Lady Marmalade
Je suis assise sur mon siège à regarder par la vitre du véhicule qui va m’emmener jusqu'à la Cité des rêves. Je sais que le voyage sera très rapide. J'en profite pour regarder plus attentivement l'appareil caméra-appareil photo qui m'a été remis pour cette première mission.
Je suis vraiment en adoration devant ce dispositif. Il n'a rien à voir avec le matériel que j'avais lors de mes études. Il est tout bonnement magnifique. J'aurai donné cher à l'époque pour en obtenir un de cet acabit.
Lorsque le véhicule ralentit, je regarda rapidement mon reflet dans la vitre. J'espère à cet instant -je n'y avais pas pensé plus tôt- que ma tenue n'allait pas faire tâche dans le paysage.
Je range rapidement l'appareil dans ma besace et sors le petit badge à l'effigie de l'éclaireur pour l'accrocher à ma veste noire. Une petite veste de smoking en satin assortie à un pantalon. Je porte également un chemisier rouge et des chaussures à talons noires brillantes.
Je me dirige vers la guérite où se trouve la guichetière qui vend des places pour ce splendide lieu.
La jeune femme se releva un peu pour pouvoir me voir complètement. Elle me dévisage. Elle hausse un sourcil avant de fixer son regarde sur badge que j'ai accroché un peu plus tôt.
Je souris à cette femme, elle a l'air très agréable. En même temps, embaucher une personne qui tire la tronche à longueur de journée pour accueillir des gens... Ce serait un peu stupide.
Je n'ai pas eu vraiment la chance de pouvoir la voir correctement, je n'ai qu'aperçus une longue chevelure ramassée dans un chignon banane. Sa tenue... Elle, je n'ai pas réussis. Vu l'heure, le soleil s'est déjà couché, et bien qu'il y ait de la lumière pour pouvoir entrer jusqu'au cabaret -sans percuter quelqu'un- c'était tout de même assez sombre.
Je passe la porte et là, je suis complètement subjuguée par cet endroit. C'est on ne peut plus magnifique, c'est horriblement beau. Ce lieu appartient au Consulat et je me dis à cet instant que ce groupe doit avoir les moyens pour pouvoir entretenir ce lieu.
Je suis complètement perdue dans mes pensées et tiens fermement la besace contenant l'appareil, lorsqu'une jeune femme me sort de mes pensées.
La serveuse me fit un grand sourire avant de se diriger vers un autre client. Je sors l'appareil, je le mets en position « photo » avant de regarder dans l'écran pour visualiser ce que je voulais photographier. Je préfère pour l'instant photographier une partie de ce cabaret sans clients. Tout le monde n'accepte pas facilement de voir son visage apparaitre dans un journal.
Je regarde mon cliché, je suis plutôt contente de moi. Le simple fait de faire ce que j'aime me plait énormément, la photographie est ma plus grande passion. Et le fait de me trouver ici et de faire ce qui me plait est encore plus génial.
Je vagabonde un peu avant de lever la tête et je remarque très rapidement qu'il y a également possibilité de s'assoir à l'étage. Il n'y a personne non plus là-haut et pars pour pouvoir obtenir un autre cliché.
Je contemple ce lieu en souriant et je remarque très rapidement que certains client viennent vers là où je me trouve encore, je leur laisse la place et retourne au rez-de-chaussée. La lumière commence à s'assombrir et des projecteurs viennent éclairer la scène du Moulin Rouge.
Une femme avec une voix assez rocailleuse mais tout de même très féminine se fit entendre, mais je n'arrive pas à voir d'où elle provenait.
Je m’empresse de mettre l'appareil photo sur le mode « caméra ». Je n'ai pas du tout l'intention de filmer tout le spectacle car, d'une part, je n'ai pas le droit et d'autre part, je n'ai sûrement pas assez de place sur la carte mémoire pour la totalité du show.
J'essaye de filmer chaque chanteuse, danseuse. Peut-être que ça pourra servir... Ou pas, mais en tout cas, je ne pourrai pas dire que je suis revenue les mains vides.
Je me laisse envouter par la musique et la prestation de chaque artiste. Je ne remarque pas immédiatement que je mets à dandiner au rythme de la mélodie.
Je finis même par retenir les paroles -le refrain surtout- c'est tellement envoutant et entrainant.
Mais ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes que je vois le rideau se baisser. Je ramasse l'appareil dans mon sac et applaudis fortement au point de me faire un peu mal aux mains.
Je suis tellement heureuse d'avoir été envoyée ici pour une première mission. J'aurai tellement aimé pour voir aller dans les coulisses pour voir ces artistes. Pas pour les interviewer, ce n'est pas mon travail, mais leur demander un autographe, telle une groupie.
Je retourne près du comptoir et m'adresse à la serveuse que j'ai vu un peu plus tôt.
Je la remercie et regarde une dernière fois le cabaret avant de le quitter. J'espère que les photos et les vidéos sauront plaire à l'Éclaireur, sinon je pense que je peux dire adieu à mon stage de photographe et bonjour « la préposée aux cafés ».
Je suis vraiment en adoration devant ce dispositif. Il n'a rien à voir avec le matériel que j'avais lors de mes études. Il est tout bonnement magnifique. J'aurai donné cher à l'époque pour en obtenir un de cet acabit.
Lorsque le véhicule ralentit, je regarda rapidement mon reflet dans la vitre. J'espère à cet instant -je n'y avais pas pensé plus tôt- que ma tenue n'allait pas faire tâche dans le paysage.
Je range rapidement l'appareil dans ma besace et sors le petit badge à l'effigie de l'éclaireur pour l'accrocher à ma veste noire. Une petite veste de smoking en satin assortie à un pantalon. Je porte également un chemisier rouge et des chaussures à talons noires brillantes.
Je me dirige vers la guérite où se trouve la guichetière qui vend des places pour ce splendide lieu.
- Bonsoir et bienvenue au Moulin Rouge. Une place ?
- Je viens de la part de L'Éclaireur. Répondis-je un peu stressée.
- Je viens de la part de L'Éclaireur. Répondis-je un peu stressée.
La jeune femme se releva un peu pour pouvoir me voir complètement. Elle me dévisage. Elle hausse un sourcil avant de fixer son regarde sur badge que j'ai accroché un peu plus tôt.
- Ha enfin ! J'ai bien cru que le journal ne répondrait jamais à une de nos invitations... Mais...
- Je suis en stage, je viens faire mes preuves.
- D'accord... Et bien, je vous souhaite de passer une agréable soirée.
- Je suis en stage, je viens faire mes preuves.
- D'accord... Et bien, je vous souhaite de passer une agréable soirée.
Je souris à cette femme, elle a l'air très agréable. En même temps, embaucher une personne qui tire la tronche à longueur de journée pour accueillir des gens... Ce serait un peu stupide.
Je n'ai pas eu vraiment la chance de pouvoir la voir correctement, je n'ai qu'aperçus une longue chevelure ramassée dans un chignon banane. Sa tenue... Elle, je n'ai pas réussis. Vu l'heure, le soleil s'est déjà couché, et bien qu'il y ait de la lumière pour pouvoir entrer jusqu'au cabaret -sans percuter quelqu'un- c'était tout de même assez sombre.
Je passe la porte et là, je suis complètement subjuguée par cet endroit. C'est on ne peut plus magnifique, c'est horriblement beau. Ce lieu appartient au Consulat et je me dis à cet instant que ce groupe doit avoir les moyens pour pouvoir entretenir ce lieu.
Je suis complètement perdue dans mes pensées et tiens fermement la besace contenant l'appareil, lorsqu'une jeune femme me sort de mes pensées.
- Bonsoir, puis-je vous servir quelque chose ?
- Bonsoir. Merci mais... Non. Je viens pour travailler et j'ai peur d'oublier ma venue ici, si je venais à passer plus de temps au comptoir.
- Bonsoir. Merci mais... Non. Je viens pour travailler et j'ai peur d'oublier ma venue ici, si je venais à passer plus de temps au comptoir.
La serveuse me fit un grand sourire avant de se diriger vers un autre client. Je sors l'appareil, je le mets en position « photo » avant de regarder dans l'écran pour visualiser ce que je voulais photographier. Je préfère pour l'instant photographier une partie de ce cabaret sans clients. Tout le monde n'accepte pas facilement de voir son visage apparaitre dans un journal.
Je regarde mon cliché, je suis plutôt contente de moi. Le simple fait de faire ce que j'aime me plait énormément, la photographie est ma plus grande passion. Et le fait de me trouver ici et de faire ce qui me plait est encore plus génial.
Je vagabonde un peu avant de lever la tête et je remarque très rapidement qu'il y a également possibilité de s'assoir à l'étage. Il n'y a personne non plus là-haut et pars pour pouvoir obtenir un autre cliché.
Je contemple ce lieu en souriant et je remarque très rapidement que certains client viennent vers là où je me trouve encore, je leur laisse la place et retourne au rez-de-chaussée. La lumière commence à s'assombrir et des projecteurs viennent éclairer la scène du Moulin Rouge.
Une femme avec une voix assez rocailleuse mais tout de même très féminine se fit entendre, mais je n'arrive pas à voir d'où elle provenait.
- « Ladies and gentleman. Welcome to the Moulin Rouge »
Je m’empresse de mettre l'appareil photo sur le mode « caméra ». Je n'ai pas du tout l'intention de filmer tout le spectacle car, d'une part, je n'ai pas le droit et d'autre part, je n'ai sûrement pas assez de place sur la carte mémoire pour la totalité du show.
J'essaye de filmer chaque chanteuse, danseuse. Peut-être que ça pourra servir... Ou pas, mais en tout cas, je ne pourrai pas dire que je suis revenue les mains vides.
Je me laisse envouter par la musique et la prestation de chaque artiste. Je ne remarque pas immédiatement que je mets à dandiner au rythme de la mélodie.
Je finis même par retenir les paroles -le refrain surtout- c'est tellement envoutant et entrainant.
Mais ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes que je vois le rideau se baisser. Je ramasse l'appareil dans mon sac et applaudis fortement au point de me faire un peu mal aux mains.
Je suis tellement heureuse d'avoir été envoyée ici pour une première mission. J'aurai tellement aimé pour voir aller dans les coulisses pour voir ces artistes. Pas pour les interviewer, ce n'est pas mon travail, mais leur demander un autographe, telle une groupie.
Je retourne près du comptoir et m'adresse à la serveuse que j'ai vu un peu plus tôt.
- Ces femmes sont souvent ici ?
- Elles travaillent ici. Donc oui.
- Pardon, je me suis mal exprimée. Elles se produisent régulièrement ou il y a une sorte de planning ? comment ça se passe ?
- Je suis juste serveuse chérie. Si tu veux en savoir plus, c'est directement aux artistes qu'il faut demander ça.
- Elles travaillent ici. Donc oui.
- Pardon, je me suis mal exprimée. Elles se produisent régulièrement ou il y a une sorte de planning ? comment ça se passe ?
- Je suis juste serveuse chérie. Si tu veux en savoir plus, c'est directement aux artistes qu'il faut demander ça.
Je la remercie et regarde une dernière fois le cabaret avant de le quitter. J'espère que les photos et les vidéos sauront plaire à l'Éclaireur, sinon je pense que je peux dire adieu à mon stage de photographe et bonjour « la préposée aux cafés ».