas énervé mais ça m'a mit clairement inconfortable et convaincu de me remettre à mon balai. D'ailleurs, tenir un balai à une main, ça demande une poigne de fer même si je m'aidais de mon moignon. Puis... vous avez idée de galère que ça a été de mettre la poussière dans la pelle ? J'ai pris un temps fou avant de finalement pouvoir remplir un sceau d'eau et passer la serpillère, ce qui était déjà plus simple. Sans le connaitre, j'ai regretté Yen Sid... puisqu'il me semble que de son vivant, les balais nettoyaient d'eux-mêmes le Château et ça devait être rudement pratique. Enfin, je ne vous raconterais pas tout ce que je vous raconte si c'était encore le cas alors quelque part, heureusement qu'il est mort puisque j'ai compris beaucoup de chose.
Ne reste plus que la partie où je remet les draps et les couettes... bon, le lit au carré, moi hein... donc j'ai juste étiré et caché les plis sous le matelas, puis j'ai remis les housses en m'aidant des dents. Voilà qui achève ma petite mission de nettoyage !
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J'ai une phrase d'intro cette fois : "Des quatre RP que j'ai noté de toi, je crois que celui-ci est le meilleur !"

Alors, même s'il n'est pas exempt de défauts (j'y reviendrai), j'ai trouvé que ce RP surpassait les trois précédents. Pourquoi ? Parce que, c'est pas de la baston, c'est pas de l'action à fond dans la gueule, non... C'est calme, posé, et la reflexion de ton personnage, d'un simili, est intéressante. Je crois pouvoir dire que t'es né y'a pas longtemps, du coup t'es encore au stade "bébé" je dirais. Tu découvres la vie, t'essaies de comprendre ce qui t'entoure, avec ou sans succès. Et... même si t'arrives à comprendre des trucs, y'a toujours ce mur infranchissable que sont les émotions. Tu ne peux, et à mon sens ne dois pas encore, les comprendre ^^

Du coup, toute la reflexion articulée autour de l'ours en peluche est sympa. La peur du néant, le désir de se faire une place... On en apprend plus sur ton personnage, et je crois qu'à certains moments on pourrait même dire que l'on a de l'empathie. Et c'est cool ! C'est vraiment réussi.

Par contre, t'y couperas pas, y'a trois problèmes je crois qui m'ont frappé. Je vais spécialement développer dessus parce que y'a pas trop matière, mais j'espère que tu les prendras en compte. Ton texte n'est pas du tout aéré ^^ Tu nous lances des pavés dans le nez, mai-68 style. Alors ça se lit, mais on a quand même l'impression de se noyer, tu vois ce que je veux dire ?

Le second problème va avec le troisième, tu fais quelques fautes et tu rates des mots. Faut que tu te relises le temps de corriger ça ^^ Y'a juste à voir la première phrase (qui est quand même courte) de ton RP pour s'apercevoir que y'a une faute dedans. C'est vraiment dommage ^^

Très facile : 5xp, 50 munnies (la St Patrick, c'est fini !) 1 PS en Psy !
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